Je pense que trouver un prof c'est pas si difficile, plutôt que de supprimer 1500 postes, pourquoi pas en créer ?
Un contrat, vient pas me dire que c'est compliqué d'en faire un
Quant à l'aménagement des horaires, les options, comme leur nom l'indique, ce ne sont pas des matières principales, et franchement, il suffit de se procurer un logiciel qui permet de créer les emplois du temps de chacuns (si si, j'ai appris à le faire en université, les logiciels qui permettent de rentrer en compte une tonne de paramètres et de sortir après un tableau qui a tout pris en compte !)
Franchement, je reste persuadée que c'est possible, sauf que l'état propose des solutions halacon à des problèmes qui peuvent être réglés simplement. Alors forcément, ça grogne, ça râle, ça proteste. On a juste l'impression que l'état se fout royalement de l'éducation, et que tout ce qui compte c'est le profit.
Le pire, c'est que Sarko, dans sa lettre aux éducateurs au mois de septembtre (une lettre d'une rare connerie ) dit vouloir instaurer de nouveau la culture et la créativité à l'école. Résultat, il demande à supprimer des postes (lui ou le ministre de l'éducation, de toutes façons, c'est le même combat) et donc restreindre les possibilités aux jeunes de pouvoir s'épanouir d'une manière artistique/culturelle ...
scolarité : la fin des options...
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Ce qui est dur, ce n'est pas d'engager, mais de les virer ensuite quand il n'y a plus de demande (pour les ré-engager l'année d'après ? Oulà, je vois déjà les grèves que ça va donner, ça). Manque de souplesse dans les contrats de travail, à trop vouloir protéger on empêche la création, etc.
Et encore une fois : je ne vois pas pourquoi il n'y a qu'à l'école qu'un gamin doit trouver la culture ! oO C'est à lui de la chercher, que ce soit en prenant une option, ou en s'inscrivant dans des ateliers en parallèle de ses études.
Et encore une fois : je ne vois pas pourquoi il n'y a qu'à l'école qu'un gamin doit trouver la culture ! oO C'est à lui de la chercher, que ce soit en prenant une option, ou en s'inscrivant dans des ateliers en parallèle de ses études.
Derrière chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.
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Le prof serait muté selon les demandes des élèves. Et franchement si une option marche bien dans un lycée, je pense que le cours aura toujours du succès. Ca dépent beaucoup de la qualité du prof, mais il suffit d'instaurer un cours sympa pour être spur de pas avoir à fermer la classe l'année d'après.
Il n'y a bien sûr pas qu'à l'école qu'on fait sa culture (heureusement !) mais bon c'est là que tu passes la majeurs partie de ta journée, il est donc normal d'essayer de proposer des ouvertures culturelles dans ce milieu. Et puis, ce que les parents n'ont pas forcément le temps/l'envie/la possibilité d'apprendre aux enfants, pourquoi ne pas donner la chance aux profs de le faire ?
Il n'y a bien sûr pas qu'à l'école qu'on fait sa culture (heureusement !) mais bon c'est là que tu passes la majeurs partie de ta journée, il est donc normal d'essayer de proposer des ouvertures culturelles dans ce milieu. Et puis, ce que les parents n'ont pas forcément le temps/l'envie/la possibilité d'apprendre aux enfants, pourquoi ne pas donner la chance aux profs de le faire ?
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- Modo
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pour revenir rapidement à mon sujet, Erratique tu oublies quelque chose !
Effectivement, pour les enfants, les niveaux multiples ça a de très bons côtés. Mais pour les instits c'est une horreur !!! Vous n'imaginez pas la charge de travail ! Parce que je ne parle pas de niveaux multiple avec 8 élèves comme dans "Etre et Avoir", mais bien de triple niveau avec 25 à 30 élèves.
Vivant ça de très près depuis 2 ou 3 ans, je sais maintenant que les vacances des profs ne sont pas usurpées. C'est le seul métier où l'on a encore des devoirs. Ce n'est pas pour rien que les "instits" sont si particuliers : ils passent leur vie à trouver des idées, à préparer des leçons, des ateliers etc etc...Sur 2 semaines de vacances, ils n'ont pas le temps de décrocher, car ils ont des choses à préparer pour la rentrée. Et c'est déjà compliqué avec 1 classe simple, alors avec un triple niveau, je vous racconte même pas le désastre.
Lachons la grappe à nos profs et instits (même si dans le lot ya aussi des gros branleurs, j'en ai rencontré ), et donnons leur les moyens de faire des cours acceptables. Et pour ma part, je suis persuadé que ça va avec le fait de faire des classes plus légères.
D'autant plus dans le climat actuel où les élèves sont des Petits Rois, et où un instits peut être mis en examen parce qu'il a gifflé un élève qui l'a traité de "connard" (c'est le père Gendarme qui a porté plainte).
Je pense aussi que les options et ateliers artistiques doivent être abordables par tous, et surtout doivent être proposés (même s'il faut pour ça aller dans un internat dans une ville un peu lointaine).
Parce que pauvreté culturelle et intellectuelle fait malheureusement la majorité de la population. (et je peux vous dire que j'ai fait un paquet d'écoles pour affirmer ça... )
Par contre, trop d'options tue l'option. Ce que je veux dire, c'est qu'il est quand même bien de revenir aux bases. Parce que le climat actuel fait que tout le monde voudrait bien prendre une option "chant" pour pouvoir faire la starac' , mais par contre, ça ne dérange personne qu'à 15 ans un gamin ne sache ni lire ni écrire.
Par exemple je trouve débile l'anglais en primaire. De la 6ème à la terminale on refait le même programme, et maintenant ça va être du cp à la terminale, pour qu'à l'arrivée, le niveau des élèves français en anglais soit lamentable. Quand-est-ce que l'on va prendre conscience qu'une langue ne s'apprend pas en classe (en tout cas pas en refaisant la même chose pendant 10 ans), mais en faisant des séjours à l'étranger ???!!!
Effectivement, pour les enfants, les niveaux multiples ça a de très bons côtés. Mais pour les instits c'est une horreur !!! Vous n'imaginez pas la charge de travail ! Parce que je ne parle pas de niveaux multiple avec 8 élèves comme dans "Etre et Avoir", mais bien de triple niveau avec 25 à 30 élèves.
Vivant ça de très près depuis 2 ou 3 ans, je sais maintenant que les vacances des profs ne sont pas usurpées. C'est le seul métier où l'on a encore des devoirs. Ce n'est pas pour rien que les "instits" sont si particuliers : ils passent leur vie à trouver des idées, à préparer des leçons, des ateliers etc etc...Sur 2 semaines de vacances, ils n'ont pas le temps de décrocher, car ils ont des choses à préparer pour la rentrée. Et c'est déjà compliqué avec 1 classe simple, alors avec un triple niveau, je vous racconte même pas le désastre.
Lachons la grappe à nos profs et instits (même si dans le lot ya aussi des gros branleurs, j'en ai rencontré ), et donnons leur les moyens de faire des cours acceptables. Et pour ma part, je suis persuadé que ça va avec le fait de faire des classes plus légères.
D'autant plus dans le climat actuel où les élèves sont des Petits Rois, et où un instits peut être mis en examen parce qu'il a gifflé un élève qui l'a traité de "connard" (c'est le père Gendarme qui a porté plainte).
Je pense aussi que les options et ateliers artistiques doivent être abordables par tous, et surtout doivent être proposés (même s'il faut pour ça aller dans un internat dans une ville un peu lointaine).
Parce que pauvreté culturelle et intellectuelle fait malheureusement la majorité de la population. (et je peux vous dire que j'ai fait un paquet d'écoles pour affirmer ça... )
Par contre, trop d'options tue l'option. Ce que je veux dire, c'est qu'il est quand même bien de revenir aux bases. Parce que le climat actuel fait que tout le monde voudrait bien prendre une option "chant" pour pouvoir faire la starac' , mais par contre, ça ne dérange personne qu'à 15 ans un gamin ne sache ni lire ni écrire.
Par exemple je trouve débile l'anglais en primaire. De la 6ème à la terminale on refait le même programme, et maintenant ça va être du cp à la terminale, pour qu'à l'arrivée, le niveau des élèves français en anglais soit lamentable. Quand-est-ce que l'on va prendre conscience qu'une langue ne s'apprend pas en classe (en tout cas pas en refaisant la même chose pendant 10 ans), mais en faisant des séjours à l'étranger ???!!!
"On verra bien !"
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Tu sais que dans un lycée proche du mien, la classe de terminale L compte trois élèves ? Eh bien franchement, je les envie. Et non, les cours comme cinéma ou théâtre ne peuvent pas se dérouler sur le temps libre crois moi, j'ai fait les deux. Ces cours ne sont pas des cours faciles, au contraire ils sont les plus difficiles parce qu'il faut nécessairement un bon niveau. Déjà que nous n'avons pas assez d'heures et que nous les rattrapons comme nous pouvons, si en plus on doit le faire en dehors, voilà le carnage quoi ...En ce qui concerne les options, à la limite, tant qu'elles continuent à exister ailleurs, je ne vois pas trop où est le problème. On ne va pas embaucher un prof qui va faire cours à 4 étudiants alors qu'il y a d'autres écoles où cette même option existe et réunit des dizaines de lycéens. Si on va par là, on peut aussi prévoir de faire des classes de 5 élèves pour toutes les matières, au moins il y aura un bon suivi. Sans compter que des options comme "cinéma", "théâtre" et autre peuvent se pratiquer en parallèle d'un cursus normal, sur son temps libre. L'éducation nationale est là pour fournir un socle commun de connaissance, il y a des petits bonus pour élargir un peu le champ des étudiants (arts plastiques, latin, etc), tant mieux, mais ça reste un bonus. Si une option en tant que telle n'est pas rentable...
Au fait, dans ma spécialité, le théâtre, on est cinq en terminale, et les premières sont six.
Pourtant supprimer cette option n'est pas à l'ordre du jour. Pourquoi ? Parce qu'on y est très attachés, c'est une mine de culture, de joie et de travail purs, et ça ça nous plaît beaucoup.
Source sur le moins d'élèves autre que "y paraît que", ou "dans le programme UMP" ? Ce n'est pas que je ne te croie pas, mais j'aime bien qu'on aie les chiffres.Il y a moins d'élèves = moins de prof, c'est logique !
Mauvaise foi spotted. (J'attends plus que le "Ouais, mais Mitterrand ...")Faut arrêter de se bloquer, tout ça parce qu'il est de droite et que vous êtes de gauche !!!
Non, les options ne se passent pas mieux dans des classes surpeuplées. En latin, on est 40, et la tricherie est nettement plus attrayante vu le nombre d'élèves, et le bordel ambiant est tel qu'il me fait regretter mon ancien lycée où on était 8 en latin, mais où on se sentait vraiment aidés dans nos difficultés, comme la grammaire par exemple. (Mon cauchemar ...)Et donc de toute manière quand on regroupe les options, ces options seront mieux faites, parce que (je vais prendre un exemple bâteau), au lieu d'avoir 1 livre dans 56 établissements, on peut avoir 56 livres au même endroit, et avoir un vrai pôle attractif, et réellement formateur.
En troisième, je voulais faire grec, et on était pas assez donc niet. Je suis pas descendu dans la rue, mais ça m'a pas empêché d'être profondément dégoûté qu'on m'empêche de faire l'option que je voulais. Alors les généralisations à deux balles, merci de les garder hein.Ah mais dire on n'est pas content pour les options, ça fait perdre une matinée où on peut se promener dans la rue, mais cocher la case option c'est avoir plusieurs heures de cours en plus par semaine... Alors si on moins il y avait un peu de cohérence dans tout ça... Mais bon c'est toujours la même hypocrisie...
Tu veux dire des classes avec moins d'élèves ? Il est nul ton raisonnement, on peut lui faire dire ce qu'on veut !On te dit aussi qu'on veut la qualité, centré les efforts sur moins de personnes pour un meilleur résultat.
Tu sais ce que c'est qu'un TZR ?Manque de souplesse dans les contrats de travail, à trop vouloir protéger on empêche la création, etc.
Tous les enfants n'ont pas les moyens financiers, et c'est donc à l'école de commencer à lui donner de la culture et le goût de celle ci, Parce qu'un gamin n'ira pas spontanément non, c'est les parents qui le font pour lui quelquefois, mais un enfant n'ira pas seul. C'est aussi à ça que ça sert l'éducation.C'est à lui de la chercher, que ce soit en prenant une option, ou en s'inscrivant dans des ateliers en parallèle de ses études.