Concours de Poèmes [ Thème: Libre]
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- Ouvrière baroudeuse
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Concours de Poèmes [ Thème: Libre]
Vous l'attendiez, vous en rêviez, et bien le voici : The concours de Poèmes . Pour faire "court" les régles sont identiques aux règles du concours de nouvelle. Sauf en ce qui concerne le thème. En effet, la poésie étant un style relativement libre, j'hésite à proposer des thémes prédéfinis pour ce concours particulier. Si vous avez des remarques à ce sujet, ma boîte à MP est ouverte . Alors bonne chance à toutes et a tous
Membre du C.B.U (Counter Boulard Unit). Nos agents sont sur le pieds de guerre. Amis boulets gare a vos miches!
"The human whose name is written in the Death Note shall die."
"The human whose name is written in the Death Note shall die."
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- Fourmi éleveuse
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- Localisation : Sans doute quelque part mais je n'en suis pas sûr...
Mon premier:
L'oiseau se marie à la clarté du ciel
Tel une voile au milieu des nuages
Se perd à l'horizon de la pensée
L'écrivain ne meurt qu'a force de voler
Mais sa rumeur, elle, reflète l'écho de son âme
Dans les ténèbres du mirage
Mon deuxième:
La guerre.
Ode à la violence légalisée,
au conformisme brutal,
absurdes multitudes se fonçant les unes sur les autres têtes baissées,
corps froids,
feulement du métal tordu en vain,
crachotements éphémères des canons volubiles,
grondement des tanks et des avions,
moite attente résignée en attendant l'assaut,
immensité déchirée d'ordres cinglants et dispersés,
aspirées par la musique des obus,
feu d'artifice de chairs éparses,
balles sifflantes,
infinités d'incertitudes grêlées d'impacts,
dantesque comédie des cadavres figés,
essouflement rauque,
corps lourd,
regard vide,
l'esprit envolé comme une colombe éffarouchée,
parti,
complètement parti,
bien au delà du monde,
rien qu'une façade destructrice en uniforme kaki,
rien que l'ultime dévouement d'une machine humaine,
dernier sacrifice sous les étoiles d'un drapeau indifférent.
Mon coeur est un jardin de feu
Agonies poignantes,
échos des dernières salves,
regards vides
Hommes vides,
ciel vide,
Les mourrants meurent et les pilleurs pillent et la lumière glisse entre les morts,
Silence,
le temps passe sur la pointe des pieds,
L'ennemi regarde l'ennemi,
Et ne voit plus rien que son frère,
reflet d'une vacuité sans nom,
Mon coeur est un jardin de cendres
Chacun s'en retourne chez lui,
la partie est terminée,
Mon esprit s'est envolé,
il n'est jamais revenu,
qui a gagné,
qui s'en soucie,
La guerre,
on y joue comme aux cartes, sans y penser,
sans cruauté,
sans pitié,
Mon coeur est un jardin de larmes
l'existence arraché,
les gloires effacées,
le monde divisé,
l'humanité déchirée,
la mort affamée,
Mon coeur est un jardin de rien.
L'oiseau se marie à la clarté du ciel
Tel une voile au milieu des nuages
Se perd à l'horizon de la pensée
L'écrivain ne meurt qu'a force de voler
Mais sa rumeur, elle, reflète l'écho de son âme
Dans les ténèbres du mirage
Mon deuxième:
La guerre.
Ode à la violence légalisée,
au conformisme brutal,
absurdes multitudes se fonçant les unes sur les autres têtes baissées,
corps froids,
feulement du métal tordu en vain,
crachotements éphémères des canons volubiles,
grondement des tanks et des avions,
moite attente résignée en attendant l'assaut,
immensité déchirée d'ordres cinglants et dispersés,
aspirées par la musique des obus,
feu d'artifice de chairs éparses,
balles sifflantes,
infinités d'incertitudes grêlées d'impacts,
dantesque comédie des cadavres figés,
essouflement rauque,
corps lourd,
regard vide,
l'esprit envolé comme une colombe éffarouchée,
parti,
complètement parti,
bien au delà du monde,
rien qu'une façade destructrice en uniforme kaki,
rien que l'ultime dévouement d'une machine humaine,
dernier sacrifice sous les étoiles d'un drapeau indifférent.
Mon coeur est un jardin de feu
Agonies poignantes,
échos des dernières salves,
regards vides
Hommes vides,
ciel vide,
Les mourrants meurent et les pilleurs pillent et la lumière glisse entre les morts,
Silence,
le temps passe sur la pointe des pieds,
L'ennemi regarde l'ennemi,
Et ne voit plus rien que son frère,
reflet d'une vacuité sans nom,
Mon coeur est un jardin de cendres
Chacun s'en retourne chez lui,
la partie est terminée,
Mon esprit s'est envolé,
il n'est jamais revenu,
qui a gagné,
qui s'en soucie,
La guerre,
on y joue comme aux cartes, sans y penser,
sans cruauté,
sans pitié,
Mon coeur est un jardin de larmes
l'existence arraché,
les gloires effacées,
le monde divisé,
l'humanité déchirée,
la mort affamée,
Mon coeur est un jardin de rien.
Modifié en dernier par Délirius le mer. janv. 03, 2007 2:36 am, modifié 1 fois.
C'est partit ! J'adore les thèmes libres !
Parfois je joue, parfois je perds et souvent je meurs. Je joue dans cet éternel, je joue pour toucher l'éternel, je joue pour trouver une raison, parfois. Parfois ma vie semble infime, parfois je l'écraserai parfois je m'échapperai. L'echappatoire de toute une vie, la fuite de l'existence, parfois, parfois, souvent même. Même si elle est là, même si cette vie continue, même si elle ne m'attends pas. Donne moi ma vie une raison de te suivre, une seule. Parfois je t'aime, souvent je te renie, mais tu es ma lumière, ma vie, toute la vie, je t'aime tant. Toutes ces fois ou je t'attends, toutes ces fois ou je te perds. parfois je joue, parfois je gagne, souvent je pleure mais jamais je ne te quitterai.
----
Je tords retords, la torture de la mort frappe plus fort et je perds le nord, mords la fauche et m'endors sous les remords de la folie aux bords de celle ci.
Mon errance, ma transe, mes confidences et ma douleur me lancent... Je pense sans incidence que cette danse n'a plus grande importance.
Je me repose et pose une prose bien morose mais j'ose, je tente l'osmose et ma vie me propose ce que j'expose: la mort, la pause; l'équation j'l'explose, la faux, je la repose.
Je vis donc je péris, je me pétrifie et le vide m'envahis. Je pleure, je ris, mes heurts, mes lubies, brûlent ma vie, j'lache un cri et côtois la folie. Ma chère me dit je t'en prie laisse moi ta vie, restons ici, seuls, alanguis.
Bel amour je te résiste et persiste, elle est bien longue la liste, mais vite, sa pointe me pique, j'y peux rien, c'est mécanique, ma vie j'la précipite, la mort, j'l'évite.
----
Parfois je joue, parfois je perds et souvent je meurs. Je joue dans cet éternel, je joue pour toucher l'éternel, je joue pour trouver une raison, parfois. Parfois ma vie semble infime, parfois je l'écraserai parfois je m'échapperai. L'echappatoire de toute une vie, la fuite de l'existence, parfois, parfois, souvent même. Même si elle est là, même si cette vie continue, même si elle ne m'attends pas. Donne moi ma vie une raison de te suivre, une seule. Parfois je t'aime, souvent je te renie, mais tu es ma lumière, ma vie, toute la vie, je t'aime tant. Toutes ces fois ou je t'attends, toutes ces fois ou je te perds. parfois je joue, parfois je gagne, souvent je pleure mais jamais je ne te quitterai.
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Je tords retords, la torture de la mort frappe plus fort et je perds le nord, mords la fauche et m'endors sous les remords de la folie aux bords de celle ci.
Mon errance, ma transe, mes confidences et ma douleur me lancent... Je pense sans incidence que cette danse n'a plus grande importance.
Je me repose et pose une prose bien morose mais j'ose, je tente l'osmose et ma vie me propose ce que j'expose: la mort, la pause; l'équation j'l'explose, la faux, je la repose.
Je vis donc je péris, je me pétrifie et le vide m'envahis. Je pleure, je ris, mes heurts, mes lubies, brûlent ma vie, j'lache un cri et côtois la folie. Ma chère me dit je t'en prie laisse moi ta vie, restons ici, seuls, alanguis.
Bel amour je te résiste et persiste, elle est bien longue la liste, mais vite, sa pointe me pique, j'y peux rien, c'est mécanique, ma vie j'la précipite, la mort, j'l'évite.
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Modifié en dernier par Moskito le mar. janv. 02, 2007 3:04 pm, modifié 1 fois.
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : lun. juin 26, 2006 10:13 am
- Localisation : Clermont-ferrand
- Contact :
petite perle tu as pris mon coeur entre tes mains
l'a gardé bien au chaud avec ta douceur de satin
tu lui as murmuré des mots qui l'ont réveillé
chaque jour tu as pansé une de ses plaies
petite perle tu es un ange vivant sur terre
chacune de tes paroles transporte dans les airs
la douceur vibre dans ta voix et tes mots
toutes les peines du monde tombent à l'eau
petite perle tu es blanche comme la colombe
tu pourchasses la tristesse jusque dans sa tombe
tu as refermé son couvercle en un instant
j'ai retrouvé le sourire comme par enchantement
petite perle je ne te remercierai jamais assez
tu inondes de soleil par ta simple beauté
beauté du coeur, de l'âme, du corps
qui fait qu'on se sent encore plus fort
petite perle tu te trouves en chacun
nous aidant à reprendre le droit chemin
mais certaines perles brillent plus dans la nuit
et toutes ensembles illuminent ma vie...
l'a gardé bien au chaud avec ta douceur de satin
tu lui as murmuré des mots qui l'ont réveillé
chaque jour tu as pansé une de ses plaies
petite perle tu es un ange vivant sur terre
chacune de tes paroles transporte dans les airs
la douceur vibre dans ta voix et tes mots
toutes les peines du monde tombent à l'eau
petite perle tu es blanche comme la colombe
tu pourchasses la tristesse jusque dans sa tombe
tu as refermé son couvercle en un instant
j'ai retrouvé le sourire comme par enchantement
petite perle je ne te remercierai jamais assez
tu inondes de soleil par ta simple beauté
beauté du coeur, de l'âme, du corps
qui fait qu'on se sent encore plus fort
petite perle tu te trouves en chacun
nous aidant à reprendre le droit chemin
mais certaines perles brillent plus dans la nuit
et toutes ensembles illuminent ma vie...
la vie, c'est comme un roman, il faut savoir en tourner les pages pour écrire la suite...il y a ceux qui sont malheureux et ceux qui se déclarent malheureux...*je précise photo truquée ^^*
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- Fourmi éleveuse
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- Localisation : Clermont-ferrand
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Plus que deux semaines pour vous permettre de poster un poème et ensuite on passe au vote et ouais quand même ça fait un moment que ça dure ^^!!! Mon nez me dit qu'il n'y a pas que 4 fourmis poètes sur LF
la vie, c'est comme un roman, il faut savoir en tourner les pages pour écrire la suite...il y a ceux qui sont malheureux et ceux qui se déclarent malheureux...*je précise photo truquée ^^*
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- Fourmi éleveuse
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- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
Cascade de la misanthropie!
Comme un sous marin a la dérive
Je divague et je me prive
Je supplie et je suffoque
Je me moque et je prie
Mes semblables les astres
Pour qu'ils me sortent de se désastre
En me tendant de manière fraternelle
Leurs douces mains charnel
Mais capitaine je ne peux plus rêver
Non Némo, je ne peux plus espérer
En effet en ométtant le respect
Mes semblables les astres
Regardent leur reflets
Seulement pour se paraître
Dans le miroir que son mes yeux
Encore plus impérieux
Mais peut-être moi aussi fais je rencontrer
D'autre délaissez
Qui comme moi en on assez
De ce monde de dégénérez
Fait de créature emmitouflé! dans le labyrinthe de la vie
Fait de monstre étant aveuglé! par la clarté trop lumineuse de leur esprit
En s'octroyant notre guide la raison
A la manière dionysiaque d'Apollon
Oui, je le hurle les hommes mes émules
En perde leur humanité au profit de la bestialité
Et muent tous en Minotaure
Hormis quelques érudit qui reste des toréadors
Les Hommes ont pour ultime sentiment l'animosité
Dévoré par leur instinct de centaure, ils doivent être chassés
O! Thésée revient sur Terre me sauver
De ses prédateurs assoiffés
Demande a ton père de lever les océans
Demande a Zeus de foudroyer les vivants
Permet aux hommes de franchir l'Achéron
En leur Donnant la barque de Charon
Comme un radeau à la dérive imbibé de rancoeur
Qui part et qui s'égare
Je souhaite me fracasser contre un rocher acéré
En ayant pour dernier désir
Le seul espoir que mon coeur éclate et se déchire
Sous l'impact du choc et de la roche
Afin de submerger sans anicroche
Le monde des sans coeur, ce monde des sans moeurs
"Mobilis in mobile"
--------------------------------------------------------------------------------------
Ma prison de fleur
Ma Mirabelle Savoie, Mon Chrysanthème
Ta douce silhouette est
................................mon emblème
Me plongeant au plus profond des vieux cieux
Là où les vieux Dieux sont encore vivant
Dans une frèle ivresse impénétrable
Où la passion n'est que prison et fable
Ma Mirabelle Savoie, Mon Chrysanthème
Sans ta voix ma belle âme se fait blême
Douce colombe, mon coeur en fleurs et tien
Tes sentinels reliefs en pleurs sont mien
Ma Mirabelle Savoie, Mon Chrysanthème
Epanouie, je te cris:
..........................."Je t'aime"
------------------------------------------------------------------------------------
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Comme un sous marin a la dérive
Je divague et je me prive
Je supplie et je suffoque
Je me moque et je prie
Mes semblables les astres
Pour qu'ils me sortent de se désastre
En me tendant de manière fraternelle
Leurs douces mains charnel
Mais capitaine je ne peux plus rêver
Non Némo, je ne peux plus espérer
En effet en ométtant le respect
Mes semblables les astres
Regardent leur reflets
Seulement pour se paraître
Dans le miroir que son mes yeux
Encore plus impérieux
Mais peut-être moi aussi fais je rencontrer
D'autre délaissez
Qui comme moi en on assez
De ce monde de dégénérez
Fait de créature emmitouflé! dans le labyrinthe de la vie
Fait de monstre étant aveuglé! par la clarté trop lumineuse de leur esprit
En s'octroyant notre guide la raison
A la manière dionysiaque d'Apollon
Oui, je le hurle les hommes mes émules
En perde leur humanité au profit de la bestialité
Et muent tous en Minotaure
Hormis quelques érudit qui reste des toréadors
Les Hommes ont pour ultime sentiment l'animosité
Dévoré par leur instinct de centaure, ils doivent être chassés
O! Thésée revient sur Terre me sauver
De ses prédateurs assoiffés
Demande a ton père de lever les océans
Demande a Zeus de foudroyer les vivants
Permet aux hommes de franchir l'Achéron
En leur Donnant la barque de Charon
Comme un radeau à la dérive imbibé de rancoeur
Qui part et qui s'égare
Je souhaite me fracasser contre un rocher acéré
En ayant pour dernier désir
Le seul espoir que mon coeur éclate et se déchire
Sous l'impact du choc et de la roche
Afin de submerger sans anicroche
Le monde des sans coeur, ce monde des sans moeurs
"Mobilis in mobile"
--------------------------------------------------------------------------------------
Ma prison de fleur
Ma Mirabelle Savoie, Mon Chrysanthème
Ta douce silhouette est
................................mon emblème
Me plongeant au plus profond des vieux cieux
Là où les vieux Dieux sont encore vivant
Dans une frèle ivresse impénétrable
Où la passion n'est que prison et fable
Ma Mirabelle Savoie, Mon Chrysanthème
Sans ta voix ma belle âme se fait blême
Douce colombe, mon coeur en fleurs et tien
Tes sentinels reliefs en pleurs sont mien
Ma Mirabelle Savoie, Mon Chrysanthème
Epanouie, je te cris:
..........................."Je t'aime"
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Modifié en dernier par Poseidon 7 le jeu. janv. 04, 2007 9:49 pm, modifié 2 fois.
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- Administratrice
- Messages : 1283
- Enregistré le : lun. août 08, 2005 12:41 pm
- Localisation : Marseille
Bon je ne savais pas lequel mettre. Enfin bon déjà vous pouvez en voir d'autres dans ma galerie. Et puis finalement je me suis décidée pour mettre celui là :
Douloureux souvenirs de réconfort
Je ferme les yeux et je nous revois
Je me surprends à rêver que tu es là
Que tu me chantonnes notre chanson
Que tu me prends dans tes bras et
Que tu m'embrasses à n'en plus finir.
Mes yeux s'ouvrent et je suis là
Dans cette pièce vide,
Vide de toi, vide de moi.
Et sans que je puisse les retenir,
Sans que je veuille les retenir,
Les larmes coulent sur mon visage,
Comme tes baisers s'y déversaient…
Et comme si les souvenirs ne suffisaient pas,
Comme s'ils ne faisaient pas assez mal,
Je me saoule de chansons et de mots de toi.
J'ai voulu trop prestement évincer notre histoire,
Je prends donc soin d'aller chercher les plaies,
Et je m'applique à les saler de larmes.
Désormais je n'ai plus rien de toi,
Seulement les souvenirs à chérir,
Seulement cette douleur réconfortante,
Qui me rappelle toi, qui me rappelle nous;
Je n'ai plus que ce mal profond et si cher
De ne plus connaître la chaleur de tes bras,
D'ignorer à présent la douceur de tes caresses.
Douloureux souvenirs de réconfort
Je ferme les yeux et je nous revois
Je me surprends à rêver que tu es là
Que tu me chantonnes notre chanson
Que tu me prends dans tes bras et
Que tu m'embrasses à n'en plus finir.
Mes yeux s'ouvrent et je suis là
Dans cette pièce vide,
Vide de toi, vide de moi.
Et sans que je puisse les retenir,
Sans que je veuille les retenir,
Les larmes coulent sur mon visage,
Comme tes baisers s'y déversaient…
Et comme si les souvenirs ne suffisaient pas,
Comme s'ils ne faisaient pas assez mal,
Je me saoule de chansons et de mots de toi.
J'ai voulu trop prestement évincer notre histoire,
Je prends donc soin d'aller chercher les plaies,
Et je m'applique à les saler de larmes.
Désormais je n'ai plus rien de toi,
Seulement les souvenirs à chérir,
Seulement cette douleur réconfortante,
Qui me rappelle toi, qui me rappelle nous;
Je n'ai plus que ce mal profond et si cher
De ne plus connaître la chaleur de tes bras,
D'ignorer à présent la douceur de tes caresses.
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- Ouvrière baroudeuse
- Messages : 173
- Enregistré le : mer. août 10, 2005 5:47 pm
- Localisation : Nord
Voici quelques poèmes que j'ai ecrit il y a de cela quelques temps :
Quête
Embrasse moi et
Rejoins moi de l'autre côté
Je veux vivre avec toi
Jamais oublier mon amour pour toi
Méler notre sang
Pour pouvoir devenir mille fois plus puissant
Je t'aime plus que ma propre vie
Tu me rechaufferais
Me guiderais
Tout au long de ce chemin pour
Atteindre le bonheur et le pur amour
Puis une lumière m'est apparue
Et j'ai tout de suite sue
Que le bonheur allait etre mien
Jusqu'a notre fin
Je profite de mon unique chance
Qui est en accord parfait avec mes attentes
Bercant ma triste enfance
Je comprend enfin ce qu'il represente ...
Pensée du jour
Haine contre l'Univers
Qui est aussi froid
Que les Ténèbres
Detruisant le peu de joie
Je le vaincrais
Jusqu'a ce que je puisse respirer.
Mon coeur emprisonné
Dans cette cage glacée ;
Mon corps ne sait plus
Quelqu'un me retient
Dit qu'il est mien
Je le suis dans cette rue
Rue si noire ...
Jusqu'à ce que cette lumière m'éblouit
Je pousse une porte :
Ici, il y a de la VIE
Je suis enfin Morte
Quête
Embrasse moi et
Rejoins moi de l'autre côté
Je veux vivre avec toi
Jamais oublier mon amour pour toi
Méler notre sang
Pour pouvoir devenir mille fois plus puissant
Je t'aime plus que ma propre vie
Tu me rechaufferais
Me guiderais
Tout au long de ce chemin pour
Atteindre le bonheur et le pur amour
Puis une lumière m'est apparue
Et j'ai tout de suite sue
Que le bonheur allait etre mien
Jusqu'a notre fin
Je profite de mon unique chance
Qui est en accord parfait avec mes attentes
Bercant ma triste enfance
Je comprend enfin ce qu'il represente ...
Pensée du jour
Haine contre l'Univers
Qui est aussi froid
Que les Ténèbres
Detruisant le peu de joie
Je le vaincrais
Jusqu'a ce que je puisse respirer.
Mon coeur emprisonné
Dans cette cage glacée ;
Mon corps ne sait plus
Quelqu'un me retient
Dit qu'il est mien
Je le suis dans cette rue
Rue si noire ...
Jusqu'à ce que cette lumière m'éblouit
Je pousse une porte :
Ici, il y a de la VIE
Je suis enfin Morte
Modifié en dernier par Hysteria le mar. janv. 02, 2007 1:16 pm, modifié 1 fois.
En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. - Machiavel
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- Administratrice
- Messages : 1283
- Enregistré le : lun. août 08, 2005 12:41 pm
- Localisation : Marseille
**mode admin on**
J'avoue que nous y avons pensé un peu tard, mais nous pensions que cela ferait comme pour le concours de nouvelles, chaque fourmi postant une seule oeuvre.
Je demanderai aux fourmis ayant déjà participé, et ayant proposé plus de 2 poèmes, de choisir parmi leurs poèmes et d'éditer leur post pour n'en laisser que deux au maximum.
Ainsi le concours pourra se faire par auteur, ce qui semble plus juste et plus facile.
Je tiens à m'excuser pour ce désagrément qui va devoir vous faire choisir parmi vos poèmes.
**mode admin off**
J'avoue que nous y avons pensé un peu tard, mais nous pensions que cela ferait comme pour le concours de nouvelles, chaque fourmi postant une seule oeuvre.
Je demanderai aux fourmis ayant déjà participé, et ayant proposé plus de 2 poèmes, de choisir parmi leurs poèmes et d'éditer leur post pour n'en laisser que deux au maximum.
Ainsi le concours pourra se faire par auteur, ce qui semble plus juste et plus facile.
Je tiens à m'excuser pour ce désagrément qui va devoir vous faire choisir parmi vos poèmes.
**mode admin off**
La vénus de beauté
Le Grand duc regardant le soleil se levé,
S'endort profondément, sentinel et mystique,
A la manière d'un apollon antique,
Ayant vu la vénus de beauté s'élevée,
Enfouie dans la tranquillité de l'aurore
Notre ami le hiboux, ignore les huées,
De la vénus de beauté, qui en attendant les nuées,
Surveille son amant comme un précieux trésor,
Une fois la nuit tombée, le prince des contrés,
Réouvre paisiblement ses grands yeux furibonds,
Et pic de ses acérés la vénus dragon,
L'homme pareil au sentinelle des ténèbres,
Attend caché dans sa nature,
L'heure venu où la vénus immature
Cédera au son de sa chanson funèbre.
Le Tapis jaune
Le Tapis jaune brûle
Les flammes hurlent
Les démons sont revenus
La malédiction a survécu
Je suis un homme maudit
Emprisonné dans la folie
Par des geôliers invisibles
Par des spectres invincibles
Le malheur est ma ration
L'enfer ma seul salutation
Le diable se délecte de ma souffrance
En me donnant la douce espérance
Qu'il me rendra, mon illusoire insouciance
Oui! Je suis emprisonné par mes complexes
Qui me tiennent en respect avec leur petit simplex
M'empêchant de franchir le pas
Qui m'amènera, autre que là
Le tapis jaune, m'empêche d'avancer, d'aimer, de m'élever
Et m'oblige à contempler
En pauvre condamné
Mes semblables, mes frères, mes soeurs épanouies
Qui ont réussi, à se jeter dans le vide de la nuit...
Le Grand duc regardant le soleil se levé,
S'endort profondément, sentinel et mystique,
A la manière d'un apollon antique,
Ayant vu la vénus de beauté s'élevée,
Enfouie dans la tranquillité de l'aurore
Notre ami le hiboux, ignore les huées,
De la vénus de beauté, qui en attendant les nuées,
Surveille son amant comme un précieux trésor,
Une fois la nuit tombée, le prince des contrés,
Réouvre paisiblement ses grands yeux furibonds,
Et pic de ses acérés la vénus dragon,
L'homme pareil au sentinelle des ténèbres,
Attend caché dans sa nature,
L'heure venu où la vénus immature
Cédera au son de sa chanson funèbre.
Le Tapis jaune
Le Tapis jaune brûle
Les flammes hurlent
Les démons sont revenus
La malédiction a survécu
Je suis un homme maudit
Emprisonné dans la folie
Par des geôliers invisibles
Par des spectres invincibles
Le malheur est ma ration
L'enfer ma seul salutation
Le diable se délecte de ma souffrance
En me donnant la douce espérance
Qu'il me rendra, mon illusoire insouciance
Oui! Je suis emprisonné par mes complexes
Qui me tiennent en respect avec leur petit simplex
M'empêchant de franchir le pas
Qui m'amènera, autre que là
Le tapis jaune, m'empêche d'avancer, d'aimer, de m'élever
Et m'oblige à contempler
En pauvre condamné
Mes semblables, mes frères, mes soeurs épanouies
Qui ont réussi, à se jeter dans le vide de la nuit...