Thème : La déception
Pour ce concours, vous avez une totale liberté concernant la forme de votre texte.
Conformément à ce qui a été décidé, le concours se fera de manière anonyme, ainsi je verrouille le topic pour pas que les textes soient directement postés.
Pour participer vous m'envoyer donc vos textes par mp, que je mettrais donc dans ce topic. Je précise que je n'en changerai pas une ligne, pas une virgule, rien (même pas les fautes d'orthographe :p). Si jamais vous voulez y apportez des modifications, eh bien vous me renvoyez un mp ^^
Règles du concours :
- vous avez jusqu'au 25 janvier pour m'envoyer vos textes
- le vote durera 14 jours
- le langage sms est totalement proscrit
- le langage doit être correct
- chaque auteur ne peut présenter qu'un seul texte
A la fin du concours, le pseudo du vainqueur sera révélé.
Si les autres auteurs souhaitent se faire connaître en fin de concours, il leur appartiendra de poster dans ce même topic pour révéler leur identité.
Bonne chance à tous !
Concours libre : thème = la déception. Gagnant : Fox
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Concours libre : thème = la déception. Gagnant : Fox
Modifié en dernier par diamant le mar. févr. 19, 2008 11:39 am, modifié 4 fois.
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1ere participation
Texte n°1
Texte n°2
Texte n°3
Texte n°4
Texte n°5
texte n°6
Déception : action de décevoir …
Super !
Décevoir : Ne pas répondre aux espoirs, aux attentes.
Exemple : Untel m’a déçu.
Petites confidences au coin du feu …
Parce que si la vie vaut la peine d’être vécue elle est tout de même remplie de ces rencontres qui nous font connaître le goût amer des déceptions.
T’as été la première personne à me parler vraiment dans cette communauté. Et on est très vite devenues proches. Très proches. Tu m’apportais beaucoup, sans le savoir je pense. Mais ta présence m’était devenue vraiment très importante.
Et puis tu as attendu trois mois avant de m’avouer que tu m’avais menti. Un vrai et gros mensonge. Que j’aurais pu ne pas pardonner. Au nom de notre amitié et de notre complicité cependant j’ai préféré t’excuser tout ça. Repartir sur des nouvelles bases, avec en tête nos bons moments passés ensemble. Et aussi le fait que tu pouvais te montrer très secrète. Trop peut être.
Notre amitié a tenu bon pendant plusieurs mois et je ne regrettais pas d’avoir passé l’éponge sur ton erreur.
Mais aujourd’hui … presque plus de nouvelles, et surtout tu as instauré une distance et une froideur dans note relation que je ne comprends pas. Et ça me déçoit. Enormément.
J’ai du mal à me mettre dans la tête que tout a changé. Que ce soit moi ou toi, tout a changé. J’ai mûris. Moins besoin d’écoute puisqu'aujourd’hui je suis heureuse. Mais j’aurais voulu partager ce bonheur avec toi … Tant pis.
On a passé de bons moments toutes les quatre. Pourtant j’ai toujours été un peu en décalage par rapport à vous. Je composais aussi en fonction de vos caractères. J’ai toujours fait des efforts. Parce que je n’aime pas les conflits et je ne voulais pas imposer mon style de vie.
Et puis finalement le décalage était trop grand et ça a fini par éclater.
Mais ça a éclaté de telle manière que finalement tout était de ma faute. Je n’y suis pour rien si nous n’avions pas le même état d’esprit, le même humour et surtout la même maturité. Et je n’y suis pour rien si vous étiez toutes les trois bornées et que vous vous êtes monté la tête pour rien du tout me reprochant des faits qui s’avèrent en plus totalement faux. Vous m’avez bien bousillé la tête en essayant de me faire croire que vous faisiez ça pour mon bien. Si vous me connaissiez un tant soit mieux, vous auriez su que ce n’est pas en m’accablant que vous auriez pu me faire remonter à la surface. J’ai réglé mes comptes il y a trois mois de ça. Toute cette colère et cette déception que j’avais envers vous, je vous l’ai craché à la figure. Ce qui est incroyable à quel point cela soulage finalement. Et cette réponse que j’ai eue … J’imagine que tu devais être très fière de toi en écrivant ces mots. Seulement quand on a la capacité d’analyse d’une moule marinière il vaudrait mieux se taire. Malgré tout dans mes moments de profonde déprime, si jamais j’en connais de nouveau, je relirai ce que tu m’as écrit. Parce que j’aurais besoin de rire …
On s’était rencontré au hasard d’une fête. On a tout de suite accroché tous les deux. Quelques petits sourires d’abord puis ensuite des discussions et enfin notre premier baiser. C’est allé très vite c’est vrai. Mais bon pourquoi attendre quand l’attirance et réciproque ?
Au début tout était parfait. Ca me faisait du bien d’avoir quelqu’un dans ma vie et les instants passés ensemble étaient empreints de légèreté. On est partis en weekend tous les deux après un mois. De bons moments.
Il y avait pourtant des choses que je ne supportais pas chez toi. Cette manie que tu avais de me planter au dernier moment, tes retards systématiques quand on devait se rejoindre moi qui suis d’une extrême ponctualité. Et tu ne t’excusais même pas. Alors que moi bêtement je m’inquiétais. Mais je composais avec. Au nom de quoi je ne sais pas trop mais j’acceptais les choses.
Et notre histoire marchait.
Enfin c’est ce que je croyais jusqu’à ce que tu me laisses tomber. Tu m’as fait mal. Vraiment. Parce que je ne comprenais pas ta décision et que ça me bouffais.
Et en fait tu t’es comporté d’une façon ignoble avec moi. Tu m’as fait tout un cinéma en me disant que tu étais malheureux, que ta vie n’avait aucun sens. Tu m’as fait peur. Et en fait les raisons de ta rupture étaient très simples. Tu avais trouvé mieux ailleurs. Plus jolie, plus mince. Plus à la hauteur de tes attentes physiques. Souviens toi c’est ce que tu m’as dit … « mentalement c’était génial mais physiquement j’attendais plus ». Cette phrase là je ne l’oublierai pas. Tu n’as pas attendu longtemps avant d’aller « niquer ailleurs » comme je me plais à le dire. Trois ou quatre jours. Après m’avoir juré que tu ne la reverrais pas. « Je n’ai pas le temps pour une copine cette année ». Cette phrase aussi, comme quoi ta copine n’est qu'un petit jouet qui t’occupe quand tu t’emmerdes je la trouve un peu limite. Mais ce n’est pas grave, je ne suis plus « l’heureuse élue ». J’ai fait parti de ton tableau de chasse. Je le regrette amèrement.
Voilà j’ai joué au père castor avec vous, et vous avez le privilège de connaître trois petits récits sur ma vie. Je sais déjà que certains me reconnaitrons à travers ce vécu, ou même mon style. Peut importe.
Le but de ce texte, qui ne ressemble pas vraiment à une nouvelle mais plus à un essai à caractère introspectif sur ma vie, était de gagner ce concours. Votez pour moi si ma vie vous a passionnés.
Texte n°2
Nous nous sommes rencontré par hasard au collège, nous étions jeune et ne connaissions pas grand-chose de la vie. Une amitié est très vite née entre nous, tu étais différent des autres garçons, tu avais ta manière toute particulière de me taquiner avec tes yeux moqueurs et ton sourire en coin. On se comprenait en quelques mots, nous étions des marginaux, tout le monde se fichait de nous, nous étions ringard, nous n’aimions pas le sport et l’on restait pendant des heures à discuter de livres et d’histoire. J’avais la réelle impression que nous étions pareil. Tu venais souvent chez moi car cela n’allait pas bien dans ta famille, j’étais heureux de pouvoir te soutenir, tu avais été mon premier ami et mon confident. A mon tour je me montrait digne de ta confiance, les vacances tu venais chez moi, tu fuyais ton mal être et ensemble nous créions un monde nouveau où les imbéciles « fashion » n’avaient pas leur place. Nous avions nos délires, je pensais être le seul avec tu t’amusais ainsi, être le seul avec qui tu partageais autant, ton seul confident.
Et puis tu commencer à vouloir rencontré d’autres personnes, différentes de nous, tu voulais devenir cool. Et plus tu rencontrais de personnes, plus tu devenais sociable, plus tu négligeais notre amitié et notre complicité, plus je devenais jaloux. Malgré tout j’ai essayé de m’intéresser à tes nouveaux ami(e)s mais la c’est tout qui m’a rejeté.
Tu ne voulais plus me voire, et plus tu ne voulais pas me voire, plus j’en avais besoin. Tu me disais que mon comportement était bizarre, que j’étais trop possessif. Mais s’étais toi qui avais modifié ton comportement du tout au tout !
Finalement tu as décidé que l’on devait plus se voire du tout, tu avais mis un terme à notre amitié, d’une manière si cruelle que j’ai perdus goût pour tout le reste de ma vie, j’ai fait plein de conneries, j’ai repiqué mon année. Et toi tu es parti vers ta vie avec tes nouveaux ami(e)s.
Je crois avoir rarement souffert à ce point, ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé que je t’aimais…
Isabella ayant emmené Manwé chez ses grands parents, je restais donc seul avec l'autre terreur Oromé! Les deux jumeaux avaient fait une vrais crises quand on les avaient séparé, mais moi et Isabella étions d'accord sur le fait qu'il fallait les habitué très tôt à être séparé l'un de l'autre. Elle était donc partit avec Manwé chez ses parents pour le week-end. Oromé avait passé le samedi à pleurer et à bouder. Dimanche après le déjeuné il était dans son parc où il jouait à essayer d'envoyé le plus de jouets possibles au quatre coins de la maison et moi-même j’essayais de travailler. Tout d'un coup je me lève et me penche sur lui
- dit donc bonhomme çà te dirais d'allé voire avec papa les montgolfières?
- gofier? Quoi gofier wawa?
A deux ans il avait atteint l'époque où l'enfant répète tout se qu'il entend.
- tu vas voire tu vas adoré!
J'entrepris donc de l'habillé, j'eu un mal de chien à retrouver ses chaussures parce que pour une foie elles étaient là où Isa les avaient rangées! 15 minutes plus tard nous montions dans la voiture, je mettais Sleepwalker de Nightwish dans l'auto-radio, et fonçais vers la nationale. D'habitude les cris perçants d'Oromé m'énervaient en semaine. Mais le soleil de l'été et l'idée de faire une virée entre homme me mettait de bonne humeur, et je participais à l'allégresse de mon fils en riant avec lui. Après 25 courtes minutes de routes, je garais la voiture au milieu d'un champ parmi des centaines d'autres. Puis mettant Oromé sur mes épaules je le conduisis devant la piste de départ.
- Regarde bonhomme c'est çà des montgolfières.
- Gofier gofier gofier! Criait-il au dessus de moi surexcité devant les énormes engins qui se balançaient devant nous! Quand la première s'éleva dans le ciel, la fascination dans ses yeux et ses cris d'admiration m'emplissaient d'un incommensurable bonheur. Je gouttais cet instant privilégié avec mon fils secondes après secondes.
- Haaaaaan, wawa! r'gade r'gade! gofier dans fiel!
- bah oui mon gars elles volent les montgolfières!
- Elles volent ?! dit'il plus pour lui même que à moi.
- Haaan s'écriat'il en montrant une montgolfière bleu de EDF au dessus de nous, tendis que son petit point me tirais les cheveux. Je commençais à avoir mal au coût de me dévisser ainsi la tête. Je fis descendre Oromé, et pour l'empêcher de partir courir à l'autre bout du champ, je lui achetais un ballon gonflé à l'éllium qu'il tenait au bout d'une petite ficelle. Je m’agenouillai à coté de lui, il serra mon pantalon avec son petit poing et dans un grand éclat de rire il lâchât le ballon.
- R'gade wawa, gofier aussi, 'omé fait gofier aussi!
- Je t'aime Oromé, mon fils! Prononçais-je à son oreille au travers de son rire. Se fut l'un des plus beau après midi de ma vie, une communion avec mon fils. J'étais loin de me douter qu'il décèderait moins de 2 mois plus tard ...
Texte n°3
La déception a d’autres noms, d’autres visages mais souvent le mien.
Cette belle amie qui depuis toujours m’a accompagné. Elle me tient la main sur mon chemin.
C’est en voulant te dompter que je me suis améliorée.
Je ne voulais pas que soit la teinte des visages que je regardais, des compétences que je n’avais pas.
Alors il a fallu que j’analyse pour qu’elles raisons tu revenais avec autant de récurrence en mon c½ur, dans mes tippes.
De la déception tu t’ais appelé. Ce n’est pas le moment.
Quand je souhaite quelque chose car je sais au plus profond de moi que s’en ait une partie.
Par exemple la musique, la basse et le chant entre autre. J’en ais fait avec un compagnon pendant quatre ans et bordel que j’aime cet échange, que j’aime cet apprentissage qui amène au partage, à cette osmose.
Mais plus d’instruments, mais plus la les personnes avec qui on jouent juste pour partager du bon sans comparaison, sans se faire valoir et voir, ou bien cette compétition pour être le plus ou mieux que l’autre.
Donc ce n’était plus le moment bien que de temps en temps je puisse être en phase lors de providence afin de ne pas oublier que j’aime cela mais que je n’arrive pas a l’inclure dans une parcelle de temps sans coupures. J’ai pu m’acheter mes instruments, j’ai peut être rencontré mon groupe. Il ne me reste plus qu’à poser un quotidien qui me permettra régulièrement sans aléas d’y avancer avec eux.
Ces déception qui devenaient des frustrations, des pincements de c½ur vont je l’espère se mettre en place car jamais je n’ais perdu espoir de le faire un jour et en plus d’y exceller avec du travail. Puisque rendu compte que j’avais en moi son essence.
Et cela c’est aussi pour les arts du cirques, du Kung Fu, de la rénovation, l’informatique, la lecture, les arts, les amis, ma famille, les méditations et de tant d’autre chose.
J’ai juste a dire merci que mes déceptions aient pris d’autres visage pour ne pas que je mette à la poubelle de l’oubli. Cela me permet de ne pas me poser pour approfondir mais pour essayer tant d’autre. Car tout sert à tout.
De la déception tu t’ais appelé. Je suis comme cela et c’est mon destin de vie.
Pour ne pas prendre le chemin conventionnel, pour ne pas me sentir moins que…, pour ne pas trop être dure avec moi. Mais surtout aussi pour qu’on arrête de me prendre la tête avec mes retards, mes absences, mes changements de cap.
Constamment dire aux autres votre vie n’est pas la mienne laissez et accepté que je me perde car je ne veux pas devenir une femme-morte. Ayez confiance car ce n’est pas votre vie. Peut être n’a-t-on pas les mêmes besoins ou envies mais au final je suis tout de même quelqu’un qui es pas trop mal, pas trop bête, asses diversifié, vaillante, respectueuse, ayant des valeurs même si elles viennent des ailleurs.
De plus même si… même si … je ne vous porte pas tord peut être un peu soucis mais je suis tout de même là le jour où vous avez besoin de moi.
J’ai préféré accepter toutes ses pertes, toutes mes faiblesses et carences
Je n’ai pas voulu être déçu de tout ce que j’ai vécu ou n’est pas encore fait ou eu. De tout ce que les gens de mon âges ont fait depuis longtemps car j’ai confiance en la vie et je sais que un jour moi aussi je serais heureuse, amoureuse, persévérante, que j’aurais ma famille.
Donc dans l’instant je leurs explique juste que je les aimes fort mais que je ne suis pas souvent présente à leurs côtés car ils me renvoient ce qui me manque, un jour vous serez qui je suis, que j’ai besoin de tout cela pour un jour me poser correctement.
De la déception tu t’ais appelé. Ce ne doit pas être pour moi.
Je n’aime pas bousculer ou me battre donc je cherche ailleurs ou d’autres choses.
Souvent j’ai mis en place de nouvelles choses ou de nouveaux créneaux que ce soit dans mes boulots, ma formation d’éduc sportive, ma vie privée car je pense que tout peut se faire d’une autre manière. Plus que souvent des personnes se les sont accaparées, se sont appropriées les louanges. Au lieu de batailler pour qu’au moins, juste la vérité soit ou bien qu’il n’y ait pas de doublons.
J’ai préféré partir, laisser car moi je sais, moi j’ai fait et peut être que ce n’est pas pour moi mais que ces personnes sont mieux en place et dans cette place. Au moins un chemin pas trop inutile est débroussaillé de plus il perdurera grâce à eux.
La déception a fait que tout de même que je trouve cela décevant qu’ils aient agit ainsi vis-à-vis de moi, c’est sûrement que par eux même ils ne pouvaient pas trouver cela.
Mais ce n’est pas une raison pour pousser, arracher, déposséder sachant que je n’ai pas de problème pour rester debout mais ce comportement est humain. C’est sûrement déstabilisant pour d’autres qui n’ont pas développé cette faculté.
De la déception tu t’ais appelé. On verra où cela mènera et ce que j’ai a y apprendre.
J’ai parfois des comportements peu communs, je suis parfois dans des situations rocambolesques, il m’arrive souvent des imprévues. Mektoub il doit y avoir une raison si je ne la comprends pas maintenant ce sera un jour quand je devrais me retourner pour comprendre ce que je devais en retirer. Je n’ai peut être pas le recul ou toutes les données dans l’instant.
Alors au lieu de me pester, de me lamenter, de m’appesantir. J’essaye de ne plus me mettre dans ce genre de fait si c’est déplaisant même si tout est intéressant. De prendre des leçons pour anticiper, pour améliorer, pour continuer à avancer.
Au moins je sais un peu plus ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Ce qui me fais du bien et ce qui me désert.
Mais surtout mes réactions qui s’affinent et qui me permettent de savoir comment je réagis. Donc j’avertis, j’essayes de me renseigner avant pour ne pas être prise au dépourvue ni de prendre en dé pour vue.
De la déception tu t’ais appelé. C’est pas grave.
Alors je pars le regard ailleurs afin de ne pas lancer MA déception de moi-même sur les autres ou de les piétiner afin de ne pas lâcher ce que j’ai dans les mains.
Me voiler et voiler la tristesse que me procure les incompréhensions ou indélicatesses des autres à mon encontre. Je me dis que l’on es tous différents et que les souhaits sont différents ainsi que les intentions. Qu’elles sont toujours en rapport avec soi, ses filtres, ses peurs, ses vécus, que ce n’est pas forcément pour blesser car l’autre lui croyait faire plaisir mais souvent on confond son et ton.
Cela me garde un peu aussi des cramantes que je fais par maladresse, timidité ou esquivante. Au moins j’ose revenir, reparler, refaire sinon je serais trop souvent dans un trou de sourie ou a passer à côté sans plus aucune possibilité de retour.
Grâce à toi déception j’ai appris le lâché prise.
Et oui tout à un temps et son moment. Chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose.
Ne pas perdre ses rêves, ses envies, ses besoins parfois il faut les reconnaître et accepter d’avancer pour mieux les retrouver. Surtout ne pas se retourner pour ne pas les mettre dans le tiroir de la déception donc de ce qui n’est pas pour moi.
Que pour ne pas être déçus et que cela fasse place à une opiniâtreté qui peut devenir méchante afin de ne pas perdre … la face aussi mais surtout sans tenir compte de des autres on persévère à tout prix quitte à donner des coups, à faire le serpent, parfois même la hyène.
Se dire juste cela, cela me fait du bien donc je ne l’oubli pas, j’y reviendrais quand se sera mon moment.
Et par se fait travailler à autres choses pour lorsque l’on y revient se soit avec un petit plus à chaque fois.
Grâce à toi déception j’ai été dans tant de milieu différents. Je me suis posé autant avec des clochards, des penseurs, des musiciens, des corps de métiers différents, des hypocrites, des mal-heureux, des fêtards, des lucides, des méchants, des gentils, des blancs, des noirs, des jaunes… J’ai juste vécus des bouts de temps, observé et ressenti beaucoup de couches de la société et coutumes pour en chacune prendre ce que je trouvais correct pour moi et utile car astucieux. Je n’ai pas voulu mépriser ou porter de jugement juste des enseignements pour devenir ce que je suis, pour renaître à mon moi complet, pour vérifier mon adaptation en ses lieux et places. Comme cela je sais encore un peu plus où je serais bien sans regret ou regard ailleurs. Je me sens aussi un peu complète dans toutes mes facettes dans ce temps ou l’on se doit d’être un humain sociable, respectueux de tout et tous car un peu conscient, s’amusant, manuel, intellectuel, sachant entretenir son être qu’il soit spirituel, physique et tant d’autres choses qui font un tout.
Grâce à toi déception je cible mieux comment ne pas poser des regards pleins de mépris sur moi. A être enveloppante et douce avec ma carcasse humaine que l’on me dit d’appeler corps de femme, d’améliorer mes défauts, de réviser mes jugements et comportements.
Tout ce qui n’était pour moi qu’un outil d’observation parmi des humains, un instrument que j’ai appris à manipuler, détruire, guérir, développer. Qui m’a également permis d’essayer pleins de domaines différents.
Pour maintenant avoir envie de choyer et surtout que plus personne ne me maltraite ou ne me dénigre sans savoir.
Que je m’écoute au lieu des autres et de leurs envies qui m’attriste et me fait ne plus les croiser (car je suis un peu têtue du taureau surtout si je resents que je suis dans le correct) . Mais aussi a ce jour ne pas les avoirs déçus quand ils mettent face à face nos choix de vies et ou on en ait respectivement.
C’est parce que j’ai été déçus de me rendre compte de ce que certains et certaines font quand on ne sais pas se défendre, quand on rentre dans leurs jeux, quand on est faible. Que j’ai pu trouver des stratagèmes contre pour ne pas sombrer dans des déceptions et en parler pour servir à d’autres.
Mais surtout et aussi grâce à pleins de gens qui m’ont fait prendre conscience que j’étais aimable, respectable, protégeable et qui m’ont pendant un certains temps envelopper de leurs attentions. Pour que je sois humaine et non mon, un objet d’observations dont certaines conclusions, outils serviront pour aider les humains.
Maintenant je suis forte de me respecter et de me protéger pour bien vieillir avec moi.
Merci la déception de me garder de ce qui ne me convient pas sans pour autant que tu sois un mot, une sensation et sentiment ayant des couleurs ternes, violente, foncé mais que tu ais toutes ces nuances qui ne laisse pas dans l’errance quand on a confiance
Texte n°4
Lumière
1-Le trou
"Ce jour-ci, nous inaugurerons enfin ce trou !" était depuis 2 ans déjà,le mot d'ordre de la direction.
Effectivement, nous avions pris 2ans de retard dans les travaux de l'édiffice et la pression avait poussé le chef de chantier à demmisionner.
L'équipe de direction me désigna donc pour prendre en charge ce poste avec une augmentation de salaire en prime.
J'entamai alors une journée de travail comme les autres.
La foreuse creusait, j'avertissais le grutier de la rafale arrivant par le Nord et j'entamai la surveillance du puit.
En effet, cet édifice était le fruit de plusieurs années de recherches scientifiques qui avait permis la découverte d'une substance très énergétique dans le magma d'une certaine zone. Notre boulot était de sécuriser la sortie du magma et de creuser jusqu'à l'atteindre.
La foreuse creusait. Lorsqu'un bruit sourd se fit entendre. Les capteurs indiquèrent que la foreuse venait d'être gravement endommagé. J'actionnai l'extraction de la foreuse. Et ce que je vis à l'extérieur à ce moment la me parut complètement loufoque, inimaginable, impossible. La foreuse avait été littéralement fauché en largeur sur sa moitié à peu prés.
Après l'achat d'une nouvelle foreuse gigantesque (environ 50 mètres de diamètre et une longueur inimaginable), nous décidâmes de recommencer à creuser en rajoutant des caméras sur la fore.
Cela faisait une heure que je scrutais l'écran de contrôle des caméras.
Quand, tout à coup, le même bruit sourd se fit entendre. Puis une lumière aveuglante vint frapper mes paupières. La lumière fut si forte que l'écran plasma des caméras laissa sauter quelque pixels. Lorsque ce carnage prit enfin fin.
Plusieurs heures plus tard, je me retrouvais devant l'équipe de direction avec en tête la demande de descendre avec une équipe de professionels dans ce trou afin de percer ce mystère. 2 foreuses coupée nettes c'était humain.
Après une interminable discussion hiérarchique, ma demande fut accepté. Et le lendemain, je me retrouvai devant le trou.
Nous descendons en prenant toute les précautions . Nous exécuterons une descente en rappel.
-5 mètres : Il fait déjà froid. Nous sommes accrochés à une corde chacun, non deux. Nous dévalons les parois de béton.
-150 mètres : Le froid est intenable, la pression aussi. Toujours rien.
-1000 mètres : La pression me fait étouffer. Les autres sont habitués. Et toujours rien.
-2000 mètres : "Vous n'avez rien entendu ?"
- non, répondent les 2 professionnels.
Lorsqu'un vacarme assourdissant vient accabler nos tympans. Le bruit est horrible, c'est un mélange de crissement d'une craie sur un tableau au bruit de mille moteurs camions. La lumière des spots en haut s'éteint subitement. J'entends quelqu'un crier de toutes ses forces. Le vacarme se mêle au noir. Je deviens fou . Des cris surgissent comme des grêlons. J'entends quelqu'un se cogner la tête puis encore un cri. Le vacarme fait exploser nos instruments,seules les lampes résistent mais elles ne marchent plus.Je tremble. Quand, soudain, le calme se fait. Seulement un bruit rauque. Un bruit saccadé. Mon souffle. Et un battement rythmé et continu. Mon coeur. Je suis vivant.
Mais,à peine le calme fait, une lumière éblouissante jaillit du fond du tunnel. Je ne vois rien. Tout m'est aveuglé. Ca brule. Elle engloutit l'ombre. Conquiert des mondes sombres. Brule le noir. Fait éclater le monde d'une lumière blanchâtre. Après l'ombre, la lumière. Lorsque la lumière s'arrête. Il refait sombre, si sombre. Mais la lumière revient. C'est ma lampe. Elle éclaire quelque chose. Sur le mur. Des traces de griffures, du sang, ... et plus de compagnons. Ils sont tombés ! Leur fils ont été sectionnés ! Mais déjà, mon regard est captivé par une inscription sur le mur. Ecrit avec du sang, est inscrit "Toujours plus bas". Il faut descendre. Un élan déhéroisme s'empare de moi. J'irai jusqu'au bout ! Je saurais le secret du trou . Les piles de ma lampe ne marchent plus. Tout est si noir. Après l'ombre, la lumière. Lorsque la lumière s'arrête. Il refait sombre, si sombre. Mais la lumière revient. C'est ma lampe. Elle éclaire quelque chose. Sur le mur. Des traces de griffures, du sang, ... et plus de compagnons. Ils sont tombés ! Leur fils ont été sectionnés ! Mais déjà, mon regard est captivé par une inscription sur le mur. Ecrit avec du sang, est inscrit "Toujours plus bas". Il faut descendre. Un élan déhéroisme s'empare de moi. J'irai jusqu'au bout ! Je saurais le secret du trou . Les piles de ma lampe ne marchent plus. Tout est si noir.
2-Noir
Je ne vois rien. Il fait si sombre. Mais j'entends, j'entends mon coeur battre et mon souffle. Cela fait tellement de temps que je suis descendu... Je décide de m'arrêter dormir. Je suis suspendu dans le vide et j'ai oublié ma vie. La haut. Je dors maintenant. Cela devait bien faire 12 heures que je m'était assoupi qu'un simple bruit me réveille. Un rire. Un rire de fille. une lueur au fond du tunnel. Une lueur imperceptible pour les humain de la surface vu qu'il sont habitues a la lumière. Et me voila replonge dans le noir. Captive par la lumière souterraine. Tout mes sens s'en retrouvent décuplé. Je descends dans mon tube de béton , seul. Le froid a regagne son territoire. Il fait noir, il fait froid. Mais une chose me captive, c'est la lumière au fond du tunnel.
Je descends encore et toujours. Toujours plus bas. Les secondes se comptent comme des heures. Lorsqu'un bruit vient troubler cette descente. "Poum,Poum". Mais... mais... C'est... le sol ! Il y a un sol ! Heo ! Venez me chercher ! Je deviens fou ! Venez ! Je tâte le sol en auête de nourriture. Mes pieds sont engourdis. Je suis trop longtemps resté suspendus dans le vide. Et je meurs de fin. (c'est la version originale... mais quelle faute quand même...) Mes Mains sentent quelquechose d'étrange. Ca ressemble à de la viande. Mais mes dents raclent quelque chose de dur. Un... un ongle ? Mais c'est un doigt humain ! Je le lance de toute mes forces. Puis je me mets à genoux. Je pleure. Lorsque quelque chose tombe sur ma tête. Je pousse alors un cri d'effroi de toute mes forces. Ce qui vient de tomber... c'est ma corde. Elle a été sectionné . Plus aucune chance de remonter. Je me cogne alors la tête contre les murs. Encore et encore. Lorsqu'à une énième tentative, ma tête passe première dans un trou. Une... caverne ?
3-La caverne
Dans cette caverne, il y a un chemin. Je le suis. Je suis le tunnel . Quand, subitement, la lumière du fond du trou se rallume. Je la suis. Je me précipite vers cette lumière. J'y cours. De toutes mes réserves. Je trébuches . Je me relève. Je suis fasciné. La lumière...
Mais... au bout du tunnel... il y a un feu...
Vborgn prend son calepin et note : "les humains sont atirrés par la lumière." L'hu,ain qui gémit l'ennuie. Il le prend par ses tentacules, le sort de l'aquarium qu'ils ont nommé Terre et le jette dans d'après ce qu'il avait compris du language humain la lumière.
Je brule et mon âme s'envole.
Quelle déception...
Texte n°5
Y'a quelque chose qui cloche ici,
Les murs me paraissent étroit,
Les gens étriqués,
J'arrive pas à m'en tirer.
J'croit que j'voudrais me tirer
Vers un monde plus censé
Qui met l'accent sur les sentiment
Au lieu d'anticiper.
Besoin de quelqu'un
Besoin d'un calin
Besoin d'un coin chaud
Besoin d'une chaussure à mon pied
Et si je l'ai trouvée
Celle-ci ne cesse de me glisser
Entre les doigts
Lissant un peu plus a chaque fois
Mon coeur de verre.
Où est passée mon envers ?
Celle qui fait de moi un homme compris
Dans mes apels à l'insomnie ?
Largué, je suis complètement pommé
Bien logé, bien nourri, bien sapé
Mais j'ai perdu ma phase avec l'humanité.
Ce ne sont pas des phrases pessimistes ou irritées
Mais l'expression de l'iris humide d'un exilé.
Solitude, je t'ai fort appreciée
Mais tu deviens une sale habitude
Qui fait de moi un ange brisé
Sais-tu à quel point j'aimerais te tromper ?
Je te suis fidèle malgré moi
Et les moissons sont bien asséchées
En comparaison des saisons que j'ai passé à semer
Paix,
Amour,
Solidarité,
Humour,
Rien, nom d'un chien !
texte n°6
Un heureux moment avec toi, ma belle,
toi que j'aime.
Une fille charmante
lumineuse,
attirante,
unique,
et qui sait aimer.
Tu es là; un regard profond, un sourire;
dans le silence, nous profitons de l'instant.
L'un contre l'autre, tes lèvres contre les miennes,
jamais je ne suis plus comblé.
Ton parfum m'oxygène, et me permet d'atteindre un monde rêvé.
Te portant tout l'amour que j'ai, toi faisant de même,
je ne ressens aucune peine.
Jamais avec toi je n'ai souffert, mon amour.
Toujours, comme en cet instant de plénitude,
je t'aimerai.
Puis une sensation, étrange. Tu me lâches la main.
Tu ouvres l'autre.
J'aperçois la rose que je viens de t'offrir tomber, fânée, parmi les feuilles mortes, mortes, qui laissent les arbres nus...
Nus...
J'ai froid.
Un froid terrible.
Un froid de mort...
Je me réveille...
Les rêves, des espions du cerveau,
Ne sont ensuite que déception...
Tu n'es plus là, ma belle.
Depuis longtemps.
Remords
Mort
Remords
Quelle déception
Toujours trop tôt,
Trop tôt...
Modifié en dernier par diamant le sam. janv. 26, 2008 12:01 am, modifié 2 fois.
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concours
Félicitations à Fox qui avec sa nouvelle (texte n°4) a remporté le concours !!!
Si les autres participants, que je félicite pour leur participation, souhaitent révéler leur identité je leur en laisse le soin
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