Le beau et le sublime.

[mehdialami]

Si notre ignorance des choses de la nature était la cause principle de l'admiration qu'elles nous inspirent, si cette ignorance devenait pour nous la source de sentiment du sublime, on pourrait se demender si les sciences modérnes en déchirant le voile qui nous dérobait les forces et les agents des phénoménes physiques, en nous montrant partout une régularité assujettie à des lois mathématiques et par conséquent sans mystére, ont avouer la contemplation de l'univers et servi l'ésthétique, en même temps qu'elles ont servi la connaissance de la vérité, sans doute les patientes invéstigations de l'observateur, les chiffres qu'accumule l'astronome, les longues énumérations du naturaliste ne sont guére propres à reveiller le sentiment du beau; le beau n'est pas dans l'analyse; mais le beau reel, celui qui ne repose pas sur les fictions de la fantaisie humaine est caché dans les résultats de l'analyse, disséquer le corps humain, c'est détruire sa beauté; et pourtant par cette disséction, la science arrive à y reconnaitre une beauté d'un ordre bien superieur et que la vue superficielle n'aurait pas soupçonné, sans doute un monde enchanté, où a vécu l'humanité avant d'arriver à la vie reflechie, ce monde conçu comme moral, passionné, plein de vie et de sentiment, avait un charme inéxprimable, et il se peut qu'en face de cette nature sévére et infléxible que nous a créer le rationnalisme, quelqu'uns se prennent à regretter le miracle et a reprocher à l'experience de l'avoir banni de l'univers, mais ce ne peut être que par l'effet d'une vue incompléte des résultats de la science, car le monde veritable que la science nous revele est beaucoup superieur au monde fantastique créer par l'imagination, on eût mis l'ésprit humain au défi de concevoir les plus étonnantes mérveilles, on l'eût affranchit des limites que la realisation impose toujours à l'ideal, qu'il n'eût pas osé concevoir la milliéme partie des splendeurs que l'observation à démontré, nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la realité des choses, n'est ce pas un fait étrange que toutes ces idées que la science primitive s'était formée sur le monde nous paraissent étroites, mésquines, ridicules auprés de ce qui s'est trouvé véritable.
Disons donc sans crainte que si le merveilleux de la fiction a pu jusquici sembler nécéssaire à la poesie, le merveilleux de la nature, quand il sera dévoilé dans toute sa splendeur, constituera une poesie mille fois plus sublime, une poesie qui sera la realité même, qui sera à la fois science et philosophie, que si la connaissance expérimentale de l'univers physique a beaucoup dépasser les rêves que l'imagination s'etait formé, n'est-t-il pas permis de croire que l'esprit humain, en approfondissant de plus en plus la sphére métaphysique et morale et en y appliquant la plus sévére méthode, sans égard pour les chiméres et les rêves désirables, s'il y en a, ne fera que briser un monde étroit et mésquin pour ouvrir un autre monde de merveilles infinies.

[LION]

Mehdi (tu a le même ami que l'autre? ), ce que tu "me dis" ou "nous dis" là est peut-être trés beau. Voire sublime.
Mais j'ai pas trop d'opinion car j'ai pas vraiment compris ce que tu voulais dire.
En fait, j'ai même pas pu finir ta première phrase (une trentaine de lignes si j'ai bien compté, avec plein de mots assez compliqués en plus.. ça tient du record)
Tu peux faire plus simple et accessible?
Du moins si tu veux ici ouvrir un débat..
Sinon pour les textes plus poétiques, il existe à LF une rubrique appelée "Les Fourmis artistes" où les membres peuvent poster leurs écrits et recevoir les avis et critiques des autres.

[ema]

C’est vrai que c’est du condensé. Met plus de saut à la ligne pour la digestion ainsi que la clarté STP

Il est vrai que la science prouve en s’introduisant de plus en plus profond dans les choses. Que le corps ‘je vais rester dans cet exemple) est une perfection anatomique, d’adaptation, de lien entre chaque organes lié avec le psychisme qui peut être influé par la nutrition …
Les anciens l’apprécier déjà avec leurs connaissances et leurs incompréhensions qui donnaient lieux a des hypothèses. Je pense qu’a la lumière de ce siècle puis par la suite il y aura d’autres lumières. On trouve cela de plus en plus sublime.

Je vais relire ton écris pour compléter.

Je ne pense pas que cet l'ignorance qui crée l'admiration et subjugue. C’est le regard de chacun.
Car on peut avoir conscience de … ce qui peut justement faire une admiration encore plus grande en inspirant le respect plutôt que la peur.

[Le Camé Jongleur]

Ce que fait la science en disséqsuant toutes choses du mieux qu'elle peut est pour moi quelquechose de très important.
Cela aide a ma comprehension de tout. Les mathematiques, que j'explore de plus en plus en profondeur (pas le choix :p) me montrent des structures qui s'appliquent partout ailleurs. ca m'aide a comprendre ce qui m'entoure, et le beau que j'en retire, au lieu d'etre une contemplation aveugle, est une admiration sur la création de quelquechose. un exemple : quand je vois des jongleurs, je ne suis plus comme avant, a regarder la beautée de ce qu'ils font, la beauté superficielle, juste le résultat du travail.
maintenant, quand je vois des artistes, des grands jongleurs, je comprend ce qu'ils font (meme si je suis souvent incapable de le refaire) et ce que j'admire n'est plus le produit du travail, mais l'imagination, la créativité, l'enchainement des figures, la prouelle technique, etc. ce qui fait la beautée une fois la chose disséquée est diférent.

Cependant, je pense (et heureusement) qu'un individu seul ne poura jamais effectuer ce travail sur chaque chose, chaque discipline. par exemple, quand j'écoute de la musique, la beautée est dans le résultat final, parceque je n'ai pas la moindre idée de la dificulté, des "figures" que le compositeur, le chanteur, accomplit. ces deux formes de contemplation, d'admiration et d'emerveillement me semblent indispensable.

de plus, cette disection qu'effectue la science est très interessante d'un point de vue artistique. car l'artiste peut mettre au défi ce que la science trouve. l'art peut essayer de repousser les limites de la science, et la science continuer d'essayer d'expliquer l'art. ces deux disciplines -l'art et la science- quand elles sont l'une en contact de l'autre, donnent - de mon point de vue- des choses sublimes (qui sont sublimées ^^ tout est lié) par exemple, les travaux d'escher :http://www.chez.com/rumi/url/Escher.html

(bon, je suis resté dans le concret, mais tout ce que je dis ne sont que des exemples, c'est juste que je 'nai pas vraiment une aisance sufisante avec les mots pour exprimer clairement les idées qui me viennent a l'esprit. (peut etre que ca vaut mieux pour vous ^^))

'fin voila quoi

[Tsuki]

car le monde veritable que la science nous revele est beaucoup superieur au monde fantastique créer par l'imagination

Outre la fantastique faute grammaticale, je pense qu'aucun des deux mondes n'est vraiment "supérieur" à l'autre. Ils révèlent les choses d'un point de vue différent. C'est tout.

Bourdieu a dit quelque chose de très intéressant à ce sujet :

Le connaisseur dispose de schèmes de perception et d'appréciation qui lui permettent de voir ce que le profane ne voit pas, d'apercevoir une nécessité là où le béotien ne voit que violence et confusion et, par conséquent, de trouver dans la promptitude d'un geste, dans l'imprévisible nécessité d'une combinaison réussie ou dans l'orchéstration quasi-miraculeuse d'un mouvement d'ensemble, un plaisir qui n'est pas moins intense ni moins savant que celui que procure à un mélomane une éxecution particulièrement réussie d'une oeuvre familière.

Plus la perception est superficielle et aveugle à ces finesses, cs nuances, ces subtilités, moins elle trouve son plaisir dans le spectacle contemplé en lui-même et pour lui-même, plus elle est exposée à la recherche du "sensationnel", au culte de l'exploit apparent et de la virtuosité visible, et plus, surtout, elle s'attache exclusivement à cette autre dimension du spectacle sportif, le suspense et l'anxiété du résultat"

[Seetek]

le beau, c'est nous
le sublime, c'est les autres