Le début d'un roman

[Tuboeuf]

Bien souvent, j'éprouve le besoin d'écrire des histoires. Trop souvent, je m'arrête avant de la terminer. Parce que je doute sur de nombreux points. Et puis, je ne sais pas ce que çà vaut.

Aujourd'hui, je vais vous présenter le premier chapitre d'un roman que j'écris actuellement. Ceci reste encore le premier jet. Aussi, j'ai envi d'avoir votre première impression. Dîtes moi en toute objectivité si ce premier chapitre vous donne envi de lire la suite. Qu'est ce que vous ressentais à la lecture de ce chapitre, vos premières impression etc...
J'ai également envi d'avoir des opinions sur le style de l'écriture.

Attention, j'insiste pour avoir une véritable critique. N'ayez pas peur d'être sévère. Tout commentaire m'amènera à progresser ou alors me conforter dans ce que je fais. Donc, je compte sur vous.



Chapitre I: Clos.

Il doit être à peu près de 6h du matin. Les premiers rayons du soleil passent au travers de ces vieux volets à la peinture écaillée marron. J'hésite encore. J'ai peut être encore l'occasion de dire stop avant qu'elle ne se réveille. Je ne sais vraiment quoi faire. Lui le sait et ses intentions sont claires.
Ses paupières commencent à trembler très légèrement. Il est trop tard. Je dois faire avec. Et puis, il a peut être raison. Je ne veux pas qu'elle me soupçonne. Je vais me réveiller après elle.
La jeune fille est châtain claire aux yeux marrons, légèrement ronde de visage, elle n'en est que plus belle. Elle dégage beaucoup de charme, une sorte d'aura. Elle doit avoir 25-26ans tout au plus. La chair rose de ses cuisses se laissent deviner sous la légèreté de sa robe de soie orange et jaune.
Elle ouvre les yeux à moitié, cherche dans l'obscurité quelque chose de familier puis ouvre grand ses paupières. Frappée de stupeur, elle se lève. Elle fait très brièvement le tour de la pièce de son regard. Prise de panique, elle s'arrête en plein élan et se ressaisie. Son souffle se fait alors plus régulier, son regard plus déterminé. Bien droite, elle laisse transparaître une femme à fort tempérament, déterminée. Elle baisse alors les yeux vers l'endroit où elle s'est réveillée. Il lui semble discerner les formes d'un amas de coussins. Elle plisse les yeux et devine alors la présence de quelqu'un d'autre. Elle s'en approche mais semble chercher qui est cet individu avant de lui demander de l'aide.
Elle est toute proche. Dois-je attendre qu'elle me réveille?
Elle hésite puis se décide à le réveiller: "Excusez-moi! Monsieur, réveillez-vous! Qui êtes-vous et que fais-je ici?"
Je prends l'air abasourdi, fais celui qui ne comprend pas. Pour m'aider, je fais appel à mes souvenirs de lendemain de soirées arrosées. Ce genre de matin où on a la bouche pâteuse, un mal de crane épouvantable et on cherche la dernière chose dont on se rappelle. Je la regarde alors. J'ai toujours été impressionné par son aplomb. Même dans les moments difficiles, elle n'a jamais laissé transparaître une once de faiblesse.
"Allez! Réveillez-vous! Vous allez m'aider."
Elle me tend sa main pour m'aider à me lever. De manière un peu brutale, elle me lève. Il fait très sombre mais je devine son air interrogateur. Je lui rappelle quelqu'un probablement.
- "Où sommes-nous? Qui êtes-vous? Et, comment suis-je arrivée ici?
-Un peu moins d'agressivité au réveil et nous chercherons les réponses ensemble si vous le voulez bien!
-Désolé de vous bousculer mais j'aimerais avoir des réponses rapidement. Je n'ai pas le souvenir de m'être assoupie ici hier et je souhaiterais donc comprendre avant de partir.
-Si çà peut vous rassurer, je n'en sais pas beaucoup plus que vous. Mais nous aurons quelques réponses en apportant un peu de lumière à ce sombre endroit."
Sur ces paroles, elle s'en va ouvrir les fenêtres et les volets. Sur un fond de grincement, la lumière aveuglante pénètre dans la pièce et laisse entrevoir son contenu. Nous sommes dans un studio d'une trentaine de mètres carrés. Les 2 fenêtres donnent vue sur la montagne. A priori, nous sommes dans les derniers étages d'un immeuble qui en compte une quarantaine. Dans la pièce, une petite kitchenette équipée d'un grand frigo bleu, un bar avec deux tabourets, un petit canapé recouvert de tissu turquoise, une bonne dizaine de coussin en face, du planché, une petite commode avec dessus une petite lampe en fer forgé, une vieille armoire à côté du canapé, une grande bibliothèque creusé dans le mur juste au-dessus des coussins et … une porte.
Elle me regarde et prend un ton ironique:
"A votre avis, c'est le placard à balais, la salle de bain ou la sortie?"
Elle se dirige vers la porte et l'ouvre énergiquement. Immobile, elle semble chercher l'astuce, le détail qui lui échappe. Je la rejoins et c'est alors qu'à ma surprise, la pièce est … la salle de bain. Cet appartement n'a pas de sortie.

[Holy]

Pas mal^^
Mais je critique un peu le style.
Il est un peu lourd parfois. Avant de continuer le roman, je te conseil de changer quelque phrases de ce chapitre.

Je trouve surtout le:
"Si çà peut vous rassurer, je n'en sais pas beaucoup plus que vous"
un peu lourd.

Bonne continuation!

[nouvo visionnaire]

Il est vrai que certains passages paraissent un peu lourd, mais tu recréer assez bien le réalisme grâce à des descriptions bien construites. Je dirais que ce sont les répliques qui sont à travailler. Mais moi aussi je rencontre ce problème, surtout quand mes dialogues traînent en longueur. Mais si tu le publie, préviens moi, l'histoire a l'air bien.

[Holy]

Je pense que souvent, les déscriptions aussi sont "trop" précises:

au travers de ces vieux volets à la peinture écaillée marron.

Ca a un effet assez lourd aussi.
Je te conseille, avant de continuer ton histoire, de te créer un plan du récit. J'ai moi aussi le probléme de commencé un roman et de ne jamais le finir. Comme dans un jeux-vidéo, j'arrive à un endroit ou je bloque, ou je ne sais plus quoi écrire, quoi faire, comment faire progresser le récit.
Bref, le moment le plus chiant, mais le plus important sans doute, est le moment ou tu écrits une liste de tout ce qui va se passer dans l'histoire. C'est le squelette du corps qu'est le roman.

Bonne Chance!