[Galerie]KeiJiN
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Bon bon bon, je vais poster quelques textes que j'ai écrit sous l'influence du rap. Mais si vous voulez dans votre tete vous pouvez les slammer, les chuchoter, les siffler, les chantonner, as u wish (like he said).
Je veux sentir l'air marin
me couvrir de ses embruns,
Prendre le large et laisser
couler la pluie sur mon visage,
Aujourdhui les gens se cachent sous des parapluies, gris
Ca leur permet d'éviter tout contact avec la vie,
Cette sirène entêtante qui nous prend dans ses griffes
Et plante dans notre coeur les graines d'un gigantesque if
Mais a force d'esquiver,
on laisse les mauvaises herbes pousser
Notre juda intime devient traitre,
et de l'intérieur on ferme les fenêtres
On a cessé d'attiser le feu qui est en nous
et on tise pour faire taire l'arbre qui pleure
Pour oublier qu'on est un pleutre
qui n'ose vivre que dans le regard des autres.
On se ment a soi-même
en se disant que c'est normal
et quand l'arbre a rendu l'ame
on finit par se tirer une balle.
Merde queue-dalle !
A grand coup de mots cons je fait respirer mon arbre
Je fait transpirer ce tronc glabre avant qu'il soit trop tard,
jvais pas abuser du pétard
histoire de sortir de ma léthar-gie
Fini de tailler ma haie
Pour qu'elle soit bien carrée
J'continue a rapper,
Ya pas meiller engrais
Je veux sentir l'air marin
me couvrir de ses embruns,
Prendre le large et laisser
couler la pluie sur mon visage,
Aujourdhui les gens se cachent sous des parapluies, gris
Ca leur permet d'éviter tout contact avec la vie,
Cette sirène entêtante qui nous prend dans ses griffes
Et plante dans notre coeur les graines d'un gigantesque if
Mais a force d'esquiver,
on laisse les mauvaises herbes pousser
Notre juda intime devient traitre,
et de l'intérieur on ferme les fenêtres
On a cessé d'attiser le feu qui est en nous
et on tise pour faire taire l'arbre qui pleure
Pour oublier qu'on est un pleutre
qui n'ose vivre que dans le regard des autres.
On se ment a soi-même
en se disant que c'est normal
et quand l'arbre a rendu l'ame
on finit par se tirer une balle.
Merde queue-dalle !
A grand coup de mots cons je fait respirer mon arbre
Je fait transpirer ce tronc glabre avant qu'il soit trop tard,
jvais pas abuser du pétard
histoire de sortir de ma léthar-gie
Fini de tailler ma haie
Pour qu'elle soit bien carrée
J'continue a rapper,
Ya pas meiller engrais
Modifié en dernier par KeiJiN le lun. avr. 28, 2008 3:10 pm, modifié 2 fois.
"Je préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur" Ridan
hum en fait je l'ai raccourci en enlevant des phrases, chui un peu fatigué la et j'avais pas le courage. Mais je posterais autre chose cet apres midi avant d'aller me coucher Merci en tout cas ça me motive
***Ajout :***
Esprit nomade,
Ne cesse de voyager,
Toujours en rade,
Mais j'ai appris a nager
A peine arrivé
Je commence a m'adapter.
Mutation légère de l'esprit
Connection onirique
Avec la lyrique
Typique du site
Ma situation
M'apparait plus claire
Clairement a fond
Je me fond
Dans la nuit urbaine,
Ville Reine,
J'arpente tes murs, cherchant l'obscurité
De ton obscure cité.
Je me cache peut-être
Dans une allure décontractée
Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac
C'est ma tournée de crack
Que je te propose
A travers cette prose
Et c'est sans faire de pause
Que jvai poser mes textes
Bouquets de roses, possibles incestes
Entre les mots
Lycanthrope, je fait mon propre choix :
Hurlera ou hurlerapera ?
Un Shakespear des rues
Inspiré par les nues
Une parade vocale
Carrément animal
Ok ! Y a pire
Que mon ancienne tire-
-lire des bouquins toute la journée
M'a peut être inspiré
Mais ma rendu complètement aphone
Muets comme un pet de nonne
Bruxelles ! Tu m'a délié la langue
Libérée de sa prison exigüe
Elle s'agite,
Elle va vite,
Animée de sa propre énergie,
Gigotant dans tous les sens
Elle brise le silence
Doré
Que j'ai troqué
Contre l'argenté
***Ajout :***
-------------------------
Les gens courent
Dans un épais brouillard
Ils ont peur d'être en r'tard
Pour se mettre a couvert
Mettre le couvert
Prendre leur part du gateau
Pas de pitié pour les clodo
Ok tu vois l'topo ?
Pas une miette a côté
Nourriture capitalisée
Calories engrangées
Progéniture engraissée
Ya un mec sur son banc
Bancal, il claque des dents
Il lutte vaillament
Contre ce con de froid de pute
On est tous sur le même bateau
Gardons les pieds sur terre
Il faut mettre les pieds dans le plat
Sans tourner autour du pot
***Ajout :***
Esprit nomade,
Ne cesse de voyager,
Toujours en rade,
Mais j'ai appris a nager
A peine arrivé
Je commence a m'adapter.
Mutation légère de l'esprit
Connection onirique
Avec la lyrique
Typique du site
Ma situation
M'apparait plus claire
Clairement a fond
Je me fond
Dans la nuit urbaine,
Ville Reine,
J'arpente tes murs, cherchant l'obscurité
De ton obscure cité.
Je me cache peut-être
Dans une allure décontractée
Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac
C'est ma tournée de crack
Que je te propose
A travers cette prose
Et c'est sans faire de pause
Que jvai poser mes textes
Bouquets de roses, possibles incestes
Entre les mots
Lycanthrope, je fait mon propre choix :
Hurlera ou hurlerapera ?
Un Shakespear des rues
Inspiré par les nues
Une parade vocale
Carrément animal
Ok ! Y a pire
Que mon ancienne tire-
-lire des bouquins toute la journée
M'a peut être inspiré
Mais ma rendu complètement aphone
Muets comme un pet de nonne
Bruxelles ! Tu m'a délié la langue
Libérée de sa prison exigüe
Elle s'agite,
Elle va vite,
Animée de sa propre énergie,
Gigotant dans tous les sens
Elle brise le silence
Doré
Que j'ai troqué
Contre l'argenté
***Ajout :***
-------------------------
Les gens courent
Dans un épais brouillard
Ils ont peur d'être en r'tard
Pour se mettre a couvert
Mettre le couvert
Prendre leur part du gateau
Pas de pitié pour les clodo
Ok tu vois l'topo ?
Pas une miette a côté
Nourriture capitalisée
Calories engrangées
Progéniture engraissée
Ya un mec sur son banc
Bancal, il claque des dents
Il lutte vaillament
Contre ce con de froid de pute
On est tous sur le même bateau
Gardons les pieds sur terre
Il faut mettre les pieds dans le plat
Sans tourner autour du pot
"Je préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur" Ridan
C'était pas moi m'sieur l'agent ! j'était en train de vendre de la drogue à ce moment là !
Eh non je viens pas de la cité
Mais j'ai quitté mon foyer doré
Pour venir a Bruxelles
Pas loin du quartier d'Ixelles
Je ne savais plus trop en quoi croire
Et chui tombé sur deux blédards un soir
Qui m'ont sorti de ma torpeur
Et ont libéré mon esprit créateur
--------------------------------------------------------
Art libre, où te caches-tu ?
Tu est la cible de moines déchus
Qui veulent te mettre en cage
Pour admirer ton plumage
N'a tu point ton origine dans la rue?
Depuis quand loge-tu
Dans des lieux huppés et bien vus ?
N'oublie pas que tu t'es longtemps battu
Pour redonner l'espoir aux âmes perdues
Perdu dans la masse,
Tu est la marge qui note les copies rendues
Ta couleur est le rouge, quelle que soit sa symbolique
C'est au fin fond de notre coeur que tu viens planter ta pique
Tu es dans le sifflement d'un passant
Tu es dans les arbres que fait frémir le vent
Tu es parfois un peu brouillon
Mais tu attire les plus libres des électrons
Tes sbires sont partout, la guitare à la main
Mais parfois dans la rue, on n'entend plus rien.
C'est parce que les gens n'écoutent plus
Qu'ils te prennent pour le vilain
Ils n'aiment pas être dérangés
Dans leur train-train quotidien.
J'ai l'image de cet unijambiste
dansant sous le regard de la lune
Allez tout le monde en piste,
du géant multilinguiste à l'agile poids-plume !
L'art n'est pas réservé a une élite asceptisée
Nous sommes tous des réservistes
de l'armée de la liberté,
Laissez votre coeur chanter une douce mélopée
Laissez vos pieds écrire dans le sable votre histoire a raconter
Laissez vos mains décrire dans l'espace de frivoles arabesques
Donnez tout ce que vous avez pour que personne ne soit en reste
Ne te laisse pas avaler par ce monde gris et silencieux
N'oublies pas que tu peux te permettre de rêver ailleurs que dans ton pieu
Ne te laisse pas impressioner par ces stars de la télé
Tu vaux beaucoup mieux qu'eux pour ce qui est de l'humilité
Ils se font acclamer par des milliers de moutons surexcités,
Mais si une seule personne, de ton art viens te féliciter,
Si elle vient te serrer la main
en te disant que tu lui a fait du bien
Tu auras apporté ta pierre au moulin
et l'eau de l'édifice pourra mieux couler (poil au nez)
Eh non je viens pas de la cité
Mais j'ai quitté mon foyer doré
Pour venir a Bruxelles
Pas loin du quartier d'Ixelles
Je ne savais plus trop en quoi croire
Et chui tombé sur deux blédards un soir
Qui m'ont sorti de ma torpeur
Et ont libéré mon esprit créateur
--------------------------------------------------------
Art libre, où te caches-tu ?
Tu est la cible de moines déchus
Qui veulent te mettre en cage
Pour admirer ton plumage
N'a tu point ton origine dans la rue?
Depuis quand loge-tu
Dans des lieux huppés et bien vus ?
N'oublie pas que tu t'es longtemps battu
Pour redonner l'espoir aux âmes perdues
Perdu dans la masse,
Tu est la marge qui note les copies rendues
Ta couleur est le rouge, quelle que soit sa symbolique
C'est au fin fond de notre coeur que tu viens planter ta pique
Tu es dans le sifflement d'un passant
Tu es dans les arbres que fait frémir le vent
Tu es parfois un peu brouillon
Mais tu attire les plus libres des électrons
Tes sbires sont partout, la guitare à la main
Mais parfois dans la rue, on n'entend plus rien.
C'est parce que les gens n'écoutent plus
Qu'ils te prennent pour le vilain
Ils n'aiment pas être dérangés
Dans leur train-train quotidien.
J'ai l'image de cet unijambiste
dansant sous le regard de la lune
Allez tout le monde en piste,
du géant multilinguiste à l'agile poids-plume !
L'art n'est pas réservé a une élite asceptisée
Nous sommes tous des réservistes
de l'armée de la liberté,
Laissez votre coeur chanter une douce mélopée
Laissez vos pieds écrire dans le sable votre histoire a raconter
Laissez vos mains décrire dans l'espace de frivoles arabesques
Donnez tout ce que vous avez pour que personne ne soit en reste
Ne te laisse pas avaler par ce monde gris et silencieux
N'oublies pas que tu peux te permettre de rêver ailleurs que dans ton pieu
Ne te laisse pas impressioner par ces stars de la télé
Tu vaux beaucoup mieux qu'eux pour ce qui est de l'humilité
Ils se font acclamer par des milliers de moutons surexcités,
Mais si une seule personne, de ton art viens te féliciter,
Si elle vient te serrer la main
en te disant que tu lui a fait du bien
Tu auras apporté ta pierre au moulin
et l'eau de l'édifice pourra mieux couler (poil au nez)
Modifié en dernier par KeiJiN le ven. déc. 14, 2007 8:39 pm, modifié 1 fois.
"Je préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur" Ridan
C'était pour quoi déjà?
C'était important vraiment
Je devais arrêter ça
Et l'accepter calmement.
Deux milles raisons d'arêter
Une de recommencer, saleté
Elle les a toutes soufflées,
Flétrie ma belle volonté
Témoin de son propre déclin.
J'ai déja la monnaie en main.
De l'autre j'écrit ces lignes
De myhrre,
Dissipe la pestilence
De cette dépendance.
Tentation du scorpion
Je ne suis qu'un pion
Dans tes bras de suie.
Douce sensation
De brulûre ébahie
Douleur soudaine aux allures d'infini
Il est sur que mon dernier souhait quand viendra ma chute
Sera pour la derniere fois
O delicieuse derniere fois
De me griller une pute ----> (on parle d'une clope ici hein !)
***Ajout :***
Le jour pointe son nez à ma fenêtre
Encore un matin où je me sens renaître
La nuit courte mais ferme
A laissée sur mon visage la marque de cernes
Mon sac, fidèle compagnon de route
Attend patiemment l'heure de la joute
Il est moins fébrile que moi
Il attend l'avènement du roi
Yaourt, café, clope
Manteau, clés, porte
Me voila enfin dehors
Mon sage bagage épousant le corps
Le chant des oiseaux me cueuille
Me tire, me pousse et m'acueuille
Au revoir nuages immuables
Je change de paysage
Je voyage ...
***Ajout :***
Le caméléon
C'est l'histoire du caméléon
Celle de l'homme qui exploite les ombres
Qui reflète la lumière des bons
Et qui, seul, reste sombre
Il peut aller partout
S'intégrer, même chez les fous
Mais nul part il ne sera un tout
Car lui-même reste un concept flou
La solitude de son enfance
L'a conduit sur le chemin de l'errance
Et pour combler ce vide immense
Avec chacun il tente sa chance
Il n'excelle en rien
Mais est bon en tout
Et s'il existe un art qui est sien
C'est celui de rire de tous
Il vous rend ce que vous lui donnez
Jamais a genoux tant que vous êtes levés
Il est bon avec les siens
Et il est loup avec les chiens
Le voila couleur crême
Vous le croyez fondu dans le système
Mais déja, il change de shéma
Et sans coup d'éclat, devient grenat
Vous ne le verrez jamais de face
Car il cache son coté pile
Et plutot qu'un regard de glace
Il vous opposera son profil
Vous croyez avoir compris son style
C'est qu'il a mit dans le mille
Car il est vil le malin
Il vous a trompé d'un geste de la main
Peut-on lui en vouloir de n'être rien
D'être soudain une partie de vous
Quand, n'écoutant que son instinct
Il essaie de faire partie d'un tout ?
C'était important vraiment
Je devais arrêter ça
Et l'accepter calmement.
Deux milles raisons d'arêter
Une de recommencer, saleté
Elle les a toutes soufflées,
Flétrie ma belle volonté
Témoin de son propre déclin.
J'ai déja la monnaie en main.
De l'autre j'écrit ces lignes
De myhrre,
Dissipe la pestilence
De cette dépendance.
Tentation du scorpion
Je ne suis qu'un pion
Dans tes bras de suie.
Douce sensation
De brulûre ébahie
Douleur soudaine aux allures d'infini
Il est sur que mon dernier souhait quand viendra ma chute
Sera pour la derniere fois
O delicieuse derniere fois
De me griller une pute ----> (on parle d'une clope ici hein !)
***Ajout :***
Le jour pointe son nez à ma fenêtre
Encore un matin où je me sens renaître
La nuit courte mais ferme
A laissée sur mon visage la marque de cernes
Mon sac, fidèle compagnon de route
Attend patiemment l'heure de la joute
Il est moins fébrile que moi
Il attend l'avènement du roi
Yaourt, café, clope
Manteau, clés, porte
Me voila enfin dehors
Mon sage bagage épousant le corps
Le chant des oiseaux me cueuille
Me tire, me pousse et m'acueuille
Au revoir nuages immuables
Je change de paysage
Je voyage ...
***Ajout :***
Le caméléon
C'est l'histoire du caméléon
Celle de l'homme qui exploite les ombres
Qui reflète la lumière des bons
Et qui, seul, reste sombre
Il peut aller partout
S'intégrer, même chez les fous
Mais nul part il ne sera un tout
Car lui-même reste un concept flou
La solitude de son enfance
L'a conduit sur le chemin de l'errance
Et pour combler ce vide immense
Avec chacun il tente sa chance
Il n'excelle en rien
Mais est bon en tout
Et s'il existe un art qui est sien
C'est celui de rire de tous
Il vous rend ce que vous lui donnez
Jamais a genoux tant que vous êtes levés
Il est bon avec les siens
Et il est loup avec les chiens
Le voila couleur crême
Vous le croyez fondu dans le système
Mais déja, il change de shéma
Et sans coup d'éclat, devient grenat
Vous ne le verrez jamais de face
Car il cache son coté pile
Et plutot qu'un regard de glace
Il vous opposera son profil
Vous croyez avoir compris son style
C'est qu'il a mit dans le mille
Car il est vil le malin
Il vous a trompé d'un geste de la main
Peut-on lui en vouloir de n'être rien
D'être soudain une partie de vous
Quand, n'écoutant que son instinct
Il essaie de faire partie d'un tout ?
"Je préfère vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur" Ridan