La dépression
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- Fourmi éleveuse
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La dépression
J'ai rechercher et il n'existe pas de topic sur la dépression. Le suicide oui mais la dépression n'y conduit pas forcément. Il s'agit d'une maladie, les informations passent moins bien par les neurones ce qui fait que l'on ressasse les mêmes idées. Cela conduit principalement à un dégoût de la vie, une non-volonté, une lassitude ... Et parfois à des idées suicidaires.
L'année dernière j'ai fait une dépression.
Que pensez vous de ce sujet et si vous voulez témoigner ou débattre ...
L'année dernière j'ai fait une dépression.
Que pensez vous de ce sujet et si vous voulez témoigner ou débattre ...
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- Fourmi éleveuse
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Mon oncle fait régulièrement des dépressions (tous les 4 ans à peu près). La semaine il est sorti de l'hôpital où il est resté 3 semaines à cause d'une dépression.
Le pire, c'est qu'il n'y a apparemment aucune raison : il a une famille, des enfants, une vie paisible et apparemment sans problème de couples, il travail comme ingénieur chez EDF et se fait donc beaucoup d'argent sans pour autant avoir autant de pression que la plupart des ingénieurs, il fait de la musique, ... bref pour certains ce serai une vie de rêve.
J'ai un peu peur de tomber dans le même problème : j'ai régulièrement des grosses déprimes (pas jusqu'aux pensées suicidaires, mais au moins jusqu'aux idées de tout plaquer et de fuir, d'arrêter mes études, de ne plus rien faire de ma vie), à cause de la prépa en particulier.
Le pire, c'est qu'il n'y a apparemment aucune raison : il a une famille, des enfants, une vie paisible et apparemment sans problème de couples, il travail comme ingénieur chez EDF et se fait donc beaucoup d'argent sans pour autant avoir autant de pression que la plupart des ingénieurs, il fait de la musique, ... bref pour certains ce serai une vie de rêve.
J'ai un peu peur de tomber dans le même problème : j'ai régulièrement des grosses déprimes (pas jusqu'aux pensées suicidaires, mais au moins jusqu'aux idées de tout plaquer et de fuir, d'arrêter mes études, de ne plus rien faire de ma vie), à cause de la prépa en particulier.
La plupart des gens se croient passager d'un navire qui les emportent on ne sait ou. Certains sortent une longue vue, font des hypothèses sur le paysage qui suivra, sur la prochaine cascade. Tout le monde oublie le principal : RAMEZ ! BORDEL !
Moi je rame, je suis le futur, c'est moi qui vous mène par mes actions. Faites de même.
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Je racontes ce qui s'est passé pour moi.
En troisième, j'étais jeune et très très naïf, j'avais en quête l'amour idéal, je le recherchais sur terre. On m'a joué un sale coup au début de l'été ( un coup monté ) et cela m'a laissé pantelant. L'été je l'ai passé dans ce qu'on peut appeler une mélancolie amoureuse mais profonde. Par ailleurs, j'avais de bonnes notes mais un gros problèmes avec le système scolaire ; je m'ennuyais, j'étais seul, rien n'était adapté ( j'étais difficile ). Je ne voulais pas aller au lycée. J'aimais apprendre mais pas de cette manière. je nourrissais le désir d'étudier à la bibliothèque en lisant tous les livres et voilà. l'été s'est passé avec ces deux pôles.
A la rentrée finalement après moultes discussions et des arrangements avec le lycée ( j'irais faire aussi des cours à l'université aussi ), je réintégrais le système ( que je n'avais jamais quitté que dans ma tête ). La première quinzaine se passa bien, j'avais des amis, e participais ( j'étais le seul ) avec enthousiasme ... puis j'ai recommencé à m'ennuyer, j'ai recommencé à être marginalisé puis à m'éloigner moi même. J'ai sécher pour la première fois des cous pour aller à ladite bibliothèque car je trouvais cela plus intéressant et moins contraignant ...
Je passe les détails. je finis chez moi, je recherchais d'autres pistes d'études mais quand elle m'enthousiasmait, le voyage sur place, le concret, la réalité me laissait toujours déçu. J'avais un idéal imaginaire.
Il y a eu une semaine ou je suis resté devant l'ordinateur, regarder des vidéos mangas ( le plus pratique ), sans m'arrêter, me disputant avec mes parents pour continuer. je n'étais pas accro à ces vidéos, c'était un moyen, un moyen de ne plus penser, de ne plus réfléchir. En effet, je me voyais las de vivre las de tout, je n'avais absolument pas envie de mourir, j'y pensais car je n'arrivais pas à vivre ; c'est cela j'avais envie de vivre mais j'étais coincé, comme si le monde ne voulait pas de moi, je ne trouvais pas de solution. Je me voyais dépérir, mais je savais aussi ce qui allait arriver, j'avais comme deux côté, celui qui dépérissait et celui qui objectivement savait ce qui allait arriver, pouvait l'éviter, voyait le mal des parents ( car j'ai vu mes parents pleurer ... c'était plus dur car je me devais d'arrêter pour eux mais j'en étais incapable, alors je souffrais aussi à leur place ). Donc j'ai essayé de ne plus penser, ce cerveau qui n'arrêtait pas de fonctionner, de comparer, de ressasser, de pleurer et surtout de voir l'avenir ( depuis longtemps je ressentais cela à cause de l'intégration ... mais beaucoup moins fort ), je ne supportais pas de voir la fin de cet état car je ne voyait pas de solution et je voyais l'hôpital.
Un matin, "par traîtrise", une ambulance est arrivée. J'étais à l'hôpital psychiatrique. Moi je l'ai très mal vécu mais d'autres très bien. Le médecin qui me suivait était pour moi un bourreau ; j'avais l'impression ( fondée un minimum ) que quoi que je disais ce n'était pas vrai ( ainsi je disais que j'avais eu des amis au début de l'année et elle me démentait, pourquoi je ne sais pas et je caricature ); de plus elle ne voulait pas reconnaître que j'étais surdoué, ce qui était évident de par moi tout simplement et par des tests approfondis ( cela a l'air bête mais je m'étais construis sur ça pendant des années, pour faire face au monde, je ne sais pas si c'est bien ou non, j'étais obligé ) alors cela m'a déstabilisé. Enfin je faisais tout pour essayer de sortir et c'était elle qui en avait le pouvoir alors j'ai coopérer avec hypocrisie.
Je sui sorti, je suis retourné au lycée, puis cela ne changeait pas vraiment et un critère est important, quand on est dans cet état de ne rien faire, de ne rein vouloir, de stagnation, on aime ça ! On a pas envie que cela s'arrête, on ne pense pas ne fait rien, on est comme dans une sphère ouaté, moelleuse, ou l'on s'oublie, et l'on n'a d'abord pas envie de s'en sortir, on n'a de toute manière plus vraiment d'envies.
je suis retourné à l'hôpital ( encore par "traîtrise", mes parents étaient obligés mais enfin .. c'est un choc ), cela c'est un peu mieux passé mais enfin ... j'ai réussi à m'en sortir peu à peu, j'étais bien sur sous antidépresseurs, en faisant un petit bout là bas et le plus gros dehors grâce à la présence d'amis, de compagnons qui prônaient la vie ...
Maintenant je vais bien, je n'ai plus de médicaments, je vis au lycée et tranquillement, j'ai des amis, une copine ... même si quelquefois ( je suis aussi poète ), je redeviens mélancolique, je me fais violence pour ne pas me laisser submerger mais j'aime bien ça malgré tout.
C'était long, c'était mon expérience, cela peut paraître égoïste cela ne l'ait pas, cela peut ne pas vous intéresser mais c'est normal. Pour moi il s'agit d'un récit afin que soit vous puissiez en apprendre plus sur un situation concrète ( mais particulière il est vrai ), donner un témoignage, une définition en même temps, que certains ne se sentent pas trop seuls peut être ...
Cet article est complètement subjectif, et je précise que je l'ai raconté comme je l'ai vécu à l'époque ( je dis ça pour le rapport à la surdouance, le pauvre malheureux ... à l'époque c'était comme ça ).
En troisième, j'étais jeune et très très naïf, j'avais en quête l'amour idéal, je le recherchais sur terre. On m'a joué un sale coup au début de l'été ( un coup monté ) et cela m'a laissé pantelant. L'été je l'ai passé dans ce qu'on peut appeler une mélancolie amoureuse mais profonde. Par ailleurs, j'avais de bonnes notes mais un gros problèmes avec le système scolaire ; je m'ennuyais, j'étais seul, rien n'était adapté ( j'étais difficile ). Je ne voulais pas aller au lycée. J'aimais apprendre mais pas de cette manière. je nourrissais le désir d'étudier à la bibliothèque en lisant tous les livres et voilà. l'été s'est passé avec ces deux pôles.
A la rentrée finalement après moultes discussions et des arrangements avec le lycée ( j'irais faire aussi des cours à l'université aussi ), je réintégrais le système ( que je n'avais jamais quitté que dans ma tête ). La première quinzaine se passa bien, j'avais des amis, e participais ( j'étais le seul ) avec enthousiasme ... puis j'ai recommencé à m'ennuyer, j'ai recommencé à être marginalisé puis à m'éloigner moi même. J'ai sécher pour la première fois des cous pour aller à ladite bibliothèque car je trouvais cela plus intéressant et moins contraignant ...
Je passe les détails. je finis chez moi, je recherchais d'autres pistes d'études mais quand elle m'enthousiasmait, le voyage sur place, le concret, la réalité me laissait toujours déçu. J'avais un idéal imaginaire.
Il y a eu une semaine ou je suis resté devant l'ordinateur, regarder des vidéos mangas ( le plus pratique ), sans m'arrêter, me disputant avec mes parents pour continuer. je n'étais pas accro à ces vidéos, c'était un moyen, un moyen de ne plus penser, de ne plus réfléchir. En effet, je me voyais las de vivre las de tout, je n'avais absolument pas envie de mourir, j'y pensais car je n'arrivais pas à vivre ; c'est cela j'avais envie de vivre mais j'étais coincé, comme si le monde ne voulait pas de moi, je ne trouvais pas de solution. Je me voyais dépérir, mais je savais aussi ce qui allait arriver, j'avais comme deux côté, celui qui dépérissait et celui qui objectivement savait ce qui allait arriver, pouvait l'éviter, voyait le mal des parents ( car j'ai vu mes parents pleurer ... c'était plus dur car je me devais d'arrêter pour eux mais j'en étais incapable, alors je souffrais aussi à leur place ). Donc j'ai essayé de ne plus penser, ce cerveau qui n'arrêtait pas de fonctionner, de comparer, de ressasser, de pleurer et surtout de voir l'avenir ( depuis longtemps je ressentais cela à cause de l'intégration ... mais beaucoup moins fort ), je ne supportais pas de voir la fin de cet état car je ne voyait pas de solution et je voyais l'hôpital.
Un matin, "par traîtrise", une ambulance est arrivée. J'étais à l'hôpital psychiatrique. Moi je l'ai très mal vécu mais d'autres très bien. Le médecin qui me suivait était pour moi un bourreau ; j'avais l'impression ( fondée un minimum ) que quoi que je disais ce n'était pas vrai ( ainsi je disais que j'avais eu des amis au début de l'année et elle me démentait, pourquoi je ne sais pas et je caricature ); de plus elle ne voulait pas reconnaître que j'étais surdoué, ce qui était évident de par moi tout simplement et par des tests approfondis ( cela a l'air bête mais je m'étais construis sur ça pendant des années, pour faire face au monde, je ne sais pas si c'est bien ou non, j'étais obligé ) alors cela m'a déstabilisé. Enfin je faisais tout pour essayer de sortir et c'était elle qui en avait le pouvoir alors j'ai coopérer avec hypocrisie.
Je sui sorti, je suis retourné au lycée, puis cela ne changeait pas vraiment et un critère est important, quand on est dans cet état de ne rien faire, de ne rein vouloir, de stagnation, on aime ça ! On a pas envie que cela s'arrête, on ne pense pas ne fait rien, on est comme dans une sphère ouaté, moelleuse, ou l'on s'oublie, et l'on n'a d'abord pas envie de s'en sortir, on n'a de toute manière plus vraiment d'envies.
je suis retourné à l'hôpital ( encore par "traîtrise", mes parents étaient obligés mais enfin .. c'est un choc ), cela c'est un peu mieux passé mais enfin ... j'ai réussi à m'en sortir peu à peu, j'étais bien sur sous antidépresseurs, en faisant un petit bout là bas et le plus gros dehors grâce à la présence d'amis, de compagnons qui prônaient la vie ...
Maintenant je vais bien, je n'ai plus de médicaments, je vis au lycée et tranquillement, j'ai des amis, une copine ... même si quelquefois ( je suis aussi poète ), je redeviens mélancolique, je me fais violence pour ne pas me laisser submerger mais j'aime bien ça malgré tout.
C'était long, c'était mon expérience, cela peut paraître égoïste cela ne l'ait pas, cela peut ne pas vous intéresser mais c'est normal. Pour moi il s'agit d'un récit afin que soit vous puissiez en apprendre plus sur un situation concrète ( mais particulière il est vrai ), donner un témoignage, une définition en même temps, que certains ne se sentent pas trop seuls peut être ...
Cet article est complètement subjectif, et je précise que je l'ai raconté comme je l'ai vécu à l'époque ( je dis ça pour le rapport à la surdouance, le pauvre malheureux ... à l'époque c'était comme ça ).
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- Guerrière acharnée
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Alors pour ton oncle sunmat, il faut surtout pas lui dire qu'il à tout pour être heureux, ça ne le conduirait qu'a plus de sentiment d'incompréhension de la part de l'entourage, et à une plus grande culpabilisation, on croit donner de faux encouragement qui se révèlent en fait nocif.
C'est peut être un trouble dû à son passé, ou simplement biologique, c'est une dépression cyclique, peut être une maniaco dépression.
Il est en tout cas souvent difficile de trouver les causes d'une dépressions, elle peut en avoir plusieurs, mélangé plusieurs causes, social, psychologique et biologique.
Oui les études, enfin surtout le stress, le surmenage engendré par elles peuvent causer une dépression aussi, comme beaucoup d'emploi, de plus en plus même.
C'est donc une maladie mentale, qui à une vision trop bénigne pour la plupart des gens, elle est incompris, victimes d'énormément d'idées reçu et préjugés.
Il en existe plusieurs sortes, dépression névrotique, unes des moins graves, dû surtout à des causes psychologique ( manque d'affirmation et d'estime de soi, asociabilité, traits de personnalité fragile), la dépression psychotique, ou aucuns événement extérieur positif ne fait sourire, ou le malade ne réagit plus à rien, mais perdu dans des délires de culpabilisation et d'auto accusation.
La dépression mélancolique, survenant sans cause, très rapidement ( quelques heures à quelques jours) d'une très forte intensité avec un risque suicidaire élevé, elle constitue une urgence médicale.
Il peut aussi y'avoir des idées délirantes, et surtout dans beaucoup d dépressions des problèmes psychomoteurs, de la fatigue, troubles du sommeil et de l'alimentation, prise ou perte de poids, problèmes cutanée, ralentissement dans les idées, désespoir, pessimisme, renferment sur soi.
Le problème c'est que les dépressions sont assez souvent mal diagnostiqué, mal soignés, et donc beaucoup de gens souffrant de dépressions rechute, et plus les gens en ont, plus ils en auront.
Quant aux idées reçu, bon on va commencer par les antidépresseur, c'est vrai qu'en France les psychiatres en prescrivent beaucoup trop, c'est dans la tradition française de ressortir du médecin avec une ordonnance ça fait médecin sérieux ^^, alors que les psychiatres les recommandent seulement pour les dépressions sévères ou modérément sévères.
Il en existe plusieurs sortes, selon leur champ d'action, leur composition chimique et leur actions biochimique.
Il existe d'autres traitement, quant une dépression résiste aux antidépresseurs, ils aident à en guérir pas mal, et ne sont surtout pas des pilules du bonheur. Il y'a le l'électroconvulsivothérapie qui n'est pas douloureuse contrairement aux idées reçu et la stimulation magnétique transcrânienne, ça consiste donc à utiliser en gros pour les deux à des impulsions magnétique.
Il y'a le millepertuis pour les amateurs de plantes mais elle est pas sans effets secondaires et est surtout efficace pour les dépressions légères.
Il y'a les oméga 3 très en vogue, mais je suis sceptique, beaucoup d'études se contredisent la dessus.
Il faut sinon une alimentation équilibré, un rythme de sommeil régulier, et faire du sport si possible, si pas trop fatigué.
Pour l'entourage surtout ne brusquer pas le patient, ne le bousculer pas en lui proposant 36 000 choses, ou en lui disant de se remuer et en lui proposant vos recettes miracles de bonheur, chacun sa manière d'être heureux, ne surtout pas culpabiliser, ou mettre des coups de pied dans le cul, allez y doucement, non la dépression est pas une question de volonté, elle amoindrit la volonté et l'envie, elle fatigue mentalement et physiquement, et c'est pas non plus une bonne chose, comme soi disant un accouchement de soi ou une meilleur connaissance de soi, ne pas juger ou culpabiliser, faire des petites attentions, proposer des choses faciles à faires, accompagné aussi et rassurer sur notre présence et écoute, éviter les injonctions, rester calme aussi, c'est énervant mais c'est pas sa faute.
Je trouve aussi la vision de neuropsy hégellien trop, beaucoup trop répandu et généralisé, comme quoi ce n'est pas l'environnement ou les choses qui doivent changer mais nous, euh si on à une vie de merde je voit pas comment on peut aller bien hein. Puis un gros manque de solutions concrète et satisfaisante proposé également.
C'est peut être un trouble dû à son passé, ou simplement biologique, c'est une dépression cyclique, peut être une maniaco dépression.
Il est en tout cas souvent difficile de trouver les causes d'une dépressions, elle peut en avoir plusieurs, mélangé plusieurs causes, social, psychologique et biologique.
Oui les études, enfin surtout le stress, le surmenage engendré par elles peuvent causer une dépression aussi, comme beaucoup d'emploi, de plus en plus même.
C'est donc une maladie mentale, qui à une vision trop bénigne pour la plupart des gens, elle est incompris, victimes d'énormément d'idées reçu et préjugés.
Il en existe plusieurs sortes, dépression névrotique, unes des moins graves, dû surtout à des causes psychologique ( manque d'affirmation et d'estime de soi, asociabilité, traits de personnalité fragile), la dépression psychotique, ou aucuns événement extérieur positif ne fait sourire, ou le malade ne réagit plus à rien, mais perdu dans des délires de culpabilisation et d'auto accusation.
La dépression mélancolique, survenant sans cause, très rapidement ( quelques heures à quelques jours) d'une très forte intensité avec un risque suicidaire élevé, elle constitue une urgence médicale.
Il peut aussi y'avoir des idées délirantes, et surtout dans beaucoup d dépressions des problèmes psychomoteurs, de la fatigue, troubles du sommeil et de l'alimentation, prise ou perte de poids, problèmes cutanée, ralentissement dans les idées, désespoir, pessimisme, renferment sur soi.
Le problème c'est que les dépressions sont assez souvent mal diagnostiqué, mal soignés, et donc beaucoup de gens souffrant de dépressions rechute, et plus les gens en ont, plus ils en auront.
Quant aux idées reçu, bon on va commencer par les antidépresseur, c'est vrai qu'en France les psychiatres en prescrivent beaucoup trop, c'est dans la tradition française de ressortir du médecin avec une ordonnance ça fait médecin sérieux ^^, alors que les psychiatres les recommandent seulement pour les dépressions sévères ou modérément sévères.
Il en existe plusieurs sortes, selon leur champ d'action, leur composition chimique et leur actions biochimique.
Il existe d'autres traitement, quant une dépression résiste aux antidépresseurs, ils aident à en guérir pas mal, et ne sont surtout pas des pilules du bonheur. Il y'a le l'électroconvulsivothérapie qui n'est pas douloureuse contrairement aux idées reçu et la stimulation magnétique transcrânienne, ça consiste donc à utiliser en gros pour les deux à des impulsions magnétique.
Il y'a le millepertuis pour les amateurs de plantes mais elle est pas sans effets secondaires et est surtout efficace pour les dépressions légères.
Il y'a les oméga 3 très en vogue, mais je suis sceptique, beaucoup d'études se contredisent la dessus.
Il faut sinon une alimentation équilibré, un rythme de sommeil régulier, et faire du sport si possible, si pas trop fatigué.
Pour l'entourage surtout ne brusquer pas le patient, ne le bousculer pas en lui proposant 36 000 choses, ou en lui disant de se remuer et en lui proposant vos recettes miracles de bonheur, chacun sa manière d'être heureux, ne surtout pas culpabiliser, ou mettre des coups de pied dans le cul, allez y doucement, non la dépression est pas une question de volonté, elle amoindrit la volonté et l'envie, elle fatigue mentalement et physiquement, et c'est pas non plus une bonne chose, comme soi disant un accouchement de soi ou une meilleur connaissance de soi, ne pas juger ou culpabiliser, faire des petites attentions, proposer des choses faciles à faires, accompagné aussi et rassurer sur notre présence et écoute, éviter les injonctions, rester calme aussi, c'est énervant mais c'est pas sa faute.
Je trouve aussi la vision de neuropsy hégellien trop, beaucoup trop répandu et généralisé, comme quoi ce n'est pas l'environnement ou les choses qui doivent changer mais nous, euh si on à une vie de merde je voit pas comment on peut aller bien hein. Puis un gros manque de solutions concrète et satisfaisante proposé également.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : ven. janv. 11, 2008 10:11 pm
- Localisation : Rennes
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Oui ça je l'avais bien compris. C'est ce qui me fait dire aussi que ce que je vis moi n'est pas de la dépression mais simplement de la déprime : si quelqu'un se met à me montrer à quel point ma vie est idéale, elle le devient. Si quelqu'un me casse pour faire de la psychologie inversée, je coule. L'inverse d'une dépression, quoi.eragon06 a écrit :Alors pour ton oncle sunmat, il faut surtout pas lui dire qu'il à tout pour être heureux, ça ne le conduirait qu'a plus de sentiment d'incompréhension de la part de l'entourage, et à une plus grande culpabilisation, on croit donner de faux encouragement qui se révèlent en fait nocif.
La plupart des gens se croient passager d'un navire qui les emportent on ne sait ou. Certains sortent une longue vue, font des hypothèses sur le paysage qui suivra, sur la prochaine cascade. Tout le monde oublie le principal : RAMEZ ! BORDEL !
Moi je rame, je suis le futur, c'est moi qui vous mène par mes actions. Faites de même.
Moi je rame, je suis le futur, c'est moi qui vous mène par mes actions. Faites de même.
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- Nymphe des bois
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- Localisation : la tête dans les étoiles cherche ses raisons d'avoir les pieds sur Terre....
Très bonne synthèse Eragon mais je ne serais pas aussi catégorique quant au propos que j'ai mis en citation...et c'est pas non plus une bonne chose, comme soi disant un accouchement de soi ou une meilleur connaissance de soi,
Certaines dépression peuvent réellement constituer un outil d'apprentissage : s'interroger sur la vie, la mort, soi, l'humanité, la société....
Les questions que peut poser l'état dépressif peuvent ouvrir l'esprit et permettrent de découvrir ses propres vérités, de trouver du sens à la vie, de se déconditionner, de désapprendre les normes sociales entravantes et aliénantes....Bref l'état dépressif peut être une transition vers davantage de liberté...
Les crises actuelles de la sociétés (sociale, économique, idéologique) sont sources d'un accroissement de mal-être et je suis désemparée face au discours qui consiste à rendre l'individu entièrement responsable de son état permettant ainsi de ne surtout pas remettre en cause la société, la détérioration des conditions de vie et de travail, les dysfonctionnements graves du système scolaire...
Pourtant, et j'en suis passée par là, après avoir ouvert les yeux sur le monde (ce qui peut faire très mal), je sais que l'on peut trouver en soi la force pour relever la tête, être fière de ne pas s'adapter à un tel système et cultiver sa propre façon d'être soi même (notre système démocratique, bien qu'en déclin, nous le permet encore alors profitons en ! ), être libre et se connaitre sont les clefs qui ouvrent la porte d'un mieux être qui permet d'être fort et de pouvoir s'épanouir même au sein d'une société de consommation qui s'évertue à nous détourner sans cesse de nous même pour nous diriger à courrir frénétiquement vers la satisfaction immédiate de besoin superflu....
Rêvelin, j'ai entendu ton témoignage, il est beau, initiatique, intense....Tu es sur un chemin d'évolution, tu vis, apprends, souffres, te relèves...
Continuer à aimer la vie car elle se dévoile à nous à chaque expérience....Pour qui souhaite la voir et la connaitre...
Pour une vision positive de la dépression je vous recommande cet article de Julie Morin :
http://www.psycho-ressources.com/bibli/depression1.html
...Aujourd'hui est le fruit d'hier et la graine de demain...
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
- Localisation : Angers
Cela fait un an maintenant. Et j'ai souffert, je suis traumatisé par l'hôpital, mais en même temps je suis content d'être passé par là. Cela m'a permit de mieux me connaître en profondeur, de voir mes limites, mes points fort, retrouver un goût de la vie épatant, redécouvrir mes amis et faire un tri en quelque sorte ...
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- Guerrière acharnée
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Merci de ton complimentTrès bonne synthèse Eragon mais je ne serais pas aussi catégorique quant au propos que j'ai mis en citation...
Certaines dépression peuvent réellement constituer un outil d'apprentissage : s'interroger sur la vie, la mort, soi, l'humanité, la société....
Les questions que peut poser l'état dépressif peuvent ouvrir l'esprit et permettrent de découvrir ses propres vérités, de trouver du sens à la vie, de se déconditionner, de désapprendre les normes sociales entravantes et aliénantes....Bref l'état dépressif peut être une transition vers davantage de liberté...
Alors je ne suis pas trop d'accord, une dépression c'est une grande perte de temps, une grande fatigue physique et mental, elle amoindrit en plus les défenses immunitaires, est une plaie pour soi et l'entourage, empêche d'être efficace à son emploi ou à ses études, et à des conséquence physique. 50% des dépressions entraînent des arrêt de travail, une sorte de rupture social, et elles seraient source de pas mal de licenciement, les relations familiales et amicales sont perturbé, par l'anxiété, les plaintes etc...
C'est un fléau qui afflige soi et les autres, il y'a pas de chemin d'initiation je pense, on à rien à apprendre et pas à nous de changé. C'est encore plus déprimant je trouve, on se croit inadapté, anormal.
Et non ce qui ne tue pas rend pas plus fort, une dépression laisse des marques en plus, peut en conduire à une autre.
Ah non pas toi Rêvelin ^^ je voit mal comment ça peut nous aider à nous connaitre mieux, enfin pour le tri de tes amis je veut bien te croire par contre, tous les hypocrites ont dû partir. Mais franchement on vivrait mieux sans ça, un tel fléau malheureusement incompris.
La je suis bien d'accord, pas mal de dépressions sont dû aux dérives et aux choses néfastes de notre système, nous ne sommes pas des machines, les exigences sont devenu très fortes, les sources de stress nombreuses, de grandes frustrations, détérioration des conditions de travail et de vie comme tu l'as dit, surmenage. Or ce n'est pas à nous justement de changé, on peut pas, on est biologiquement et physiologiquement incapable de tenir autant. C'est la vision de neuro psy hégélien que je critique justement, qui consiste à dire oui il faut pas que ça change pour que tu sois bien mais l'inverse. Ou de croire que le bonheur est un simple état intérieur, en ayant une vie de merde je me demande comment on peut être heureux.Les crises actuelles de la sociétés (sociale, économique, idéologique) sont sources d'un accroissement de mal-être et je suis désemparée face au discours qui consiste à rendre l'individu entièrement responsable de son état permettant ainsi de ne surtout pas remettre en cause la société, la détérioration des conditions de vie et de travail, les dysfonctionnements graves du système scolaire...
Pourtant, et j'en suis passée par là, après avoir ouvert les yeux sur le monde (ce qui peut faire très mal), je sais que l'on peut trouver en soi la force pour relever la tête, être fière de ne pas s'adapter à un tel système et cultiver sa propre façon d'être soi même (notre système démocratique, bien qu'en déclin, nous le permet encore alors profitons en ! ), être libre et se connaitre sont les clefs qui ouvrent la porte d'un mieux être qui permet d'être fort et de pouvoir s'épanouir même au sein d'une société de consommation qui s'évertue à nous détourner sans cesse de nous même pour nous diriger à courrir frénétiquement vers la satisfaction immédiate de besoin superflu....
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
Je voulais juste dire, que de ma propre expérience, la dépression diminue en prenant contact avec la nature. C'est peut être très différent avec chacun, mais le fait d'aller s'occuper de vaches, ou de faire des travaux de la nature, je me retrouve moi-même, et je ne déprime plus.
Je pense que même le président déprime, simplement parce qu'on ne s'accorde pas assez d'attention à soi. On ne s'écoute plus penser, on est perdu avec soi.
Mais c'est vrai aussi que je une tendance schizophrène à en écouter les gens "normaux".
Je pense que même le président déprime, simplement parce qu'on ne s'accorde pas assez d'attention à soi. On ne s'écoute plus penser, on est perdu avec soi.
Mais c'est vrai aussi que je une tendance schizophrène à en écouter les gens "normaux".
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
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OO bien sûr c'est une plaie à vivre, c'est horrible et ça m'a laissé des marques ineffaçables je pense comme l'hôpital ( je fais des cauchemars ) et d'autres choses. Bien sûr c'est horrible pour les autres car on demande de l'aide mais il est impossible de faire quoi que ce soit, véritablement. Et cætera
Mais, si pour moi cela peut rendre aussi plus fort en quelque sorte.
Et aussi un aspect important pour moi, c'est source de création. Beaucoup d'œuvres incroyables ont été faites par des dépressifs, les romantiques bien sûr mais aussi Beckett ... et moi
Par rapport à la société, n'est ce pas évident ?
Mais, si pour moi cela peut rendre aussi plus fort en quelque sorte.
Et aussi un aspect important pour moi, c'est source de création. Beaucoup d'œuvres incroyables ont été faites par des dépressifs, les romantiques bien sûr mais aussi Beckett ... et moi
Par rapport à la société, n'est ce pas évident ?
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- Nymphe des bois
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Les passages dépressifs nous font quand même bien cogiter sur les comportements humains autour de nous. Il y a les hyppocrites, c'est vrai, mais quand en plus des personnes prennent cette déprime ou dépression pour un défi personnel, cela devient pire.
La pire des choses c'est bien d'être confronté au nombrilisme des autres... Après coup, ça fait vraiment réfléchir sur l'environnement dans lequel on a grandi, les idéaux et le concept de normalité... Surtout quand on croyait avoir à faire à des personnes très ouvertes. Je pense que la principale vision qui peut changer est bien celle de la recherche du bonheur. Dans mon cas là ou les autres voyaient recherche du bonheur dans telle ou telle chose je n'y voyais que vide et pur matérialisme ( ou des choses qui se contredisaient)...
Maintenant on ne peut pas dire que la dépression est quelque chose de bénéfique, on peut bien trouver autre chose pour y faire cette réfléxion. Surtout que dans la plupart des dépressions "bénignes", c'est bien un élément particulier de notre environnement qui nous y fait plonger... En tout cas, lorsque vous avez une personne de votre entourage qui semble être dans un état dépressif, n'essayez surtout pas de la raisonner et de l'en sortir par la force...
C'est toujours le problème, c'est que l'on a pas la "maturité" pour savoir qui l'on est mais les autres le savent par contre (c'est ironique)... Je sais pas ce qu'ont certains dans la tête à vouloir se prendre pour la voix de notre conscience...
La pire des choses c'est bien d'être confronté au nombrilisme des autres... Après coup, ça fait vraiment réfléchir sur l'environnement dans lequel on a grandi, les idéaux et le concept de normalité... Surtout quand on croyait avoir à faire à des personnes très ouvertes. Je pense que la principale vision qui peut changer est bien celle de la recherche du bonheur. Dans mon cas là ou les autres voyaient recherche du bonheur dans telle ou telle chose je n'y voyais que vide et pur matérialisme ( ou des choses qui se contredisaient)...
Maintenant on ne peut pas dire que la dépression est quelque chose de bénéfique, on peut bien trouver autre chose pour y faire cette réfléxion. Surtout que dans la plupart des dépressions "bénignes", c'est bien un élément particulier de notre environnement qui nous y fait plonger... En tout cas, lorsque vous avez une personne de votre entourage qui semble être dans un état dépressif, n'essayez surtout pas de la raisonner et de l'en sortir par la force...
Un matin, "par traîtrise", une ambulance est arrivée. J'étais à l'hôpital psychiatrique. Moi je l'ai très mal vécu mais d'autres très bien. Le médecin qui me suivait était pour moi un bourreau ; j'avais l'impression ( fondée un minimum ) que quoi que je disais ce n'était pas vrai ( ainsi je disais que j'avais eu des amis au début de l'année et elle me démentait, pourquoi je ne sais pas et je caricature ); de plus elle ne voulait pas reconnaître que j'étais surdoué, ce qui était évident de par moi tout simplement et par des tests approfondis ( cela a l'air bête mais je m'étais construis sur ça pendant des années, pour faire face au monde, je ne sais pas si c'est bien ou non, j'étais obligé ) alors cela m'a déstabilisé. Enfin je faisais tout pour essayer de sortir et c'était elle qui en avait le pouvoir alors j'ai coopérer avec hypocrisie.
C'est toujours le problème, c'est que l'on a pas la "maturité" pour savoir qui l'on est mais les autres le savent par contre (c'est ironique)... Je sais pas ce qu'ont certains dans la tête à vouloir se prendre pour la voix de notre conscience...
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- Guerrière acharnée
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- Localisation : Alagäesia
ça rend plus modeste aussi ? je plaisante rassure toiEt aussi un aspect important pour moi, c'est source de création. Beaucoup d'œuvres incroyables ont été faites par des dépressifs, les romantiques bien sûr mais aussi Beckett ... et moi
Uns des troubles mentaux qui à le plus inspiré les artistes est la maniacodépression également.
Sans compté la syphilis qui occasionne des troubles psychique.
Assez d'accord avec toi sur ce coup la, le contact avec la nature, les animaux ont un effet thérapeutique intéressant, je pense qu'on est loin d'avoir découvert toutes les applications thérapeutiques des animaux, les dauphins et chevaux pour les autistes par exemple, les chiens pour les schizophrènes et pas mal de résidants des services psychiatriques. Pour la rééducation motrice on peut aussi se servir des chevaux.Je voulais juste dire, que de ma propre expérience, la dépression diminue en prenant contact avec la nature. C'est peut être très différent avec chacun, mais le fait d'aller s'occuper de vaches, ou de faire des travaux de la nature, je me retrouve moi-même, et je ne déprime plus.
Les animaux ont un effet positif sur le stress, l'anxiété et le coeur.
On constate chez les personnes âgés qui ont des animaux de compagnies moins de dépressions, suicides et problèmes cardiaque. Un moindre sentiment de solitude aussi.
Puis pour les enfants hospitalisés c'est très bon aussi, psychologiquement déjà ça rend l'hospitalisation plus douce, et aide et favorise la guérison, et à oublier les piqûres, médocs etc. Enfin ça se fait déjà au Québec, pas en France malheureusement.
s'occuper d'un animal sinon est bénéfique, même d'une plante, puis c'est un être vivant également. ça permet d'assouvir des besoins psychologique, affectifs et sociaux, ou du moins de réduire le sentiment de solitude. C'est réconfortant pour le moral, fait rire souvent. Les chats, je crois que c'est eux surtout les meilleurs antidépresseur, les chiens plus pour l'anxiété.
Vous pouvez allez voir ce lien vraiment intéressant http://www.passeportsante.net/fr/Therap ... herapie_th
Oui la dépression modifie beaucoup notre vision des autres, et du monde. Et modifie pas mal la vision des autre de nous, le pouvoir thérapeutique de l'entourage est trop sous estimé, les dépressif pas assez et mal entouré, puis étant une maladie mentale ça fait peur de suite, et il y'a beaucoup d'abandon amicales et affectifs. Les gens partent avec pour excuse on est pas psy on peut pas faire grand chose, ou veulent pas prendre leur part de responsabilité.La pire des choses c'est bien d'être confronté au nombrilisme des autres... Après coup, ça fait vraiment réfléchir sur l'environnement dans lequel on a grandi, les idéaux et le concept de normalité... Surtout quand on croyait avoir à faire à des personnes très ouvertes. Je pense que la principale vision qui peut changer est bien celle de la recherche du bonheur. Dans mon cas là ou les autres voyaient recherche du bonheur dans telle ou telle chose je n'y voyais que vide et pur matérialisme ( ou des choses qui se contredisaient)...
C'est un peu un bas les masques, pour voir qui est sincère ou non.
D'accord avec toi, la psychiatrie française est encore beaucoup trop hospitalocentriste, je préfère des lieux de soins alternatifs tels que les CMP, les CATTP, les appartements thérapeutique aussi, les groupes de parole c'est pas mal également.C'est toujours le problème, c'est que l'on a pas la "maturité" pour savoir qui l'on est mais les autres le savent par contre (c'est ironique)... Je sais pas ce qu'ont certains dans la tête à vouloir se prendre pour la voix de notre conscience...
La psychiatrie en France à encore beaucoup de retard, les prescriptions médicamenteuse trop lourde et trop forte, les HP débordés, manquant de personnel, mélangeant des dépressif avec des patients ayant des pathologies plus grave, de plus les cas de maltraitance ou violence sont pas négligeable.
Sans compté que beaucoup de suicide ont lieu après une hospitalisation et il y'a pas mal de TS pendant également. Mais lors d'une TS on peut pas faire autrement je pense. Il faut aussi je pense donner plus d'autonomie aux mineurs en ce qui concerne leur santé, plus de responsabilité, et restreindre si possible le nombre d'HDT et d'HO. C'est pour une dépression que c'est rarement nécessaire, uniquement les plus graves.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
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Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.