à Koala et à tous,
Il est vrai que Houellebecq donne une autre dimension à l'aventure raélienne.
Evidemment, il ne s'agit pas d'un reportage sur sa rencontre avec Raël, lequel est même un peu brocardé. Mais au-delà des conceptions sur le sexe, l'amour, la vieillesse, notre monde, Houellebecq, à partir des concepts raéliens, va beaucoup plus loin.
Il s'agit de mettre en scène des néo-humains, libérés des contingences alimentaires ou sexuelles des humains. Leur idéal teinté de bouddhisme ne semble pas leur donner beaucoup de joie ( projection de l'écrivain qui a un regard assez pessimiste sur l'humanité ? ). Plus faits pour durer que pour valoir, ses néo-humains ont bien quelques problèmes existentiels. A quoi bon l'éternité si on ne sait quoi en faire ?
Pour ce qui est du raélisme, c'est plus le prophète lui-même, que la prophétie, qui fait problème. Au vrai, dans notre société médiatique, si l'on veut faire parler de soi, il faut bien attirer les journalistes : exercice périlleux auquel se livre Claude Vorilhon.
Et puis, comme pour toute religion passée au crible de la raison, c'est la " révélation " qui est douteuse, plus que la philosophie exprimée. Du contact avec un extra-terrestre, au puy de Lassolas ( Pour quand un pélerinage sur les lieux ? Après le relatif échec de la région Auvergne avec Vulcania, le tourisme en serait peut-être revivifié ??? ), Houellebecq a une explication aussi simple que réaliste !
Mais je te laisse lire, et nous débattrons encore.
Je viens de parcourir les annexes de ton mémoire. Je termine l'entretien avec Aurélie et j'ai bien apprécié.
Salut à tous.
Mémoire sur la symbolique sociale Raëlienne
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