schizophrénie
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- Nymphe des bois
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schizophrénie
Hello
Bernard Werber a donné, dans l'ESRA je crois, une définition de la skizophrénie un peu plus explicite que celle du dico, mais qui m'a semblé bizare, tout de même...
j'ai pas le livre sous les yeux et ça fait un sacré baïl que je l'ai lu, mais quand j'essaye d'y penser, ce que je me rappelle, ça ressemble à : c'est quand tu changes de plan et que tu es incapable de faire le rapprochement entre "ton" plan et celui de la réalité. En gros, quand tu te modèle un espace qui t'es propre et qui te coupe de la réalité
Je me suis quelque peu reconnu dans cette "définition" mais peut être aussi que ma mémoir me fait défaut et/ou que j'ai absolument rien compris, jetez-moi des pierres...
bref...
j'explique quand même ce qui me tracasse
Pour mon exemple, ici sur internet, j'ai l'impression (ou plutôt je suis sur) que de plus en plus (et depuis près de 3 ans), je suis incapable de faire la différence entre mon pseudo et "moi" qui tape sur le clavier
si on m'insulte sur internet, j'en prend pour mon estime dans la réalité, je prend tout ce qu'on me dit au sérieux etc
autre exemple, quand je joue aux échecs, ou aux cartes, ou à autre chose, même sur l'ordi contre un programme, je prend ça aussi hyper au sérieux, je pense qu'en termes d'ennemis, de bataille... si je perds j'en prend là aussi pour mon estime perso
et si je joue vraiment contre quelqu'un, il se peut que même après la fin de la partie, je continue à le voir come un "rival"
et un dernier exemple, le plus significatif, je pense :
des fois, quand dans la rue ou ailleurs, quelqu'un(e) me grille à le(a) regarder, ou à faire quelque chose dont j'ai honte, je me "donne" un "rôle temporaire", genre : tiens, on va faire style d'être en train de lire l'afficha, là...
mais ce qu'il y a, c'est que je me prend toujours très vite à ce "rôle", jusqu'à oublier que ce n'était qu'un rôle...
pour être plus clair, quand le gars ou la fille est parti(e), je suis toujours là à mater l'affiche et à la lire à haute voie dans ma tête, il arrive même que je continue à y penser après, et le gars ou la fille je l'ai complètement zapé(e) !!!
du coup, je "change de plan" comme ça, sans parvenir à faire la différence d'un plan à l'autre, d'un côté c'est cool parce que je ferais un bon acteur, d'un autre, je suis prisonnier des rôles que je me donne
en fait, à force de changement de plan, je finis par ne plus savoir où j'en suis, pourquoi j'ai commencé ça, est-ce que ce n'était pas encore qu'un rôle que je me suis donné et est-ce que je ne l'ai pas oublié ?
en gros qu'est-ce que je faisais au début et pourquoi j'en suis à faire ça maintenant ?
est-ce que c'est vraiment ce que je fais ou est-ce que je joue le jeu sans m'en rendre compte ?
vous voyez ce que je veux dire ?
dans tous les cas, je m'oublie totalement, il n'y a plus que l'échiquier, l'écran, mon "rôle", ma réalité se limite à ça
bon, à la limite, je fais avec...
ma question est juste : est-ce que c'est bien de la skizophrénie (à un stade vraiment infime, bien sur) ?
pour les mauvaises langues à venir (y'en aura), oui, il est possible, qu'au final je "kifferais" pouvoir me la péter à dire je suis skizo, oui ça serait me donner de l'importance et oui, tout ça c'est pathétique
mais je vous rassure, y'a aussi des parcelles de curiosité et d'inquiétude dans ma démarche
Bernard Werber a donné, dans l'ESRA je crois, une définition de la skizophrénie un peu plus explicite que celle du dico, mais qui m'a semblé bizare, tout de même...
j'ai pas le livre sous les yeux et ça fait un sacré baïl que je l'ai lu, mais quand j'essaye d'y penser, ce que je me rappelle, ça ressemble à : c'est quand tu changes de plan et que tu es incapable de faire le rapprochement entre "ton" plan et celui de la réalité. En gros, quand tu te modèle un espace qui t'es propre et qui te coupe de la réalité
Je me suis quelque peu reconnu dans cette "définition" mais peut être aussi que ma mémoir me fait défaut et/ou que j'ai absolument rien compris, jetez-moi des pierres...
bref...
j'explique quand même ce qui me tracasse
Pour mon exemple, ici sur internet, j'ai l'impression (ou plutôt je suis sur) que de plus en plus (et depuis près de 3 ans), je suis incapable de faire la différence entre mon pseudo et "moi" qui tape sur le clavier
si on m'insulte sur internet, j'en prend pour mon estime dans la réalité, je prend tout ce qu'on me dit au sérieux etc
autre exemple, quand je joue aux échecs, ou aux cartes, ou à autre chose, même sur l'ordi contre un programme, je prend ça aussi hyper au sérieux, je pense qu'en termes d'ennemis, de bataille... si je perds j'en prend là aussi pour mon estime perso
et si je joue vraiment contre quelqu'un, il se peut que même après la fin de la partie, je continue à le voir come un "rival"
et un dernier exemple, le plus significatif, je pense :
des fois, quand dans la rue ou ailleurs, quelqu'un(e) me grille à le(a) regarder, ou à faire quelque chose dont j'ai honte, je me "donne" un "rôle temporaire", genre : tiens, on va faire style d'être en train de lire l'afficha, là...
mais ce qu'il y a, c'est que je me prend toujours très vite à ce "rôle", jusqu'à oublier que ce n'était qu'un rôle...
pour être plus clair, quand le gars ou la fille est parti(e), je suis toujours là à mater l'affiche et à la lire à haute voie dans ma tête, il arrive même que je continue à y penser après, et le gars ou la fille je l'ai complètement zapé(e) !!!
du coup, je "change de plan" comme ça, sans parvenir à faire la différence d'un plan à l'autre, d'un côté c'est cool parce que je ferais un bon acteur, d'un autre, je suis prisonnier des rôles que je me donne
en fait, à force de changement de plan, je finis par ne plus savoir où j'en suis, pourquoi j'ai commencé ça, est-ce que ce n'était pas encore qu'un rôle que je me suis donné et est-ce que je ne l'ai pas oublié ?
en gros qu'est-ce que je faisais au début et pourquoi j'en suis à faire ça maintenant ?
est-ce que c'est vraiment ce que je fais ou est-ce que je joue le jeu sans m'en rendre compte ?
vous voyez ce que je veux dire ?
dans tous les cas, je m'oublie totalement, il n'y a plus que l'échiquier, l'écran, mon "rôle", ma réalité se limite à ça
bon, à la limite, je fais avec...
ma question est juste : est-ce que c'est bien de la skizophrénie (à un stade vraiment infime, bien sur) ?
pour les mauvaises langues à venir (y'en aura), oui, il est possible, qu'au final je "kifferais" pouvoir me la péter à dire je suis skizo, oui ça serait me donner de l'importance et oui, tout ça c'est pathétique
mais je vous rassure, y'a aussi des parcelles de curiosité et d'inquiétude dans ma démarche
Schizophrénie
Je ne suis pas psychiatre, mais à première vue, tu n’as pas l’air de souffrir de schizophrénie. Si en fait, tu ne vois pas de différences entre ces multiples « plans » de la réalité, c’est peut-être qu’il n’y en a pas…
Tu es pour ainsi dire la somme des rôles que tu joues (que ce soit sur internet, dans ton imagination, ou dans cette réalité de tous les jours) Et quelque part, il est tout à fait normal que tu t’identifies à ton pseudo, tu es ce pseudo ! Comme il est « normal » que tu sois sensible aux remarques des internautes, ou au fait de perdre une bataille et d’en vouloir à ton rival (tu es simplement mauvais perdant ! )
J’ai trouvé sur Wikipédia une définition plus poussée de la schizophrénie. Je te cite juste ce court passage qui te donnera une idée des sept formes que prend justement cette pathologie :
Tu es pour ainsi dire la somme des rôles que tu joues (que ce soit sur internet, dans ton imagination, ou dans cette réalité de tous les jours) Et quelque part, il est tout à fait normal que tu t’identifies à ton pseudo, tu es ce pseudo ! Comme il est « normal » que tu sois sensible aux remarques des internautes, ou au fait de perdre une bataille et d’en vouloir à ton rival (tu es simplement mauvais perdant ! )
J’ai trouvé sur Wikipédia une définition plus poussée de la schizophrénie. Je te cite juste ce court passage qui te donnera une idée des sept formes que prend justement cette pathologie :
1) La schizophrénie simple. Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socioprofessionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants. Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué.
2) La schizophrénie paranoïde. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire domine le tableau clinique et répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques.
3) La schizophrénie hébéphrénique. La dissociation de l’unité psychique du sujet est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques. *touche principalement les adolescents*
4) La schizophrénie catatonique. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qu’on lui impose, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou répète toujours les mêmes phrases. Actuellement, cette forme se traite et est donc rarement définitive.
5) La schizophrénie dysthymique. Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent au moins en partie aux traitements par lithium.
6) La schizophrénie pseudonévrotique. Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants de névrose (hystérique, phobique, anxieuse ou obsessionnelle).
7) La shizophrénie pseudo-psychopathique ou « héboïdophrénique ». Il coexiste des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective.
(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophrenie )
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ben justement, quelque part, bien que je sois assez proche de ce que je dis sur internet, avec du recul, je trouve que "mon pseudo" est radicalement différent de ce que je suis en réalité (vous me direz ah mais je me contredis, là, alors le truc, c'est que je m'en apperçois trop tard, ou alors que quand on m'en met plein la gueule et que j'me dis : ah oui, tiens, qu'est-ce qui m'a pris de raconter ça ?)Et quelque part, il est tout à fait normal que tu t’identifies à ton pseudo, tu es ce pseudo !
et ça m'a fait penser à de la skizophrénie parce quie j'ai l'impression que je me shoote aux forums internet quand je suis, dans la réalité, en crise de remise en question etc, quand je doute de moi... mais je vais pas sur les forums pour en parler ou quoi que se soit (d'habitude)
c'est juste que tout le monde sait qu'il est tellement plus facil de se lacher sur internet, c'est une fuite de la réalité
et pour le coup d'être mauvais perdant, ouais, pourquoi pas...
mais des fois, j'en fais tellement des tonnes que j'ai l'impression que je joue ma vie dans la partie c'est ça, qui me gène
je prend tout ça beaucoup trop au sérieux... même si ça a visiblement rien à voir avec de la skizo au final
en fait c'est peut être tout simplement que je me voile encore trop la face...
"Connais-toi toi-même"
Je crois que l'on "souffre" tous plus ou moins de ce symptôme d'attachement à Internet - il faut dire qu'en matière de communication et d'échanges, celà à ouvert de nombreuses portes... En ce qui te concerne, toujours pas d'inquiètude à avoir ! Tu as juste envie de communiquer et te connaître toi-même. Internet est juste un moyen d'y parvenir. A toi ensuite de trouver un équilibre entre le monde virtuel et réel.sentoo a écrit : ça m'a fait penser à de la skizophrénie parce quie j'ai l'impression que je me shoote aux forums internet quand je suis, dans la réalité, en crise de remise en question etc, quand je doute de moi... mais je vais pas sur les forums pour en parler ou quoi que se soit (d'habitude)
c'est juste que tout le monde sait qu'il est tellement plus facil de se lacher sur internet, c'est une fuite de la réalité
Peu à peu, tu finiras par découvrir ton vrai visage. C'est le principe du « connais-toi, toi-même » si cher aux philosophessentoo a écrit : en fait c'est peut être tout simplement que je me voile encore trop la face...
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Ma soeur a été, et est peut etre encore schyzophrene, et cela se caracterisait par le fait que en temps normal elle avait un comportement normal mais a certains moment s elle entrait dans des crises de quasi démence ou une toute autre personnalité que la sienne s'éveillait et ça la faisait faire des actions parfois dramatiques (je ne m'etendrais pas la dessus...) elle pensait que le monde entier s'attaquait a elle et lui voulait du mal enfin c'est tres dur a expliquer mais je crois que rares sont les schyzophrene qui peuvent se rendre compte qu'ils le sont...
Donc a mon avis tu ne l'es pas, mais un psychologue, mieux que moi saura te renseigner sur ce sujet délicat..
Donc a mon avis tu ne l'es pas, mais un psychologue, mieux que moi saura te renseigner sur ce sujet délicat..
http://leviath.skyblog.com== mon blog , n'allez pas le regarder s'il vous plait !
"Les reveurs trébucheraient moins a chaque obstacle si ils avaent plus les yeux vers leurs pieds que vers le ciel"
"Les reveurs trébucheraient moins a chaque obstacle si ils avaent plus les yeux vers leurs pieds que vers le ciel"
Re: skizophrénie
Personnellemen,
je ne pence pas que tu soi attein de la skizophrénie,
pour cause,
je connaît une personne très proche de moi qui est atteind par cette souffrance.
On modifie la rélité,
la vision,
louis,
on est presque sur d' entendre des personne qu' alor il y en a poin.
que tous est contre soit,
que le monde est contre soit,
se croire dans un réalitisho 24h sur 24,
croire qu'on est sur surveillance,
camera, micro,
ect ect....
c' est un combat contre sa propre réalité sa propre perception des choses
perception de la vie,
maintenan
il fau réussir a voir le vrai et le faux
voir si ce n' est pas une allucination "visuel ou auditif"
mais si c seulment une quète de gloir
ou
si tu commence a accusé a tor et a traver le monde de ton matir
on pourau dir que soit
dépréssif ou un débutant en skizophrénie ou même en spychoparanoiac
mes je te rassure
on les tous a un moment de notre vie
phoenix
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- Localisation : Sans doute quelque part mais je n'en suis pas sûr...
Je n'avais jamais vu le mot psychomaniaque si mal écrit (d'ailleurs je ne suis même pas sûr de son existance...
À part ça BW à résumé la schizophrénie en une phrase selon la conception qu'il en avait et dans le but d'écrire une chose "poétique" si on veut...Il ne faut pas prendre ça pour une définition objective...
À part ça BW à résumé la schizophrénie en une phrase selon la conception qu'il en avait et dans le but d'écrire une chose "poétique" si on veut...Il ne faut pas prendre ça pour une définition objective...
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- Enregistré le : jeu. août 10, 2006 2:08 am
- Localisation : Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
- Contact :
Phoenix avoue....tu illustres une maladie en particulier en écrivant comme ça? ^^ Note que ça colle bien avant ton avatar! (je plaisante!)
Seento je pense qu'une majorité se reconnait dans tes propos, et je ne vois absolument aucun signes inquiétants dans ce que tu dis! Au contraire, tu parles trés consciement de toi, ce qui fait de toi un être sain, rassures toi! (ou dois-je dire "désolé"? )
La définition qu'en donne Bernard me plait: elle permet de ne pas classer la "schizophrénie légère" dans les maladies mentales, elle permet une approche que essaie de comprendre l'individu plutôt que de le cataloguer comme fou. C'est trés positif.
Quand Délirius dit "poétique", j'y vois toute une métaphore thérapeutique permettant de changer le regard que l'on porte sur les soi-disant fous. Regard qui a beaucoup de mal à changer dans nos société, car les cataloguer comme "malades mentaux" est trés rassurant...
Mais au final, avec une population carcérale en France dont 30% est classé dans la catégorie "malades mentaux", n'est ce pas à la société de se demander pourquoi elle en produit tant?
Seento je pense qu'une majorité se reconnait dans tes propos, et je ne vois absolument aucun signes inquiétants dans ce que tu dis! Au contraire, tu parles trés consciement de toi, ce qui fait de toi un être sain, rassures toi! (ou dois-je dire "désolé"? )
La définition qu'en donne Bernard me plait: elle permet de ne pas classer la "schizophrénie légère" dans les maladies mentales, elle permet une approche que essaie de comprendre l'individu plutôt que de le cataloguer comme fou. C'est trés positif.
Quand Délirius dit "poétique", j'y vois toute une métaphore thérapeutique permettant de changer le regard que l'on porte sur les soi-disant fous. Regard qui a beaucoup de mal à changer dans nos société, car les cataloguer comme "malades mentaux" est trés rassurant...
Mais au final, avec une population carcérale en France dont 30% est classé dans la catégorie "malades mentaux", n'est ce pas à la société de se demander pourquoi elle en produit tant?
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phoenix6, tu mélanges plusieurs maladies (dont la paranoïa).
Les maladies mentales... Vaste problème... On met tout et n'importe quoi dedans, et la publication de listes de sympotmes (qui n'en sont que quand ils sont poussés à l'extrême) favorise le nombre de pseudo-malades. Être malade, c'est sortir de la norme, et si en plus on a droit à une ordonnance avec des petites pillules du bonheur, "ça fait sérieux", et du coup "ça le fait". Il y a une multiplication complètement artificielle des pseudo-malades (entre ceux qui se reconnaissent dans des symptômes tout à fait normaux ["mon dieu, je suis maniacodépressif, pcq parfois je suis content et parfois je suis triste !"...] et ceux qui exagèrent pour mieux coller à une définition trouvée sur le net/dans un livre/auprès d'un ami... Tout ça n'est que la volonté de sortir de la norme, d'attirer l'attention sur soi dans un monde de plus en plus nombriliste où les héros sont les gens ordinaires (passer à la TV, c'est être exceptionnel, avoir une maladie grave, c'est être un héros, etc).
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de VRAIS personnes atteintes de maladies. Mais par exemple, "déprimer" quand on vit seul, qu'on a un boulot de merde, pas d'amis et une famille de boulets sur les bras, ce n'est pas une maladie, c'est normal, et ce ne sont pas des médicaments qui vont soigner quoique ce soit. (Je m'éloigne grandement du sujet, je sais, désolé). Les vrais schizophrènes, croyez moi, ça se remarque assez vite...
Les maladies mentales... Vaste problème... On met tout et n'importe quoi dedans, et la publication de listes de sympotmes (qui n'en sont que quand ils sont poussés à l'extrême) favorise le nombre de pseudo-malades. Être malade, c'est sortir de la norme, et si en plus on a droit à une ordonnance avec des petites pillules du bonheur, "ça fait sérieux", et du coup "ça le fait". Il y a une multiplication complètement artificielle des pseudo-malades (entre ceux qui se reconnaissent dans des symptômes tout à fait normaux ["mon dieu, je suis maniacodépressif, pcq parfois je suis content et parfois je suis triste !"...] et ceux qui exagèrent pour mieux coller à une définition trouvée sur le net/dans un livre/auprès d'un ami... Tout ça n'est que la volonté de sortir de la norme, d'attirer l'attention sur soi dans un monde de plus en plus nombriliste où les héros sont les gens ordinaires (passer à la TV, c'est être exceptionnel, avoir une maladie grave, c'est être un héros, etc).
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de VRAIS personnes atteintes de maladies. Mais par exemple, "déprimer" quand on vit seul, qu'on a un boulot de merde, pas d'amis et une famille de boulets sur les bras, ce n'est pas une maladie, c'est normal, et ce ne sont pas des médicaments qui vont soigner quoique ce soit. (Je m'éloigne grandement du sujet, je sais, désolé). Les vrais schizophrènes, croyez moi, ça se remarque assez vite...
Derrière chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.
-Pratchett
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[quote="Erratique"]phoenix6, tu mélanges plusieurs maladies (dont la paranoïa).
Alor je pence que;
Oui je mélange les maladies!!
Et que Non ! c 'est pas un tord .
Car, je ne suis pas une scientifique en psychiatrie......
Je ne m' amuse pas avec les mots pour classés les gens par genre de maladie.
Je pence que que de toute façon, tous le monde a des difficultées a un moment de ça vie....
et qu' on fait tous un jour, face avec nos propre démons
Les difficultées à assumer ça vie par la peur.
En général on apelle ces périodes "la crise"
soit la crise de la 20ans
30ans
40ans
50ans
ect ect....
et c 'est dans ces moments, que les spécialistes aiment s 'exprimer en terme scientiphique pour rassurer et soingnier qu' alor ça fait encor plus froid dans le dos !
Je sai que j 'ai des difficultées orthographique ...
mes problèm d 'ortographe.
pardonner moi pour ce détaille
Alor je pence que;
Oui je mélange les maladies!!
Et que Non ! c 'est pas un tord .
Car, je ne suis pas une scientifique en psychiatrie......
Je ne m' amuse pas avec les mots pour classés les gens par genre de maladie.
Je pence que que de toute façon, tous le monde a des difficultées a un moment de ça vie....
et qu' on fait tous un jour, face avec nos propre démons
Les difficultées à assumer ça vie par la peur.
En général on apelle ces périodes "la crise"
soit la crise de la 20ans
30ans
40ans
50ans
ect ect....
et c 'est dans ces moments, que les spécialistes aiment s 'exprimer en terme scientiphique pour rassurer et soingnier qu' alor ça fait encor plus froid dans le dos !
Je sai que j 'ai des difficultées orthographique ...
mes problèm d 'ortographe.
pardonner moi pour ce détaille
phoenix
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Comme dit plus haut, il ne faut pas confondre maladie et crise passagère.
Il y a de vraies maladies, avec des dérèglements hormonaux contre lesquels on ne peut rien. Et toutes les maladies ne se soignent pas avec les mêmes types de médicaments, donc si, tu as tort de tout mélanger.
La paranoïa est un syndrome qui se caractérise par une crainte et des angoisses, l'impression que tout le monde t'en veut, est contre toi, cherche à te nuir, que tu es observé, filmé, suivi, etc.
La maniacodépression se caractérise par des alternances de phases de dépression (tristesse, mélancolie SANS AUCUNE RAISON) et des phases de manie (c'est à dire d'exhaltation, caractérisées par des insomnies carabinées, des projets pharaoniques et complètement irréalisables, jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'effectivement c'est irréalisable, et de toute façon la vie c'est nul, et je ne vaux rien, et je devrais me flinguer tout de suite, snif snif).
La schizophrénie quant à elle est définie comme ceci en psychiatrie :
"Psychose chronique caractérisée par une dissociation de la personnalité, se manifestant principalement par la perte de contact avec le réel, le ralentissement des activités, l'inertie, le repli sur soi, la stéréotypie de la pensée, le refuge dans un monde intérieur imaginaire, plus ou moins délirant, à thèmes érotiques, mégalomanes, mystiques, pseudo-scientifiques (avec impression de dépersonnalisation, de transformation corporelle et morale sous l'influence de forces étrangères, en rapport avec des hallucinations auditives, kinesthésiques)"
On ne soigne pas tout ça de la même façon, alors il ne faut SURTOUT PAS mélanger les symptomes quand on parle d'une maladie. Et il ne faut SURTOUT PAS non plus mélanger une maladie réelle et le fait qu'on se retrouve un peu dans deux trois symptomes (non, ce n'est pas pcq vous vous réfugiez dans un monde interieur quand ça ne va pas que vous êtes schizophrènes, TOUT LE MONDE le fait...)
Il y a de vraies maladies, avec des dérèglements hormonaux contre lesquels on ne peut rien. Et toutes les maladies ne se soignent pas avec les mêmes types de médicaments, donc si, tu as tort de tout mélanger.
La paranoïa est un syndrome qui se caractérise par une crainte et des angoisses, l'impression que tout le monde t'en veut, est contre toi, cherche à te nuir, que tu es observé, filmé, suivi, etc.
La maniacodépression se caractérise par des alternances de phases de dépression (tristesse, mélancolie SANS AUCUNE RAISON) et des phases de manie (c'est à dire d'exhaltation, caractérisées par des insomnies carabinées, des projets pharaoniques et complètement irréalisables, jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'effectivement c'est irréalisable, et de toute façon la vie c'est nul, et je ne vaux rien, et je devrais me flinguer tout de suite, snif snif).
La schizophrénie quant à elle est définie comme ceci en psychiatrie :
"Psychose chronique caractérisée par une dissociation de la personnalité, se manifestant principalement par la perte de contact avec le réel, le ralentissement des activités, l'inertie, le repli sur soi, la stéréotypie de la pensée, le refuge dans un monde intérieur imaginaire, plus ou moins délirant, à thèmes érotiques, mégalomanes, mystiques, pseudo-scientifiques (avec impression de dépersonnalisation, de transformation corporelle et morale sous l'influence de forces étrangères, en rapport avec des hallucinations auditives, kinesthésiques)"
On ne soigne pas tout ça de la même façon, alors il ne faut SURTOUT PAS mélanger les symptomes quand on parle d'une maladie. Et il ne faut SURTOUT PAS non plus mélanger une maladie réelle et le fait qu'on se retrouve un peu dans deux trois symptomes (non, ce n'est pas pcq vous vous réfugiez dans un monde interieur quand ça ne va pas que vous êtes schizophrènes, TOUT LE MONDE le fait...)
Derrière chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.
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- Localisation : Toulouse
T'as l'air de bien t'y connaître en maladie psychiatriques, Erratique...
Non, mais tu as raison. C'est pas la peie de s'inquiéter parce qu'on n'est pas pareil sur internet, caché derrière son pseudo, que dans la réallité...
Après tout, est-ce que l'on est tout a fait pareil quand on est avec sa/son petite-amie, ses potes ou ses parents ? Non ? Simplement parce qu'on est toujoours en train de reflêter plus ou moins le milieu dans lequel on se trouve, ça ne fais pas de nous des schizophrènes pour autant...
Non, mais tu as raison. C'est pas la peie de s'inquiéter parce qu'on n'est pas pareil sur internet, caché derrière son pseudo, que dans la réallité...
Après tout, est-ce que l'on est tout a fait pareil quand on est avec sa/son petite-amie, ses potes ou ses parents ? Non ? Simplement parce qu'on est toujoours en train de reflêter plus ou moins le milieu dans lequel on se trouve, ça ne fais pas de nous des schizophrènes pour autant...
Eurekikomulys...
On essaye tout simplement de rechercher un juste milleu par rapport aux situations qui s' imposent et aux autres situations qui arriventWitZ a écrit :T'as l'air de bien t'y connaître en maladie psychiatriques, Erratique...
Non, mais tu as raison. C'est pas la peie de s'inquiéter parce qu'on n'est pas pareil sur internet, caché derrière son pseudo, que dans la réallité...
Après tout, est-ce que l'on est tout a fait pareil quand on est avec sa/son petite-amie, ses potes ou ses parents ? Non ? Simplement parce qu'on est toujoours en train de reflêter plus ou moins le milieu dans lequel on se trouve, ça ne fais pas de nous des schizophrènes pour autant...
respect
Edit Bubulle : pour la troisième fois attention à l'orthographe s'il te plait ...
phoenix
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Tu sais sentoo personne n'est totalement à son aise. Toi ce que d'écris c'est juste des contenances que tu te donnes. Peut être car timide et donc quand quelqu'un te regarde tu te donne une contenance en lisant une affiche, d'autre en fumant une clope, en t'identifiant à ton speudo.
Car lorsque l'on est devant un écran on ne pense pas à son gros ventre, ou au bouton que l'on a sur le nez et que bien évidemment tout le monde voit comme une montagne et qui nous gène. On surpasse tout cela et on réussi à être au mieux de soi et de ce que l'on a dire.
Donc ton speudo c'est toi et tu n'est pas pris par tout les petits défauts que l'on se trouve ni par le jugement visuel de certains. Tu es également en train de devenir un gagnant en ne voulant pas perdre mais il y a toujours plus petit et plus grand. Donc ne pas s'en vouloir ou en vouloir. Juste passé un bon moment qui te permet de t'améliorer.
Aprés il faut que tu relative, dans la rue il y a pleins de gens qui attendent le bus par exemple. Donc que faire regarder autour, les gens différents qui existent, les fringues, ils se font des commentaires dans leurs têtes eux aussi.
Alors si on te fait des réflexions sur tes clavetages, effectivement prends les pour toi car c'est toi qui écrits, effectivement cela dépend de ton humeur, mais il ya des règles dans la communication et je pense qu'elles sont valables lorsque tu les tapes.
Car lorsque l'on est devant un écran on ne pense pas à son gros ventre, ou au bouton que l'on a sur le nez et que bien évidemment tout le monde voit comme une montagne et qui nous gène. On surpasse tout cela et on réussi à être au mieux de soi et de ce que l'on a dire.
Donc ton speudo c'est toi et tu n'est pas pris par tout les petits défauts que l'on se trouve ni par le jugement visuel de certains. Tu es également en train de devenir un gagnant en ne voulant pas perdre mais il y a toujours plus petit et plus grand. Donc ne pas s'en vouloir ou en vouloir. Juste passé un bon moment qui te permet de t'améliorer.
Aprés il faut que tu relative, dans la rue il y a pleins de gens qui attendent le bus par exemple. Donc que faire regarder autour, les gens différents qui existent, les fringues, ils se font des commentaires dans leurs têtes eux aussi.
Alors si on te fait des réflexions sur tes clavetages, effectivement prends les pour toi car c'est toi qui écrits, effectivement cela dépend de ton humeur, mais il ya des règles dans la communication et je pense qu'elles sont valables lorsque tu les tapes.
Celui qui, aprés avoir été négligent,
devient vigilant,
illumine la terre comme la lune émergeant des nuées.
Bouddha
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Bouddha
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- Oeuf éclos
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psychose
la schizophrénie est une notion trop complexe;mais dejà une chose est sûre et certaine personne ne peut se dire tiens je suis peut être schizophrène pour la simple raison nosographique qui fait de cette maladie une psychose, ce qui veut dire que contrairement aux névroses ; exemple la dépression; et une psychose c'est une maladie qui atteind le sujet et ce dernier n'en est pas conscient s'il entend des voix par exemple il va les intégrer à la réalité alors qu'un névrotique saura que ce sont des voix étrangères à sa conscience et cela crèera une angoisse chez lui! j'espère que j'ai été un peu claire sur la notion de ne pas réussir à mettre des limites entre son espace et les autres et la réalité!
tout est relatif!
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- Nymphe des bois
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- Enregistré le : jeu. nov. 02, 2006 4:02 pm
- Localisation : humanity land à2km de la mediterrannée
je veux pas dire, mais il va le dire quand même, biensûre je ne veux pas et en fin de compte ils sont tous contre contre et je suis seul contre eux... Mais pour rassurer un peu...
L'intelligence est à la vérité ce que le polygone, dont ses angles sont multipliés à l'infini, est au cercle
Un bon schizophrène est un schizo qui sait qu'il est schizo. A ce moment là ce n'est n'est plus une maladie, mais un avantage...
Même la personne la plus intelligente voit cette dernière dépérir quand l'amour s'insinue en cognition
Un bon schizophrène est un schizo qui sait qu'il est schizo. A ce moment là ce n'est n'est plus une maladie, mais un avantage...
Même la personne la plus intelligente voit cette dernière dépérir quand l'amour s'insinue en cognition
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- Ouvrière baroudeuse
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- Enregistré le : mer. mai 09, 2007 11:14 am
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Bonjour à tout le monde,
Je me permets de réagir à propos de la disctintion psychose/névrose d'une part, et surtout à propos de la non-conscience du délire.
Le dichotomie névrose/psychose se base sur une vision psychanalytique, avec notamment la question de l'inconscient.
Ce que j'ai appris en première année, une psychose est une angoisse de morcellement (peur de perdre son unité, son identité, donc création par la psyché d'un monde "plus stable"), alors que la névrose est une angoisse de culpabilité (l'exemple le plus célèbre sera les troubles obsessionnels compulsifs).
D'ailleurs, la dépression est classée comme troubles de l'humeur, ou troubles thymiques, et non comme névrose, si je ne me trompe pas.
Cette dualité n'est plus trop utilisée en psychiatrie désormais, notamment car elle n'utilise plus le sous-bassement psychanalytique exclusivement.
Pour la question de la non-conscience du délire, d'après ce que j'ai pu comprendre, notamment via diverses émissions de TV c'est qu'effectivement, durant la phase de délire, la personne croit réelement que ça a lieu. Mais lors des moments stables, elle peut les critiquer et savoir pertinemment que ceux-ci n'avaient aucun sens.
Les schizophrènes traités savent pour la plupart qu'ils sont malades, et donc, après coups, que leurs hallucinations, leurs délires ne sont pas réels. Mais une hallucination, c'est bien prendre pour réel quelque chose qui ne l'est pas, on est persuadé que c'est vrai.
L'un des ouvrages diagnostic de référence pour les maladies mentales est le DSM IV. Il peut paraître un peu "je fais mon supermarché", car dedans, il y a des critères "il faut 3 critères du groupe A depuis 6 mois, au moins 2 du groupes B, mais aucun de C"....
Toujours est-il, il est le manuel de référence, il est censé être athéorique, ou plutôt multithéorique, il a fait l'oeuvre de consensus de sommités de la psychiatrie, réunies pour créer le meilleur manuel diagnostic possible. Pour ce qui est de la schizophrénie, voici les critères.
Quoiqu'il en soit, si tu penses avoirs des troubles mentaux, je te conseille de prendre rendez-vous avec un psychiatre. Il pourra établir un diagnostic et te proposer des solutions, si la maladie était avérée.
Note: la création de sous-genres de maladies, de "petites cases" ça n'est pas juste pour le plaisir de classer tout le monde etc. Le but est que si il y a des maladies différentes, c'est qu'elles ont des causes, des manières de se manifester, et donc des manières de les soigner différentes.
Comme l'a dit Erratique, la paranoïa est une maladie, la schizophrénie en est une autre. Mais il y une forte composante de paranoia dans la schizophrénie "classique" appelée justement schizophrénie paranoïde.
Le paranoïaque n'aura pas d'hallucinations,si je ne me trompe pas, au sens d'entendre des voix, voir des choses qui n'existent pas etc.
En revanche, il va tout interpréter selon son délire, selon son mécanisme de pensée.[/list]
Je me permets de réagir à propos de la disctintion psychose/névrose d'une part, et surtout à propos de la non-conscience du délire.
Le dichotomie névrose/psychose se base sur une vision psychanalytique, avec notamment la question de l'inconscient.
Ce que j'ai appris en première année, une psychose est une angoisse de morcellement (peur de perdre son unité, son identité, donc création par la psyché d'un monde "plus stable"), alors que la névrose est une angoisse de culpabilité (l'exemple le plus célèbre sera les troubles obsessionnels compulsifs).
D'ailleurs, la dépression est classée comme troubles de l'humeur, ou troubles thymiques, et non comme névrose, si je ne me trompe pas.
Cette dualité n'est plus trop utilisée en psychiatrie désormais, notamment car elle n'utilise plus le sous-bassement psychanalytique exclusivement.
Pour la question de la non-conscience du délire, d'après ce que j'ai pu comprendre, notamment via diverses émissions de TV c'est qu'effectivement, durant la phase de délire, la personne croit réelement que ça a lieu. Mais lors des moments stables, elle peut les critiquer et savoir pertinemment que ceux-ci n'avaient aucun sens.
Les schizophrènes traités savent pour la plupart qu'ils sont malades, et donc, après coups, que leurs hallucinations, leurs délires ne sont pas réels. Mais une hallucination, c'est bien prendre pour réel quelque chose qui ne l'est pas, on est persuadé que c'est vrai.
L'un des ouvrages diagnostic de référence pour les maladies mentales est le DSM IV. Il peut paraître un peu "je fais mon supermarché", car dedans, il y a des critères "il faut 3 critères du groupe A depuis 6 mois, au moins 2 du groupes B, mais aucun de C"....
Toujours est-il, il est le manuel de référence, il est censé être athéorique, ou plutôt multithéorique, il a fait l'oeuvre de consensus de sommités de la psychiatrie, réunies pour créer le meilleur manuel diagnostic possible. Pour ce qui est de la schizophrénie, voici les critères.
Quoiqu'il en soit, si tu penses avoirs des troubles mentaux, je te conseille de prendre rendez-vous avec un psychiatre. Il pourra établir un diagnostic et te proposer des solutions, si la maladie était avérée.
Note: la création de sous-genres de maladies, de "petites cases" ça n'est pas juste pour le plaisir de classer tout le monde etc. Le but est que si il y a des maladies différentes, c'est qu'elles ont des causes, des manières de se manifester, et donc des manières de les soigner différentes.
Comme l'a dit Erratique, la paranoïa est une maladie, la schizophrénie en est une autre. Mais il y une forte composante de paranoia dans la schizophrénie "classique" appelée justement schizophrénie paranoïde.
Le paranoïaque n'aura pas d'hallucinations,si je ne me trompe pas, au sens d'entendre des voix, voir des choses qui n'existent pas etc.
En revanche, il va tout interpréter selon son délire, selon son mécanisme de pensée.[/list]