[nouvelle]La théorie du complot
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : sam. juil. 22, 2006 9:10 pm
- Localisation : mont de marsan(40),BX city (33)
[nouvelle]La théorie du complot
La Théorie Du Complot
« Biiiiiip…Biiiiiip…Biiiiiip…ccrrrcchhhh…Il est 8h du matin…vous vous réveillez en direct de Republica FM, la radio officielle de la République…Aujourd’hui, journée nationale de notre grande Nation…notre bien-aimé leader charismatique, le général Salkosie fera une allocution officielle devant le peuple a 20h au Temple des Héros de la Nation au c½ur de notre majestueuse capitale, Pahrissa »
Je me lève du pied gauche aujourd’hui encore, un jour banal…a la télé toujours le même canal. De toute manière la télé déconne…
« Driiing…Driiing »…et le téléphone sonne.
« -Allo ??
-Fred ? C’est Kevin…Tais toi et écoute ce que j’ai a te dire !
-Qu’est ce qu’il y a…
-Chuuut ! Ecoute !
-Mais…
-Chuuut ! Ils nous écoutent !!
-Mais tu délires…
-Non !! Laisse moi te parler de ce monde-Tombe quelques secondes pendant que dehors l’orage gronde. Laisse moi te dire cette vérité cachée, pourchassée et délaissée derrière cette fausse réalité maquillée dans laquelle nous avons été élevé. Ils parlent de justice, de liberté et d’égalité mais nous sommes fliqués !!
-Arrête Kévin…tu m’fais peur avec tes conneries !
-Regarde autour de toi… Ils mettent des barrières sur les routes de nos vies, des snipers sur les buildings de nos âmes, des chars dans les ruelles de nos songes, des hélicoptères dans les cieux de nos joies et des chaînes autour de nos c½urs …nous mourrons…ils nous tuent…Il est temps pour toi de prendre conscience de la geôle dans laquelle ils t’ont enfermé…Regarde par la fenêtre et dis moi ce que tu vois !
-Euh…attends deux secondes…je sais pas…il pleut, l’orage, les nuages…
-Regarde encore…
-Je comprends pas ce que tu veux me faire voir…je sais pas…hum …les bâtiments alignés, les lumières des véhicules, la foule, beaucoup de foule et les banderoles de la fête nationale…Rien d’anormal.
-Regarde mieux la foule…regarde ce qui la compose, le visage de la foule !
-Il y a des…euh…des hommes, des femmes, beaucoup de gens en costard qui vont au travail, des parapluies qui les cachent…De ouvriers sur les trottoirs, des enfants qui vont a l’école…et puis des hommes armés aux coins des rues…Rien d’anormal.
-Des hommes armés…oui… « Rien d’anormal » voila ta réaction…tu es comme un prisonnier qui ne voit même plus ses barreaux et ses liens par habitude…Je t’ai dit de regarder leur visage !! Regarde les !!
-Je…
-Regarde les je t’ai dit !!!
-C’es bon arrête je t’en supplie ! Oui je regarde…ils ont des visages droits, carrés…fermés mais c’est normal il fait gris, c’est le matin…
-Noon tu te trompes…Rien n’est normal ! La normalité c’est le visage de la réalité que l’on nous impose…
-Mais pourquoi tu me dis ça ? Pourquoi aujourd’hui ?...
-Des gens ici, comme moi, n’en peuvent plus de cette normalité et veulent se battre…les choses vont changer ! Le noir et blanc va prendre de la couleur, et le cours du Temps va tourner en notre faveur…Je veux que tu fasses parti de ces « peintres révolutionnaires » qui feront taire la normalité et se briser les chaînes…
-Mais pourquoi aujourd’hui ?
-Parce que tu vois…
Voix a l’autre bout du fil : « Hé ! Service de sécurité du peuple ! Ouvrez cette porte ou nous allons la défoncer ! »
-Tu vois !
-Ils vont t’arrêter ?? Nah frère, pas toi !
-Maintenant tu sais…je dois te quitter.
« Nous vous avions prévenu !! CCCHHRRAAACCCKKKK….plusieurs coups de feu, des cris… »
-Votre correspondant vient de raccrocher…tuuuu…tuuuuu. »
Ils venaient d’emporter mon frère. Pendant plusieurs jours j’ai regardé par la fenêtre pour voir ce qu’il voulait que je vois…pour que s’efface de mes yeux la « normalité » et j’ai fini par la voir cette vraie réalité. Ce monde dans lequel nous vivons n’est que mensonge et illusion…assez forte pour nous maintenir dans une impression de bien-être et de sécurité. J’ai pris une arme : le savoir, j’ai pris le relais. J’ai versé une larme sans le savoir et je me suis rebellé…
Peu importe la fin de cette histoire, l’important en est sa morale. Le faux est pris pour le vrai, l’intolérable est normalité car nous avons peur de voir la réalité par peur de devoir lutter…
http://leviath.skyblog.com== mon blog , n'allez pas le regarder s'il vous plait !
"Les reveurs trébucheraient moins a chaque obstacle si ils avaent plus les yeux vers leurs pieds que vers le ciel"
"Les reveurs trébucheraient moins a chaque obstacle si ils avaent plus les yeux vers leurs pieds que vers le ciel"
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- Fourmi éleveuse
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Merci a toi
Une seconde :
R.I.P LEVIATH
…solo de piano morose…sifflement aigu de micro…
« …hum…hum…
Bonjour a tous !
Si nous sommes tous réunis ici, c’est pour commémorer la disparition d’un être cher, d’un ami, voir même d’un parent.
Leviath, tu nous a quitté après une riche et longue vie…c’est pour toi que nous sommes là.
Connaissant ton amour démesuré pour les mots, nous avions décidé d’écrire un poème collectif que nous aurions lu tour a tour, remémorant qui tu as été et ton rôle dans nos vies mais tu n’as jamais aimé les éloges et puis nous n’aurions pas trouvé les mots…
…Alors nous avons pensé que rien d’autre que tes propres mots ne pourraient mieux nous parler de toi…
Je vais lire une lettre que Leviath avait laissé dans son testament, qui devait être lue dans l’intimité mais que ses enfants nous ont aimablement transmise afin de la partager ensemble aujourd’hui, j’espère qu’il ne nous en voudra pas.
Je commence…je la découvre en même temps que vous :
« Le contenu de cette lettre ne devra être dévoilé qu’après ma disparition et lu par chacune des personnes précitées dans la plus grande intimité,
Soussigné Leviath
A celle qui a partagé les plus beaux moments de ma vie,
Jamais les mots ne seront assez forts pour t’exprimer tout ce que j’ai pu ressentir pour toi, même en faisant porter un haltère quotidiennement à mon dictionnaire, les mots ne pourraient être assez forts…
J’étais perdu, seul, sur l’océan de la vie, dans une nuit sans lune quand tu m’es apparue…telle une étoile…tu m’as guidé vers les terres de lumières d’où je ne devais plus jamais sortir. Tu as été ma cendrillon, ma Blanche-Neige, ma princesse Fiona, ma serveuse au Mcdo…j’étais ton prince charmant, ton Shrek, ton client…
Nous avons eu des moments durs dans notre couple…ce genre de moment ou j’aurais préféré que tu sois plutôt dessous qu’au dessus du fer a repasser, ces moments ou tu voulais que je sois plutôt au dessous qu’au dessus de la tondeuse…
Mais nous nous sommes toujours réconciliés autour de cette fameuse tradition indienne, le « calin-met de la paix »…un truc comme ça. Pour finir nos soirées complètement explosés, allongés sur le parquet, ta main dans ma main, ma main sur tes seins…c’était beau.
Et ça a fini comme ça…6 fois. Qui furent suivis de 9 mois d’attente où tu prenais du ventre…moi aussi…tu prenais de la poitrine…moi aussi. C’est fou comme il fallait toujours qu’on se ressemble et puis tu étais belle comme ça, donc moi aussi. A la fin tu me faisais un gamin (mais pas moi…), ce pur produit de l’industrie de l’amour, bijou de technologies naturelles et biodégradables. ( Ne commencez pas les gosses, votre tour vient après ).
Tout ce que je voulais te dire, c’est que je t’ai aimé plus qu’un fou, plus qu’un soldat et bien plus qu’une star de cinéma et plus que tous tes amants que tu cachais dans la penderie. Oui je savais !
Je t’aime mon c½ur ! Et Là-Haut tu peux être sure que j’ai réservé une chambre avec un lit a deux places et un lave-vaisselle…pour que nous puissions vivre l’éternité a deux, je sais pas combien d’années ça fait mais on devrait pouvoir se supporter.
Mais ne sois pas pressée de me rejoindre, continue de veiller sur la marmaille…j’ai la couverture pour moi tout seul !
Je t’aime !
A la chaire de ma chaire qui m’est chère,
« Chaire » rime avec « cher », « Karcher » et « Stéphane Eicher »…je me souviens de cette phrase que je vous disais quand je vous mettais tous les 6 aux coins du salon…qui n’en avait que 4 en fait et que je vous obligeais à copier 666 fois « je suis un gosse diabolique ».
Trois filles et trois garçons…vous étés la preuve que finalement j’étais doué en mathématiques.
Jamais je n’aurais pu espérer avoir quelque chose d’aussi cher dans ma vie, vous étiez mes ½uvres d’art, mes Picassos jusque dans le physique abstrait…
J’ai pu paraître comme un père méchant et sévère de temps en temps mais qui aime bien châtie bien, c’est pour ça que j’essayais autant que possible de vous châtier pour que vous puissiez prendre conscience de l’ampleur de mon amour pour vous.
J’espère que chacun d’entre vous pourra jouir de lampadaires sur la longue route du destin et puis sinon embetez votre mère, c’est une étoile, elle saura vous guider (embetez la comme vous savez si bien le faire).
Ne soyez pas tristes les enfants, ma vie fut merveilleuse, même quand vous étiez la, je vous en souhaite une encore plus fabuleuse !
A vous mes amis et a vous, les autres et tous les pic assiettes qui ont pris la peine de se déplacer pour l’apéritif de fin,
Je ne parlerai pas de tous ces kebabs que je vous ai avancé et que vous ne m’avez jamais remboursé…je vous pardonne si vous les remboursez a ma femme.
Je voudrais tous vous remercier d’avoir été là dans les meilleurs comme dans les pires moments…étrangement vous étiez plus souvent là dans les meilleurs.
J’ai appris tant de choses de vous, si seulement vous saviez…vous m’avez appris a bizuter, a être collé, a boire 9 verres de vodka sans vomir, a nous perdre en plein milieu de la foret réunionnaise lors d’un voyage…j’ai toujours su retenir ces événements et en tenir des enseignements.
Merci a vous !
Et puis je crois que chacun d’entre vous mériterait amplement une médaille du courage pour service en rendu à la France en ayant réussi à me supporter et me canaliser durant toutes ces années passées ensemble.
Parfois je me disais que l’amitié c’était comme une saison de « Derrick », on y a le droit tous les jours et on se dit que c’est mieux quand ça finit…mais j’avais tort l’amitié c’est comme un film porno, on profite de chaque minute intensément et on la repasse en boucle si il le fallait.
Je vous remercie vous tous pour tout ce plaisir que vous m’avez procuré !
Je vous souhaite a tous de vivre de nombreux orgasmes amicaux !
Pour finir, je voulais remercier la Terre pour avoir continué a tourner malgré moi, le soleil pour avoir fourni toute son énergie sans compter, mes jambes aussi pour m’avoir supporté si longtemps même si ce fut plus difficile sur la fin mais je les comprends.
Et puis je voulais me remercier moi-même pour avoir été moi toute cette vie de la meilleure façon que je le pouvais.
J’aimerais vous faire part d’une derniere volonté, j’aimerais que l’on grave sur ma tombe ces simples mots :
« Qui m’aime me suivre ! »
Je vous en serai mortellement reconnaissant.
Adieu a vous tous, êtres aimés !
Ne pleurez pas ! Souriez !
P.S : Si seulement j’avais encore la possibilité, celui qui a choisi de faire lire cette lettre a tous, je l’aurais emmené avec moi ! »
…Je crois que nous avons été démasqué…
La lettre s’arrête là, sur ces derniers mots…
Elle aura été à son image, cynique, pour cacher ce vrai amour intérieur que tous ceux qui l’ont connu ont su voir.
Il n’aura pas voulu jouer dans les tons tragiques pour nous éviter une peine qu’il n’aurait jamais voulu provoquer chez nous. C’est tout à son honneur.
Nous aussi nous t’aimions Leviath, tu nous manqueras mais nous ne manquerons pas de suivre le conseil de ton épitaphe.
C’est sur ces mots que nous allons nous quitter, que nous allons le quitter.
Au revoir !
Une seconde :
R.I.P LEVIATH
…solo de piano morose…sifflement aigu de micro…
« …hum…hum…
Bonjour a tous !
Si nous sommes tous réunis ici, c’est pour commémorer la disparition d’un être cher, d’un ami, voir même d’un parent.
Leviath, tu nous a quitté après une riche et longue vie…c’est pour toi que nous sommes là.
Connaissant ton amour démesuré pour les mots, nous avions décidé d’écrire un poème collectif que nous aurions lu tour a tour, remémorant qui tu as été et ton rôle dans nos vies mais tu n’as jamais aimé les éloges et puis nous n’aurions pas trouvé les mots…
…Alors nous avons pensé que rien d’autre que tes propres mots ne pourraient mieux nous parler de toi…
Je vais lire une lettre que Leviath avait laissé dans son testament, qui devait être lue dans l’intimité mais que ses enfants nous ont aimablement transmise afin de la partager ensemble aujourd’hui, j’espère qu’il ne nous en voudra pas.
Je commence…je la découvre en même temps que vous :
« Le contenu de cette lettre ne devra être dévoilé qu’après ma disparition et lu par chacune des personnes précitées dans la plus grande intimité,
Soussigné Leviath
A celle qui a partagé les plus beaux moments de ma vie,
Jamais les mots ne seront assez forts pour t’exprimer tout ce que j’ai pu ressentir pour toi, même en faisant porter un haltère quotidiennement à mon dictionnaire, les mots ne pourraient être assez forts…
J’étais perdu, seul, sur l’océan de la vie, dans une nuit sans lune quand tu m’es apparue…telle une étoile…tu m’as guidé vers les terres de lumières d’où je ne devais plus jamais sortir. Tu as été ma cendrillon, ma Blanche-Neige, ma princesse Fiona, ma serveuse au Mcdo…j’étais ton prince charmant, ton Shrek, ton client…
Nous avons eu des moments durs dans notre couple…ce genre de moment ou j’aurais préféré que tu sois plutôt dessous qu’au dessus du fer a repasser, ces moments ou tu voulais que je sois plutôt au dessous qu’au dessus de la tondeuse…
Mais nous nous sommes toujours réconciliés autour de cette fameuse tradition indienne, le « calin-met de la paix »…un truc comme ça. Pour finir nos soirées complètement explosés, allongés sur le parquet, ta main dans ma main, ma main sur tes seins…c’était beau.
Et ça a fini comme ça…6 fois. Qui furent suivis de 9 mois d’attente où tu prenais du ventre…moi aussi…tu prenais de la poitrine…moi aussi. C’est fou comme il fallait toujours qu’on se ressemble et puis tu étais belle comme ça, donc moi aussi. A la fin tu me faisais un gamin (mais pas moi…), ce pur produit de l’industrie de l’amour, bijou de technologies naturelles et biodégradables. ( Ne commencez pas les gosses, votre tour vient après ).
Tout ce que je voulais te dire, c’est que je t’ai aimé plus qu’un fou, plus qu’un soldat et bien plus qu’une star de cinéma et plus que tous tes amants que tu cachais dans la penderie. Oui je savais !
Je t’aime mon c½ur ! Et Là-Haut tu peux être sure que j’ai réservé une chambre avec un lit a deux places et un lave-vaisselle…pour que nous puissions vivre l’éternité a deux, je sais pas combien d’années ça fait mais on devrait pouvoir se supporter.
Mais ne sois pas pressée de me rejoindre, continue de veiller sur la marmaille…j’ai la couverture pour moi tout seul !
Je t’aime !
A la chaire de ma chaire qui m’est chère,
« Chaire » rime avec « cher », « Karcher » et « Stéphane Eicher »…je me souviens de cette phrase que je vous disais quand je vous mettais tous les 6 aux coins du salon…qui n’en avait que 4 en fait et que je vous obligeais à copier 666 fois « je suis un gosse diabolique ».
Trois filles et trois garçons…vous étés la preuve que finalement j’étais doué en mathématiques.
Jamais je n’aurais pu espérer avoir quelque chose d’aussi cher dans ma vie, vous étiez mes ½uvres d’art, mes Picassos jusque dans le physique abstrait…
J’ai pu paraître comme un père méchant et sévère de temps en temps mais qui aime bien châtie bien, c’est pour ça que j’essayais autant que possible de vous châtier pour que vous puissiez prendre conscience de l’ampleur de mon amour pour vous.
J’espère que chacun d’entre vous pourra jouir de lampadaires sur la longue route du destin et puis sinon embetez votre mère, c’est une étoile, elle saura vous guider (embetez la comme vous savez si bien le faire).
Ne soyez pas tristes les enfants, ma vie fut merveilleuse, même quand vous étiez la, je vous en souhaite une encore plus fabuleuse !
A vous mes amis et a vous, les autres et tous les pic assiettes qui ont pris la peine de se déplacer pour l’apéritif de fin,
Je ne parlerai pas de tous ces kebabs que je vous ai avancé et que vous ne m’avez jamais remboursé…je vous pardonne si vous les remboursez a ma femme.
Je voudrais tous vous remercier d’avoir été là dans les meilleurs comme dans les pires moments…étrangement vous étiez plus souvent là dans les meilleurs.
J’ai appris tant de choses de vous, si seulement vous saviez…vous m’avez appris a bizuter, a être collé, a boire 9 verres de vodka sans vomir, a nous perdre en plein milieu de la foret réunionnaise lors d’un voyage…j’ai toujours su retenir ces événements et en tenir des enseignements.
Merci a vous !
Et puis je crois que chacun d’entre vous mériterait amplement une médaille du courage pour service en rendu à la France en ayant réussi à me supporter et me canaliser durant toutes ces années passées ensemble.
Parfois je me disais que l’amitié c’était comme une saison de « Derrick », on y a le droit tous les jours et on se dit que c’est mieux quand ça finit…mais j’avais tort l’amitié c’est comme un film porno, on profite de chaque minute intensément et on la repasse en boucle si il le fallait.
Je vous remercie vous tous pour tout ce plaisir que vous m’avez procuré !
Je vous souhaite a tous de vivre de nombreux orgasmes amicaux !
Pour finir, je voulais remercier la Terre pour avoir continué a tourner malgré moi, le soleil pour avoir fourni toute son énergie sans compter, mes jambes aussi pour m’avoir supporté si longtemps même si ce fut plus difficile sur la fin mais je les comprends.
Et puis je voulais me remercier moi-même pour avoir été moi toute cette vie de la meilleure façon que je le pouvais.
J’aimerais vous faire part d’une derniere volonté, j’aimerais que l’on grave sur ma tombe ces simples mots :
« Qui m’aime me suivre ! »
Je vous en serai mortellement reconnaissant.
Adieu a vous tous, êtres aimés !
Ne pleurez pas ! Souriez !
P.S : Si seulement j’avais encore la possibilité, celui qui a choisi de faire lire cette lettre a tous, je l’aurais emmené avec moi ! »
…Je crois que nous avons été démasqué…
La lettre s’arrête là, sur ces derniers mots…
Elle aura été à son image, cynique, pour cacher ce vrai amour intérieur que tous ceux qui l’ont connu ont su voir.
Il n’aura pas voulu jouer dans les tons tragiques pour nous éviter une peine qu’il n’aurait jamais voulu provoquer chez nous. C’est tout à son honneur.
Nous aussi nous t’aimions Leviath, tu nous manqueras mais nous ne manquerons pas de suivre le conseil de ton épitaphe.
C’est sur ces mots que nous allons nous quitter, que nous allons le quitter.
Au revoir !
http://leviath.skyblog.com== mon blog , n'allez pas le regarder s'il vous plait !
"Les reveurs trébucheraient moins a chaque obstacle si ils avaent plus les yeux vers leurs pieds que vers le ciel"
"Les reveurs trébucheraient moins a chaque obstacle si ils avaent plus les yeux vers leurs pieds que vers le ciel"