LRU
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- Guerrière acharnée
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Pas grand chose et j'avoue que je ne m'y intéresse pas c'est juste la grève semestrielle des étudiants pour moi maintenant et c'est dommage parce que lorsque ce sera vraiment important et bien ça passera à la trappe.
Enfin sinon je crois que c'est une loi relative à l'indépendance des universités qui fait que chaque université se gère et est moins chapeautée par l'état. Un truc du genre.
Ce qui m'étonne surtout c'est que si mes souvenirs sont bons c'était une revendication il y a quelques années de la part des étudiants et aujourd'hui ils sont contres ??????
Enfin surement que la façon de faire n'est pas la bonne et que les moyens mis en place ne sont pas les bons enfin bref.
Ce que je me demande c'est quand ça bougera vraiment ? Parce que je crois que sur l'analyse on est tous à peu près d'accord pour dire que c'est mal fait, mal géré... Et pourtant à chaque fois qu'il y a des propositions, hop grève, rejet et on est reparti pour un tour sans finalement rien changer.
C'est pour ça que franchement ça me saoule et je ne suis pas. Juste une petite chose quand même ça m'a fait sourire quand j'ai entendu qu'avec le vote à bulletin secret beaucoup de blocage n'avait pas été voté alors qu'avec un vote à main levé je suis sur que ce serait passé (marrant)
Enfin sinon je crois que c'est une loi relative à l'indépendance des universités qui fait que chaque université se gère et est moins chapeautée par l'état. Un truc du genre.
Ce qui m'étonne surtout c'est que si mes souvenirs sont bons c'était une revendication il y a quelques années de la part des étudiants et aujourd'hui ils sont contres ??????
Enfin surement que la façon de faire n'est pas la bonne et que les moyens mis en place ne sont pas les bons enfin bref.
Ce que je me demande c'est quand ça bougera vraiment ? Parce que je crois que sur l'analyse on est tous à peu près d'accord pour dire que c'est mal fait, mal géré... Et pourtant à chaque fois qu'il y a des propositions, hop grève, rejet et on est reparti pour un tour sans finalement rien changer.
C'est pour ça que franchement ça me saoule et je ne suis pas. Juste une petite chose quand même ça m'a fait sourire quand j'ai entendu qu'avec le vote à bulletin secret beaucoup de blocage n'avait pas été voté alors qu'avec un vote à main levé je suis sur que ce serait passé (marrant)
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
Happiness only real when shared
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pour ceux qui aime la lecture :
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PEEBG.htm
Pour les autres je résume :
1. L’introduction déréglée des financements privées
2. Le basculement de l’autogestion démocratique dans un management autocratique
3. La fin de la garantie nationale de l’équivalence dans les compétences des enseignants et dans les contenus d’enseignements.
1. La Loi Pécressse organise la vente de l’Université au marché privé : voilà qui fera faire des économies à l’Etat et offrira d’excellents investissements aux entreprises. Oui, mais c’est par là même condamner à la pauvreté les « petites » facs (dans des régions économiquement fragiles), les « petites » filières (à vocation culturelle, non directement « rentables » pour les entreprises) et les « premières années » (là où le taux d’échec est catastrophique, là où on est encore loin des cycles rentables consacrés à la recherche). L’ouverture aux capitaux privés (que le PS avait aussi envisagé) devrait s’accompagner de toute une série de mesures compensatoires au niveau de l’Etat (compensations inter-régionales, inter-filières, inter-cycles) qui sont absentes de la loi Pécresse. Car dans la répartition des financements, tout est laissé à l’appréciation... des nouveaux super-Présidents.
2. Le basculement de l’autogestion démocratique dans un management autocratique. Puisque les universités deviennent des sortes d’entreprises, avec gestion des budgets, des ressources (démarchage du privé), des postes et des personnels, il était logique que la fonction de président d’université soit conçue sur le modèle du PDG international. Elu par un CA où la proportion des acteurs privés leur assure une minorité de blocage, le Président nouvelle façon n’est plus un universitaire élu par ses pairs et dont le CA est contrôlé démocratiquement par un ensemble de conseils (conseils scientifiques, conseils de la vie étudiante, etc.), il devient un monarque autocratique qui gère sans contrepoids les fonds de sa boîte en poursuivant deux objectifs : récolter toujours plus de fonds, assurer sa réélection en ne déplaisant pas au C.A. Tout passant par le Président, c’est donc la fin des espaces de débat et de démocratie, où pouvaient remonter les remarques de la « base » (des étudiants, des personnels, des départements...) vers le sommet. La démocratie en interne est enterrée.
3. La fin de la garantie nationale de l’équivalence dans les compétences des enseignants et dans les contenus d’enseignements. Le Président, directeur de son C.A., décide du profilage des postes d’enseignement (répartition entre heures d’enseignements et heures de recherche), de leur ventilation entre les filières, de leurs salaires. Petit décryptage à usage des étudiants :
où iront les meilleurs enseignants ? sur les postes à hauts salaires et à profil de recherche, autrement dit dans les cycles les mieux payés (masters et doctorats), dans les départements les mieux payés (ceux pour lesquels le retour sur investissement privé est garanti), dans les universités les mieux dotées (dans les régions les plus riches).
Qui sera cocu ? L’étudiant des petites université, l’étudiant des premières années, l’étudiant des petites filières (philo, sciences du langage, lettres classiques, histoire de l’art...). En face de lui, des enseignants démotivés (moins payés) et déconnectés de la recherche (moins performants). Sympa non ?
d'après http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1434
Voila pour l'info...
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PEEBG.htm
Pour les autres je résume :
1. L’introduction déréglée des financements privées
2. Le basculement de l’autogestion démocratique dans un management autocratique
3. La fin de la garantie nationale de l’équivalence dans les compétences des enseignants et dans les contenus d’enseignements.
1. La Loi Pécressse organise la vente de l’Université au marché privé : voilà qui fera faire des économies à l’Etat et offrira d’excellents investissements aux entreprises. Oui, mais c’est par là même condamner à la pauvreté les « petites » facs (dans des régions économiquement fragiles), les « petites » filières (à vocation culturelle, non directement « rentables » pour les entreprises) et les « premières années » (là où le taux d’échec est catastrophique, là où on est encore loin des cycles rentables consacrés à la recherche). L’ouverture aux capitaux privés (que le PS avait aussi envisagé) devrait s’accompagner de toute une série de mesures compensatoires au niveau de l’Etat (compensations inter-régionales, inter-filières, inter-cycles) qui sont absentes de la loi Pécresse. Car dans la répartition des financements, tout est laissé à l’appréciation... des nouveaux super-Présidents.
2. Le basculement de l’autogestion démocratique dans un management autocratique. Puisque les universités deviennent des sortes d’entreprises, avec gestion des budgets, des ressources (démarchage du privé), des postes et des personnels, il était logique que la fonction de président d’université soit conçue sur le modèle du PDG international. Elu par un CA où la proportion des acteurs privés leur assure une minorité de blocage, le Président nouvelle façon n’est plus un universitaire élu par ses pairs et dont le CA est contrôlé démocratiquement par un ensemble de conseils (conseils scientifiques, conseils de la vie étudiante, etc.), il devient un monarque autocratique qui gère sans contrepoids les fonds de sa boîte en poursuivant deux objectifs : récolter toujours plus de fonds, assurer sa réélection en ne déplaisant pas au C.A. Tout passant par le Président, c’est donc la fin des espaces de débat et de démocratie, où pouvaient remonter les remarques de la « base » (des étudiants, des personnels, des départements...) vers le sommet. La démocratie en interne est enterrée.
3. La fin de la garantie nationale de l’équivalence dans les compétences des enseignants et dans les contenus d’enseignements. Le Président, directeur de son C.A., décide du profilage des postes d’enseignement (répartition entre heures d’enseignements et heures de recherche), de leur ventilation entre les filières, de leurs salaires. Petit décryptage à usage des étudiants :
où iront les meilleurs enseignants ? sur les postes à hauts salaires et à profil de recherche, autrement dit dans les cycles les mieux payés (masters et doctorats), dans les départements les mieux payés (ceux pour lesquels le retour sur investissement privé est garanti), dans les universités les mieux dotées (dans les régions les plus riches).
Qui sera cocu ? L’étudiant des petites université, l’étudiant des premières années, l’étudiant des petites filières (philo, sciences du langage, lettres classiques, histoire de l’art...). En face de lui, des enseignants démotivés (moins payés) et déconnectés de la recherche (moins performants). Sympa non ?
d'après http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1434
Voila pour l'info...
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- Oeuf éclos
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- Enregistré le : lun. nov. 12, 2007 2:33 pm
- Localisation : Duché disparu
La réforme est nécessaire car les universités sont en crise surtout à cause du système grandes écoles.
La concurrence existe déja de toute manière que se soit entres universités (Assas en droit est une référence) ou entre université et grandes écoles. Je vais prendre un exemple, les étudiants de sciences po qui ont pourtant un bagage juridique assez maigre ont le droit de présenter les épreuves de l'ENM (Ecole Nationale de la Magistrature) et ils y arrivent tres bien car le concours leur est tres bien adapté avec une épreuve de culture gé, note de synthese à tres fort coefficient ce qui fait que la plupart de ceux qui reussissent viennent bien de sciences po et non de la fac de droit (ce qui explique les décisions de justice inexpliquables en droit mais c'est un autre débat), enfin cette année sciences po à reussi à permettre à ces étudiants de présenter l'examen du CRFPA pour être avocat...
En France le système grandes école a du poids et le seul moyen pour les universités de redresser la tête c'est d'avoir des moyens colossaux qui proviendront donc forcément du privé.
Je ne sais pas si les matières non scoientifiques vont en faire les frais mais de toute facon aujourd'hui les débouchés dans ces matières sont quasi fermées. Ce qu'il faut changer ce n'est pas la loi mais la mentalité des chefs d'entreprise car en Angleterre ou aux USA par exemple on considère que la fac sert à faire réfléchir et par conséquent à partir du moment ou on a un master on sefout de la matière dominante et on trouve du boulot facilement, ce qui est loin d'etre le cas en France.
Pour les facs situés dans des secteurs économiquement sinistrés la loi prévoit un système de compensation.
Je pense vraiment que cette loi s'impose pour donner sa chance à l'université.
La concurrence existe déja de toute manière que se soit entres universités (Assas en droit est une référence) ou entre université et grandes écoles. Je vais prendre un exemple, les étudiants de sciences po qui ont pourtant un bagage juridique assez maigre ont le droit de présenter les épreuves de l'ENM (Ecole Nationale de la Magistrature) et ils y arrivent tres bien car le concours leur est tres bien adapté avec une épreuve de culture gé, note de synthese à tres fort coefficient ce qui fait que la plupart de ceux qui reussissent viennent bien de sciences po et non de la fac de droit (ce qui explique les décisions de justice inexpliquables en droit mais c'est un autre débat), enfin cette année sciences po à reussi à permettre à ces étudiants de présenter l'examen du CRFPA pour être avocat...
En France le système grandes école a du poids et le seul moyen pour les universités de redresser la tête c'est d'avoir des moyens colossaux qui proviendront donc forcément du privé.
Je ne sais pas si les matières non scoientifiques vont en faire les frais mais de toute facon aujourd'hui les débouchés dans ces matières sont quasi fermées. Ce qu'il faut changer ce n'est pas la loi mais la mentalité des chefs d'entreprise car en Angleterre ou aux USA par exemple on considère que la fac sert à faire réfléchir et par conséquent à partir du moment ou on a un master on sefout de la matière dominante et on trouve du boulot facilement, ce qui est loin d'etre le cas en France.
Pour les facs situés dans des secteurs économiquement sinistrés la loi prévoit un système de compensation.
Je pense vraiment que cette loi s'impose pour donner sa chance à l'université.
Un jury est un groupe de douze personnes d'ignorance moyenne, réunies par tirage au sort pour décider qui, de l'accusé ou de la victime, a le meilleur avocat.
Pour moi l'université a besoin d'un réforme. Même si celle-ci est imcomplète, elle parait nécessaire.
L'université s'est fixé pour but unique de dispenser un savoir à des étudiants. Pourtant la majorité des étudiants (et de leur famille) pensent que c'est pour obtenir plus facilement un boulot à la sortie.
Cette loi peut être un moyen de rapprocher les entreprises des université. Elles doivent travailler de concert l'une pour apporter les moyens et l'autre pour fournir de la main d'oeuvre qualifiée alors qu'actuellement les université travaillent dans leur coin et les patrons rejettent (comme l'a dit DeGroot) les diplomés.
Alors oui il existera des différences entre les régions entre les universités. Mais cette différence existe déjà depuis longtemps malgré "l'égalité" des moyens. Ces différences existent non seulement entre les universités et les grandes écoles (qui a le plus de chance de trouver un boulot : un diplomé d'école d'ingé ou un master de physique?) mais aussi entre les université elles mêmes (qui n'a pas entendu : "je vais passé tel master dans telle ville parcequ'il est mieux coté?).
Alors qu'on s'attendrait de la part des étudiants à une ouverture d'esprit, à de la réflexion, je suis toujours étonné de leur conservatisme et de leur immobilisme. Dès qu'un projet de loi est proposé il est toujours abandonné ou limité dans son projet final. Il est grand temps que l'université entre dans le XXIè siècle ou alors elle ne deviendra rien de mieux que ce qu'on a fait du baccalauréat.
L'université s'est fixé pour but unique de dispenser un savoir à des étudiants. Pourtant la majorité des étudiants (et de leur famille) pensent que c'est pour obtenir plus facilement un boulot à la sortie.
Cette loi peut être un moyen de rapprocher les entreprises des université. Elles doivent travailler de concert l'une pour apporter les moyens et l'autre pour fournir de la main d'oeuvre qualifiée alors qu'actuellement les université travaillent dans leur coin et les patrons rejettent (comme l'a dit DeGroot) les diplomés.
Alors oui il existera des différences entre les régions entre les universités. Mais cette différence existe déjà depuis longtemps malgré "l'égalité" des moyens. Ces différences existent non seulement entre les universités et les grandes écoles (qui a le plus de chance de trouver un boulot : un diplomé d'école d'ingé ou un master de physique?) mais aussi entre les université elles mêmes (qui n'a pas entendu : "je vais passé tel master dans telle ville parcequ'il est mieux coté?).
qui peut s'en plaindre? Le but n'est-il pas de tirer le tout vers le haut au lieu de garder tout le monde en bas?Ca offrira des économies à l'état et d'excellents investissements aux entreprises ...
Alors qu'on s'attendrait de la part des étudiants à une ouverture d'esprit, à de la réflexion, je suis toujours étonné de leur conservatisme et de leur immobilisme. Dès qu'un projet de loi est proposé il est toujours abandonné ou limité dans son projet final. Il est grand temps que l'université entre dans le XXIè siècle ou alors elle ne deviendra rien de mieux que ce qu'on a fait du baccalauréat.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le commandant des Marines, "Pappy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique… On les appelait les brebis galeuses
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- Larve filiforme
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je suis d'accord que l'université doit être réformée seulement la loi est incomplète et mal-menée.
Il faut effectivement plus de moyens aux universités qui dépérissent sincèrement de l'interieur mais le soucis aujour'dhui c'est l'augementation des frais de scolarité ce qui empêcherais les étudiants "pauvres" d'avoir accès au savoir, que les grandes écoles, prépa, IUT... ne permettaient plus!
Il faut effectivement plus de moyens aux universités qui dépérissent sincèrement de l'interieur mais le soucis aujour'dhui c'est l'augementation des frais de scolarité ce qui empêcherais les étudiants "pauvres" d'avoir accès au savoir, que les grandes écoles, prépa, IUT... ne permettaient plus!
"L'important ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais regarder ensemble dans la même direction"
"Un petit pas pour l'homme, un grand pas dans ma vie. ------> http://dddeploum.skyblog.com/
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- Modo gamer
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- Localisation : Rhône...ou pas
Ce système marche pourtant très bien dans des pays tels que le Canada, mais le pays est différent, les mentalités aussi.
Cette loi me concerne, étant étudiant en Anthropologie, filière faisant partie des "peu rentables"...
Breizhnad oui le problème vient beaucoup des moyens financiers des étudiants : les bourses (quand on en a une, ce n'est pas mon cas) ne sont largement pas suffisantes, les conditions de vie étudiantes étant ce qu'elles sont.
Donc oui un système d'emprunt pourquoi pas.
Mais l'autre souci majeur étant que si on laisse les entreprises se mêler des enseignements, on prend le risque d'avoir des enseignements en quelque sorte "conditionnés" par ces dites entreprises, chose allant difficilement de pair avec un enseignement de qualité.
Après ce ne sont que des craintes, j'espère qu'elles seront infirmées, ca me ferait mal d'abandonner ma filière fétiche...
Cette loi me concerne, étant étudiant en Anthropologie, filière faisant partie des "peu rentables"...
Breizhnad oui le problème vient beaucoup des moyens financiers des étudiants : les bourses (quand on en a une, ce n'est pas mon cas) ne sont largement pas suffisantes, les conditions de vie étudiantes étant ce qu'elles sont.
Donc oui un système d'emprunt pourquoi pas.
Mais l'autre souci majeur étant que si on laisse les entreprises se mêler des enseignements, on prend le risque d'avoir des enseignements en quelque sorte "conditionnés" par ces dites entreprises, chose allant difficilement de pair avec un enseignement de qualité.
Après ce ne sont que des craintes, j'espère qu'elles seront infirmées, ca me ferait mal d'abandonner ma filière fétiche...
Ouais enfin des profs "conditionné" pour correspondre aux entreprises, je vois pas trop le danger... C'est pas le but qu'un étudiant soit formé pour rentrer en entreprise?
Et puis pour les filières dites reléguable elle seront financées par l'Etat qui aura plus de moyens puisque plus la pein de mettre des fond dans les filières dites rentables....
Et puis pour les filières dites reléguable elle seront financées par l'Etat qui aura plus de moyens puisque plus la pein de mettre des fond dans les filières dites rentables....
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- Modo gamer
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- Enregistré le : ven. avr. 14, 2006 7:36 pm
- Localisation : Rhône...ou pas
Non justement. Si on veut se professionnaliser (comprendre : renter dans le marché du travail le plus vite possible) on va pas à la Fac, on fait un CAP ou un BTS.Ouais enfin des profs "conditionné" pour correspondre aux entreprises, je vois pas trop le danger... C'est pas le but qu'un étudiant soit formé pour rentrer en entreprise?
La Fac existe pour ceux qui veulent faire des études longues, sur des filières moins techniques que celles développées en CAP et BTS, ce qui implique un enseignement poussant à des reflexions plus poussées.
Je suis à la fac pour être anthropologue, pas pour être casé dans une entreprise...
Je veux parler pour les filières de fac qui déboucheront dans le secteur privée... Si tu veux être anthropologue dans une entreprise, il est normal que tu correspondes aux critères de l'entreprise...
Tout le monde en sortie de fac ne peux pas être fonctionnaire...
Après, pour être enseignant chercheur, ton but sera justement de te détacher de ce que tu as appris pour aller au delà où même révolutionner le secteur et là, tu le fait par toi même... C'est aussi pour cela que les facs jouent beaucoup sur le travail perso, pour apprendre aux étudiant à savoir réfléchir par soi même...
Dans le cas d'un prof conditionné, il suffit juste de lui rendre ce qu'il veut pour avoir ton diplôme et après tu seras libre... Mais c'est déjà le cas... lol Pour ma part, je sais très bien qu'avec certains de mes profs je ne peux pas me permettre de vanter le bien du libéralisme... lol
Tout le monde en sortie de fac ne peux pas être fonctionnaire...
Après, pour être enseignant chercheur, ton but sera justement de te détacher de ce que tu as appris pour aller au delà où même révolutionner le secteur et là, tu le fait par toi même... C'est aussi pour cela que les facs jouent beaucoup sur le travail perso, pour apprendre aux étudiant à savoir réfléchir par soi même...
Dans le cas d'un prof conditionné, il suffit juste de lui rendre ce qu'il veut pour avoir ton diplôme et après tu seras libre... Mais c'est déjà le cas... lol Pour ma part, je sais très bien qu'avec certains de mes profs je ne peux pas me permettre de vanter le bien du libéralisme... lol
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- Larve filiforme
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- Enregistré le : ven. déc. 07, 2007 9:03 pm
- Localisation : Argilliers, gard, france
[sondage] la réforme des universités
Je suis au lycée et la réforme de Valérie Pécresse a conduit à plusieurs blocus successifs dans mon lycée, je voulais connaître votre avis.
edit diamant : regroupement de topics
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