La Fourmilière

parlez en a vos proches du don d'oragnes SI VOUS ETES d'accord ou pas


c'est important

Après la tartiflette, les oranges....t'es un estomac sur patte!!

Sinon pour essayer de faire quelque chose de constructif sur le sujet, j'ai trouvé ca:

http://www.droit-medical.net/article.php?id_article=81

qui regroupe les différents textes de loi sur le sujet.

Et plus précisément ca:

« Le prélèvement d’organes sur une personne dont la mort a été dûment constatée ne peut être effectué qu’à des fins thérapeutiques ou scientifiques. Ce prélèvement peut être pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement. Ce refus peut être exprimé par tout moyen, notamment par l’inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet. Il est révocable à tout moment. Si le médecin n’a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s’efforcer de recueillir auprès des proches l’opposition au don d’organes éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen, et il les informe de la finalité des prélèvements envisagés. Les proches sont informés de leur droit à connaître les prélèvements effectués. L’Agence de la biomédecine est avisée, préalablement à sa réalisation, de tout prélèvement à fins thérapeutiques ou à fins scientifiques. »

Ce qui est assez paradoxal je trouve...on est potentiellement donneur du moment que l'on a pas fait mention du contraire de notre vivant, mais si il n'y a pas de trace écrite il y a obligation d'avoir l'accord des personnes proches....

Et pour avoir un débat:
Quelles sont les raisons qui pourraient vous faire refuser le don d'organe??

reponse a la question:

Certaines personnes n'auront pas envie de donner leurs organes cause de leurs religions tel que les hindhous ou d'autres ...
ON peut considerer que si on enleve les organes de quelqu'un celle ci va perdre son ame .Ce sont de bonnes raisons , je pense .

Enfin, c'est un sujet delicat

ceux qui veulent donner le font, ceux qui ne le veulent pas ne le font pas.
c'est aussi simple que ça.

il est vrai que l'on nous bassine de + en + pour le faire.
j'espere qu'à l' avenir on ne nous y obligera pas.

En fait, légalement si le défunt n'a pas fait le souhait de donner ses organes, il ne les donne pas...

Je préfèrerait l'inverse, à savoir que seul les personnes qui sont contre ne les donne pas mais que dans le doute, on sauve des vies...

breizhnad a écrit :En fait, légalement si le défunt n'a pas fait le souhait de donner ses organes, il ne les donne pas...

Non. Ca c'est la législation antérieure. Des révisions faites par les lois de bioéthique en 2004 ont modifié la législation pour faciliter les dons d'organes devenus une priorité d'ordre national.
Ainsi, la legislation en vigueur, c'est bien le passage cité par Keloshni. Il faut avoir dit de son vivant qu'on ne voulait pas donner nos organes une fois mort.

A savoir également que le cercle des donneurs d'organe vivant a été élargi. Avant il était fortement restreint, désormais peuvent être donneurs :
"Le prélèvement d'organes sur une personne vivante, qui en fait le don, ne peut être opéré que dans l'intérêt thérapeutique direct d'un receveur. Le donneur doit avoir la qualité de père ou mère du receveur. Par dérogation au premier alinéa, peuvent être autorisés à se prêter à un prélèvement d'organe dans l'intérêt thérapeutique direct d'un receveur son conjoint, ses frères ou soeurs, ses fils ou filles, ses grands-parents, ses oncles ou tantes, ses cousins germains et cousines germaines ainsi que le conjoint de son père ou de sa mère. Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur" Art. L. 1231-1 du Code de la santé publique



Sinon honnêtement je ne sais pas trop si je serais pour ou contre donner mes organes. D'un côté évidemment oui, puisque ça peut sauver des vies. D'un autre ça fait bizarre de penser qu'une partie de soi nous survit...

D'un autre ça fait bizarre de penser qu'une partie de soi nous survit...

Si ton cerveau meurt, je ne pense pas que tu en aies vraiment conscience en fait ...

Et sinon bien sûr, totalement pour. Oui, même si je ne suis pas un modèle de vie saine et respectueuse, je les donnerai avec plaisir, étant donné que là ou j'irai (c'est à dire nulle part) n'en aurai plus trop besoin.

Burning Angel a écrit :

diamant a écrit :D'un autre ça fait bizarre de penser qu'une partie de soi nous survit...

Si ton cerveau meurt, je ne pense pas que tu en aies vraiment conscience en fait ...

Oh bien évidemment ! Je ne disais pas ça dans le sens que ça me generait une fois morte, mais c'est l'idée que j'en ai vivante.
Après si je commence à me poser d'une potentielle vie après la mort, la question du don d'organe devient encore plus compliquée !

enfin dans l absolu, quand tu es croyant, dans n'importe quel religion, la ressurection de l'âme ne passe pas pas celle de la chair...
Du coup ton coeur ne sert pas...

Perso, savoir qu'un de mes proches n'a pas son foie dans son cercueil ne me choque pas du tout...

Qunad on pense au pharaon qui metaient leur organe dans des pots pour pouvoir les récuperer aprés la mort ^^. Ouai c'est tout question de religion et de générosité, personnelement , je pense que je donnerai bien l'autorisation de me prendre des organes quand je mourerai.

Hysteria a écrit :Donner mes organes ne me dérange en aucune manière. Je serais la première à donner un rein à quelqu'un de ma famille si besoin est ... et après ma mort, je donnerais certainement les organes qui peuvent encore servir

Je donnerais sans hésiter un rein à une personne de ma famille, de mon entourage, en revanche donner après la mort je ne trouve pas que ce soit pareil.
Certes je me dis que c'est bien, que c'est une bonne action et surtout une action utile. Que si ça peut sauver une personne ou lui rendre la vie meilleure c'est merveilleux.
Bref j'aurais tous les arguments pour dire oui, mais bizarrement quelque chose me retient, je ne sais pas quoi !

@Hysteria.

Certes, un peu de peur...Mais le point de vue n'est pas totalement objectif, nous vivons dans une société qui n'est guère très religieuse et très croyante...Il n'y a plus tellement de vrais pratiquants, et les religions qui nous entourent (chistienne, catolique, etc...) se modernisent pour tenir un discours qui va avec la science. On ne peut donc plus vraiment se rendre compte et émettre un jugement sur les gestes à cause d'une croyance quelquonque...

Au cours nous avons eu un article parlant d'un homme, je ne sais plus le nom de la religion (j'essayerai de le retrouver). L'homme avait survécu grace à un don d'organe, et l'on pourrait le penser totalement pour, pourtant, même maintenant, il a dit que lui ne donnerait pas ses organes. Ses croyances l'en empêchaient. Car chez eux, pour résumé, l'état du corps physique influence l'état de l'âme...C'est du résumé, mais c'est l'idée.

C'est là que je voudrai dire à breizhnad que, dans quelques religions, le corps ne peut quand même pas être "abîmer". En Afrique, certes, mais aussi certaines dérivées de notre christianisme. Car même si aujourd'hui, c'est la vie d'une personne qu'on met en avant, il fut un temps où ces gens pensaient que le jour du jugement dernier, les âmes ayant eu un accès au paradis se réincarneraient dans un corps physique (qui devait donc être intacte). Avant, c'était le corps de la personne, depuis peu, c'est devenu un corps...Pour couper cours au débat. le problème c'est qu'il a encore des croyances, plus proche des sectes, où l'on pense comme au moyen age...

Petit clein d'oeil à tous ceux qui ont vu le film "Kingdom of Heaven", pendant l'attaque de Jérusalem, les corps sont brulés, et le prêtre dit que si on les brûle ils n'auront pas droit à la résurection le jour du jugement dernier (ce à quoi Balian que Dieu les pardonnera, sinon, c'est qu'il n'est pas Dieu...)

On peut rajouter à celà le fait que, pour le judaïsme, il est très bien de donner un organe pour sauver une vie, mais il est interdit de le donner pour une banque d'organes (où il n'est pas sur de sauver une vie) et où, bien évidemment, il est interdit de donner son corps à la science.

Petit clein d'oeil à tous ceux qui ont vu le film "Kingdom of Heaven", pendant l'attaque de Jérusalem, les corps sont brulés, et le prêtre dit que si on les brûle ils n'auront pas droit à la résurection le jour du jugement dernier (ce à quoi Balian que Dieu les pardonnera, sinon, c'est qu'il n'est pas Dieu...)

Je n'ai pas vu ce film. Mais il me semblait pourtant que l'Inquisition brûlait les hérétiques ou autre, pour au contraire les purifier et leur faire acquérir la pureté nécessaire pour le Paradis!?

Le don d'organes est une chose interessante ! J'avais eu plusieurs cours d'anthropologie là dessus et je peux vous dire que ça décoiffe ! Il y a tellement de demandeurs d'organes que tout le monde est un donneur potentiel, en gros il faut aujourd'hui dire qu'on ne veut pas donner nos organes. Ce qui est interessant est l'aspect plus spirituel. Alors pert on vraiment notre âme ou la perpétuons nous dans quelqu'un d'autre ? Y'avait un auteur, je sais plus qui, qui avait été greffé du coeur. Après son opération il a écris sur cette problématique: je vis grâce à quelqu'un d'autre, j'ai une partie d'un autre en moi, et surtout, est ce un mort ou un vivant que j'ai à l'interieur de moi ? Je dois le considérer comme mort car il l'est, officielement et, à 99% physiquement, mais son coeur vit en moi... Vous imaginez comme on doit gamberger dans une telle situation ?? Alors au final, je suis encore moi ou pas, après la greffe ? On doit vraiment tout tenter pour vivre ? Et puis, y'en a aussi qui se demandent s'il pourront vivre avec le lourd traitement qui est lié aux dons d'organes (qui diminuent les défenses immunitaire du corps du receveur pour éviter les rejets du greffon).
Un autre aspect du don d'oganes et celui du visage. Le malade a trois visages différents: son ancien, avant accident, celui après l'accident (genre un grand brulé qui a plus de visage), et celui après la greffe. C'est toujours la même personne ? Comment elle, cette personne, elle se reconnait ? Comment elle est reconnu par ses proches ?

Enfin c'est large comme questionnement ! Personnellement, je suis entièrement pour tout donner de mon corps. Mort, j'en aurait plus besoin...

Je vous conseille un livre qu'on a survolé durant ce fameux cours d'anthropo de la culture, c'est Dans le dédale du don d'organes de Claire Boileau. Une infirmière qui travaillait dans un centre de don d'organes et qui est devenue anthropologue.

Vaste question en tout cas !