Je vais illustrer mon idée sur l'inconscience et le courage, car je viens d'avoir un exemple fulgurant qui vient de m'arriver à l'esprit :
moi
Pour moi l'inconscience du danger et/ou de l'enjeu a quasiment toujours été un avantage dans mes 17 premières années de vie.
Ainsi demain matin à 7 heures je décolle pour les states et je suis tout sauf conscient du truc. Je suis pépère, au taf, en train de pianoter sur un ordinateur, le cul entre deux accoudoirs et la vue magnifique d'Avignon par la fenêtre du bureau. Je n'imagine même pas que dans vingt quatre heures je serais livré à moi même dans l'aéroprt jfk de NY, en train de galérer pour retrouver ma valise ou de convaincre les douaniers qu'il n'y a pas de cocaïne ou d'animaux en voie de disparition dans mes bagages. Pour moi c'est totalement surréaliste. "On se débrouille toujours", voilà un peu ma philosophie dans ce domaine. Je vais débarquer à New York et puis je vais m'arranger, on peut toujours s'arranger. Alors ok, c'est risqué, c'est l'inconnu, c'est flippant, mais comme je n'ai pas tellement conscience du machin, je ne ressens absolument aucune appréhension, aucun stress, je suis cool Raoul, la tête entre les épaules et le cerveau rempli de choses incongrues. Ma valise n'est même pas terminée.
Donc voilà, je pense que l'inconnu, certes fait peur, mais je pense que l'inconscience reste un avantage. Le jour ou j'ai passé mon bac je suis arrivé les mains dans les poches, sans matos, je m'étais levé une heure en retard et je suis arrivé in extremis. Je n'avais pas conscience de l'enjeu (même si je suis d'accord, de nos jours, le bac ne représente plus grand chose). Et j'ai eu mon bac, assez largement (sauf en philo mais là c'est pas pareil je suis tombé sur un gland).
Alors voilà, tout ce beau discours pour répondre à Rêvelin qui pense que l'inconscience est mauvaise. Moi je la considère plutôt comme un avantage.
Allons y tête baissée, et si on se prend des murs, on prend un doliprane et on repart, merde !