La Fourmilière

J'ai beaucoup questionné c'est dernière nuit et je me demande si l'on est ps fondamentalement seul. Est on seul et meuble-t-on cette solitude ?
J'ai poser la question à quelques personnes et elles m'ont dit qu'avec des amis on n'est pas seul, jamais seul.
Mais ils ne sont pas avec nous à chaque instant ...
Une image m'est apparue, un homme moi en l'occurrence , qui était dans le néant, il faisait donc noir, je tournais lentement sur moi même, et c'était comme si je me contemplait et en effet j'avais l'impression de réfléchir, d'être face à moi même dans l'image, et bien sûr dans la réalité.
Brefff...
Après tout, tout passe, et même si l'on s'attache à quoi que ce soit, cela passe, ou cela s'éclipse ...
Je ne sais pas ...

du moment que on a des bons souvenirs on es jamais seul selon moi, c'est tripant tes rêves, ca t'arrive souvent ?

Je suis poète
Mais les souvenirs peuvent faire partie de ce que l'on rajoute pour meubler.
Imagines tu es une armoire et tu remplis les tiroirs, pour devenir utile, ou posséder, ou trouver un sens à ta vie en tant qu'armoire, ou pour vivre plus longtemps ...

je prefère pas m'imaginer ce que je serais meubler mais ce que je suis, si on me dis que je suis seul, je répondrais que alors tout le monde l'est aussi mais le fait de dire tout le monde implique que nous sommes pas seul ...

Pourquoi ne pourrions nous pas être tous seuls, chacun de notre côté ?

la solitude c'est la cause de toutes les peur, scientifiquement, toute personne qui a peur va s'imaginer parler a quelqu'un, le fait de pas être seul donne de la force, dans seul au monde, tom anks a son super pote wilson (ballon de volley) ....

comment voudrais tu être seul ?

la solitude c'est la cause de toutes les peur

Tu fais dans la généralisation ? Il y a des gens pour qui la cause principale de peur est justement la foule et qui cherchent cette solitude.

Personnellement je trouve qu'on est pas assez seul, c'est vrai, dans ce monde bourré de communication, il faut couper l'ordinateur, éteindre le gsm, débranché le téléphone et vivre dans un endroit impossible à atteindre à pieds pour se dire seul.

Comment j'aimerais être seul ? ou c'est une question rhétorique ?

Je parle du seul fondamental, pas le seul dans un coin sans personnes ... Le sentiment d'être seul, le seul en soi.
On dit que l'on peut être entouré et se sentir seul.

c'etais rétorique ... merci d'avoir expliquer plus en détaille, je n'avais pas bien compris le sens de ta question ... ca relève du boudhisme presque, pour être seul dans ces pensées il faudrait faire le vide non ?

dyonisos, les personnes qui ont peur de la foule j'en connais une et sans les personnes elle n'aurais pas de pain pour manger, ... je crois donc que les gens sont un besoin, mais pour tout le multimedia citer, je suis du même avis de toi !

Une solitude qui viendrait de l'essence ...
Vous dites que l'on n'est jamais assez seul dans cette société. Mais cela dépend, on peut en effet avoir du mal à se poser et a arrêté de voir du monde ... Mais on peut aussi être tout tout seul, ne voir personne ... On a retrouvé n retraité mort dans son appart plusieurs mois auparavant. Et personne ne l'avait remarqué ...

Mais être seul au plus profond de nous. Non pas en méditant et en le faisant exprès, mais parce que nous sommes seuls.
Je fais la différence entre la solitude de tous les jours et par rapport aux autres ... et la solitude comme concept, comme mot, comme quintessence ...

je vois pas comment y arriver ...

Tu fais dans la généralisation ? Il y a des gens pour qui la cause principale de peur est justement la foule et qui cherchent cette solitude.

Personnellement je trouve qu'on est pas assez seul, c'est vrai, dans ce monde bourré de communication, il faut couper l'ordinateur, éteindre le gsm, débranché le téléphone et vivre dans un endroit impossible à atteindre à pieds pour se dire seul.

+1 on est dans un monde de communication de consommation, on n'arrive plus vraiment à communiquer, c'est un peu une communication avorté, mais n'oublions pas que l'homme est un animal sociable, qu'il à aussi besoin de ses congénères pour paradoxalement être lui même, beaucoup de nos bonheurs viennent des autres, de l'amour, l'amitié, la famille etc...
On à besoin, il faudrait apprendre à vivre ensemble ( à Tsuki )
On à besoin des autres pour se sentir existé, longtemps la pire peine était la condamnation à l'exil.
Le rejet, l'abandon, sont de terribles blessures et souffrances.
Le bonheur n'est pas d'être égoïste, de s'enfermer dans des plaisirs et désirs matériel, éphémère et à l'amer goût de solitude. Plus on est heureux, plus on est ouvert vers les autres, plus on à envie d'aller vers les autres.
Il faut oser donner, sans se sacrifier, ni attente de retour, c'est notre boulot d'humain de partagé, et offrir le meilleur de soi, il faut pas devenir avare de soi même. Donner parce que cela rend heureux et nosu aide à nous sentir utile. Donner que ce qu'on à bien envie, et volontiers, pas forcé, et donner à pleines mains mais que ce qui est à soi, et c'est pas forcèment celui qui reçoit qui est le plus content.
Mais après oui on est seul dans le sens ou c'est nous qui vivons notre vie et c'est nous qui en sommes responsable.
Et oui on peut être entouré et seul, dans un entourage nocif, ou alors ou on se sent pas bien, et mis à l'écart. On peut être seul en milieu scolaire, encore plus dans la foule.

Je pousse à l'extrême ça peut être intéressant.

Si on a besoin d'aller vers les autres, si on besoin d'être social, c'est en quelque sorte par manque. Donc nous sommes fondamentalement seul et nous essayons de ne plus l'être

eragon a écrit :On à besoin, il faudrait apprendre à vivre ensemble ( wink à Tsuki )

Moi j'ai rien dit. D'ailleurs, je suis même pas là

Revelin a écrit : Si on a besoin d'aller vers les autres, si on besoin d'être social, c'est en quelque sorte par manque. Donc nous sommes fondamentalement seul et nous essayons de ne plus l'être

La première partie de ta phrase a toujours été ma façon de penser : l'être humain est seul, et ne pas l'accepter est une des lâchetés à mettre sur le compte de sa peur. Cette peur existe à cause, selon moi, d'un paradoxe entre ce qu'il est et ce qu'il vit : il est un animal social, mais il est seul par définition.
Mais pour moi, il y a pire lâcheté : celle de ne pas prendre le temps de regarder sa solitude en face, de ne pas réfléchir sur elle, avec elle, de voir à quel point elle nous définit. Beaucoup, au contraire, se contentent de la fuir et mettant leurs amis, leurs relations, leurs passions en bouclier.

Je dois dire que depuis que j'ai lu Rilke et Giono, j'ai pu pousser mon raisonnement assez loin...

Moi j'ai rien dit. D'ailleurs, je suis même pas là

Oui comme les steaks ^^ cachés

La première partie de ta phrase a toujours été ma façon de penser : l'être humain est seul, et ne pas l'accepter est une des lâchetés à mettre sur le compte de sa peur. Cette peur existe à cause, selon moi, d'un paradoxe entre ce qu'il est et ce qu'il vit : il est un animal social, mais il est seul par définition.
Mais pour moi, il y a pire lâcheté : celle de ne pas prendre le temps de regarder sa solitude en face, de ne pas réfléchir sur elle, avec elle, de voir à quel point elle nous définit. Beaucoup, au contraire, se contentent de la fuir et mettant leurs amis, leurs relations, leurs passions en bouclier.

Assez d'accord, on essai de combler cette solitude, ce sentiment, en nous, en s'entourant un maximum, ce qui à un effet passager est bref sur ce mal être, on fuit cette solitude, beaucoup de gens ont peur d'eux même, de se retrouvé face à eux même, or pour l'équilibre psychique des moments seuls et d'ennui et d'inactivité sont nécessaire.
C'est un peu une carapace en effet, d'ailleurs les gens fuyant la solitude par tout moyen sont des gens ayant une piètre estime d'eux même.
Il est important d'avoir des moments pour soi, avec soi, et seul. De se faire plaisir.
Il faut aussi vivre pour soi, pas pour les autres, pas pour leur désirs et ne pas rechercher l'approbation.
C'est une vaine fuite cette recherche de compagnie. Ce n'est pas une tournure vers les autres saines non plus, car ce sont souvent des êtres très possessifs, ce qui n'est pas de l'amour, et comment être bien avec quelqu'un qui est en mauvaise compagnie avec lui même.
La pire des solitudes est celle ou on est en mauvaise compagnie avec soi même.
On croit trop souvent à tord que c'est en ayant des amis, des amours, en étant entouré, donc en ayant, que je vais pouvoir faire des tas de trucs supers, et donc je serais heureux, or dans la réalité c'est plutôt l'inverse. Et plus on est, moins on à besoin d'avoir.
Il faut aussi se méfier du phénomène quant alors, quant j'aurais des amis je serais bien, quant je connaitrai un grand amour je serais heureux, quant j'aurais des enfants, et fondé ma famille etc.

Cela me fait penser qu'il ne faut pas repousser le bonheur toujours à demain ... petite parenthèse.

J'ai aussi lu Rilke et c'est vrai qu'il en parle bien.

C'est intéressant ce débat. Si l'on parle de combler un manque, faire face à sa solitude serait se dire, pourquoi je veux combler ce manque ?
Ou pourquoi je suis seul ?

J'ai réaliser qu'il y a des fois, ou l'on a envie d'être avec quelqu'un, de parler, mais que l'on ne sait pas quoi dire, et que de toute façon on ne peux pas ...
Alors je trouve que je suis seul face à moi même.

Un philosophe y a t-il penser ?

oui revelin , lit l'amour, la solitude d'Andre Comte-Sponville.... tu y trouvera beaucoup de tes vérites.... et elles t'apparaitront peut-être plus acceptables (si tu vois ce que je veux dire )

Merci Aurelia, je le lirai.
Mais qu'entends tu exactement par plus acceptable ?

si tu ne le sais pas encore, tu le decouvrira en lisant le bouquin... je ne t'en dit pas plus !

Edit Bubulle : Attention au flood tout de même