"Aucune protection n'est irréversible"
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 274
- Enregistré le : dim. juil. 31, 2005 5:20 pm
- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
"Aucune protection n'est irréversible"
Voici la tribune libre, parue dans la revue du parc National de la Vanoise, du président de la fédération départementale des chasseurs de Savoie:
"Aucune protection n'est irréversible"
Aujourd' hui, le bouquetin se porte bien et il a bien colonisé son milieu. Dans les secteurs où il est abondant, les taux de reproduction ont chuté. On peut donc se demander si le classement de protection maximal se justifie toujours. Nos deux fédérations de chasse, de Savoie et Haute Savoie, ont entrepris des démarches pour obtenir un déclassement du bouquetin, qui pourrait faire l'objet d'une gestion, notamment par la chasse, comme en Suisse et en Espagne. D'abord, il importe de mieux connaître et estimer cette population, et pas seulement dans l'espace Parc. Outre notre participation au protocole biennal de comptage du Parc, nous avons été maître d'oeuvre, jusqu'en 2000, du suivi de la population du massif des Encombres estimée à quelque 400 individus. D'autres secteurs sont colonisés par le bouquetin par réintroduction artificielle- comme la chaîne de Belledonne-, ou par colonisation naturelle des populations venues du Parc, comme dans le massif des encombres. Nous travaillons à l'élaboration d'un schéma départemental de gestion cynégétique de la faune sauvage- dont le bouquetin. Il s'agit de rassembler les informations du Parc, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), de la fédération de chasse...-, à l'échelle de la Savoie, pour évaluer précisément la population de bouquetins savoyards et sa répartition."
Voilà, cet article a provoqué la levée de bouclier des associations de protections des animaux Comme, s'il ne pouvait même pas admettre une demi seconde, la possibilité d'un débat sur le statut du bouquetin.
Toute protection était-elle irréversible?
Poseidon
"Aucune protection n'est irréversible"
Aujourd' hui, le bouquetin se porte bien et il a bien colonisé son milieu. Dans les secteurs où il est abondant, les taux de reproduction ont chuté. On peut donc se demander si le classement de protection maximal se justifie toujours. Nos deux fédérations de chasse, de Savoie et Haute Savoie, ont entrepris des démarches pour obtenir un déclassement du bouquetin, qui pourrait faire l'objet d'une gestion, notamment par la chasse, comme en Suisse et en Espagne. D'abord, il importe de mieux connaître et estimer cette population, et pas seulement dans l'espace Parc. Outre notre participation au protocole biennal de comptage du Parc, nous avons été maître d'oeuvre, jusqu'en 2000, du suivi de la population du massif des Encombres estimée à quelque 400 individus. D'autres secteurs sont colonisés par le bouquetin par réintroduction artificielle- comme la chaîne de Belledonne-, ou par colonisation naturelle des populations venues du Parc, comme dans le massif des encombres. Nous travaillons à l'élaboration d'un schéma départemental de gestion cynégétique de la faune sauvage- dont le bouquetin. Il s'agit de rassembler les informations du Parc, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), de la fédération de chasse...-, à l'échelle de la Savoie, pour évaluer précisément la population de bouquetins savoyards et sa répartition."
Voilà, cet article a provoqué la levée de bouclier des associations de protections des animaux Comme, s'il ne pouvait même pas admettre une demi seconde, la possibilité d'un débat sur le statut du bouquetin.
Toute protection était-elle irréversible?
Poseidon
-
- Guerrière acharnée
- Messages : 987
- Enregistré le : mer. févr. 22, 2006 7:22 pm
- Localisation : Saint Brieuc
Je pense qu'une protection est réversible et que ce qu'ont fait les assoc est du n'importe quoi. C'est juste après à mettre des quotas de chasse et si il y a eu braconnage alors ils devraient saisir les tribunaux parce que c'est punit par la loi.
Le bouquetin est un animal et il se dévelloppe c'est normal et bien naturel mais je ne vois pas pourquoi à partir du moment où il n'est plus en danger de disparition interdire la chasse pour réguler l'espace occupé par les bouquetins. De plyus je suppose qu'ils n'ont pas vraiment de prédateurs naturels et donc imposés des quotas de chasse ne serait peut être pas une mauvaise idée sous peine de modifier l'écosystème en faisant disparaitre une herbe par exemple (désolé je ne suis pas expert en bouquetin).
Le bouquetin est un animal et il se dévelloppe c'est normal et bien naturel mais je ne vois pas pourquoi à partir du moment où il n'est plus en danger de disparition interdire la chasse pour réguler l'espace occupé par les bouquetins. De plyus je suppose qu'ils n'ont pas vraiment de prédateurs naturels et donc imposés des quotas de chasse ne serait peut être pas une mauvaise idée sous peine de modifier l'écosystème en faisant disparaitre une herbe par exemple (désolé je ne suis pas expert en bouquetin).
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
Happiness only real when shared
Happiness only real when shared
-
- Ouvrière baroudeuse
- Messages : 152
- Enregistré le : ven. févr. 17, 2006 10:17 am
- Localisation : 87
Bon, arrétez de vous ennerver contre des moulins à vent.
Il n'y eu aucune levée de boucliers ferme et définitive.
Le président de la société de chasse fait partie des interlocuteurs des gestionnaires du Parc, évidemment qu'ils vont en discuter.
Les sociétés de chasse sont souvent nos interlocuteurs car bien souvent ils nous apporte un soutien technique et ont une grande expérience des animaux. Les gestionnaires du parc ne gerent PAS QUE les animaux chassables , eux... ils doivent prendre en compte l'ensemble de la biodiversité, végétale et animale avant de prendre une décision. En l'occurence, levée ou pas de la protection du bouquetin, qui n'est pas stricte partout, il y a deja des plans de chasse sur cette espèce, il me semble...
Et lisez bien entre les lignes, le Président dit: "Aujourd' hui, le bouquetin se porte bien et il a bien colonisé son milieu. Dans les secteurs où il est abondant, les taux de reproduction ont chuté." donc, il ne faut donc surtout pas généraliser! Il s'agit d'être extrèmement prudent et le principe de précaution (intelligemment), préconise de prendre toutes les mesures avant de décider, ce qui sera fait.
Les chasseurs ne sont pas les seuls à décider, ni les gestionnaires, ni personnes, il s'agit d'un concensus.
Tout n'est pas blanc ni noir, arrétez de tirer sur l'une ou l'autre des catégories...
PS: pour ce qui est du braconnage, on sait tres bien qu'il y en a, mais sans argent, impossible de payer des gardes...ok?
Il n'y eu aucune levée de boucliers ferme et définitive.
Le président de la société de chasse fait partie des interlocuteurs des gestionnaires du Parc, évidemment qu'ils vont en discuter.
Les sociétés de chasse sont souvent nos interlocuteurs car bien souvent ils nous apporte un soutien technique et ont une grande expérience des animaux. Les gestionnaires du parc ne gerent PAS QUE les animaux chassables , eux... ils doivent prendre en compte l'ensemble de la biodiversité, végétale et animale avant de prendre une décision. En l'occurence, levée ou pas de la protection du bouquetin, qui n'est pas stricte partout, il y a deja des plans de chasse sur cette espèce, il me semble...
Et lisez bien entre les lignes, le Président dit: "Aujourd' hui, le bouquetin se porte bien et il a bien colonisé son milieu. Dans les secteurs où il est abondant, les taux de reproduction ont chuté." donc, il ne faut donc surtout pas généraliser! Il s'agit d'être extrèmement prudent et le principe de précaution (intelligemment), préconise de prendre toutes les mesures avant de décider, ce qui sera fait.
Les chasseurs ne sont pas les seuls à décider, ni les gestionnaires, ni personnes, il s'agit d'un concensus.
Tout n'est pas blanc ni noir, arrétez de tirer sur l'une ou l'autre des catégories...
PS: pour ce qui est du braconnage, on sait tres bien qu'il y en a, mais sans argent, impossible de payer des gardes...ok?
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 274
- Enregistré le : dim. juil. 31, 2005 5:20 pm
- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
Le Bouquetin et totalement protégé en France. C'est le symbole du parc national de la Vanoise. C'est même en partie pour ça, qu'il a été crée dans les années 60: Voilà l'historique du parc :
En effet, si le bouquetin est encore répandu au XVIe siècle, il est exterminé dès l'apparition de l'arme à feu. Il ne reste plus qu'une centaine d’individus dans le massif du Grand Paradis, en Italie, lorsqu'une interdiction de chasse est décrétée en 1823.
Le roi Victor Emmanuel II crée la réserve royale du Grand Paradis en 1856, agrandie en 1922 en parc national. La France, quant à elle, commence à réfléchir à la création d'une réserve naturelle dans le massif de la Vanoise sous l'impulsion du club Alpin Français, du Touring Club de France et des chasseurs en 1943. Les hésitations sont nombreuses, tant sur la surface à protéger que sur les priorités à donner à la nature ou aux hommes.
© PNV / Patrick Folliet
Finalement, le projet prévoit deux zones : l'une centrale et l’autre périphérique.
Le bouquetin est définitivement protégé par la création du Parc national de la Vanoise en 1963 (décret de création du 6 juillet 1963), premier Parc national français. Il possède une frontière commune avec le Parc national italien du Grand Paradis. Jumelés depuis 1972, ils couvrent ensemble une zone de 1250 km2, soit l’espace protégé le plus étendu d’Europe occidentale. .
Le problème n'est pas entre les chasseurs et le parc. La preuve le parc a laissé au président de la fédération de chasse de Savoie, une tribune libre dans sa revue. Le problème, c'est que les associtions, soit disant protectrice de la nature, refusent qu'il puissent exister un dialogue entre le parc et les chasseurs a ce sujet. Voilà leur lettre qu'il font circuler sur internet (et ils ont préparés une lettre type pour chaque organisme (ministère, fédération de chasse...):
Les chasseurs de Savoie veulent pouvoir tirer le bouquetin
En 1963 le bouquetin avait tellement été chassé qu'il n'en restait plus qu'une cinquantaine d'individus en France. Pour empêcher sa disparition il a été classé "espèce intégralement protégée" et sa chasse est depuis lors interdite. Grâce à cette protection l'espèce a pu se restaurer et sa population est aujourd’hui estimée à plus de deux mille individus sur la Savoie. Les études menées sur cet animal démontrent qu'actuellement l'espèce s'autorégule naturellement.
Les chasseurs de Savoie et de Haute Savoie, frustrés de voir ces animaux s'ébattre sous leurs yeux sans pouvoir les tirer, viennent d'entreprendre des démarches après de la Ministre de l'environnement pour en obtenir le déclassement.
On est légitimement en droit de penser que l'autorégulation constatée dans les effectifs de bouquetins présente un gros inconvénient pour les chasseurs en démontrant l’inexactitude de leur habituelle argumentation "chasseurs - gestionnaires des espèces évitant la surpopulation… ».
Lorsque l'on sait que le bouquetin est un animal indifférent à l'homme et qu’il se laisse approcher à quelques dizaines de mètres on imagine le carnage que pourraient faire les porteurs de fusils.
Pour contrer la demande des chasseurs il serait souhaitable que chacun adresse un courrier d'indignation à Mme la Ministre de l'Environnement ainsi qu'aux deux présidents des fédérations de chasse concernées. Enfin il serait aussi bon de manifester son mécontentement auprès de M. Philippe TRAUB, directeur du parc national de la Vanoise , qui relaie dans son bulletin d'information la demande des chasseurs, oubliant que la vocation prioritaire de ce parc à sa création a été la protection du bouquetin dont il en a fait son emblème.
Je ne comprends pas cette levée de bouclier de la part, des ces associtions alors que le président FDC de Savoie, n'a jamais dit qu'il allait orgnaniser une manifestation, où qu'il allait demander aux chasseurs de tirer sur les bouquetins. Il a juste dit, qu'il fallait faire des études, pour voire, s'il on devait envisager de chasser le bouquetin ou non.
Enfin, j'habite dans un endroit, où il y'a beaucoup de bouquetins. Est c'est vrai que c'est un problème. En ce moment, les bouquetins sont au bord des routes. On peut les approcher à dix mètres. Le problème, c'est qu'ils sont en sur population. Tous les ans, les gardes du PNV en prélèvent pour faire des lâchers, où il n'en a pas. Mais, c'est insuffisant. Les bouquetins prennent peu à peu la place des chamois. Il faut trouver, une solution. Soit augmenter les reprises, soit en dernier recours: ouvrir sa chasse. Mais cette chasse ne sera pas très interréssante et la majorité des chasseurs sont contre. Mais, s'il n'y a pas d'autre possibilités... Tout ca pour dire, que le bouquetin n'est plus en voie de disparition, n'en déplaise au association, dogmatique, de protection de la nature. Il parle d'autorégulation. Il faut pas confondre légère baisse du taux de fécondation avec autorégulation.
Alors, oui aucune protection, n'est irréversible. En sachant que l'on parle de la zone périphérique du parc, car la zone centrale restera totalment protégée
Poseidon
un bouquetin:
En effet, si le bouquetin est encore répandu au XVIe siècle, il est exterminé dès l'apparition de l'arme à feu. Il ne reste plus qu'une centaine d’individus dans le massif du Grand Paradis, en Italie, lorsqu'une interdiction de chasse est décrétée en 1823.
Le roi Victor Emmanuel II crée la réserve royale du Grand Paradis en 1856, agrandie en 1922 en parc national. La France, quant à elle, commence à réfléchir à la création d'une réserve naturelle dans le massif de la Vanoise sous l'impulsion du club Alpin Français, du Touring Club de France et des chasseurs en 1943. Les hésitations sont nombreuses, tant sur la surface à protéger que sur les priorités à donner à la nature ou aux hommes.
© PNV / Patrick Folliet
Finalement, le projet prévoit deux zones : l'une centrale et l’autre périphérique.
Le bouquetin est définitivement protégé par la création du Parc national de la Vanoise en 1963 (décret de création du 6 juillet 1963), premier Parc national français. Il possède une frontière commune avec le Parc national italien du Grand Paradis. Jumelés depuis 1972, ils couvrent ensemble une zone de 1250 km2, soit l’espace protégé le plus étendu d’Europe occidentale. .
Le problème n'est pas entre les chasseurs et le parc. La preuve le parc a laissé au président de la fédération de chasse de Savoie, une tribune libre dans sa revue. Le problème, c'est que les associtions, soit disant protectrice de la nature, refusent qu'il puissent exister un dialogue entre le parc et les chasseurs a ce sujet. Voilà leur lettre qu'il font circuler sur internet (et ils ont préparés une lettre type pour chaque organisme (ministère, fédération de chasse...):
Les chasseurs de Savoie veulent pouvoir tirer le bouquetin
En 1963 le bouquetin avait tellement été chassé qu'il n'en restait plus qu'une cinquantaine d'individus en France. Pour empêcher sa disparition il a été classé "espèce intégralement protégée" et sa chasse est depuis lors interdite. Grâce à cette protection l'espèce a pu se restaurer et sa population est aujourd’hui estimée à plus de deux mille individus sur la Savoie. Les études menées sur cet animal démontrent qu'actuellement l'espèce s'autorégule naturellement.
Les chasseurs de Savoie et de Haute Savoie, frustrés de voir ces animaux s'ébattre sous leurs yeux sans pouvoir les tirer, viennent d'entreprendre des démarches après de la Ministre de l'environnement pour en obtenir le déclassement.
On est légitimement en droit de penser que l'autorégulation constatée dans les effectifs de bouquetins présente un gros inconvénient pour les chasseurs en démontrant l’inexactitude de leur habituelle argumentation "chasseurs - gestionnaires des espèces évitant la surpopulation… ».
Lorsque l'on sait que le bouquetin est un animal indifférent à l'homme et qu’il se laisse approcher à quelques dizaines de mètres on imagine le carnage que pourraient faire les porteurs de fusils.
Pour contrer la demande des chasseurs il serait souhaitable que chacun adresse un courrier d'indignation à Mme la Ministre de l'Environnement ainsi qu'aux deux présidents des fédérations de chasse concernées. Enfin il serait aussi bon de manifester son mécontentement auprès de M. Philippe TRAUB, directeur du parc national de la Vanoise , qui relaie dans son bulletin d'information la demande des chasseurs, oubliant que la vocation prioritaire de ce parc à sa création a été la protection du bouquetin dont il en a fait son emblème.
Je ne comprends pas cette levée de bouclier de la part, des ces associtions alors que le président FDC de Savoie, n'a jamais dit qu'il allait orgnaniser une manifestation, où qu'il allait demander aux chasseurs de tirer sur les bouquetins. Il a juste dit, qu'il fallait faire des études, pour voire, s'il on devait envisager de chasser le bouquetin ou non.
Enfin, j'habite dans un endroit, où il y'a beaucoup de bouquetins. Est c'est vrai que c'est un problème. En ce moment, les bouquetins sont au bord des routes. On peut les approcher à dix mètres. Le problème, c'est qu'ils sont en sur population. Tous les ans, les gardes du PNV en prélèvent pour faire des lâchers, où il n'en a pas. Mais, c'est insuffisant. Les bouquetins prennent peu à peu la place des chamois. Il faut trouver, une solution. Soit augmenter les reprises, soit en dernier recours: ouvrir sa chasse. Mais cette chasse ne sera pas très interréssante et la majorité des chasseurs sont contre. Mais, s'il n'y a pas d'autre possibilités... Tout ca pour dire, que le bouquetin n'est plus en voie de disparition, n'en déplaise au association, dogmatique, de protection de la nature. Il parle d'autorégulation. Il faut pas confondre légère baisse du taux de fécondation avec autorégulation.
Alors, oui aucune protection, n'est irréversible. En sachant que l'on parle de la zone périphérique du parc, car la zone centrale restera totalment protégée
Poseidon
un bouquetin:
Modifié en dernier par Poseidon 7 le mer. avr. 26, 2006 4:47 pm, modifié 1 fois.
-
- Ouvrière baroudeuse
- Messages : 152
- Enregistré le : ven. févr. 17, 2006 10:17 am
- Localisation : 87
La lettre que tu cites n'est pas signée...on ne sait meme pas quelle assoc' l'a rédigé.
De qui parles-tu à propos d'associations de protection de la nature qui refusent le dialogue?
Ont-elles une légitimité?
Ce sont les gestionnaires du Parc qui sont concernés par cette affaire qui ne concerne QUE le parc.
Il y a là un amalgame préjudiciable et une polémique douteuse, à mon avis.
De qui parles-tu à propos d'associations de protection de la nature qui refusent le dialogue?
Ont-elles une légitimité?
Ce sont les gestionnaires du Parc qui sont concernés par cette affaire qui ne concerne QUE le parc.
Il y a là un amalgame préjudiciable et une polémique douteuse, à mon avis.
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 274
- Enregistré le : dim. juil. 31, 2005 5:20 pm
- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
L
Cette lettre a été reproduite par les 3/4 quarts des associations de protection des animaux, comme la FRAPNA Savoie (fédération Rhône Alpes de protection de la Nature, le Rassemblement anti chasse, la ligue royale belge pour la protection des oiseaux, protection des animaux.org, tous les forums de protection de la nature... Par effet boule de neige cette lettre est présente sur le site de pratiquement toutes les associations de protection de la nature.
C'est une lettre type, chaque association la lit est l'envoie. Souvent, j'ai l'impression sans connaître le sujet. Par exemple, une lettre type qu'il propose d'envoyer au directeur du parc :
135 rue de docteur Julliand
BP 705
73007 CHAMBERY CEDEX
parc.national@vanoise.com
Monsieur le directeur,
J’ai été stupéfait et attristé de voir dans les colonnes du dernier VANOISE, journal d’information de l’espace parc, un appel au déclassement du bouquetin par les fédérations des chasseurs de Savoie et de Haute Savoie.
Que la soif de toujours plus tuer amène les chasseurs à réclamer la levée de cette protection n’est pas pour me surprendre venant d’individus ayant pour plaisir de semer la mort et la souffrance inutile.
Par contre il est consternant et grave que leur requête soit relayée dans la revue officielle du Parc national, dont l’emblème est le bouquetin et qui a principalement été créé pour sauver cette espèce décimée par…les chasseurs.
Je tenais à vous faire part de mon mécontentement devant la parution d’un tel article dans un journal dédié à la protection de la nature.
Je vous prie d’agréer monsieur le directeur mes salutations distinguées.
Que faire face au dogmatisme des associations de protection de la nature?
C'est une lettre type, chaque association la lit est l'envoie. Souvent, j'ai l'impression sans connaître le sujet. Par exemple, une lettre type qu'il propose d'envoyer au directeur du parc :
135 rue de docteur Julliand
BP 705
73007 CHAMBERY CEDEX
parc.national@vanoise.com
Monsieur le directeur,
J’ai été stupéfait et attristé de voir dans les colonnes du dernier VANOISE, journal d’information de l’espace parc, un appel au déclassement du bouquetin par les fédérations des chasseurs de Savoie et de Haute Savoie.
Que la soif de toujours plus tuer amène les chasseurs à réclamer la levée de cette protection n’est pas pour me surprendre venant d’individus ayant pour plaisir de semer la mort et la souffrance inutile.
Par contre il est consternant et grave que leur requête soit relayée dans la revue officielle du Parc national, dont l’emblème est le bouquetin et qui a principalement été créé pour sauver cette espèce décimée par…les chasseurs.
Je tenais à vous faire part de mon mécontentement devant la parution d’un tel article dans un journal dédié à la protection de la nature.
Je vous prie d’agréer monsieur le directeur mes salutations distinguées.
Que faire face au dogmatisme des associations de protection de la nature?
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 274
- Enregistré le : dim. juil. 31, 2005 5:20 pm
- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
Ce que j'ai trouvé sur le site du parc:
"Etablissements publics d'Etat, les parcs nationaux sont l'expression d'une volonté nationale
Le statut d'un parc national résulte d'une loi votée par le Parlement en 1960 : son organisation est précisée dans des textes réglementaires.
Chaque établissement est administré par un conseil qui rassemble :
• des représentants de l'Etat et des administrations,
• des habitants du territoire,
• des porte-parole des organisations et activités concernée : chasseurs, pêcheurs, forestiers, agriculteurs, industriels, naturalistes et scientifiques...
Le conseil d'administration fixe les principes d'orientation, accepte le programme d'aménagement, vote les budgets, et contrôle l'action du directeur et de son équipe. Le conseil d'administration du Parc national de la Vanoise comporte 40 membres et se réunit 2 à 4 fois par an.
Il peut déléguer certaines de ses compétences à une commission permanente composée de 8 membres.
Un comité scientifique, composé de personnalités reconnues par la communauté scientifique joue un rôle d'expert auprès du conseil d'administration : ainsi les orientations décidées par le conseil prennent en compte les intérêts de la protection de la nature et des usagers. Le comité scientifique du Parc national de la Vanoise s'est engagé également dans la formation des agents de terrain.
Les décisions du conseil d'administration sont préparées et mises en oeuvre par les équipes du Parc, présentes au siège et sur le terrain. Au siège, l'équipe réunit 31 permanents scientifiques, techniques et administratifs. Mais l''image du Parc pour le public est liée à celle des gardes-moniteurs. En Vanoise, ils sont 38 agents de terrain, répartis dans les vallées de Maurienne et de Tarentaise."
Le parc a été crée dans las années 1960. Des térriroires des communes ont été prise pour faire le parc de la vanoise. Les relations entre les chasseurs et le parc n'ont pas toujours été bonnes. En effet les gardes du parc sont en charges aussi de la police de la Chasse. Même, a l'exterieur du parc. Alors, parfois, il y'a eu des grandes tensions. Aujourd'hui, les choses suivant les communes sont plus calmes. Et des collaborations entre les chasseurs et le parc de la vanoise, existent: comptages de chamois... Mais, le parc est libre. Ce qui est regrettable, c'est que les associations de protection de la nature. Dans une certaine forme d'intégrisme, refusent que le parc national de la vanoise, puissent dialoguer avec la fédération de chasse.
Pour revenir, au sujet, j'ai vu hier au journal télévisé que des bouquetins, prélevés en vanoise, ont été relachés dans les Hautes Alpes (je crois). Il faut, que ce genre d'actions continues. Malheureusement, un jour on arrivera à saturation et il faudra trouver une solution. Tous les chasseurs, ne partagent pas l'avis officiel de la fédération. Même si je pense, que personne ne peut être contre la proposition de faire des études suplémentaires pour mieux connaître l'état des populations de bouquetins.
Même, certains gardes du parc disent, qu'a terme la chasse du bouquetin va devoir ouvrir. Une chose, qu'il ne disait pas y'a 10 ans. Beaucoup de chasseurs ne sont pas trop favorables a la chasse au bouquetin. Car les bouquetins n'ont pas peur de l'Homme. On peut les approcher a 20 mêtres sans grandes difficultés. Ce qui est sure c'est que dans les années a venir, une solution devra être trouvée... J'imagine déjà, le premier chasseur descendant avec un bouquetion sur le dos, ce faire jeter des pièrres par les associations de protections de la nature, il faudra qu'il prévoit un car de CRS pour ce protèger.
Poseidon
"Etablissements publics d'Etat, les parcs nationaux sont l'expression d'une volonté nationale
Le statut d'un parc national résulte d'une loi votée par le Parlement en 1960 : son organisation est précisée dans des textes réglementaires.
Chaque établissement est administré par un conseil qui rassemble :
• des représentants de l'Etat et des administrations,
• des habitants du territoire,
• des porte-parole des organisations et activités concernée : chasseurs, pêcheurs, forestiers, agriculteurs, industriels, naturalistes et scientifiques...
Le conseil d'administration fixe les principes d'orientation, accepte le programme d'aménagement, vote les budgets, et contrôle l'action du directeur et de son équipe. Le conseil d'administration du Parc national de la Vanoise comporte 40 membres et se réunit 2 à 4 fois par an.
Il peut déléguer certaines de ses compétences à une commission permanente composée de 8 membres.
Un comité scientifique, composé de personnalités reconnues par la communauté scientifique joue un rôle d'expert auprès du conseil d'administration : ainsi les orientations décidées par le conseil prennent en compte les intérêts de la protection de la nature et des usagers. Le comité scientifique du Parc national de la Vanoise s'est engagé également dans la formation des agents de terrain.
Les décisions du conseil d'administration sont préparées et mises en oeuvre par les équipes du Parc, présentes au siège et sur le terrain. Au siège, l'équipe réunit 31 permanents scientifiques, techniques et administratifs. Mais l''image du Parc pour le public est liée à celle des gardes-moniteurs. En Vanoise, ils sont 38 agents de terrain, répartis dans les vallées de Maurienne et de Tarentaise."
Le parc a été crée dans las années 1960. Des térriroires des communes ont été prise pour faire le parc de la vanoise. Les relations entre les chasseurs et le parc n'ont pas toujours été bonnes. En effet les gardes du parc sont en charges aussi de la police de la Chasse. Même, a l'exterieur du parc. Alors, parfois, il y'a eu des grandes tensions. Aujourd'hui, les choses suivant les communes sont plus calmes. Et des collaborations entre les chasseurs et le parc de la vanoise, existent: comptages de chamois... Mais, le parc est libre. Ce qui est regrettable, c'est que les associations de protection de la nature. Dans une certaine forme d'intégrisme, refusent que le parc national de la vanoise, puissent dialoguer avec la fédération de chasse.
Pour revenir, au sujet, j'ai vu hier au journal télévisé que des bouquetins, prélevés en vanoise, ont été relachés dans les Hautes Alpes (je crois). Il faut, que ce genre d'actions continues. Malheureusement, un jour on arrivera à saturation et il faudra trouver une solution. Tous les chasseurs, ne partagent pas l'avis officiel de la fédération. Même si je pense, que personne ne peut être contre la proposition de faire des études suplémentaires pour mieux connaître l'état des populations de bouquetins.
Même, certains gardes du parc disent, qu'a terme la chasse du bouquetin va devoir ouvrir. Une chose, qu'il ne disait pas y'a 10 ans. Beaucoup de chasseurs ne sont pas trop favorables a la chasse au bouquetin. Car les bouquetins n'ont pas peur de l'Homme. On peut les approcher a 20 mêtres sans grandes difficultés. Ce qui est sure c'est que dans les années a venir, une solution devra être trouvée... J'imagine déjà, le premier chasseur descendant avec un bouquetion sur le dos, ce faire jeter des pièrres par les associations de protections de la nature, il faudra qu'il prévoit un car de CRS pour ce protèger.
Poseidon