Bonjour, j'aimerais savoir ce que vous ressentez devant la page blanche et vos réactions.
Moi, j'ai une écriture de l'instinct je crois, j'écris toujours tout d'un jet, sans jamais rien changer ensuite et très rapidement. Très souvent je ne peux pas écrire, cela m'est impossible. Et cela m'angoisse un peu, de ne plus pouvoir
me libérer, de ne plus pouvoir penser par écrit ...
Il y a aussi une interrogation qui me tourmente, c'est est ce qu'il faut écrire. je m'explique, souvent quand j'ai une feuille blanche devant moi, je me dis mais n'est ce pas plus beau que ce que je vais y mettre, ne dit-elle pas tout, n'est-elle pas pure ... comme si l'aboutissement suprême de l'écriture pouvait être cette feuille blanche. Je ne sais pas si vous avez vu le film Héros, et bien cela ressemble au maître d'armes qui à la fin ne veux plus se servir de son épée, calligraphie, son épée est d'amour ...
Alors qu'en pensez vous ?
La page blancheeeeee
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- Administratrice
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- Enregistré le : lun. août 08, 2005 12:41 pm
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Je n'ai jamais eu le syndrome de la page blanche ! J'adore écrire, je n'ai jamais eu peur de ne pas savoir quoi dire, de ne pas assez remplir. Je n'ai jamais eu de problèmes pour remplir mes copies à l'école ou à la fac.
Et quand ce sont des écrits plus personnels, si je décide d'écrire, je ne réflechis pas, je prends la page, un stylo ou un clavier, et je me lance. Généralement je réfléchis très peu en écrivant. C'est vraiment très rare que je n'écrive pas d'un trait. Je commence et puis je vois où ça mène, les idées s'enchaînent sans que ça ne me demande un quelconque effort, et je me laisse porter, et j'écris, j'écris.
Et quand j'écris à quelqu'un que j'envoie un mail ou une lettre, du coup ça peut être très long^^ Dernière lettre envoyée : 16 pages manuscrites ^^ Et j'ai quelques victimes de mes looongs mails. Et dans ce genre d'écriture, j'évite de relire, parce qu'après je risque de vouloir changer des choses, de modifier, de regretter de m'être livrée, et si je reprends finalement ça perd sa substance. Alors quand j'ai confiance en quelqu'un, j'écris, j'écris, j'envoie, et j'évite de trop réfléchir.
Bref, la réflexion pour moi se fait vraiment en amont à la rigueur, sans même penser à écrire, et une fois que j'ai trop pensé et réfléchis, là je prends une feuille et je laisse les idées courir, ça m'aide à décompresser. D'où les quelques poèmes en prose que j'ai pu écrire, qui n'ont aucun style, mais qui m'ont servi d'exécutoire.
Et quand ce sont des écrits plus personnels, si je décide d'écrire, je ne réflechis pas, je prends la page, un stylo ou un clavier, et je me lance. Généralement je réfléchis très peu en écrivant. C'est vraiment très rare que je n'écrive pas d'un trait. Je commence et puis je vois où ça mène, les idées s'enchaînent sans que ça ne me demande un quelconque effort, et je me laisse porter, et j'écris, j'écris.
Et quand j'écris à quelqu'un que j'envoie un mail ou une lettre, du coup ça peut être très long^^ Dernière lettre envoyée : 16 pages manuscrites ^^ Et j'ai quelques victimes de mes looongs mails. Et dans ce genre d'écriture, j'évite de relire, parce qu'après je risque de vouloir changer des choses, de modifier, de regretter de m'être livrée, et si je reprends finalement ça perd sa substance. Alors quand j'ai confiance en quelqu'un, j'écris, j'écris, j'envoie, et j'évite de trop réfléchir.
Bref, la réflexion pour moi se fait vraiment en amont à la rigueur, sans même penser à écrire, et une fois que j'ai trop pensé et réfléchis, là je prends une feuille et je laisse les idées courir, ça m'aide à décompresser. D'où les quelques poèmes en prose que j'ai pu écrire, qui n'ont aucun style, mais qui m'ont servi d'exécutoire.
Un conseil : achète une rame de pages jaunes (couleur de l'inspiration).
Ensuite, une page blanche n'est qu'un morceau d'arbre qui ne sert qu'à l' origami ou à l'écriture ou au dessin.
L'arbre serait vénère de ne pas servir après ce qu'il a enduré.
Ecrire, c'est comme manger, il faut le faire quand c'est un besoin.
Pour moi, quand l'idée doit absolument sortir pour me libérer.
J'écris aussi pour faire plaisir mais les oeuvres de commandes sont rarement réussis.
Alors Werber, depuis les fourmis, a t'il encore cette flamme ?
Ensuite, une page blanche n'est qu'un morceau d'arbre qui ne sert qu'à l' origami ou à l'écriture ou au dessin.
L'arbre serait vénère de ne pas servir après ce qu'il a enduré.
Ecrire, c'est comme manger, il faut le faire quand c'est un besoin.
Pour moi, quand l'idée doit absolument sortir pour me libérer.
J'écris aussi pour faire plaisir mais les oeuvres de commandes sont rarement réussis.
Alors Werber, depuis les fourmis, a t'il encore cette flamme ?
l'homme est un loup pour l'homme
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- Soldate farouche
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- Enregistré le : sam. mars 18, 2006 11:24 am
- Localisation : Derrière l'écran voyons !
Je n'ai pas de problème avec la page blanche (sauf peut-être en maths, mais c'est fini ).
Lorsque j'ai une idée, je la couche de suite sur le papier et je peux me laisser entrainer pendant longtemps.
Pour Noël, j'ai écrit une dizaine de nouvelles personnelles pour mes amis, en guise de cadeau. Pas une seule fois, j'ai eu un blocage face à la feuille.
Lorsque j'ai une idée, je la couche de suite sur le papier et je peux me laisser entrainer pendant longtemps.
Pour Noël, j'ai écrit une dizaine de nouvelles personnelles pour mes amis, en guise de cadeau. Pas une seule fois, j'ai eu un blocage face à la feuille.
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- Nymphe des bois
- Messages : 93
- Enregistré le : mer. mai 03, 2006 9:52 am
Moi devant une page blanche je peux rester paralysé quelques minutes, ça peut même me faire renoncer.
J'ai trouvé que "l'écriture automatique" était aps mal pour s'aider, au mois pour commencer, après, une fois que l'histoire est commencée, plus besoin. Mais c'est pas mal pour faire ressortir l'inspiration.
Ca consiste à écrire n'importe quoi, sans se retenir ni de se soucier du sens.
Juste des mots au hazard. Et puis au bout d'un moment ça finit par venir tout seul.
J'ai trouvé que "l'écriture automatique" était aps mal pour s'aider, au mois pour commencer, après, une fois que l'histoire est commencée, plus besoin. Mais c'est pas mal pour faire ressortir l'inspiration.
Ca consiste à écrire n'importe quoi, sans se retenir ni de se soucier du sens.
Juste des mots au hazard. Et puis au bout d'un moment ça finit par venir tout seul.