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Posté : jeu. janv. 03, 2008 7:03 am
par dricorne
Je rejoin assez l'avie du jongleur, sans faire l'apologie de mon travail j'ai eu l'occasion (l'honneur...) de pouvoir accompagner nombres de personnes sur leur lit de morts... Une chose est sur, si je devait faire un sondage sur ceux qui redoutent la mort et ceux qui l'apelle, le constat serait sans apele.

En fin de vie, on se fiche epreduement de savoir si il n'y a plus rien deriere , au contraire sa rassurent meme ...


Deuxiement, la ou je rejoint le jongleur c'est que mon esprit logique (trop?)
me persuade que nous ne sonne que des "robots biologique" qui cesseront de fonctionner tous simplement un jour...

pour finir je voulais dire ceci, l'homme n'a t'il pas peur de la mort pas égocentrisme?
apres tous nous sommes irremplaçable??

bonne journée a vous tous

Posté : lun. janv. 07, 2008 6:39 pm
par Hésor Lebuit
je n'ais pas eu le courage de tout lire, j'espere que ce que je vais dir n'auras pas été dit dans les pages 2 et 3 :roll:

je me dit que d'une certaine manière il est malsain de réffléchire sur la mort. Puisque effectivement nous ne pouvons apporter de réponse à "qu'est ce qu'il y a après?"
mais on s'en fout! si l'on vient de perdre un être cher il faut être persuadé qu'il est heureux maintenant. si l'on a perdu l'on peu vouloir qu'il aille dans un "enfer"...
il faut souligné c'est vrais que à force de trop penser à la mort, beaucoup de gens sont passé à côté de leur vie.

Peter Pan à dit une foie où il pensais qu'il allait mourrir "La mort sera une formidable aventure!" je pense comme lui, nous ne devons pas redouter l'inconnus, celà nous a conduis aux pires hontes de notre humanitée.

je suis convaincue de l'importance du deuille, si celà doit passer par des rites funéraires particuliers celà ne peut que nous aider à vivre mieux avec le souvenir de l'être cher perdu.
personnelement je ne sais pas ce qui est pire, être immortel ou mortel. Ce qui me fait peur c'est si jamais le jour où je serais sur mon lit de mort je réalise que j'ai des regrets sur ma vie.

http://fr.youtube.com/watch?v=DDJxQUqMmxY

il est possible que la mort ne soit qu'une étape, beaucoup d'artistes on inaginé la vie comme une procédure nécessaire, ressemblant d'aventage à l'enfer avant de pouvoir être enfin libéré.
je pense pas qu'il y est d'enfer ou de paradi, nous les trimballons chacun avec nous au quotidien.

Posté : sam. janv. 12, 2008 4:15 pm
par ema
Excellent cette plaidoirie avec la mort. Ou il passe par tout les état d’esprits, rébellion, résignation, peur, colère. C’est beau d’entendre et de voir de vrai musicien et non un joueur.

Posté : dim. janv. 13, 2008 12:09 pm
par gollum
Hésor Lebuit a écrit :
je me dit que d'une certaine manière il est malsain de réffléchire sur la mort. Puisque effectivement nous ne pouvons apporter de réponse à "qu'est ce qu'il y a après?"
mais on s'en fout! si l'on vient de perdre un être cher il faut être persuadé qu'il est heureux maintenant. si l'on a perdu l'on peu vouloir qu'il aille dans un "enfer"...
il faut souligné c'est vrais que à force de trop penser à la mort, beaucoup de gens sont passé à côté de leur vie.
.
La conscience de la mort fait que nous sommes des hommes et pas seulement des animaux, et les gens qui disent ne pas penser à la mort mentent et se voilent seulement la face.

Pour ma part, il faut penser à la mort, mais cela ne veut pas dire qu'il faut se morfondre dans le désespoir, la mort doit être un moteur, nous pousser à dépasser nos limites, à être plus fort pour pouvoir un jour regarder la mort en face et lui dire: je n'ai plus peur de toi, regarde tout ce que j'ai fait te sachant présente.

Posté : dim. janv. 13, 2008 12:16 pm
par Hésor Lebuit
Je suis tout à fait d'haccord avec toi, sur cette idée.
effectivement, il y un grand duleme reconnus entre les vampires et les humains, les humains aprennent bien plsu vite que les vampires, c'est étranges parsque les vampires sont immortelles, ils peuvent travailler plus mois sans s'arrêter, ils sont aussi nettement plus intelligents que les Humains.
le truc c'est que les humains eux vont mourrire, la mort devient donc une motivation, un mortelle dans tout ce qu'il entreprendra sera toujours plus éfficasse qu'un immortelle.

(un fan de marilyn manson ^^ génial the Fight Song)
(très simpa ton blog aussi, même si j'ai pas encore tout lut)

Posté : dim. janv. 13, 2008 8:44 pm
par Le Camé Jongleur
gollum a écrit : La conscience de la mort fait que nous sommes des hommes et pas seulement des animaux
est ce qu'un cheval va se jetter du haut d'une falaise? est ce qu'un animal ne va pas chercher a eviter le chasseur, le prédateur?
nous sommes des annimaux a part entière, la diférence entre les humains et les autres annimaux est une diférence de degré et non une diférence de nature.


je ne pesne pas qu'il faille penser a la mort, du moins pas pour essayer de lui "prouver" que l'on peut vivre malgré sa "présence". on peut penser a sa mort, se dire que l'on veut faire des choses avant d'ateindre cette limite... ou simplement ne pas y penser, sans pour autant se voiler la face. ne pas y penser ne signifie pas faire comme si elle n'existait pas. ne pas y penser, ne pas la "défier" est peut etre au contraire une preuve que l'on a dépassé l'aprehension de la mort.
Victor Hugo a écrit : Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux !
"Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux ! "

Quelle leçon d'humilité, n'est ce pas?

Posté : lun. janv. 14, 2008 7:39 am
par dricorne
ce qui implique selon toi monsieur le jongleur que l'homme devrait savoir a l'heure de sa mort qu'il n'est pas le nombril du monde et que ce même monde va continuer a tourner même sans lui...


je vais méditer la dessus car, selon mes référence personnelle (et professionnelle) quand cette heure arrive, l'homme n'est pas toujours enclin a la sagesse,ni a ce fameux sourire chère a certains utopistes.

Posté : lun. janv. 14, 2008 1:35 pm
par Flore
Bonjour,
Pour ma part, je pense que la peur de mourir vient de la peur de ne pas avoir accompli sa mission sur terre, de ne pas avoir donné de sens à sa vie.... l'homme de tous temps a eu besoin de donner un sens à sa vie.... c'est ce manque de sens qui cause la peur de la mort.... la peur de la mort serait en fait la peur de vivre, la peur de vivre le moment présent dans toute son intensité.
D'ailleurs les traditions asiatiques (yoga...) ont un ensemble de pratiques et de croyances qui leur permet de mieux vivre l'instant présent et donc de ne plus avoir peur de la mort.
Dans nos sociétés occidentales individualisée, la mort signifie la perte de l'égo, du "moi, je", donc stress, car nous ne connaissons pas d'autres modes de fonctionnement...
La peur de la mort des êtres chers, c'est la peur de la séparation...
Voilà, j'abrège pour ne pas souler tout le monde, on peut en discuter si vous voulez :D
Paix et harmonie
Flore

Posté : lun. janv. 14, 2008 7:33 pm
par Le Camé Jongleur
mon grand père est mort récement... je l'ai vu quelques jours avant, souriant, devant ses arrières petits enfants. pour son aniversaire. quand j'ia vu comme il était, heureux, a parler, etc. j'ia compris qu'il s'était "autorisé a partir". je ne conais pas les mecanismes de la mort. mais je pense que comme pour tout evenement de la vie (et pour cause, c'est -en général- le dernier) il y a une part de psychologie dans celui ci. et dans certains c, comme celui la, je pense que les personnes sont prètes a un moment, qu'elles se disent 'c'est bon, je peut y aller" pas qu'elles aient réusi un "but trenscendental", ou autre, je pense juste qua dans certains cas, l'heure venue, on peut l'accepter. lacher prise, peut etre. mais je n'aime pas l'expression.

Posté : mar. janv. 15, 2008 11:19 am
par gollum
Le Camé Jongleur a écrit :
gollum a écrit : La conscience de la mort fait que nous sommes des hommes et pas seulement des animaux
est ce qu'un cheval va se jetter du haut d'une falaise? est ce qu'un animal ne va pas chercher a eviter le chasseur, le prédateur?
nous sommes des annimaux a part entière, la diférence entre les humains et les autres annimaux est une diférence de degré et non une diférence de nature.
Justement, les animaux ont un instinct de préservation inhérant à leur nature, l'homme à le choix. Un cheval ne va pas se jeter du haut d'une falaise, mais un homme, ça peut lui arriver si il est suicidaire, ce qui est une grosse différence, c'est même l'opposé.
Pour ma part, je pense que la peur de mourir vient de la peur de ne pas avoir accompli sa mission sur terre, de ne pas avoir donné de sens à sa vie.... l'homme de tous temps a eu besoin de donner un sens à sa vie.... c'est ce manque de sens qui cause la peur de la mort.... la peur de la mort serait en fait la peur de vivre, la peur de vivre le moment présent dans toute son intensité.
Là je suis tout à fait d'accord, mais on peut se demander alors pourquoi si peu de gens donnent un vrai sens à leur vie (je pense particulièrement aux artistes et philosophes).

Posté : mar. janv. 15, 2008 12:48 pm
par Flore
pour donner un sens à sa vie, il faut d'abord se connaitre, s'accepter, savoir ce que l'on veut et quelles sont nos valeurs essentielles.... souvent la peur est un frein, et le désir aussi de se mouler dans la société sans se poser de questions.... une vie facile, quoi... j'admire les artistes qui sont à fond dans leur passion, qui vivent chaque instant avec intensité... moi je commence à peine à sortir de mon oeuf (la trentaine, il n'est jamais trop tard !!).
Concernant la différence entre la perception de la mort entre humains et animaux, un prof à la fac nous avait dit que c'était parce que l'homme a conscience qu"il va mourir. pour les animaux, il s'agit plutôt d'un instinct de survie, plutôt que d'une prise de conscience. Voilà l'angoisse existencielle primaire de l'homme : il sait qu'il va mourir un jour. Donc pourquoi naitre et vivre ?? (waaah je vais m'arreter là, mes pauvres neurones chauffent !!)
Voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez ???
la parole est à vous
:D

Posté : mar. janv. 15, 2008 8:19 pm
par magic berber
La mort m'inspire plus de la frustration que de la peur. On a peur de ce pourquoi rien n'est sûr. En mon sens, je suis presque sûr qu'après la mort, il n'y a rien. La mort ne me fait donc pas peur, je sais ce vers quoi je me dirige...
Ce qui me frustre, en revanche, c'est le fait que chaque seconde m'en rapproche sans rien pouvoir y faire, d'une part, et d'autre part, l'horreur de l'immensité de choses que j'aimerais faire et que, faute de moyen matériel (de temps), je ne pourrai jamais réaliser. Sans compter toutes les inventions futures plus ou moins géniales dont je ne bénéficierai pas. J'imagine la frustration qu'éprouverait un homme du XVIIIe rappellé pour une journée face à toutes les inventions d'aujourd'hui qu'il n'avait jamais imaginé.
Et puis, le fait de devenir rien, c'est quand même franchement frustrant. Ca donne l'impression qu'on est sortis du néant pour y retourner, une espèce d'absurdité sans nom qui ne devrait pas être. Avoir conscience du fait que chaque instant nous rapproche de notre propre Fin, une fin qui nous détruira complètement, c'est le pire des fardeaux de l'homme...
A la limite, qu'importe de passer une vie de merde dans la rue sans argent, tant qu'on passe une vie! (d'ailleurs, cette expression est horrible en elle même ... passer une vie, passer un tour, ... )
Et même, passer une vie de torture, tant qu'on ressent et qu'on pense, toutes nos pensées fussent-elles dirigées vers notre malheur, et nos sentiments vers notre souffrance! Le fait d'exister a tellement de valeur qu'à lui seul, il devrait combler de bonheur tous ceux qui en ont la chance. Dire que la vie ne vaut plus le coup d'être vécu, c'est une hyppocrisie phénoménale. Rien ne vaut d'exister et de vivre, et une abnégation qui pourrait pousser l'homme à en finir est une abberration.

De là à donner un sens à sa vie par sa seule existence, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas.
Comme je l'ai dit plus haut, chaque instant, chaque minute, nous pousse vers l'instant fatal. Rien ne peut empêcher le temps de passer et, chaque soir, en s'endormant, tout homme a perdu un jour d'une vie qui n'en comportera pas plus que quelques milliers. Malheureusement.
Dans ces conditions, comment trouver un sens à sa vie? Et surtout, pourquoi???
La certitude de la mort suffit à nous prouver notre propre vanité. Trouver un sens à la vie? La belle affaire! Que je sache, ça n'a pas rammené Simone de Beauvoir, ou Adolf Hitler.

Bon. Donc, pour ma part, la mort n'est pas à craindre mais à redouter pour la coupure brutale qu'elle nous impose, et trouver un but à notre vie n'est que vanité puisque tout aboutit, au final, sur la mort.

Posté : mer. janv. 16, 2008 12:12 am
par ENIAD
Quand on pense ainsi, il faut vivre sa vie comme si on devait mourir demain ...

Posté : mer. janv. 16, 2008 8:30 pm
par magic berber
ENIAD a écrit :Quand on pense ainsi, il faut vivre sa vie comme si on devait mourir demain ...
Il m'apparaît difficile de penser autrement, je n'ai fait que reformuler ce que tous savent déjà, à savoir qu'on va tous mourir, en gros.

Quand à vivre sa vie comme si on allait mourir demain... C'est beau dans l'idéal, mais dans la vraie vie, ça fait couic assez vite. Parcequ'à moins d'avoir la chance de mourir effectivement le lendemain, la vie est faite de telle sorte qu'on aura à agir en fonction de demain, d'après demain, et de l'année prochaine, et ainsi desuite jusqu'à notre lit de mort.
Sinon, les facs seraient désertées, les écoles également, et les fêtes foraines tourneraient à plein régime. Ca se saurait...
Ca ne me semble donc pas une philosophie de vie viable...

Posté : mer. janv. 16, 2008 9:05 pm
par ENIAD
Vivre en profitant de chaque instant, en regardant avec un oeil neuf ce qui t'entoure, en profitant des odeurs, des sensations, en étant pleinement ouvert sur ton environnement, comme si tu ressentais tout cela pour la dernière fois ...

Posté : mer. janv. 16, 2008 10:01 pm
par Le Camé Jongleur
gollum a écrit : Justement, les animaux ont un instinct de préservation inhérant à leur nature, l'homme à le choix. Un cheval ne va pas se jeter du haut d'une falaise, mais un homme, ça peut lui arriver si il est suicidaire, ce qui est une grosse différence, c'est même l'opposé.
mias certains animaux, sortis de leur milieux naturels ou autre, refusent de se nourir etc... si ce n'est pas un "suicide" qu'est ce que c'est?

Posté : jeu. janv. 17, 2008 11:35 am
par gollum
c'est peut-être une perte de repère qui leur coupe l'apétit? A vrai dire, je ne savais pas que ce phénomène avait été observé, mais si tu coupe un individu animal de sa société, il n'aura plus de raison d'être, il n'aura plus sa société à protéger, plus de but et donc plus de raison d'exister.

Il y a en effet des animaux qui se tuent pour la protection de leur communauté, mais je ne pense pas qu'on puisse appeler cela un suicide, c'est pour le bien commun qu'ils le font. Quand un homme se suicide, ce n'est pas pour le bien commun, c'est pour son bien (si j'ose dire), il considère que sa vie ne vaut pas la peine d'être vécue et il pense que quelque chose de meilleur l'attent après la mort, et pas le paradis avec les anges, mais peut-être le fait de ne plus exister, tout simplement.

Posté : jeu. janv. 24, 2008 9:34 pm
par 3457ème
La mort... ouais, ça m'a posé quelques soucis à une époque (et pourtant je suis pas vieux...) mais j'y ai été confronté assez tôt... personnellement la mort m'a fait peur jusqu'au jour ou je me suis dis que de toute façon... peur ou pas... rien ne l'empêchera, après faut éviter de vivre en pensant à ce que sera la mort pour plutôt faire le choix de penser à vivre et de mourir le moment venu...La mort c'est quoi au final...c'est rien...enfin, c'est plus rien (jusqu'à preuve du contraire)

Autant profiter là et mourir demain plutôt que mourir dans 10ans et vivre ces 10 années en y pensant!!!

Posté : jeu. janv. 24, 2008 9:36 pm
par ENIAD
Tu as raison ... les courageux ne meurent qu'une fois ... les peureux, des milliers ...