Que pensez vous des theories economiques selon lesquelles il faut dévaluer une monnaie periodiquement (tous les mois...par exple) pour eviter une thesaurisation et ainsi inciter a la consommation et à la circulatiuon des billets???
Il semblerait qu'en Allemagne certaines personnes ont crée de telles monnaies pour les achats de la vie courante, l'une de ces monnaies s'appelle le CHIEMGAUER. Cependant si de telles monnaies sont envisagables pour l'achat des biens de la vie courante, elles semblent difficilement compatibles avec des achats onéreux qui nécessiteraient une grosse trésorerie???
Finalement quelle est la bonne solution??
Incitation a la consommation
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- Ouvrière baroudeuse
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Incitation a la consommation
Il suffit d'ajouter "militaire" à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n'est pas la justice, la musique militaire n'est pas la musique.
[Georges Clemenceau]
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Franchement, les comportements des gens sont tellement bizzares ...
La logique voudrait que
- lorsqu'il y a inflation, ce que je paie aujourd'hui coutera plus cher demain, donc j'ai intérêt à investir le plus tôt possible
- lorsqu'il y a déflation, ce que je paie aujourd'hui coutera moins cher demain, donc j'ai intérêt à placer pour investir plus tard.
Pourtant si on regarde le comportement de la société, c'est le contraire qui se passe.
En période de crise (donc d'inflation), les gouvernements essaient de relancer la consommation (et l'investissement) qui ont tendance à stagner voir décoitre.
Si on prend l'exemple flagrant du Japon ... Il sont en déflation et le gouvernement croit l'arrêter en baissant les taux d'intérêt. Hors c'est bien l'inverse qui se produit (les japonais consomment plus et les prix continuent de baisser)!
La dévaluation et la déflation même si elles suivent des processus différents ont des conséquences identiques.
La dévaluation permet, lors de période de grosse inflation dûs à une crise économique, de "perturber" le consommateur ... Il a l'impression que tout coute beaucoup moins cher (même si c'est l'inverse qui se produit) et il consomme plus.
La dévaluation hors période de crise a beaucoup moins d'intérêt ...
L'inconvénient par contre d'une dévaluation c'est qu'elle a une limite (on peut pas descendre en dessous de 0) alors que l'inflation peut être illimitée. La dévaluation ne peut donc exister sans une forte inflation ... alors ...
Pas le temps d'aller plus loin aujourd'hui
Bye
La logique voudrait que
- lorsqu'il y a inflation, ce que je paie aujourd'hui coutera plus cher demain, donc j'ai intérêt à investir le plus tôt possible
- lorsqu'il y a déflation, ce que je paie aujourd'hui coutera moins cher demain, donc j'ai intérêt à placer pour investir plus tard.
Pourtant si on regarde le comportement de la société, c'est le contraire qui se passe.
En période de crise (donc d'inflation), les gouvernements essaient de relancer la consommation (et l'investissement) qui ont tendance à stagner voir décoitre.
Si on prend l'exemple flagrant du Japon ... Il sont en déflation et le gouvernement croit l'arrêter en baissant les taux d'intérêt. Hors c'est bien l'inverse qui se produit (les japonais consomment plus et les prix continuent de baisser)!
La dévaluation et la déflation même si elles suivent des processus différents ont des conséquences identiques.
La dévaluation permet, lors de période de grosse inflation dûs à une crise économique, de "perturber" le consommateur ... Il a l'impression que tout coute beaucoup moins cher (même si c'est l'inverse qui se produit) et il consomme plus.
La dévaluation hors période de crise a beaucoup moins d'intérêt ...
L'inconvénient par contre d'une dévaluation c'est qu'elle a une limite (on peut pas descendre en dessous de 0) alors que l'inflation peut être illimitée. La dévaluation ne peut donc exister sans une forte inflation ... alors ...
Pas le temps d'aller plus loin aujourd'hui
Bye
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le commandant des Marines, "Pappy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique… On les appelait les brebis galeuses
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En même temps c'est peut être logique pour un économiste théoricien, qui vit en dehors de toute considérations de la vie d'aujourd'hui...Boz a écrit :La logique voudrait que
- lorsqu'il y a inflation, ce que je paie aujourd'hui coûtera plus cher demain, donc j'ai intérêt à investir le plus tôt possible
- lorsqu'il y a déflation, ce que je paie aujourd'hui coûtera moins cher demain, donc j'ai intérêt à placer pour investir plus tard.
Pratiquement 90% des biens de consommations courantes sont aussi tenu d'évoluer par le progrès et par la concurrence...
Donc la logique en rapport avec l'inflation, n'est pas si logique que ça, en rapport avec le temps...
Pour 90 % de ces objets il existera tout juste un an après un objet plus évolué au même prix, c'est l'objet vieux d'un an qui baissera son prix...
C'est peut être aussi à cette logique de surconsommation, qu'il va falloir s'attaquer...
en gros il n'y a très peu de choses sur le marché, a part des matières premières, qui rentre dans ta logique...
Si je veux une voiture, je sais qu'elle sera moins cher quand le prochain modèle sortira (et elle ne sera pas du tout obsolète)...
Pareil pour une télévision...
etc...
Comme on est, on voit les autres...
Quand le nouveau modèle sort, l'ancien est rapidement éliminé ... et que ce soit une voiture, ou un ordi, ...Si je veux une voiture, je sais qu'elle sera moins cher quand le prochain modèle sortira
Même si ton chiffre est un peu gros, je noterais simplement que ce n'est pas 90% du budget d'un ménage moyen non plus ... Quand je donnais cet exemple je pensais plutôt à l'achat d'un logement ou à l'investissement dans une entreprise.Pratiquement 90% des biens de consommations
Mais le problème que tu soulèves avec l'arrivée des nouveaux produits et l'incitation à la surconsommation existe.
Ce problème c'est que même s'il y a concurrence, les grandes marques évitent (dans la plupart des cas) à se faire la guerre sur les prix.
Si on reprend ton exemple des TV ... Je discutaisil y a quelques années avec un directeur du SAV d'une grande marque de la Hifi Vidéo. Il me disait déjà à l'époque que les prix sur les écrans plats n'étaient pas près de baisser : tous les constructeurs maintiennent une faible production, la demande est soutenue, les prix restent élevés. Il n'y avait pas d'accord tacite entre les constructeurs mais plutôt une manière de faire où chacun retrouve son compte puisque les bénéfices sont énormes. Pourtant il me disait que ces écrans plat pourraient en production couter moins cher que les TV avec un gros tuner. Et on voit que pour ce genre de produit, le prix de vente final est toujours le même.
Si on reprend aussi l'exemple des voitures, c'est la même chose. Les produits de "luxe" ne coute en production guère plus cher que le milieu de gamme voir le bas de gamme. On les agrémente d'options supplémentaires ou simplement différentes (un lecteur K7 au lieu CD) mais ces "options" ne génère pas une différence de prix en production de plus de 10% alors qu'n prix de vente final, on peu facilement multipliér par 2 ou 3.
Toujours sur cette lancée, je donnerais un autre exemple. Beaucoup d'entreprises délocalisent pour avoir un cout de prodution moins élevé. Pourtant est-ce qu'ils baissent le prix de vente final? Rarement ... jamais ...
Une solution (utopique) consisterait à imposer les prix. Combien coute un produit (en matière 1ère ou en pièce), combien il coute en transormation (main d'oeuvre ou machine). On multiplierait ça par un coeff fixe pour avoir le prix de vente. Il y aurait 2 conséquences : baisse des prix et arrêt des délocalisations (pour faire plus de bénef, il faut que la main d'oeuvre coute plus chère).
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le commandant des Marines, "Pappy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique… On les appelait les brebis galeuses