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103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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bidibulle
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Message par bidibulle »

VANUATU

« Que la vie est belle, il est si simple d’être heureux ». Telles étaient ses pensées sur la route qui le ramenait chez lui. Il venait de quitter son amie, il l’aimait et il savait qu’elle l’aimait plutôt le sentait-il à travers tout les pores de sa peau. Le soleil se couchait loin devant lui mais cela faisait longtemps qu’il n’avait plus peur du noir. Les règles étaient simples et connues de tous. Toute bataille s’arrête au premier sang et toute décision doit être prise à l’unanimité. Cela rendait la vie sans peur et il marchait d’un pas assuré sur ce chemin chaotique. Mais comment en était il arrivé là, il se rappela alors des bribes d’informations qui purent parvenir jusqu’au temps présent.

Une guerre avait éclaté, qui avait entraîné le monde dans la folie et la surenchère. Des hordes de chevaux mécanisés s’étaient alors abattus sur le monde et des oiseaux de fer crachaient le feu tout en hurlant. Six années durant la tyrannie s’était posée sur une partie du monde et d’un coup la grande explosion avait commencée à se faire entendre. Partout des champignons géants avaient éclot et de ses champignons ne retombaient que des spores venimeuses qui détruisaient toutes vies. Les prévisions étaient fausses et le tyran avait réussi à se procurer le champignon vénéneux et l’avait envoyé avant de périr lui-même avec tout son peuple sous les spores de ces immenses fungi. La terre s’en était retrouvée détruite et seuls quelques hameaux avaient pu survivre.
Cette période est mieux connue, la communauté de Vanuatu avait été épargnée, ils avaient bien entendu assisté à ce cataclysme et avaient décidés de lancer des missions de sauvetage dans différents endroits du globe. C’est ainsi que son père et sa mère il y a vingt ans furent sauvés et purent engendrer dans ce pays qui s’appelait avant le massif central. C’est là que je suis né et que notre communauté est née. Elle n’est pas grande puisqu’elle ne représente en tout et pour tout deux mille cinq cents âmes, bien que quelques heureux évènements sont en cours.

Il espère d’ailleurs bientôt ajouter sa pierre à l’édifice et pouvoir faire que sa progéniture puisse vivre pleinement comme lui ce temps de paix et d’insouciance. Il sait qu’ils ne pourront s’étendre indéfiniment à cause du poison qui raréfie la place mais ici en altitude, il est serein et n’a pas peur.
Il finit par arriver chez lui ou il rencontre sa petite sœur à qui il fait un récit détaillé de sa promenade avant de passer à table avec toute la famille. Le père est au fourneau et la mère en bout de table, la femme est vénérée et c’est bien normal puisque c’est elle qui apporte la vie, c’est donc elle qui coupe le pain et se sert en premier. Le repas est délicieux et ils l’apprécient tous de façon différente en s’exprimant beaucoup comme son père ou plus en silence comme lui. Après avoir débarrassé la table et fait les derniers besoins ils montent tous se coucher tôt parce que demain est leur tour de travail.

Dans la communauté, chaque famille travaille un jour à tour de rôle pour les besoins de la communauté et a une activité bien spécifique qui apporte à la communauté entière. Eux ce sont les potiers. Il est d’ailleurs assez doué dans cet art et les gens aiment particulièrement ses bols parce qu’ils sont très fins et très solide, ce qui évite de les changer trop souvent et de se faire mal aux dents. Depuis peu il arrive même à faire une partie plus fine sur un petit endroit pour que ce soit encore plus agréable et que le minimum de lait reste au fond du bol. Grâce à cela il est très apprécié de la communauté et particulièrement de sa fiancée même si ce ne sont pas ses seules qualités. Tous les mois est organisé un challenge ou les jeunes et les moins jeunes se mesurent pour extérioriser leur fureur. Il n’est pas très bon dans cette compétition mais il aime quand elle arrive parce que ça le défoule bien quand même.

Le matin arrive et toute la petite famille part pour les champs. Il fait chaud mais pas trop, ce n’est pas encore le temps des grandes chaleurs et le fond de l’air est frais ce qui est très agréable pour effectuer ce travail assez pénible et donc la matinée se passe.

A l’heure du midi, la famille fait sa pause et se prépare à manger lorsque la petite sœur de sa fiancée se précipite vers lui en courant. Il sent tout de suite que cela n’annonce rien de bon et n’en a que plus peur lorsqu’il voit que la fillette a les larmes aux yeux. Elle arrive haletante auprès de lui et entre deux sanglots et deux prises de respiration pour avoir tant couru, elle lui annonce la terrible nouvelle.

Elle est morte. Que le ciel crache ses éclairs, que la terre explose, que tout se flétrisse autour de lui, rien n’aurait d’importance, quelque chose est bloqué dans son esprit, il ne peut plus réfléchir normalement, il ne voit plus le ciel bleu mais les nuages, il ne voit plus le soleil mais l’aveuglement qu’il lui fait subir. Tout est brouillé, il court, s’époumone, ne veut pas ne peut pas y croire et fini par arriver devant la maison de sa promise sans même s’en être rendu compte.

A l’entrée se tiennent ses futurs ex beaux parents, cette pensée ne fait que l’accabler encore plus, ils pleurent. Il entre et ce qu’il trouve à l’intérieur est pire que ce qu’il aurait pu imaginer dans ses pires cauchemars, la maison est dévastée et au milieu, elle est là, nue dans une robe rouge qui lui colle par trop à la peau. Il entre alors dans une nouvelle phase, la tristesse à laisser la place à la colère et le dépit à la haine. De sa vie lui le gentil potier ne refera de poterie, au diable les règles, il n’a qu’une envie tuer. Tuer ceux qui ont fait ça, les détruire, les anéantir, qu’ils n’aient jamais exister, il s’empare d’un tisonnier qui traînait, sort de la maison et commence à tuer…





ABAT

Il fait nuit. Il fait noir, la lune est nouvelle et aucunes lumières de la rue ne fonctionnent. Il est seul, loin de chez lui et en a marre de marcher. Devant lui s’arrête une BMW noire, le conducteur sort et laisse le moteur tourner. Aussitôt Cédric voit une occasion en or de rentrer chez lui sans se fatiguer. Il se positionne alors derrière le volant et engage la première. Cédric, qui a eu ses vingt et un ans il y a quelques mois, apprécie le confort de conduite d’une voiture d’un standing qu’il n’avait jamais connu et se laisse aller à la rêverie sur le périphérique de Rennes. Il repense à ce père qu’il n’a pas connu, à ces longs mois passés dans la prison de Fleury à la place d’un autre et à ces deux ans dans l’armée de terre ou il a connu les meilleurs moments de sa vie. Et alors que Cédric repense à tout cela il entend un bruit provenant du coffre.

A Villejean ou la voiture a été volée une dispute éclate entre trois hommes. Ils sont passablement énervés et leur dispute résonne entres les immeubles. Ils parlent d’incompétence, de grave faute, de mauvaise fortune, d’énormes problèmes lorsqu’une autre voiture arrive. C’est une Mercedes classe S et un homme grand et très charismatique en sort. Aussitôt les cris cessent et les trois malfrats se tiennent au garde à vous. Le nouvel arrivant n’est autre que le magnat de l’industrie agro alimentaire Jean Charles Besiex. Il leur demande ce qu’ils on fait du colis. Les voyous ne savent pas trop quoi répondre et évite de croiser son regard. Besiex repose alors la question et dit qu’il ne la répètera pas une troisième fois. Celui qui criait le plus fort ose lever les yeux et répond après un temps qu’ils ont perdu la voiture. Un coup de feu part alors d’un Beretta et l’homme qui parlait tombe mollement sur le bitume. Poussé par la peur, le responsable de la BM s’enfuit aussitôt mais pas assez vite puisqu’un nouveau coup de feu part de la voiture et abat sa cible. Le troisième voyou est donc seul face à Besiex et son chauffeur. Le chef d’entreprise lui demande de tout lui raconter et le malfrat ne fait rien d’autre que se mettre à table.

Cédric s’arrête et va ouvrir le coffre, la surprise est de taille. A l’intérieur, il y a dans une caisse réfrigérée, une panse de vache. Il l’a tout de suite reconnue parce qu’il a travaillé dans un abattoir tout un été. Qu’est ce qu’un abat peut faire dans cette voiture. Ne sachant que faire il décide de rentrer chez lui avec cette voiture et son étrange contenu.

Jean Charles Besiex ne décolère pas. Comment a-t-il pu être assez idiot pour confier un travail si important à de tels incapables, la sous-traitance est vraiment une plaie. Ce n’était pourtant pas compliqué, amené une panse de bovin d’un endroit A à un endroit B. Bien sur cette panse est spéciale sinon il ne se serait pas donné la peine d’engager ces trois idiots mais là il avait fait une grosse erreur, il espérait qu’elle ne soit pas fatale.

Cédric en arrivant chez lui ne savait plus quoi penser. Il ne pouvait se résoudre à abandonner la voiture, la curiosité était plus forte même s’il savait que cela ne pouvait lui créer que des problèmes. Il décida de retourner à l’endroit où il avait volé la voiture et il aviserait à ce moment.

La police alertée par un appel anonyme était arrivée rue André Meynier sur les lieux du crime. Les deux cadavres éloignés de quelques mètres gisaient dans une flaque de sang. Seule une balle avait été tirée pour chaque meurtre et à chaque fois c’est un point vital qui était visé et atteint. Les flics ne savaient trop que penser de ce double meurtre, un règlement de compte, une bagarre qui se termine mal. Ils ne pouvaient pas savoir que c’était prémédité.

Jean Charles Beziex n’est plus dans son état normal, pris par une pulsion, il décide de retourner rue André Meynier.

Il repartit donc de chez lui et mis dix minutes pour arriver à la fac de sport. Cédric était moins soucieux, il avait décidé de remettre la voiture là où il l’avait trouvé et basta. Il en était même au point de se demander s’il allait rentrer à pied ou attendre le premier métro. Plonger dans ses pensées il comprend à peine quand un policier lui fait signe de se garer sur le coté. Ahuri et dépité, il obtempère et s’arrête.

Le policier lui demande de présenter ses papiers. Cédric ne sait pas trop quoi faire. Il cherche sur le pare soleil et là trouve les papiers. Il les montre avec son permis et dit qu’il est venu voir un ami et que cette voiture appartient au père de cet ami. Le policier lui rend le tout et le laisse passer.

Alors qu’il redémarre, une Mercedes noire arrive derrière. Aussitôt, la nouvelle arrivante percute Cédric, celui-ci prend peur et accélère. Les cris des policiers ne changent rien et la course poursuite commence.

Reprenant les grands boulevards par l’avenue Charles Tillon, Cédric se souvient des cours de conduite de l’armée et conduit comme une furie. Malgré cela il ne parvient pas à semer Jean Charles Besiex. Derrière, les policiers suivent mais de loin. Cédric sait que les deux voitures se valent au niveau de la puissance. La sienne est plus légère alors que la Mercedes a un plus gros moteur. Ne voulant pas faire de victime inutile, Cédric décide de prendre la route de Saint Malo plutôt que le centre. Mais en voulant prendre à gauche à hauteur de l’avenue Patton, la Mercedes le percute une nouvelle fois et le fait sortir de la route.

La BMW fait un tête à queue, monte sur un trottoir et part en tonneaux. Après deux roulades la voiture s’arrête enfin. Cédric n’avait pas remis sa ceinture de sécurité après le contrôle policier, il est sur le sol à quelques mètres de la voiture et semble mort.

Le chauffeur de la Mercedes a stoppé et est déjà en train de courir vers le coffre de la BMW. La voiture retombée sur ses roues n’offre aucune résistance alors qu’il ouvre le coffre, il s’empare d’une étrange caisse et retourne vers son véhicule. C’est le moment que choisissent les policiers pour apparaître. Le chauffeur essaie de courir mais c’est trop tard, les voitures des forces de l’ordre ont déjà encerclés la Mercedes et empêchent toute évasion.

Deux semaines plus tard à la une du Ouest France, il y a cet article :

Un nouveau scandale ?

Le 14 mars dernier, il y avait eu un grave accident impliquant deux voitures dont une conduite par un jeune homme. Nous avions déjà évoqué cet accident dans nos pages ou Cédric Boncerf au volant d’une BMW volée s’était tué après deux tonneaux.
Mais les dernières informations de la police pourrait mettre en cause Jean Charles Beziex et son chauffeur dans les deux meurtres qui avait eu lieu un peu plus tôt dans la soirée ainsi que dans l’accident de Cédric Boncerf .La voiture du magnat serait en effet impliquée dans la collision fatale et un policier aurait vu avant la course poursuite, la voiture de Beziex percuter celle de Boncerf.
De plus, une panse de bovin aurait été récupérée dans les mains du chauffeur de Beziex. Ce serait cette panse le cœur de l’affaire. Après analyse, cette panse révèle d’étranges substances. Après plusieurs interrogatoires dont celui du chauffeur de Besiex (suspect dans les des deux premiers meurtres), il apparaîtrait que cette panse devait être la viande du futur.Cette viande était combiné avec une nouvelle substance chimique qui devait rendre dépendant le consommateur. Grâce à ce produit Besiex voulait développer son activité dans le tiers monde et garder ses nouveaux clients pour longtemps. Mais lors d’un transport quelque chose à mal tourner et c’est maintenant à la justice de démêler les fils de cette incroyable affaire qui pourrait se transformer en énorme scandale.

Jean Luc Marc
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse

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