un roi sans divertissement, jean giono

[Fourmiz]

moi j'ai adoré "un roi sans divertissement" de Giono, evidemment vu qu'on l'a eu au bac c'est surtout l'analyse littéraire qui m'a plu, mais franchement l'idée est géniale, et le déroulement surprenant, d'accord c'est unpeu long et l'adaptation cnématograpique m'a endormie, mais le bouquin c'est vraiment un tableau, t il faut savoir repérer chaque indice même les plus simple! il faut aussi comprendre la force des métaphores et des comparaisons... beaucoup d'élève qui ont eu aussi à le lire ont détesté ce livre ou ne l'ont même pas ouvert! mais franchement moi j'ai beaucoup aimé!

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j'ai adoré aussi! tout de suite on se dit, ouais c'est un livre du lycée, on est obligés gna gna gna...franchement ils avaient fait une bonne séléction! ce qui est bien dans ce livre je trouve, c'est toute l'analyse qui tourne autour du blanc, autour des lois des humains et non de la justice! Il y a tellement à lire entre les lignes. Je ne suis pas d'accord avec toi à propos du film, je l'ai trouvé trés bien joué, après c'est chacun ses goûts (tu me dira c'est rare que je trouve un film barbant ^^). En tout cas ce livre après le bac il est resté dans ma bilbiotèque

[Fourmiz]

tu m'étonnes, ce blanc à la fois effrayant et etourdissant, la force des couleurs si peut présentes!
j'adore la description de l'Arbre!
et ce mystère qui tourne autour d'un simple végétal, noble peut etre, mais si terrible!
et aussi biensur l'analyse pascalienne de l'oeuvre!
qui a dit: un roi sans divertissement est un homme plein de misère?

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moi ce que j'aime c'est le thème principal : l'ennui et l'idée aussi que la scène ou tout se passe soit coupé un peu des villes, cela donne une dimension intemporelle au roman. franchement ce livre il est trop bien écrit. dans chaque page il faut lire entre les lignes
le blanc moi ça ne m'étouffe pas ça m'apaise, en principe j'aime bien ce qui est opressant ^^
quand on le lit sans l'analyser tout semble décousu, dénudé de sens, mais quand on va au fond, c'est une vraie leçon de vie!!! j'ai adoré :d

[Fourmiz]

oui mais je pense que le lire sans appronfondir peut etre ennuyeux, je veux dire, il y a un sens caché ds chaque mot employé, un rapport avec une scène ou un moment futur ou passé, c'est vrai que le roman est intemporel, on passe d'un narrateur à l'autre, un premier narrateur qui raconte une histoire qui lui est raconté par un villageois qui a vecu cette histoire, d'après les dires d'autres villageois de l'époque, alors on ne sait plus trop ni ou ni quand nous sommes, il y a u hiver, puis celui d'après clà dure, combien de tps? on ne sait pas les dates sont imprécises mais s'étend sur plusieur génération, il y a toute une complexité généalogique, avec V fils de V, ou Frederique 3 petit fils de Fréderique 1... c'est une histoire de village, dont personne n'a jamais parlé, et qui nous est dévoilé comme si on passait dans l'auberge du village, et que certain villageois (les anciens sans doute) ayant un coup dans le nez et la langue bien pendue nous dévoilait ce terrible secret, si longtps gardé!
et c'est cette histoire d'arroseur arrosé qui tombe sur Langlois, qui est excellemment exploitée par l'auteur...
et toujours cet arbre...

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oui j'aime bien comment tu l'expliques!
l'arbre c'est celui qui reste la tout le temps, les personnages défilent, lui reste, c'est comment dire, le seul qui soit "temporel". Il voit tout, il sait tout, mais ne peut pas parler. A la fois spectateur et acteur parce que c'est lui qui cache des indices.
lire sans approfondir tu as raison ça peut être trés ennuyeux!!!
chrétien de troyes aussi avec Perceval c'était pas mal du tout. Le film était tordant! premier role de Fabrice Luchini et d'Arielle Dombasle! ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ça fait bien rire!

[Fourmiz]

il y a un rapport entre Perceval et Un roi sans divertissement, tu sais quand Perceval blesse une oie, et regarde trois gouttes de sang tombées sur la neige, qui lui rappellent sa bien aimée, ou encore la lame qui saigne lors de la cérémonie du graal, (encore du sang sur un blanc pur) il y a cette facination dans les deux oeuvres, pour la violence, non pas l'acte en lui meme mais le bien qu'il procure, ce sang qui, sur du blanc devient si apaisant et si joli, ce meurtre si divertissant...
Egalement, on retrouve je crois Langlois, après que Chaussette ou je ne sais quelle villageoise ait coupé le coup d'un oie, completement faciné , par le sang de l'animal déversé sur la neige, et c'est cette facination effrayante qui entrainera la chute de l'histoire...
Le rouge, synonyme de violence c'est également l'armure de Perceval qu'il obtient en tranchant la tête d'un seigneur (le chevalier Vermeille), encore de la violence, pour Perceval cette violence s'excuse car il est sot, mais pour un homme civilisé comme le capitaine Langlois, le simple fait de voir la violence comme seul divertisssement est inconcevable et donc pour ne pas en venir inmanquablement au meutre, il choisira l'option qu'on connait ...

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oui j'aime bien cette symbolique du blanc et du rouge!
non je pense pas que Perceval soit sot, disons qu'il est jeune et plein d'ambition ^^ c'est un personnage ambigu, tantôt mature, tantôt enfant gâté et trop confiant!
tous les livres séléctionnés cette année là étaient géniaux!
enfin j'ai un peu moins aimé le derniers avec tous les I II ect...me rapelle plus du nom, pour dire a quel point il m'a inspiré ^^
si il y a un bien un film opressant c'était celui du Procès!! alors celui-là...super bien réalisé!!!! mais tellement opressant!
est-ce qu'il y en a qui l'ont vu? vous en avez pensé quoi?

[Perrine]

Tu parles du Procès d'Orson Welles, adaptation d'un roman de Kafka c'est ça? Parce que dans ce cas je l'ai vu et je confirme qu'il est très opressant grâce au fait que ce soit en noir et blanc, aux gros plans sur les visages et aux angles de la caméra. Un bon film

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oui je parle de l'adaptation cinématographique! je trouve que le mieux réalisé c'est le passage qui mène chez le peintre, dans ce couloir fermé de planches derrière lesquelles il y a toutes ses filles. La c'est vraiment oppressant!!
j'ai adoré la symobilque dans ce film, de cet homme que la justice condamne, sans vraiment de motifs, comme si elle voulait donner à manger à tous ses avocats, juges, et sous-fifre...et puis l'incapasité pour Joseph K. d'accéder à quelqu'un de haut placé...la justice est tellement loin...
par contre il y a quelque chose que je n'ai pas aimé, c'est la parabole de la loi...ce n'est pas qu'elle a pas son interêt mais ils la tournent d'une façon ennuyeuse je trouve... vous en pensez quoi?

[Fourmiz]

a mon epoque en 2003-2004 le programme comprenait
Giono, Un roi sans divertissement,
Chrétien de Troyes, Perceval
Breton, Nadja
Diderot, Supplément au voyage de Bougainville

donc pas de proces

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moi 2004-2005 il y avait chrétien de troyes, kafka, un roi sans divertissements, et zut j'ai zappé le dernier tellement il ne m'avait pas intéressé ^^