[ Galerie ] Rêvelin
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
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[ Galerie ] Rêvelin
Bonjour je suis un jeune poète de 16 ans. j'aimerais vous montrer ce que je fais pour avoir vos avis, que je trouve très intéressants. Quelques poèmes ont déjà été publiés, malgré tout la plupart sont fait en cours. je tiens à préciser que ce sont TOUS des premiers jets.
N'hésiter absolument pas à m'envoyer des critiques ou des interrogations car certains sont plutôt obscurs ( ce n'est pas honteux de ne pas comprendre ) ... De plus j'aime toute la poésie, la littérature en particulier. Je vous conseille aussi de ne pas vous limiter aux premiers poèmes qui sont d'un style précis, je ne me borne pas à ce genre de poèmes.
Merci d'avance pour vos avis qui me permettront d'avancer
Rêvelin
ps: il y a probablement des fautes d'orthographes.
Mordernition
La façade est bigarrée d’une large cicatrice, les caillots de briques tombent comme une pluie lugubre sur le trottoir. La plaie béante sépare un hôtel particulier d’un immeuble de verre qui lui était accolé. Quelques lambeaux de pierre rattachent ces bâtiments comme des ponts entre modernité et tradition. Un passant s’arrête un pied de part et d’autre, un œil à droite un autre à gauche, en face du signe ésotérique, du dégât infligé. Il contemple la chair d’une Histoire en conflit. Il sort ses instruments de chirurgie, un papier, un crayon et commence l’opération. Il va tenter de recoudre, de ressouder les membres éparpillés. Il reste longtemps mais finalement l’immeuble de verre est orné d’un fronton et l’hôtel d’un antenne.
Le vieillard se détourne il repart satisfait.
Ricochets sonores
la haute montagne
Le discours s’étend sur
Les échos le
remplissent
d’hyperboles de pierre
Elles dé chirent mes lobes et heurtent mes oreilles
Eboulis
d
e
so
ns
dans la plaine encéphale
Hémorragie de L’ouïe le cœur s’atrophie
Un mot m’a tué
organe inévital
Téguments
Pavés disjoints sur la route
Conjoints sous nos pieds
Répercutant les larmes séchées
De l’éther endeuillé
Plip, plop, plouf sous nos semelles
Entre les carreaux de cannelle
Le petit chose naturel se mêle
Au ruisseau mouillant nos orteils
La mémoire saturée du sol de Paris
Se renouvelle de plus belle sous la pluie
Et les chuchotements nets du parti pris
S’effacent avec l’eau ruisselante colibri
Ces morceaux de carrés sillonnent la ville
Faisant marcher touristes pressés et flâneurs tranquilles
Ces bouts de roche accrochent le bout de nos baskets
Trébuchants, les passants passent et les jeunes à casquettes
Jurent en courant contre la pierre agrégée
Et sautent d’un bond sur le passage clouté
Mais la surface rainurée de la cité renommée
Aujourd’hui n’accueille personne, les reliures inondées
Sont parcourues du sang translucide de Paris
Déversé du cadre bleui d’un espace attendri
Voix lactée
Sous le lac étoilé
Des remous embrumés
Essorent mon corps
Sur la sole enterrée
De nos pieds embrassés
Brûle mon trésor
Sourire d’une femme lactée
Gestes embarrassés d’un homme déplacé
Je coule tu voles le décalage se fait
Et sur ma rétine ton visage gravé
Turlupine sans cesse mon cerveau embrasé
O dame de mes ardentes pensées
Daigne respirer d’une lueur fardée
Réveille en mon âme le désir d’une nuit du passé
Et sanglote sur mon bras les peines récoltés
Ne laisse pas croupir un homme trempé
Par les gouttes de cœur que tu as transpiré
Agathe
Agathe, belle azur
Ton regard s’étant au-delà des mers les plus profondes
Et le mien reste fixé sur ton regard
Fascinante, je voudrais voir derrière ce joli mur d’ambre
Et plonger dans ton âme y déposer plusieurs bouts de moi-même
Accepterais-tu, joyeuse pierre bleutée de fondre
Et de me laisser découvrir ta vraie beauté que si peu connaissent
Les frontières de l’illusion dépassées posons-nous au seuil de l’émotion
Qui sait peut-être pourrais-je rentrer si je sonne doucement à la porte de ton cœur
Sache Agathe, que la porte dorée qui scelle mes pensées est toujours prête à être poussée
Et pour toi, tu peux ouvrir sans même frapper
Éphémère éternel
Gouttes de sommeil oubliées
A l’ouverture des fleurs
Seuls quelques vestiges témoignent
du monde enterré
Promenade sur le bord de deux réalités
Espaces sans cesse renouvelés
Seul ton amour est immuable
Et je l’entends dans les bruissements
De la fin de la nuit
A l’éclosion des corolles
N'hésiter absolument pas à m'envoyer des critiques ou des interrogations car certains sont plutôt obscurs ( ce n'est pas honteux de ne pas comprendre ) ... De plus j'aime toute la poésie, la littérature en particulier. Je vous conseille aussi de ne pas vous limiter aux premiers poèmes qui sont d'un style précis, je ne me borne pas à ce genre de poèmes.
Merci d'avance pour vos avis qui me permettront d'avancer
Rêvelin
ps: il y a probablement des fautes d'orthographes.
Mordernition
La façade est bigarrée d’une large cicatrice, les caillots de briques tombent comme une pluie lugubre sur le trottoir. La plaie béante sépare un hôtel particulier d’un immeuble de verre qui lui était accolé. Quelques lambeaux de pierre rattachent ces bâtiments comme des ponts entre modernité et tradition. Un passant s’arrête un pied de part et d’autre, un œil à droite un autre à gauche, en face du signe ésotérique, du dégât infligé. Il contemple la chair d’une Histoire en conflit. Il sort ses instruments de chirurgie, un papier, un crayon et commence l’opération. Il va tenter de recoudre, de ressouder les membres éparpillés. Il reste longtemps mais finalement l’immeuble de verre est orné d’un fronton et l’hôtel d’un antenne.
Le vieillard se détourne il repart satisfait.
Ricochets sonores
la haute montagne
Le discours s’étend sur
Les échos le
remplissent
d’hyperboles de pierre
Elles dé chirent mes lobes et heurtent mes oreilles
Eboulis
d
e
so
ns
dans la plaine encéphale
Hémorragie de L’ouïe le cœur s’atrophie
Un mot m’a tué
organe inévital
Téguments
Pavés disjoints sur la route
Conjoints sous nos pieds
Répercutant les larmes séchées
De l’éther endeuillé
Plip, plop, plouf sous nos semelles
Entre les carreaux de cannelle
Le petit chose naturel se mêle
Au ruisseau mouillant nos orteils
La mémoire saturée du sol de Paris
Se renouvelle de plus belle sous la pluie
Et les chuchotements nets du parti pris
S’effacent avec l’eau ruisselante colibri
Ces morceaux de carrés sillonnent la ville
Faisant marcher touristes pressés et flâneurs tranquilles
Ces bouts de roche accrochent le bout de nos baskets
Trébuchants, les passants passent et les jeunes à casquettes
Jurent en courant contre la pierre agrégée
Et sautent d’un bond sur le passage clouté
Mais la surface rainurée de la cité renommée
Aujourd’hui n’accueille personne, les reliures inondées
Sont parcourues du sang translucide de Paris
Déversé du cadre bleui d’un espace attendri
Voix lactée
Sous le lac étoilé
Des remous embrumés
Essorent mon corps
Sur la sole enterrée
De nos pieds embrassés
Brûle mon trésor
Sourire d’une femme lactée
Gestes embarrassés d’un homme déplacé
Je coule tu voles le décalage se fait
Et sur ma rétine ton visage gravé
Turlupine sans cesse mon cerveau embrasé
O dame de mes ardentes pensées
Daigne respirer d’une lueur fardée
Réveille en mon âme le désir d’une nuit du passé
Et sanglote sur mon bras les peines récoltés
Ne laisse pas croupir un homme trempé
Par les gouttes de cœur que tu as transpiré
Agathe
Agathe, belle azur
Ton regard s’étant au-delà des mers les plus profondes
Et le mien reste fixé sur ton regard
Fascinante, je voudrais voir derrière ce joli mur d’ambre
Et plonger dans ton âme y déposer plusieurs bouts de moi-même
Accepterais-tu, joyeuse pierre bleutée de fondre
Et de me laisser découvrir ta vraie beauté que si peu connaissent
Les frontières de l’illusion dépassées posons-nous au seuil de l’émotion
Qui sait peut-être pourrais-je rentrer si je sonne doucement à la porte de ton cœur
Sache Agathe, que la porte dorée qui scelle mes pensées est toujours prête à être poussée
Et pour toi, tu peux ouvrir sans même frapper
Éphémère éternel
Gouttes de sommeil oubliées
A l’ouverture des fleurs
Seuls quelques vestiges témoignent
du monde enterré
Promenade sur le bord de deux réalités
Espaces sans cesse renouvelés
Seul ton amour est immuable
Et je l’entends dans les bruissements
De la fin de la nuit
A l’éclosion des corolles
Modifié en dernier par Rêvelin le mer. juil. 16, 2008 12:11 pm, modifié 1 fois.
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- Fourmi éleveuse
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***Ajout :***
Une lumière d’airain se pose sur mon corps
Une blancheur striée par l’écarlate mort
Se love dans mon cou m’étranglant lentement
Je cours après Chronos alors qu’Aube s’étend
Je fuis le jour néfaste où le destin sera
Pour mon âme si faste qu’elle ne s’en relèvera pas
Cheveux désertiques aux mirages de dune
Ondoyants sous le vent reflétant le soleil
Yeux teintés de lune aux croissants doucereux
Bouche juste esquissées aux saveurs orientales
Regard taquin et vif aux mille questionnements
Mystérieuse lueur
Yeux semblables aux algues des abysses marines
Oscillants dans l’abyme bravant les eaux du Stream
Mains au teint de nacre écrasant le soleil
Par leur blancheur infâme maîtresse du destin
Une bouche plus profonde qu’un puits en quête d’eau
Un sourire source pure d’amour et de beauté
Yeux d’espérance de gourmandise aigrie
Ouragans virevoltants, de flammes aux amants douces
Douce Douce
Une lumière d’airain se pose sur mon corps
Une blancheur striée par l’écarlate mort
Se love dans mon cou m’étranglant lentement
Je cours après Chronos alors qu’Aube s’étend
Je fuis le jour néfaste où le destin sera
Pour mon âme si faste qu’elle ne s’en relèvera pas
Cheveux désertiques aux mirages de dune
Ondoyants sous le vent reflétant le soleil
Yeux teintés de lune aux croissants doucereux
Bouche juste esquissées aux saveurs orientales
Regard taquin et vif aux mille questionnements
Mystérieuse lueur
Yeux semblables aux algues des abysses marines
Oscillants dans l’abyme bravant les eaux du Stream
Mains au teint de nacre écrasant le soleil
Par leur blancheur infâme maîtresse du destin
Une bouche plus profonde qu’un puits en quête d’eau
Un sourire source pure d’amour et de beauté
Yeux d’espérance de gourmandise aigrie
Ouragans virevoltants, de flammes aux amants douces
Douce Douce
Modifié en dernier par Rêvelin le mer. juil. 16, 2008 12:11 pm, modifié 2 fois.
Je ne suis pas poète mais
Tu mises trop sur le style au détriment du rythme et de la musicalité.
C'est un peu bateau, j'ai déja lu ça mille fois (j'exagère, bien sûr).
Ce sont des critiques qui essaient d'être constructives.
Pour un gamin de 16 ans, tu écris bien et tu peux t'améliorer en continuant à lire et surtout en t'instrospectant davantage afin de rendre tes oeuvres plus miroir de toi même.
Bon courage
Tu mises trop sur le style au détriment du rythme et de la musicalité.
C'est un peu bateau, j'ai déja lu ça mille fois (j'exagère, bien sûr).
Ce sont des critiques qui essaient d'être constructives.
Pour un gamin de 16 ans, tu écris bien et tu peux t'améliorer en continuant à lire et surtout en t'instrospectant davantage afin de rendre tes oeuvres plus miroir de toi même.
Bon courage
l'homme est un loup pour l'homme
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- Fourmi éleveuse
- Messages : 413
- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
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lol Merci. je m'attendais à tout saus à cela ! mais c'est vrai que ces textes ne sont pas très représentatif. Le rythme pour moi est très très important, peut être le plus important, seulement ici les poèmes se veulent un peu destructurés ...
Mais je vais me remettre en question, car si tu as vu ça c'est qu'il doit y avoir une raison !!
lol
Merci, si vous aveez d'autres commentaires ... allez y !!
Mais je vais me remettre en question, car si tu as vu ça c'est qu'il doit y avoir une raison !!
lol
Merci, si vous aveez d'autres commentaires ... allez y !!
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
- Localisation : Angers
Merci beaucoup !! C'est vraiment intéressant de savoir ce que l'on peut penser de mes poèmes car ben moi je les connaît trop, il y en a que j'aime beaucoup parce que je les ai écrits ... lol.
sans ça je ne peux pas m'améliorer
***Ajout :***
Je commence, je ne sais pas pourquoi, je ne sais véritablement pas ce qui me porte, un recueil sur les règles et le plaisir. Il est vrai que le sexe féminin est pour moi mystérieux et plus divin, plus intéressant que le sexe masculin. Je respecte beaucoup les femmes et je ne trouve rien de honteux dans tout cela. Etant un garçon je ne le vis pas, désolé lol. Alors n'hésitez pas à critiquer les poèmes pour leurs sens ou ou forme, n'hésitez pas à gueuler, crier votre indignation, sinon ben j'avancerai pas.
Nuits et Brouillard
Des gouttes de honte coulent le long de tes cheveux
Ton doigt se promène au Cap Horn sensible
Quand un océan rouge te submerge et te noie
Puis, le calme plat. Des larmes de joie transgressent tes paupières
Ta main dans les nuages fait pleuvoir l’amour et l’amour est blanc pur.
sans ça je ne peux pas m'améliorer
***Ajout :***
Je commence, je ne sais pas pourquoi, je ne sais véritablement pas ce qui me porte, un recueil sur les règles et le plaisir. Il est vrai que le sexe féminin est pour moi mystérieux et plus divin, plus intéressant que le sexe masculin. Je respecte beaucoup les femmes et je ne trouve rien de honteux dans tout cela. Etant un garçon je ne le vis pas, désolé lol. Alors n'hésitez pas à critiquer les poèmes pour leurs sens ou ou forme, n'hésitez pas à gueuler, crier votre indignation, sinon ben j'avancerai pas.
Nuits et Brouillard
Des gouttes de honte coulent le long de tes cheveux
Ton doigt se promène au Cap Horn sensible
Quand un océan rouge te submerge et te noie
Puis, le calme plat. Des larmes de joie transgressent tes paupières
Ta main dans les nuages fait pleuvoir l’amour et l’amour est blanc pur.
Modifié en dernier par Rêvelin le mer. juil. 16, 2008 12:10 pm, modifié 1 fois.
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- Soldate farouche
- Messages : 547
- Enregistré le : ven. déc. 07, 2007 10:46 pm
- Localisation : Sur le chemin de la connaissance...
- Contact :
Excellente idée, Rêvelin ! Cette fois-ci, je me concentrerais en lisant sur un seul sujet, ce qui permettra d'apprécier non seulement la forme, parfois presque calligramme, mais également le fond, des textes descriptifs, voir philosophiques, en creusant un peu...
Mais, pour ce qui est du premier, je ne pense pas du tout que cela soit une bonne idée de noter nuits et brouillards, du fait de son bouleversant et terrible homonyme, Nuits et Brouillards, film traitant du nazisme pendant la Seconde...
Et congratulations, Rêvelin, pour tes poèmes magnifiques, que tu écris à une époque où cet art est quelque peu délaissé des premières places artistiques...
Voilà !
Mais, pour ce qui est du premier, je ne pense pas du tout que cela soit une bonne idée de noter nuits et brouillards, du fait de son bouleversant et terrible homonyme, Nuits et Brouillards, film traitant du nazisme pendant la Seconde...
Et congratulations, Rêvelin, pour tes poèmes magnifiques, que tu écris à une époque où cet art est quelque peu délaissé des premières places artistiques...
Voilà !
Modifié en dernier par Sylvain Wells le mer. mai 21, 2008 6:01 pm, modifié 1 fois.
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- Fourmi éleveuse
- Messages : 413
- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
- Localisation : Angers
J'ai enlevé quelques poèmes dans mes messages précédents mais je vous en remets de nouveau dès maintenant. je considère que je me suis amélioré mais j'aimerais beaucoup beaucoup avoir votre avis ...
La houle de son cœur s’épuise sur ses joues
La lame passion vague mélancolie
Pénètre doucement dans l’orbite béant
Charriant les embruns d’une amère marée
Le vent souffle constant propulsant l’amertume
Au sommet de l’écume qu’il hume tristement
Le ressac est puissant la lune toute ronde
Domine la motion qui balance le monde
Secoué par l’ouragan son visage s’effrite
Charroyant lentement le sable qui l’excite
Dans un dernier élan il se ploie et rend l’onde
La houle de son cœur s’épuise sur ses joues
La lame passion vague mélancolie
Pénètre doucement dans l’orbite béant
Charriant les embruns d’une amère marée
Le vent souffle constant propulsant l’amertume
Au sommet de l’écume qu’il hume tristement
Le ressac est puissant la lune toute ronde
Domine la motion qui balance le monde
Secoué par l’ouragan son visage s’effrite
Charroyant lentement le sable qui l’excite
Dans un dernier élan il se ploie et rend l’onde
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- Administratrice
- Messages : 1283
- Enregistré le : lun. août 08, 2005 12:41 pm
- Localisation : Marseille
Puisque tu aimerais beaucoup beaucoup avoir notre avis, je te donne le mien... Mais il ne vaut pas grand chose.
C'est joli ce que tu dis, mais je trouve que le sens est noyé dans les mots. Et de ce fait je trouve qu'on ne ressent pas d'émotion forte en le lisant, ce n'est pas quelque chose qui nous marque, qui nous parle.
Voilà c'était mon avis...
C'est joli ce que tu dis, mais je trouve que le sens est noyé dans les mots. Et de ce fait je trouve qu'on ne ressent pas d'émotion forte en le lisant, ce n'est pas quelque chose qui nous marque, qui nous parle.
Voilà c'était mon avis...
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- Fourmi éleveuse
- Messages : 413
- Enregistré le : dim. mars 11, 2007 8:14 pm
- Localisation : Angers
Le vent tournoie tranquille. Les feuilles vertes bruissent. Le ciel revêt son pardessus, vaste amas de gris parsemé d'accrocs ; étoiles de mes nuits. Les nuages s'adonnent à la flânerie, ils passent, curieux, promenant leurs limbes blanches sur le chemin des cieux. Le soleil se tourne, poli, alors que la Terre s'endort à moitié nue, ses rondeurs provocantes à peine recouvertes. le vent tournoie tranquille. L'azur de mes yeux se plisse lentement. Mon corps choit, chair éteinte, sur l'aplat moelleux. La vie se couche, la vie s'éveille, deux mondes parallèles, noctambule et diurne, se côtoient, et s'attèlent l'un au doux repos, l'autre se réveille dans le coucher blafard et coloré de l'astre Soleil. Le vent tournoie tranquille.