Yoko Ogawa

[cillbq]

Aujourd'hui, je fais un nouveau post sur une auteure japonaise. Je n'ai lu qu'un petit recueil de nouvelles (11 nouvelles), mais j'ai été séduit par le style et je ne compte pas m'arrêter là, d'autant que vu les romans et recueils de nouvelles que j'ai repéré, et vu les commentaires qui ont été posté sur un célébre site de vente en ligne, cette auteure est pleine de ressources....)


Tristes ravanches :

Quatrième de couverture :

Une jeune femme entre dans une pâtisserie pour acheter un gâteau d'anniversaire à son fils mais il est mort depuis longtemps. Dans l'arrière-boutique, une vendeuse pleure en silence. Une romancière vit dans un appartement donnant sur un jardin potager qui regorge de légumes, de surprenants légumes... Un journaliste arrive dans un hôtel sur lequel il doit écrire un article. Dans sa chambre s'est installée une femme. Elle s'en va aussitôt mais ne quitte pas les abords de l'hôtel. Elle rôde en portant un curieux fardeau. Une maroquinière confectionne pour une chanteuse de bar un sac délicat et précieux dans lequel la belle va déposer son c½ur : étrange excroissance, difformité fragile posée non pas à l'intérieur mais à l'extérieur de sa cage thoracique... Dans chacune de ces onze nouvelles, un détail, parfois infime, évoque la précédente ou annonce la suivante pour former un ruban, une spirale, une chaîne soutenant la trame du livre et créant ainsi une subtile mise en abyme.


Le probléme de ce style de recueil de nouvelles, c'est que ce n'est pas un roman, mais ça s'en rapproche, vu que les nouvelles ont un lien plus ou moins évident entre elles, ce qui fait que je n'ose pas faire comme avec certains recueils de nouvelles ou je n'en lis que la moitié ou un quart ou plus, selon la taille du recueil de nouvelles, je lis un roman ou deux, avant de lire la suite...

Les 11 nouvelles de ce recueil, bien que liées entre elles, ont toutes un style différent, souvent décalé...
Une de mes préféré a pour titre le musée des supplices, elle me rapelle le jour où un ex collégue m'avait raconté sa visite du musée de l'inquisition, il m'avait notamment décrit une torture, avec un entonnaoir et des gouttes d'eau, qui ne provoquait aucune blessure physique, mais qui rendait fou le ou la suplicié(e)...

[Ando]

A lire en premier pour les initiés : L'annulaire.
Cest très court, très étrange et très plaisant.

[cillbq]

Ok je vais tacher de m'en souvenir, mais bon... j'ai une tonne de livres en attente de lecture... As-tu lu Tristes revanches, Ando ?

[Ando]

J'y vais lorsque j'aurais fini la formule préférée du professeur