Pirelli, ils font pas des matelas aussi?
Pensez-vous qu'une entreprise et son personnel ne font qu'un.
L'effet pervers de la bourse c'est qu'on dépersonnalise les entreprises. Le salariés ne se sentent pas autant investis dans un boite parce qu'avant quand on entrait dans une boite c'était pour 30 ans. Aujourd'hui ... c'est 10 ans dans le meilleur des cas. Dans mon métier, la moyenne, c'est 5 ans ...Tout ça parce que les boites sont rachetées, réorganisées ou tout simplement se cassent la gueule plus vite.
La stratégie commerciale (de se spécialiser dans un domaine ou non) dépend de l'état de crise ou de croissance. En période de croissance, on a tendance à regrouper ses activités autour d'un but commun, on se spécialise et on sous traite de moins en moins. En période de crise, on étale son activité (si l'activité principale se casse la gueule, il reste toujours les autres) et on sous traite un maximum.
Il y a des exceptions, mais grosso merdo ça se passe comme ça (chez Mc ... euh si?).
Dans le management à la française, il ne peut plus y avoir d'esprit d'entreprise. La menace latente "si t'es pas content, tu pars, il y en a 50 qui attendent ton poste et qui sont au chômage" a causée énormément de dégats. La différence sur les horaires de travail entre privé et fonctionnariat y est aussi pour beaucoup. Dans le privé, tu gagnes peut-être 2 fois plus que dans le public, mais dans le privé, tu dois travailler 3 fois plus longtemps. Cette comparaison est à peine exagérée par rapport à la réalité. La différence par rapport à du management américain, c'est que là bas on reconnait ton travail et tu es payé pour ce que tu fais et ce que tu apportes. En France on te paye un "forfait" mensuel et on se fout de plus en plus que tu bosses la moitié du temps gratuitement. Aujourd'hui il vaut presque mieux travailler au SMIC en étant payé chaque heure supplémentaire que d'être ingénieur débutant.
Bref tout ça à mener la France à avoir une jeunesse qui ne rêve que d'une chose : être prof (les autres rêvent de partir à l'étranger).
Alors l'esprit d'entreprise est mort chez nous. dommage.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le commandant des Marines, "Pappy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique… On les appelait les brebis galeuses