sylfirez a écrit :vous croyez qu'un jour un scientifique fou trouvera le moyen de rendre créatif un ordinateur?? il me semble que ca existe deja mais je suis pas trés sur .
Cela dépend de ce qu'est "la création"...
Concernant la musique, il existe des possibilités de "faire créer" par un ordinateur une suite logique de note, donc par extension de mélodie...
(C'est un peu le même systéme que les échecs, puisque l'ordinateur a en mémoire toutes les variables et suites musicales possibles, les régles propre a la musique, etc...)
Donc en gros , un ordinateur peut aujourd'hui jouer de la musique totalement originale, en autonomie...exactement comme un ordinateur peut jouer aux échecs...
Par contre un ordinateur ne peut pas volontairement créer (ou alors par hasard, mais cela ne se reproduira pas sur du long terme) le requiem de Mozart ou encore Smell like teen spirit de Nirvana...
Comme aux échecs ou il me semble que l'ordinateur ne peut pas d'un seul coup créer des tactiques originales, non deja pensé par l'homme (mais je peux me tromper...)
Il me semble qu'il existe aussi le même systeme concernant les arts plastiques...l'ordinateur peut créer des images qui nous paraitront tout le temps belle ou parfaite, car il a en mémoire toute les possibilités de la beauté relative aux hommes, mais il ne peut pas d'un seul coup créer la joconde ou un picasso (quoique pour picasso, je ne sais pas

).
Donc tant que l'ordinateur ne sera pas doué de "l'intention de"...
Il pourra faire de l'art, mais un art non "conscient", donc moins intéressant par rapport a une oeuvre humaine consciente...du moins il ne pourra pas y avoir de sentiment conscient dans l'oeuvre originale d'un ordinateur, face a son oeuvre il n'existe plus de subjectivité, mais qu'une certaine objectivité batarde et universelle, alors que l'intéret de l'art jusqu'a présent est sa possibilté infinie de sujectivité qu'il représente...
Par contre, du coup l'art par les ordinateurs, serait un art parfait pour toute entreprises de dictature intellectuelle, puisque plus aucune subjectivité n'est touché...
Comme on est, on voit les autres...