Un ennemi à apprivoiser…

[Dream]

Notre principal ennemi n’est-il pas nous-mêmes ?? N’est-ce-pas nous qui nous créons nos propres limites, qui nous enfermons dans une cage sans doute douillette mais terriblement petite au final ?
Ce thème est repris dans « LE LIVRE DU VOYAGE » de BW.

Vous l’avez lu ?? Ce n'est pas un voyage dans un pays lointain mais au coeur de soi-même...

Ce livre est un petit joyau à emporter partout avec soi ... un ami de papier, une base sur laquelle s’appuyer quand plus rien ne va, quand les idées ne sont pas très claires… (héhé je parle pour moi bien que je ne m’appelle pas Claire, ne vous y méprenez pas ! )

Un ‘tit extrait :
« Mais voilà ton septième adversaire, et c'est quelqu'un avec qui tu es obligé de recouvrer ton sérieux.
C'est le pire adversaire.
Il te ressemble.
Il a tous tes défauts.
Mais il a aussi toutes tes qualités.
C'est toi-même.
Tu as toujours eu des conflits avec toi-même. Voici une excellente occasion d'y faire face. Contre toi, tu ne peux te défiler.
Pas de combat à l'épée, ni de joute d'humour.
Il te propose une partie de cartes.
Vous vous asseyez de part et d'autre d'une table. Il tient un jeu de cartes semblable au tien. Des images de ton passé ont remplacé les figures habituelles.
Il place les cartes en éventail, te regarde d'un air gourmand, en choisit lentement une.
La retourne.
Tu revois un souvenir pénible que tu avais essayé d'oublier.
A ton tour de poser une carte. Il comprend que tu puises dans des instants plus confortables et te contre avec des cartes plus fortes.
Choisis donc tes pires souvenirs.
Mets-toi nu.
Il est obligé de se mettre nu, lui aussi, pour surenchérir.
Ne te fais plus de cadeau. Sors les cartes représentant tes lâchetés, tes peurs, ton ingratitude, ton manque d'attention à la souffrance des autres, ta fainéantise, tes traîtrises.
Tu lui exhibes tes pires blessures, dès lors, il ne sait plus te contrer. Il est gêné par le regard libre que tu portes sur toi-même.
Tu lui dis que tu n'as plus rien contre toi, personnellement.
C'est une excellente occasion de te réconcilier avec toi-même.
Il renverse la table et jette le jeu par terre.
Tu lui tends la main et tu lui proposes dans l'avenir d'être son ami et de ne plus rien faire sans un parfait accord entre toi et toi. Il accepte. »

Je pense que la conscience de ce que l’on est, défauts et qualités, est un gage d’acceptation de soi-même, ne dit-on pas qu’il convient de s’aimer soi-même pour aimer les autres ?? Evidemment cela fonctionne aussi dans d’autres domaines : la compréhension, la tolérance, l’écoute …

Qu’en pensez-vous ??

Qui est votre principal ennemi ?? (si c’est la voisine ou le boulanger de la rue Trucmuche, je ne veux pas le savoir )

Amicalement et … euhhh … j’espère ne pas trop être à côté des sujets présentés sur ce forum sinon n’hésitez pas à me le dire … toute critique non violente (zen hein ^^) est constructive.

[eragon06]

il est vrai que le plus grand ennemi de l'homme c'est l'homme. Comme je l'ai déja dit dans un autre topic il se crée lui mème ses propres problèmes. On est en train de voir le résultat sur notre pauvre planète. Mais chaque homme est aussi son pire ennemi. C'est vrai quant on y réfléchit, pas mal de problèmes qui nous arrive sont de notres fautes. Sartre disait l'enfer c'est les autres, il aurait du compléter par c'est soi mème aussi. Et pour étre aimé et accepté, il faut s'aimer et s'accepter soi mème. En effet quelle pire adversaire que quelqu'un qui nous ressemble et qui connait nos point faible et qui sait frapper la ou ça fait mal. De plus regardez tous les gens qui ont des problèmes avec eux mèmes et qui n'arrivent pas à s'assumer ni à s'accepter, en général ils vont consulter des psys. Il faut accepter son passé et ses erreurs et non les oublier, et il faut apprendre à vivre avec et à ne plus les reproduire.

[Dream]

Tout à fait d'accord avec toi Eragon ! L'enfer est plus souvent en soi-même qu'il ne vient des autres.

Il faut beaucoup de conscience et d'humilité pour s'accepter parfois tels que nous sommes. Mais après tout : la perfection serait bien ... monotone, non ? Et de plus, nous avons du travail à faire pour nous améliorer nous-mêmes. A petits pas de fourmis ...

Quant à la belle bleue si peu respectée, nous vivons dans un monde où le pouvoir du fric est roi alors qu'il suffit de se poser, de regarder, d'humer, d'écouter pour s'apercevoir que la nature est si belle et à préserver. Tout simplement.

[eragon06]

oui je suis d'accord avec toi Dream, c'est vrai que la perfection serait trés ennuyant. On serait tous pareil et on ne pourrait plus ètre entouré de gens qui nous apporte des qualités que nous avons en défaut. Comme ils disent dans Jonathan Livingston le goéland le paradis c'est la notion de perfection. Il faut la chercher cette perfection en nous mème, et tendre vers elle mais il ne faut pas la trouver. Comme dit BW le sage cherche la vérité, l'imbécile l'as déja trouver. Ou comme disent les Hindous, le bonheur c'est de chercher et non de trouver. Ou comme disait George Brassens, avant de vouloir changer les autres change toi toi mème.

[Dream]

Ahhhhhh j'aime tes références !!! J'ai lu également Richard Bach ... un régal !! Jonathan Livingston le goéland c'est un livre-clef, comme le Petit Prince de Saint Ex.

La philosophie c'est surtout se poser des questions et non trouver forcément des réponses. Ce qui importe c'est surtout la façon de parcourir un chemin plutôt que son aboutissement.

[WitZ]

Le plus grand ennemi de chacun serait chacun... ça semble presque logique.
Après tout n'est-ce pas lui qui nous fait vivre tous les maux que l'on peut subir ? S'accepter soi-même, l'affaire est bien difficile et j'applaudis le premier qui, avec sincérité, me dira s'être enfin accepté tel qu'il est, dans sa totalité.
Je l'applaudirais mais je ne sais si ce sera pour son orgueil ou sa bêtise, car tout ennemi est avant tout un objectif à surpasser. Si l'on s'acceptait tel qu'on est, sans plus combattre tout ces défauts que nous possédons et qui nous sautent aux yeux lorsqu'on se tourne vers soi-même, alors comment s'améliorer ? Nous stagnerions simplement dans une immobilité personnelle, peut-être confortable, mais non constructive.
J'ai remarqué que les personnes qui m'agacent sont le plus souven celles dans lesquelles je peux le mieux me retrouver, retrouver des parcelles de ma personnalité...
Je pense que l'on ne peut s'aimer totallement avec conscience, et l'histoire de Narcisse montre depuis des siècles le danger d'un tel amour. Se haïr profondément n'en reste pas une solution préférable, mais c'est dans l'équilibre de ces deux sentiments que l'on doit apprendre à peindre son propre portrait, à mon humble avis, combattant les imperfections sans pour autant chercher à les éradiquer du tableau au fil de sa construction, comme un restaurateur aurait pu le faire tout au long de la vie de Dorian Gray.
Le plus important restant de ne pas se juger, mais de se comprendre, de comprendre cet ennemi qui se cache dans notre reflet, cet ennemi qui donne un sens à notre vie en la possédant lui-aussi, cet ennemi qui se vêtit de nos incapacités et de nos défauts, un ennemi nécessaire...

[Muse_9]

Tout le monde semble se mettre d'accord sur une seule et même réponse: Le plus grand ennemi de l'Homme est l'Homme lui même.
je ne saurais vous contredire car je suis assez d'accord avec cette affirmation. Mais, je trouve aussi que se mettre sur le dos tous les maux de la terre est un peu chargé notre conscience collective. A mon avis, il faut dépasser l'etape de la recherche des coupables et passer à une autre. Pour moi, l'etape suivante serait de trouver une cause commune, il n'y a pas mieux qu'une cause pour rassembler la réflexion humaine, donc qui dit cause commune, dit ennemi commun et bien sûr cet ennemi serait autre que l'Homme lui même du fait qu'on ne peut pas s'auto détruire.

[magic berber]

A mon avis, il faut dépasser l'etape de la recherche des coupables et passer à une autre. Pour moi, l'etape suivante serait de trouver une cause commune, il n'y a pas mieux qu'une cause pour rassembler la réflexion humaine, donc qui dit cause commune, dit ennemi commun et bien sûr cet ennemi serait autre que l'Homme lui même du fait qu'on ne peut pas s'auto détruire.

Ca tourne en rond, là. Pour éviter de chercher un coupable, on doit trouver un ennemi? Pourrais-tu expliquer ce que tu veux dire par là?
Quand à l'auto-destruction, elle est possible par bien des moyens. Il y a foule de gens qui se trouvent être des ennemis d'eux-même et qui se font du mal.

[Astachoux]

moi ennemie de moi meme?
passons la blague, je suis assez d accord avec tout ca, a part que le probleme de l homme n est pas si simple, c est lui meme parce qu il est bete la plupart du temps, les Gens ne comprennent pas grand chose de ce qui les entoure, generalisent tout et n importe quoi et sont capables d affirmer sans avoir une connaissance du sujet dont ils parlent ou meme d eux meme.
l Humain dans sa nature profonde est formidable! le probleme c est l Individu...

[Avocate du diable]

Vous n'avez rien compris....le meilleur ennemi de l'Homme c'est lui-même, mais le pire ennemi c'est le Diable en personne!

Logiquement, les humains devraient être solidaire puisqu'ils ont le même ennemi, mais au lieu de cela, ils sont ennemis entre eux...et le Diable se régale de ça!

Il a raison de profiter de la faiblesse humaine....

[magic berber]

Vous n'avez rien compris....le meilleur ennemi de l'Homme c'est lui-même, mais le pire ennemi c'est le Diable en personne!

Logiquement, les humains devraient être solidaire puisqu'ils ont le même ennemi, mais au lieu de cela, ils sont ennemis entre eux...et le Diable se régale de ça!

Il a raison de profiter de la faiblesse humaine....

J'avoue que j'hésite entre , , , et !
Quelqu'un peut m'aider?

Edit Syl: joli flood, tu peux développer où je supprime

[ema]

Quatre façons d’aimer
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu TOME V.
Edmond Wells.

Pour les pédopsychologues il existe quatre degrés dan la notion d’amour.

Premier degrés : « J’ai besoin d’amour. »
C’est le niveau infantile. Le bébé a besoin de caresses et de baisers, l’enfant a besoin de cadeaux. Il demande à l’entourage : « Est ce que je suis aimable ? » et veut des preuves de set amour. Au premier degré, on demande aux autres, puis à « un autre particulier » qui nous sert de référence.
Deuxième degrés : « Je suis capable d’aimer . »
C’est le niveau adulte. On découvre sa propre capacité à vibrer pour les autres et donc à projeter son affection sur l’extérieur. A fortiori à la concentrer sur un être particulier. Cette sensation peut être bien plus grisante que d’être aimé. Plus on aime, plus on s’aperçoit du pouvoir que cela donne. Cette sensation peut devenir indispensable comme une drogue.
Troisième degrés : « Je m’aime. »
Après avoir projeté son affection sur les autres, on découvre que l’on peut la projeter sur soi-même. L’avantage par rapport aux deux degrés précédents : on ne dépend plus des autres, ni pour recevoir leur amour, ni pour qu’ils reçoivent le nôtre. Donc il n’y a plus le risque d’être déçu ou trahi par l’être aimant ou aimé, et on peut doser cet amour exactement selon nos besoins sans demander l’aide de quiconque.
Quatrième degré : « L’Amour Universel. »
C’est l’amour illimité. Après avoir reçu l’affection, projeté son affection, s’être aimé soi-même, on diffuse tous azimuts autour de soi. Et on réceptionne de la même manière cette affection.
Selon les individus, cet Amour universel pourra être nommé : la Vie, La Nature, l’Univers, le Ki, Dieu, etc.
Il s’agit d’une notion qui, lorsqu’on en prend conscience, nous élargit l’esprit.

La pluspart des hommes en sont à quel degré?

[Alazaïs]

Ema,
Ce que tu essaye de dire, c que si l'Homme est son propre ennemi, c parcequ'il s'aime pas ou mal?

Je pense que l'on ne peut s'aimer totalement avec conscience, et l'histoire de Narcisse montre depuis des siècles le danger d'un tel amour.

Je pense au contraire comme WitZ...
Mais j'accepte le fait que c'est le manque d'amour qui nous conduit aux pires abonminations...
Le problème serai donc que l'HOMME S'AIME TROP MAIS PAS ASSEZ L'HUMANITÉ? La question est intérressante...

(Vous avez conpris qqchose à mon barratin? Moi non plus! Je me remettre les idées en place!)

[nico4g]

Voici ma pierre à l'édifice.
L'homme est un animal évolué mais un animal : on retrouve l'instinct de survie, de reproduction (implicite). Il faut donc étendre son territoire, accroitre son pouvoir pour avoir de la nourriture et nourrir sa famille de plus en plus nombreuse, plaire aux femelles les plus reproductrices. Enfin bref comme les animaux quoi. Edgar Poe allait même a dire que la sophrologie oubliait la perversité inhérente à l'homme selon lui (je suis daccord aussi )
L'homme n'est pas un ennemi mais un concurrent, c'est dans l'ordre des choses : le darwinisme (oserai je dire l'eugénisme , non car c'est la nature qui régule ouf ).
Tout ceci est donc parfaitement normal, notre monde suit une règle millénaire mais aussi la loi de l'univers : l'entropie.
Tout va bien faites moi confiance
Bien sûr une révolution pacifiste et universelle serait toujours possible
mais les Français sont des veaux

Bisous mouillés

La cigale de Guadeloupe

[to-o-tor]

Je pense que nous avons deux types d'enemis
_Un enemi exterieur
_et un enemi interieur, NOUS

Je pense que tu peut te detruire avec des fausses esèrences...
D'ailleur est ce que nous savons tout de nous? Je pense jamais

Mais comme a dit Werber " Aime ton enemis il en sera encore plus enervé"

[musashi]

Sur le coup, je suis pas d'accord avec mon cher B.Werber, moi si j'ai un ennemi je le hais et je l'attaquerai de suite et même par surprise sans lui laisser une chance et je le haïrais d'autant plus lorsqu'il sera battu et c'est quand je l'aurais détruit que je jugerai de la valeur de sa défense et pas avant.
Dans un combat, la pitié tue, l'amour aussi.
C'est l'esprit de la "Voie du sabre".
Frapper vite, frapper fort.
Sinon, je suis un gentil garçon et présentement je ne me connais pas d'ennemis "déclarés"

[Astachoux]

moi j aime pas ne pas affronter les gens de face et clairement, si ce n est pas un vrai duel, alors l affrontement perd de sa valeur.
je sais musashi que je ne tiendrais pas 2min en temps de guerre, mais je me bats pour ce que je suis, pas pour survivre ^^

[musashi]

ha mais dans la vie tu as raison ma gentille astachoux, mais en situation de combat on se bat pour son copain juste à côté, et lui pour toi. Je ne souhaite ça à personne.

[Soda]

J'aime bien la manière à laquelle Bernard Werber adhère en luttant contre ses ennemis par l'espoir, l'amour, la paix je pense que c'est une honorable manière d'imposer le respect mais c'est vrai que ça reste frustrant quand l'ennemi en face utilise les méthodes haineuses, guerrières qui sont bien-sûr terrorisantes, désespérantes et humiliantes.