Pourquoi écrire?
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- Ouvrière baroudeuse
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Pourquoi écrire?
Je crée ce topic suite à une discussion avec celineswin et biglebo dans la présentation d'une nouvelle fourmi.
Pensez vous que toutes personne qui écrit souhaite un jour être lu ou publié?
Je ne parle pas forcément de journal intime qui est rarement destiné à être lu, je parle de tout autre type d'écriture, poèmes, romans, nouvelle...
Pour quelle raison pensez vous qu'une personne ne souhaite pas être lu??
Pensez vous que toutes personne qui écrit souhaite un jour être lu ou publié?
Je ne parle pas forcément de journal intime qui est rarement destiné à être lu, je parle de tout autre type d'écriture, poèmes, romans, nouvelle...
Pour quelle raison pensez vous qu'une personne ne souhaite pas être lu??
L'acte sexuel est héréditaire. Si vos parents ne l'ont pas fait, vous ne le ferez pas non plus.
http://laubergeespagnole.unblog.fr
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- Nymphe des bois
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Personellement j'aimerai laisser une petite trace dans quelques mémoires et j'avais pensé justement à l'écriture, j'ai des idées intéressantes mais je n'ai pas les qualités d'un écrivain donc ça ne restera que des idées dans ma tête, tant pis. Donc pour répondre à la question j'aurai aimé écrire pour être publié, simplement pour laisser une trace dans les mémoires
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- Fourmi éleveuse
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Je suis comme toi : je n'ai pas les qualités d'un écrivain. Mais j'écris quand même et je n'ai absolument pas l'intention d'être lue par qui que ce soit.
J'écris parce que j'en ai besoin. J'ai des histoires, des personnages qui me trottent dans la tête. Et j'écris pour ne pas les laisser s'échapper, pour ne pas les oublier.
le faire lire par quelqu'un, certainement pas. Et publier encore moins.
J'écris parce que j'en ai besoin. J'ai des histoires, des personnages qui me trottent dans la tête. Et j'écris pour ne pas les laisser s'échapper, pour ne pas les oublier.
le faire lire par quelqu'un, certainement pas. Et publier encore moins.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Mark Twain
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- Larve filiforme
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Personnellement, j'écris aussi, des poèmes ou des nouvelles, des débuts de romans ou des scénarios, et surtout des réflexions personnelles sur un peu tout. Je dois dire que certaines fois, je veux dire que en écrivant certaines nouvelles ou certains romans, j'entretiens le doux rêve de pouvoir être un jour publié, mais il me faudra encore travailler avant d'y arriver. Par contre, certains poèmes et toutes les réflexions personnelles que je me fais, je n'ai nulle intention de les publier, et je ne veux même pas que quelqu'un les lisent. Moi j'écris aussi pour me libérer de certains poids emmotionnels. L'amour par exemple est un lourd fardeau quand on le porte seul, et écrire un poème peut décharger un peu l'émotion. Pour donner un autre exemple précis, aujourd'hui j'ai eu un gros problemme avec ma prof de théâtre qui ne m'avait jamais énervée à ce point, nottement parce qu'il est impossible de discuter et de se justifier. Alors dans le bus, j'ai sortit une feuille et je lui ait écrit une lettre, répondant à tout ce qu'elle m'avait dit et justifiant tout ce qu'elle n'avait pas compris. Biensûr, je ne lui donnerais jamais cette lettre, mais c'est quand même un moyen de se sentir plus calme après.
En ce qui concerne ce qui vient d'être dit, il n'y a pas de tallents inés. J'ai beaucoup ce que dis Philip Pullman (mon auteur préféré), une fois traduit ça donne quelque chose comme ça :" Les amateurs pensent qu s'ils étaient continuellement inspirés ils seraient professionels, les professionels savent que s'ils ne comptaient que sur l'inspiration ils ne seraient qu'amateurs." Autrement dit, être écrivain, c'est avant tout du travail...
En ce qui concerne ce qui vient d'être dit, il n'y a pas de tallents inés. J'ai beaucoup ce que dis Philip Pullman (mon auteur préféré), une fois traduit ça donne quelque chose comme ça :" Les amateurs pensent qu s'ils étaient continuellement inspirés ils seraient professionels, les professionels savent que s'ils ne comptaient que sur l'inspiration ils ne seraient qu'amateurs." Autrement dit, être écrivain, c'est avant tout du travail...
Lord-arsiel vous souhaite une bonne journée.
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- Ouvrière baroudeuse
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biglebo a écrit:
"ben tiens, tant qu'a faire écrire pour ne pas être lu, trop lol, autant tenir son journal intime et le garçon a parlé d'être publié au passage.
Werber n'écrit sûrement pas pour être lu, c'est évident. "
en ce qui me concerne, j'ai déja écris deux romans et ne les ai jamais présenté à l'édition: le but n'étais pas là. Pourtant j'aurais de quoi espérer car j'ai aussi écris plusieurs nouvelles, dont une a gagné le premier prix du festival de l'eau en 2001 (et m'as fais gagner un peu d'argent, beaucoup même pour moi à l'époque: j'avais 17 ans) et d'autres ont été publiées à titre gracieux dans un petit magasine en 2003 (certes, je faisait partie du comité de lecture, mais quand même...)
Mais je n'écris pas pour de l'argent, je ne suis même pas sur de vouloir de l'argent contre mes écrits. J'écris pour moi et les autres, simplement. Ca me plait d'étre reconnu dans mon entourage, mais ce n'est pas ca qui m'a poussé à écrire. Et encore moins l'argent!!!
"ben tiens, tant qu'a faire écrire pour ne pas être lu, trop lol, autant tenir son journal intime et le garçon a parlé d'être publié au passage.
Werber n'écrit sûrement pas pour être lu, c'est évident. "
en ce qui me concerne, j'ai déja écris deux romans et ne les ai jamais présenté à l'édition: le but n'étais pas là. Pourtant j'aurais de quoi espérer car j'ai aussi écris plusieurs nouvelles, dont une a gagné le premier prix du festival de l'eau en 2001 (et m'as fais gagner un peu d'argent, beaucoup même pour moi à l'époque: j'avais 17 ans) et d'autres ont été publiées à titre gracieux dans un petit magasine en 2003 (certes, je faisait partie du comité de lecture, mais quand même...)
Mais je n'écris pas pour de l'argent, je ne suis même pas sur de vouloir de l'argent contre mes écrits. J'écris pour moi et les autres, simplement. Ca me plait d'étre reconnu dans mon entourage, mais ce n'est pas ca qui m'a poussé à écrire. Et encore moins l'argent!!!
mysthraall, la Fourmi qui n'a pas peur du vent
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- Fourmi éleveuse
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d'une certaine façon en postant nos créations sur un forum c'est une forme de publication, sauf que seul un petit nombre de personnes peuvent le voir.
Pour ma part il y a beaucoup de choses entre les lignes, et je pense que ce sont plus des poèmes destinés à telle ou telle personne qui peuvent s'y reconnaître. Bien que certains ne soient pas destinés a quelqu'un en particulier et qu'ils parlent de la vie en général. Dans ce cas là, si c'est pour faire passer un message, pourquoi pas le publier.
Si je venais à le publier ce serait plus pour le contenu que la forme et dans ce sens j'entends la "qualité"! je sais que mes poèmes sont du bas d'gamme, et mes textes de slam aussi, mais j'y mets ce que j'ressens, des petits bouts d'vie, et je crois que le plus important c'est ça...
Pour ma part il y a beaucoup de choses entre les lignes, et je pense que ce sont plus des poèmes destinés à telle ou telle personne qui peuvent s'y reconnaître. Bien que certains ne soient pas destinés a quelqu'un en particulier et qu'ils parlent de la vie en général. Dans ce cas là, si c'est pour faire passer un message, pourquoi pas le publier.
Si je venais à le publier ce serait plus pour le contenu que la forme et dans ce sens j'entends la "qualité"! je sais que mes poèmes sont du bas d'gamme, et mes textes de slam aussi, mais j'y mets ce que j'ressens, des petits bouts d'vie, et je crois que le plus important c'est ça...
la vie, c'est comme un roman, il faut savoir en tourner les pages pour écrire la suite...il y a ceux qui sont malheureux et ceux qui se déclarent malheureux...*je précise photo truquée ^^*
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- Ouvrière baroudeuse
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Perso, ce que j'écris, c'est des trucs que j'ai peur d'oublier, des réflexions, des rêves qui m'ont fait triper.
Je suis un peu comme celineswin, j'ai des personnages dans la tête, sauf que je ne pense pas être assez bon pour pouvoir les retranscrire sur une feuille de papier.
Donc vous pensez bien que si je le faisais, je n'aurais pas envie d'être lu!
Je suis un peu comme celineswin, j'ai des personnages dans la tête, sauf que je ne pense pas être assez bon pour pouvoir les retranscrire sur une feuille de papier.
Donc vous pensez bien que si je le faisais, je n'aurais pas envie d'être lu!
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http://laubergeespagnole.unblog.fr
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Perso j'écris pour différentes raisons. Soit pour tenter de faire comprendre à quelqu'un ce que je ressens (et je n'en suis jamais satisfaite ^^), soit ça sert d'exutoire.
Modifié en dernier par diamant le mar. mai 15, 2007 2:30 pm, modifié 1 fois.
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- Fourmi éleveuse
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Bon je fais l'avocate du diable puis qu'on est tous d'accord (toute resemblance avec des personnages ...).
Même les écrits qu'on pense ne pas vouloir faire lire, on aura envie de les partager un jour. Pour partager son univers. Ou simplement pour être vraiment sûr que ce n'est pas (masochisme quand tu nous tiens!).
Même les écrits qu'on pense ne pas vouloir faire lire, on aura envie de les partager un jour. Pour partager son univers. Ou simplement pour être vraiment sûr que ce n'est pas (masochisme quand tu nous tiens!).
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Mark Twain
Mes raisons d'écrire ont été multiples, évoluant au fil du temps. Vu que j'ai toujours beaucoup lu, et mal dormi, j'occupais mes longues soirées sans sommeil (vers 8 ans) à inventer des histoires. Je demandais à mon anniversaire un de ces livres à la mode alors, qui se fermait par une clé et que l'on prenait souvent pour un journal intime. Je n'inscrivis que le titre, et continuai de rêver l'histoire. C'est à 14 ans, pour me faire intégrer dans un groupe, et jalouse d'une fille que tous appréciaient car elle dessinait bien, que j'ai commencé une histoire. Inspirée d'un rêve, encore, mais dans laquelle je mettais en scène mes amies. De fait, elles lisaient presque sur mon épaule ; j'avais écrit pour les profs, en rédaction, j'écrivais maintenant pour elles.
Avec l'adolescence, j'ai découvert des désirs dont je ne pouvais pas parler à mon entourage, et internet, où des jeunes publiaient sur fanfiction ou fictionpress. Là, j'ai commencé à écrire de façon plus personnelle, plus libre, mais jamais pour moi seule. Ce que j'écris sans le faire lire, je finis par le détruire, car il ne représente qu'un instant, un besoin assouvi, et mes mots relus me répugnent. De fait, tout ce que j'écris aujourd'hui est lu, mais pas par tout le monde... Certains lisent une catégorie de textes, d'autres seulement certains extraits choisis, triés. Mais n'importe qui me le demandant a accès à l'intégralité de ma maigre production.
Avec l'adolescence, j'ai découvert des désirs dont je ne pouvais pas parler à mon entourage, et internet, où des jeunes publiaient sur fanfiction ou fictionpress. Là, j'ai commencé à écrire de façon plus personnelle, plus libre, mais jamais pour moi seule. Ce que j'écris sans le faire lire, je finis par le détruire, car il ne représente qu'un instant, un besoin assouvi, et mes mots relus me répugnent. De fait, tout ce que j'écris aujourd'hui est lu, mais pas par tout le monde... Certains lisent une catégorie de textes, d'autres seulement certains extraits choisis, triés. Mais n'importe qui me le demandant a accès à l'intégralité de ma maigre production.
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- Soldate farouche
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- Localisation : Au pays des chevaux
Je n'écris pas toujours...il m'arrive de raconter des histoires en une série de dessins griffonnés sur un coin de feuille. Petite, je me racontais les aventures de mes petits gribouillages.
J'ai tenu un journal intime comme beaucoup de personnes, pour y coucher mes rêves, mes espoirs, mes colères et mes états d'âme. Je les garde précieusement et parfois je m'y replonge retrouvant ce petit goût doux-amer des souvenirs.
Ensuite j'ai écrit beaucoup de background des personnages que je vais jouer à un jeu de rôle en Grandeur Nature. Ces trucs là sont lus par les meneurs de jeu (j'ai posté l'un de ces background ici d'ailleurs)
J'ai écrit à un garçon avec qui j'avais des "problèmes" d'ordre affectif. On a tenu une véritable correspondance alors qu'on se voyait tous les jours. Mais s'écrire à soi même, dire à l'autre des choses que l'on ose pas prononcer a té bénéfique pour tous les deux.
Je pense que certains écrits sont fait pour être lus et d'autres pas. Tout dépend de cette part de nous même que nous mettons à nu à la pointe d'un stylo ou du bout des doigts sur un clavier. Certaines personnes sont plus à même de le faire que d'autres. Je sais que j'en suis incapable parce que trop pudique. Après doit forcément venir cette mauvaise image que l'on peut avoir de soi. On peut douter de la pertinence, de la cohérence, de l'intensité de son écrit...cela est arrivé à beaucoup d'écrivains, je pense en particulier au King qui a jetté sa première esquisse de "Carrie" parce qu'il jugeait ça trop mauvais (contrairement à l'avis de sa femme d'ailleurs et tant mieux!)
J'ai tenu un journal intime comme beaucoup de personnes, pour y coucher mes rêves, mes espoirs, mes colères et mes états d'âme. Je les garde précieusement et parfois je m'y replonge retrouvant ce petit goût doux-amer des souvenirs.
Ensuite j'ai écrit beaucoup de background des personnages que je vais jouer à un jeu de rôle en Grandeur Nature. Ces trucs là sont lus par les meneurs de jeu (j'ai posté l'un de ces background ici d'ailleurs)
J'ai écrit à un garçon avec qui j'avais des "problèmes" d'ordre affectif. On a tenu une véritable correspondance alors qu'on se voyait tous les jours. Mais s'écrire à soi même, dire à l'autre des choses que l'on ose pas prononcer a té bénéfique pour tous les deux.
Je pense que certains écrits sont fait pour être lus et d'autres pas. Tout dépend de cette part de nous même que nous mettons à nu à la pointe d'un stylo ou du bout des doigts sur un clavier. Certaines personnes sont plus à même de le faire que d'autres. Je sais que j'en suis incapable parce que trop pudique. Après doit forcément venir cette mauvaise image que l'on peut avoir de soi. On peut douter de la pertinence, de la cohérence, de l'intensité de son écrit...cela est arrivé à beaucoup d'écrivains, je pense en particulier au King qui a jetté sa première esquisse de "Carrie" parce qu'il jugeait ça trop mauvais (contrairement à l'avis de sa femme d'ailleurs et tant mieux!)
malheureuse, ne dis pas le king, là on croirait que tu parles d'Elvis, un vrai king, Quant au Stephen King (kong), il a peut etre jeté son plus beau livre. On ne le saura jamais.
Sinon on écrit toujours pour quelque chose et je reste convaincu(les c.. sont toujours vaincus) que, par exemple et au hasard, B. Werber ne gagnait pas une rondelle, il passerait à autre chose, avec le mal qui le ronge en plus, comme je le comprendrais.(en passant merci à mistral gagnant pourson mp sympa)
Sinon on écrit toujours pour quelque chose et je reste convaincu(les c.. sont toujours vaincus) que, par exemple et au hasard, B. Werber ne gagnait pas une rondelle, il passerait à autre chose, avec le mal qui le ronge en plus, comme je le comprendrais.(en passant merci à mistral gagnant pourson mp sympa)
Le phrasé a-t-il un sens propre ? Percevons-nous le contenu d'un écrit comme la contenance de l'individu ?
Depuis les temps anciens où la plume sur le parchemin courait, traçant avec panache mais légèreté les prémices d'un redigé, l'écriture, plus commune, plus cursive aussi, se laissait aller à l'abandon de l'homme sur l'envie, de l'être sur le papier.
Comment de simples mots peuvent-ils nous en apprendre tant sur leur auteur ? Comment les sentiments, les qualités et les défauts prennent-ils place dans cet enchevêtrement d'augures et de points ?
Et si l'harmonie de l'homme, de l'esprit, de l'âme également, n'était pas si frêle et éloignée, de telles manières que nous laissions une partie de nous même sur notre passage, le seuil franchi, laissant l'ether déborder sans complainte ni regret, dans l'air et l'écrit ?
Après tout, si quelquefois nous laissons notre coeur parler pour nous, ne pourrait-il pas, à l'instar de l'amour, se faire l'echo de nos pensées, et, pour toujours, se montrer l'écrivain des stigmates du bien-fondé, qu'ainsi les lettres se révèlent sincérité ?
Depuis les temps anciens où la plume sur le parchemin courait, traçant avec panache mais légèreté les prémices d'un redigé, l'écriture, plus commune, plus cursive aussi, se laissait aller à l'abandon de l'homme sur l'envie, de l'être sur le papier.
Comment de simples mots peuvent-ils nous en apprendre tant sur leur auteur ? Comment les sentiments, les qualités et les défauts prennent-ils place dans cet enchevêtrement d'augures et de points ?
Et si l'harmonie de l'homme, de l'esprit, de l'âme également, n'était pas si frêle et éloignée, de telles manières que nous laissions une partie de nous même sur notre passage, le seuil franchi, laissant l'ether déborder sans complainte ni regret, dans l'air et l'écrit ?
Après tout, si quelquefois nous laissons notre coeur parler pour nous, ne pourrait-il pas, à l'instar de l'amour, se faire l'echo de nos pensées, et, pour toujours, se montrer l'écrivain des stigmates du bien-fondé, qu'ainsi les lettres se révèlent sincérité ?
La fidelité par l'amour,
La valeur par l'honneur,
Le parjure par la mort.
La valeur par l'honneur,
Le parjure par la mort.
Heu oui, ton post n'est pas très clair mais tu as peut-être raison, mais rassure moi, tu parles toujours comme ça ou bien tu joue un rôle là, enfin je dis pas que c'est laid mais bon vas-y franchement en ancien françois qu'on puisse faire des recherches, et c'est bien d'être fier d'avoir gagné des concours de nouvelles, c'est très bien. Mais ton post faudrait que tu expliques un peu, je pense que je dois manquer de culture là...
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- Fourmi éleveuse
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Bon je ne suis pas toute seule alors .
Je me suis sentie bien bête devant ton post que j'ai eu du mal à comprendre. C'est joli, ça sonne bien, mais moi pas assez intelligente pour comprendre le message.
Traducteur spécial ignare s'il vous plait.
Je me suis sentie bien bête devant ton post que j'ai eu du mal à comprendre. C'est joli, ça sonne bien, mais moi pas assez intelligente pour comprendre le message.
Traducteur spécial ignare s'il vous plait.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Mark Twain
Comme DIAMANT, dont je commence à me sentir proche (pas géographiquement bien sûr), l'écriture est un exutoire à mes peurs, à mes folies, à mes dégouts.
J'écris pour évacuer comme d'autres vont aux toilettes ou vomir.
J'ai aussi écris par amour (c'est comme ça que j'ai charmé la femme de ma vie, véridique) mais celà m'a été moins évident.
Une image choquante, violente a 3 fois plus d'impact sur notre cerveau qu'une image belle, de bonheur. Vous étonnez pas des sujets des JT.
Je terminerai par dire que pour mon fils de 3 ans, j'invente de petits contes à base d'animaux.
En conclusion j'écris pour moi et ceux que j'aime.
BISOUS MOUILLES
J'écris pour évacuer comme d'autres vont aux toilettes ou vomir.
J'ai aussi écris par amour (c'est comme ça que j'ai charmé la femme de ma vie, véridique) mais celà m'a été moins évident.
Une image choquante, violente a 3 fois plus d'impact sur notre cerveau qu'une image belle, de bonheur. Vous étonnez pas des sujets des JT.
Je terminerai par dire que pour mon fils de 3 ans, j'invente de petits contes à base d'animaux.
En conclusion j'écris pour moi et ceux que j'aime.
BISOUS MOUILLES
l'homme est un loup pour l'homme
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- Modo
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moi je suis OBLIGE d'écrire si je veux pouvoir jouer des pièces...et bein c'est super dur...quand t'as pas l'inspiration...bein tu l'as pas !! C'est un vrai métier...arf.....
Heureusement, on est plusieurs !!! hihihi
Heureusement, on est plusieurs !!! hihihi
"On verra bien !"
Monkey D. Luffy
"La mort ne mérite pas qu'on s'en inquiète" Epicure
Les Recalés
Parrainage Prizee (pseudo "Tonthieu")
Visitez mon Zoo !
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- Fourmi éleveuse
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part, l'acte d'écrire implique obligatoirement le fait d'être lu, faire l'un sans vraiment vouloir l'autre est illogique. Après, le lecteur peut changer: un amoureux à qui on veut faire sa déclaration, un prof à qui on rend le devoir, soi-même dans le futur, c'est le cas pour les journaux intimes, ou un vrai public large comme un écrivain.
Moi, j'écris pour un public et j'ai envie que ce public existe et me découvre, la seule chose qui me freine dans mon ambition est que je ne croix parfois pas assez en moi, je peux avoir une vision très mauvaise de ce que je fait et la seconde d'après, je me met à penser que j'écris la plus grande oeuvre de l'histoire. A mon avis, ceux qui écrivent et qui ne veulent pas montrer ce qu'ils écrivent n'ont pas confiance en leur art et encore moins confiance en eux. Moi, je travaille pour croire en moi le plus possible, et c'est, à mon avis, cette confiance en soi qui fait qu'on sera publié ou non. Si tu ne montre pas ton écrit à un éditeur, t'aura aucune chance d'être publié. De même, si tu dis à l'éditeur: voila mon texte mais il est pourrit, l'éditeur te croira, mais si tu affirme que c'est un très bon texte, l'éditeur te croira aussi.
L'écriture est un acte social, mais il y a à mon avis ceux qui osent montrer à tout le monde ce que d'autres ont peur et cachent.
Moi, j'écris pour un public et j'ai envie que ce public existe et me découvre, la seule chose qui me freine dans mon ambition est que je ne croix parfois pas assez en moi, je peux avoir une vision très mauvaise de ce que je fait et la seconde d'après, je me met à penser que j'écris la plus grande oeuvre de l'histoire. A mon avis, ceux qui écrivent et qui ne veulent pas montrer ce qu'ils écrivent n'ont pas confiance en leur art et encore moins confiance en eux. Moi, je travaille pour croire en moi le plus possible, et c'est, à mon avis, cette confiance en soi qui fait qu'on sera publié ou non. Si tu ne montre pas ton écrit à un éditeur, t'aura aucune chance d'être publié. De même, si tu dis à l'éditeur: voila mon texte mais il est pourrit, l'éditeur te croira, mais si tu affirme que c'est un très bon texte, l'éditeur te croira aussi.
L'écriture est un acte social, mais il y a à mon avis ceux qui osent montrer à tout le monde ce que d'autres ont peur et cachent.
http://crazygollum.skyblog.com n'y allez pas, interdit au moins de 180 de QI!
I'm not a slave to a god that doesn't exist
I'm not a slave to a world that doesn't give a shit "manson"
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- Guerrière acharnée
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- Localisation : Alagäesia
Bonjour voila un texte sur comment faire publié son livre ou ses textes, j'espère que ça vous sera utile. Par contre c'est un peu long désolé ^^
Vous venez de terminer un manuscrit, tout d’abord félicitation. Achever une histoire n’a rien de facile et quoi qu’il arrive par la suite, vous pouvez être fier d’y être parvenu. Vous voulez maintenant passer à l’étape suivante, c’est à dire : vous faire éditer. Si cet objectif est louable, je dis simplement attention, car le monde de l’édition est un monde de loups et l’écrivain débutant y apparaît souvent comme une brebis. Ce document a donc pour but de vous donner des conseils pratiques pour tout d’abord se faire éditer et surtout d’éviter de se faire arnaquer par le premier venu.
Avant la publication
Protéger son manuscrit
Si le phénomène du plagiat est rare, il faut cependant se prémunir au minimum de ce risque en protégeant le manuscrit. On peut le faire de 3 manières différentes :
-Le déposer dans un organisme spécialisé comme le SNAC : syndicat national des auteurs compositeurs (80 r Taitbout 75009 PARIS) ou SGDL : société des gens de lettres ( 38 rue du faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris). L’organisme conservera le manuscrit sous pli cacheté durant une période de 4 ans. Les frais sous autour de 45¤.
- Le dépôt chez un officier ministériel, huissier ou notaire. C'est juridiquement la seule preuve irréfutable, mais il vous en coûtera de 100 à 150 ¤.
- La poste. Dans une enveloppe cachetée à la cire, l'auteur glisse son manuscrit et se l'expédie à lui-même. Le cachet de la poste peut constituer une preuve.
SELECTION DES EDITEURS
Sélectionnez les éditeurs les plus proches de votre texte, en terme de genre, sous-genre et style. Vous devez donc impérativement connaître les éditeurs et leurs publications afin de ne pas envoyer au hasard votre manuscrit. En effet, un manuscrit de poésie aussi bon soit il, n’aura aucune chance d’être accepté dans une maison d’édition spécialisé dans le fantastique par exemple. N’hésitez pas à commander un livre ou 2 des maisons d’édition que vous avez sélectionné, de demander leur catalogue… De même vous pouvez toujours profiter d’un salon pour aller visiter leur stand et parler à leur équipe.
Expédiez votre texte à plusieurs éditeurs à la fois afin de gagner du temps (les délais de réponse sont parfois très longs). En effet, les délais varient de 3 à 9 mois, en général, vous recevrez rapidement une lettre de réponse précisant que votre manuscrit a bien été reçu, si ce n’est pas le cas rappelez la maison d’édition 3 mois après l’envoi. Si vous souhaitez être sûr de récupérer la copie, joignez une enveloppe affranchie pour les frais de réexpédition.
Le démarchage à l'Américaine correspond à l'envoi d'extraits ou d'un synopsis, d'une lettre d'intention de plan ou de projet. Cette méthode permet d'une part aux auteurs d'économiser des frais de photocopie et d'envoi. Et d'autre part aux éditeurs de réduire les manipulations fastidieuses et de réaliser des économies de frais de retour dans la mesure où un synopsis ne se retourne pas, l'éditeur n'envoyant dans ce cas qu'une lettre de refus. Si l'éditeur vous réclame votre manuscrit complet, c'est que son intérêt a été éveillé par l'extrait. Vous n'êtes plus alors l'auteur " Lambda ", votre manuscrit n'est plus un " manuscrit sauvage ". Toute les maisons n’acceptent pas cette méthode ainsi renseignez vous avant de l’appliquer à un éditeur.
Ne vous contentez pas des grosses maisons d’édition . En effet, il est évidemment, très dur de se faire publier chez Robert Lafon et Albin Michel. Je ne dis pas de ne pas tenter sa chance chez eux mais il ne faut pas s’en contenter. Commencez par ces grosses maisons d’édition puis tentez les maisons d’édition de taille moyenne pour finir par les petites maisons d’édition.
Allez dans les salons. C’est une bonne occasion pour découvrir des éditeurs inconnus. Je vous conseille de parcourir les stands en tant que lecteurs, ainsi vous verrez comment ces éditeurs défendent leurs auteurs et si se sont ou non des passionnés ; Un salon n’est pas le lieu idéal pour déposer un manuscrit par contre il est un outil formidable pour tester le professionnalisme des maisons d’édition.
Avant la signature du contrat :
Avant de passer aux conseils pratiques, il est utile de rappeler les différents contrats existants ainsi que de leur éventuelles dérives :
Les différents types de contrat :
Le compte éditeur C/E
Sachez qu'un éditeur normal est un professionnel qui prend à sa charge la totalité du risque éditorial. Il vous fait signer un contrat d'édition dit " à compte d'éditeur " dans lequel il doit vous verser un pourcentage sur les ventes (appelé droit d’auteur qui se situe entre 5% et 15%) dès le premier exemplaire vendu, en échange de la cession des droits d'exploitation de votre oeuvre. Ce pourcentage doit être calculé sur le prix public. Le risque éditorial pris par l'éditeur constitue une garantie pour l'auteur. Les conflits les plus fréquemment rencontrés sont liés au paiement des droits et au contrôle des ventes.
L’auteur ne doit jamais verser de l’argent, si l'éditeur vous demande de l'argent, ce n'est plus un C/E mais de l'arnaque à compte d'auteur ! [ voir IIIème cas ]. On peut noter que les maisons d’édition ayant une certaine importance donnent une avance (Avoir) à la signature du contrat, c’est à dire une somme d’argent déduit ensuite des droits d’auteur obtenu à la vente du livre.
Pour info, un éditeur " à compte d'éditeur " est plutôt laconique dans ses courriers pré-contractuels.
Le compte d'Auteur C/A
Sachez qu'un éditeur à compte d'auteur n'est pas un éditeur stricto sensu mais un prestataire de services. L'auteur devient un client. L'éditeur à compte d'auteur n'assume pas le risque éditorial. En contrepartie, l'auteur ne lui cède pas ses droits. Il reste le propriétaire du tirage et reçoit la majeure partie du produit des ventes.
L'éditeur vous écrit pour vous exposer votre future édition, vous proposer les services qu'il mettra en place contre une rémunération. Cette lettre sera contractuelle au même titre que le futur contrat. Si dans cette lettre, des points sont obscurs (la diffusion reste vague, le lancement n'est pas évoqué, etc.), vous devez alors impérativement exiger des précisions par courrier, avant de demander l'envoi du contrat.
Il est donc évident que toute note de lecture ou avis favorable sur votre manuscrit doivent être considérés comme sans valeur puisque c'est d'abord votre capacité à financer votre publication qui intéresse cet éditeur. Ainsi le fait que votre manuscrit ait été accepté par un comité de lecture est à prendre avec beaucoup de méfiance.
Sachez que le compte d’auteur a très mauvaise presse auprès des professionnels et des médias, il est donc mensonger de vous promettre des ventes dépassant la centaine d’exemplaires ! ! Ce type de contrat n’a qu’une utilité : permettre de publier son livre pour en faire profiter des proches. N’espérez pas gagner de l’argent avec ce contrat, ce n’est pas le but ! Ce sera le contraire, vous dépenserez de l’argent pour que vos amis puissent avoir un exemplaire de votre manuscrit en format livre. Même si l’éditeur a la capacité de le vendre en librairie, les ventes dépasseront très rarement la cinquantaine d’exemplaires. Si vous désirez donc faire de votre passion d’écrire un métier oubliez ce mode d’édition.
Surveillez pas-à-pas votre édition. En tant que maître d'ouvrage (c'est vous qui payez !), vous devez exiger du maître d'oeuvre (l'entrepreneur de livres) qu'il justifie intégralement tous les services qu'il vous a proposés.
Les contrats bâtards et abusifs
Le C/A camouflé en C/E
L'éditeur prétend ne pas faire d'édition à compte d'auteur mais exige de vous une contrepartie financière ou un travail. Vous êtes en présence d'une proposition abusive. L'éditeur joue de sa position dominante et/ou de la vanité de certains auteurs pour s'octroyer tous les droits et limiter ses risques.
Les pratiques abusives sont les suivantes :
- Il vous demande un dessous de table.
- Il mentionne dans son contrat le versement d'une somme non remboursable, et présentée comme une aide destinée à faciliter la publication.
- L'éditeur vous oblige à acheter au prix fort une fraction du tirage.
- Il exige un prêt remboursable sur les ventes.
- Il demande que la composition de la maquette ou que la campagne de publicité soient payées par l'auteur.
- Il exige que vous trouviez 100 souscripteurs car sinon il ne signe pas le contrat, sauf si vous complétez avec vos propres deniers.
- Il ne vous donne des droits d'auteur qu'à partir du moment où il a couvert ses frais.
Toutes ces options transforment un contrat d'édition " à compte d'éditeur " en un contrat bâtard et abusif. La " bâtardise " peut aller du compte d'auteur complet au compte d'éditeur limite, en passant par le compte d'éditeur à participation réelle. Ne signez pas de tels contrats ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Le contrat C/E « light »
L’éditeur vous fait signer un contrat avec un droit d’auteur misérable (se situant entre 1 et 5%) puis vous demande d’effectuer vous même les corrections du livre, le dos de couverture voir la couverture elle même et de prospecter vous même les libraires et la presse (ces étapes seront décrites dans la partie suivante). Le travail de l’éditeur ne consistant en fait qu’à trouver l’imprimeur et à envoyer les livres. A quand le contrat d’édition demandant à l’auteur de trouver l’imprimeur, l’éditeur n’ayant plus qu’à transcrire sa marque sur le livre ? Inutile vous dire que ce genre de maisons d’édition a autant mauvaise presse que celles du compte auteur et que les ventes ne connaissent pas plus de succès. Comme les secondes citées, elles cherchent à attirer le plus d’auteurs possibles. Leur bénéfice se font grâce à un prix de revient réduit (l’essentiel du travail est fait par l’auteur qui ne récupère quasiment rien du fait du faible droit d’auteur). Autant vous dire qu’avec ce type de contrat, vous dépensez beaucoup d’énergie pour peu de résultat.
Le must est évidemment le contrat qui mélange la plupart des arnaques décrit plus haut.
Conseils pratiques :
Si un éditeur vous convoque dans ses bureaux, ne signez jamais sur place. S'il insiste lourdement, vous fait du chantage, refuse de " laisser sortir " son contrat : attention danger ! Demandez quelques jours de réflexion. Profitez alors de ce délai pour prendre conseil auprès d'un avocat spécialiste du droit d'auteur ou d'un syndicat d'écrivains, histoire de ne pas signer n'importe quoi.
Lors de la rencontre avec un éditeur ou son directeur littéraire, restez résolument pratique. Parlez contrat, marché potentiel, plan de lancement, pourcentage des droits d'auteurs, montant de l'à-valoir, date de parution, prix public envisagé, moyens de diffusion, promotion, etc. Abordez aussi les résultats passés : meilleures ventes, ventes moyennes dans la catégorie du livre, vend-il les droits annexes à des tiers, à l'étranger, a-t-il les moyens d'exploiter ou de rechercher des tiers pour exploiter les droits audiovisuels, etc. Mais n'abordez surtout pas des questions purement littéraires, sauf si l'éditeur évoque des corrections ou améliorations à apporter au texte et qui sont, selon lui, un préalable au contrat définitif.
Si un éditeur vous expédie un contrat par la poste, prenez également conseil.
Dans tous les cas de figures, nous vous conseillons d'ouvrir une chemise au nom de l'éditeur et d'y glissez tous les doubles des courriers et contrats que vous échangerez. Faites systématiquement un double de vos courriers et confirmez par courrier toute promesse verbale qui vous semble importante, ainsi que tout élément qui viendra en retrait ou en apport des termes du contrat que vous avez signé. De même vérifiez que tout ce qu’il vous dit se trouve sur le contrat.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de professionnels. Si des libraires se plaignent d’une maison d’édition, méfiez vous. De même, et je me prie d’insister, commander un ou 2 livres de la maison d’édition et prenez un catalogue. Puis analysez le travail réalisé par l’éditeur (les corrections ont ils été effectués avec soin ? la couverture et le dos de couverture sont ils accrocheurs ? …)
Enfin méfiez vous des éditeurs qui demande massivement des manuscrits par voie de presse ou dans des salons. L’offre de manuscrits est beaucoup plus importante que la demande et donc ils ne devraient pas avoir à en demander. Si une maison cherche plus à attirer les écrivains (surtout débutant) qu’à attirer les lecteurs, méfiez vous, il y a sûrement anguille sous roche.
En règle général, je déconseille à un auteur débutant de verser une quelconque somme d’argent à un éditeur (et donc le compte auteur).
Après la signature du contrat :
Voici les étapes faisant suite à une signature de contrat, si l’auteur ne doit évidemment pas tout faire il a à chaque fois un rôle à jouer :
Préparation de la maquette
Il s’agit de corriger le style et les fautes d’orthographe ainsi que de préparer la couverture. Le travail de retouche est effectué par un ou plusieurs spécialistes de la langue française. Les graphistes et le service communication de la maison d’édition développent eux, Le dos de couverture et la couverture afin qu’ils soient les plus accrocheurs possible . C’est l’auteur qui effectue la validation finale en relisant son manuscrit corrigé et en acceptant la couverture. Il signe donc un bon de tirage.
Démarchage auprès de la presse
Le service communication envoie un mois ou 2 avant la sortie du livre, des exemplaires de l’ouvrage à différents journalistes. Ce délai leur permet donc de préparer leur article et de le publier en même temps que la sortie de l’ouvrage. Il met en relation ces journalistes avec l’auteur pour d’éventuelles interviews. Ces dernières se déroulent la majorité du temps par Internet et par téléphone mais il se peut que l’auteur soit invité à rencontrer un journaliste. A moins que vous ayez du succès et que vous soyez à Albin Michel, les conférences de presse sont rarissimes.
Parution et démarchage auprès des libraires
C’est le moment de la sortie du livre. Si l’éditeur est d’importance, il achètera auprès des grands pontes de la distribution (FNAC…) un emplacement bien visible auprès du grand public. En règle générale les libraires n’accepteront d’exposer votre livre que si des commerciaux de votre maison d’édition sont préalablement passé pour le présenter. C’est dans cette période que vous risquez de passer la plupart de vos week-ends à faire des dédicaces dans des salons ou librairies.
Quelques chiffres utiles :
Un livre se vend en moyenne à un millier d’exemplaires, il est considéré comme un best seller lorsqu’il dépasse les 5000 exemplaires. Une maison d’édition de taille moyenne s’estime contente lorsqu’un nouveau poulain dépasse les 500 exemplaires.
Un livre coûte globalement en fabrication 25% de son prix à l’éditeur. Sa grosse période de vente n’excède pas 3 mois, ensuite s’il ne devient pas un best seller équivalent à un Grangé, il risque fort de disparaître des rayons pour n’être disponible qu’en commande. Un libraire gagne en gros entre 30 et 35 % du prix de vente et un organisme comme la FNAC autour de 45%. Les libraires ont un droit de retour de 6 mois (c’est à dire qu’ils ont ce délai pour retourner un livre non vendu et se faire rembourser). En conclusion, ce sont eux qui ont le moins de travail à fournir, qui prennent le moins de risque et qui touche le plus d’argent dans un livre. Inutile de dire que c’est l’écrivain qui touche le moins et qu’il est donc très difficile d’en faire son métier.
En cas de rupture de stock :
L’éditeur vous prévient par courrier, il est tenu de reconstituer un stock. Dans le cas contraire, il casse le contrat et vous redonne vos droits (et la possibilité d’aller démarcher un autre éditeur).
Une adresse utile
Le Calcre est une association de défense des auteurs qui possède un site bien fait où j’ai puisé une partie des renseignements qui m’a permis de réaliser ce dossier. De plus ils ont créé une liste des éditeurs à éviter (qui n’est évidemment pas exhaustive) dont voici le lien :
http://www.calcre.com/contrats/
Si vous avez un doute sur une maison d’édition, n’hésitez pas à en parler à un membre de l’équipe de climaginaire. Nous n’avons pas la prétention de tout savoir mais nous donnerons nos avis. Si le doute persiste, il ne faut pas hésiter à consulter une association de défense du type du calcre ou un syndicat des écrivains.
Conclusion :
« Se faire éditer » est le rêve de beaucoup de personne mais il peut rapidement devenir un cauchemar. A moins que votre but est de faire du petit tirage pour des proches, évitez de verser de l’argent à un éditeur. Choisissez le avec soin tout en sachant qu’être édité demande également pas mal d’investissement.
Vous venez de terminer un manuscrit, tout d’abord félicitation. Achever une histoire n’a rien de facile et quoi qu’il arrive par la suite, vous pouvez être fier d’y être parvenu. Vous voulez maintenant passer à l’étape suivante, c’est à dire : vous faire éditer. Si cet objectif est louable, je dis simplement attention, car le monde de l’édition est un monde de loups et l’écrivain débutant y apparaît souvent comme une brebis. Ce document a donc pour but de vous donner des conseils pratiques pour tout d’abord se faire éditer et surtout d’éviter de se faire arnaquer par le premier venu.
Avant la publication
Protéger son manuscrit
Si le phénomène du plagiat est rare, il faut cependant se prémunir au minimum de ce risque en protégeant le manuscrit. On peut le faire de 3 manières différentes :
-Le déposer dans un organisme spécialisé comme le SNAC : syndicat national des auteurs compositeurs (80 r Taitbout 75009 PARIS) ou SGDL : société des gens de lettres ( 38 rue du faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris). L’organisme conservera le manuscrit sous pli cacheté durant une période de 4 ans. Les frais sous autour de 45¤.
- Le dépôt chez un officier ministériel, huissier ou notaire. C'est juridiquement la seule preuve irréfutable, mais il vous en coûtera de 100 à 150 ¤.
- La poste. Dans une enveloppe cachetée à la cire, l'auteur glisse son manuscrit et se l'expédie à lui-même. Le cachet de la poste peut constituer une preuve.
SELECTION DES EDITEURS
Sélectionnez les éditeurs les plus proches de votre texte, en terme de genre, sous-genre et style. Vous devez donc impérativement connaître les éditeurs et leurs publications afin de ne pas envoyer au hasard votre manuscrit. En effet, un manuscrit de poésie aussi bon soit il, n’aura aucune chance d’être accepté dans une maison d’édition spécialisé dans le fantastique par exemple. N’hésitez pas à commander un livre ou 2 des maisons d’édition que vous avez sélectionné, de demander leur catalogue… De même vous pouvez toujours profiter d’un salon pour aller visiter leur stand et parler à leur équipe.
Expédiez votre texte à plusieurs éditeurs à la fois afin de gagner du temps (les délais de réponse sont parfois très longs). En effet, les délais varient de 3 à 9 mois, en général, vous recevrez rapidement une lettre de réponse précisant que votre manuscrit a bien été reçu, si ce n’est pas le cas rappelez la maison d’édition 3 mois après l’envoi. Si vous souhaitez être sûr de récupérer la copie, joignez une enveloppe affranchie pour les frais de réexpédition.
Le démarchage à l'Américaine correspond à l'envoi d'extraits ou d'un synopsis, d'une lettre d'intention de plan ou de projet. Cette méthode permet d'une part aux auteurs d'économiser des frais de photocopie et d'envoi. Et d'autre part aux éditeurs de réduire les manipulations fastidieuses et de réaliser des économies de frais de retour dans la mesure où un synopsis ne se retourne pas, l'éditeur n'envoyant dans ce cas qu'une lettre de refus. Si l'éditeur vous réclame votre manuscrit complet, c'est que son intérêt a été éveillé par l'extrait. Vous n'êtes plus alors l'auteur " Lambda ", votre manuscrit n'est plus un " manuscrit sauvage ". Toute les maisons n’acceptent pas cette méthode ainsi renseignez vous avant de l’appliquer à un éditeur.
Ne vous contentez pas des grosses maisons d’édition . En effet, il est évidemment, très dur de se faire publier chez Robert Lafon et Albin Michel. Je ne dis pas de ne pas tenter sa chance chez eux mais il ne faut pas s’en contenter. Commencez par ces grosses maisons d’édition puis tentez les maisons d’édition de taille moyenne pour finir par les petites maisons d’édition.
Allez dans les salons. C’est une bonne occasion pour découvrir des éditeurs inconnus. Je vous conseille de parcourir les stands en tant que lecteurs, ainsi vous verrez comment ces éditeurs défendent leurs auteurs et si se sont ou non des passionnés ; Un salon n’est pas le lieu idéal pour déposer un manuscrit par contre il est un outil formidable pour tester le professionnalisme des maisons d’édition.
Avant la signature du contrat :
Avant de passer aux conseils pratiques, il est utile de rappeler les différents contrats existants ainsi que de leur éventuelles dérives :
Les différents types de contrat :
Le compte éditeur C/E
Sachez qu'un éditeur normal est un professionnel qui prend à sa charge la totalité du risque éditorial. Il vous fait signer un contrat d'édition dit " à compte d'éditeur " dans lequel il doit vous verser un pourcentage sur les ventes (appelé droit d’auteur qui se situe entre 5% et 15%) dès le premier exemplaire vendu, en échange de la cession des droits d'exploitation de votre oeuvre. Ce pourcentage doit être calculé sur le prix public. Le risque éditorial pris par l'éditeur constitue une garantie pour l'auteur. Les conflits les plus fréquemment rencontrés sont liés au paiement des droits et au contrôle des ventes.
L’auteur ne doit jamais verser de l’argent, si l'éditeur vous demande de l'argent, ce n'est plus un C/E mais de l'arnaque à compte d'auteur ! [ voir IIIème cas ]. On peut noter que les maisons d’édition ayant une certaine importance donnent une avance (Avoir) à la signature du contrat, c’est à dire une somme d’argent déduit ensuite des droits d’auteur obtenu à la vente du livre.
Pour info, un éditeur " à compte d'éditeur " est plutôt laconique dans ses courriers pré-contractuels.
Le compte d'Auteur C/A
Sachez qu'un éditeur à compte d'auteur n'est pas un éditeur stricto sensu mais un prestataire de services. L'auteur devient un client. L'éditeur à compte d'auteur n'assume pas le risque éditorial. En contrepartie, l'auteur ne lui cède pas ses droits. Il reste le propriétaire du tirage et reçoit la majeure partie du produit des ventes.
L'éditeur vous écrit pour vous exposer votre future édition, vous proposer les services qu'il mettra en place contre une rémunération. Cette lettre sera contractuelle au même titre que le futur contrat. Si dans cette lettre, des points sont obscurs (la diffusion reste vague, le lancement n'est pas évoqué, etc.), vous devez alors impérativement exiger des précisions par courrier, avant de demander l'envoi du contrat.
Il est donc évident que toute note de lecture ou avis favorable sur votre manuscrit doivent être considérés comme sans valeur puisque c'est d'abord votre capacité à financer votre publication qui intéresse cet éditeur. Ainsi le fait que votre manuscrit ait été accepté par un comité de lecture est à prendre avec beaucoup de méfiance.
Sachez que le compte d’auteur a très mauvaise presse auprès des professionnels et des médias, il est donc mensonger de vous promettre des ventes dépassant la centaine d’exemplaires ! ! Ce type de contrat n’a qu’une utilité : permettre de publier son livre pour en faire profiter des proches. N’espérez pas gagner de l’argent avec ce contrat, ce n’est pas le but ! Ce sera le contraire, vous dépenserez de l’argent pour que vos amis puissent avoir un exemplaire de votre manuscrit en format livre. Même si l’éditeur a la capacité de le vendre en librairie, les ventes dépasseront très rarement la cinquantaine d’exemplaires. Si vous désirez donc faire de votre passion d’écrire un métier oubliez ce mode d’édition.
Surveillez pas-à-pas votre édition. En tant que maître d'ouvrage (c'est vous qui payez !), vous devez exiger du maître d'oeuvre (l'entrepreneur de livres) qu'il justifie intégralement tous les services qu'il vous a proposés.
Les contrats bâtards et abusifs
Le C/A camouflé en C/E
L'éditeur prétend ne pas faire d'édition à compte d'auteur mais exige de vous une contrepartie financière ou un travail. Vous êtes en présence d'une proposition abusive. L'éditeur joue de sa position dominante et/ou de la vanité de certains auteurs pour s'octroyer tous les droits et limiter ses risques.
Les pratiques abusives sont les suivantes :
- Il vous demande un dessous de table.
- Il mentionne dans son contrat le versement d'une somme non remboursable, et présentée comme une aide destinée à faciliter la publication.
- L'éditeur vous oblige à acheter au prix fort une fraction du tirage.
- Il exige un prêt remboursable sur les ventes.
- Il demande que la composition de la maquette ou que la campagne de publicité soient payées par l'auteur.
- Il exige que vous trouviez 100 souscripteurs car sinon il ne signe pas le contrat, sauf si vous complétez avec vos propres deniers.
- Il ne vous donne des droits d'auteur qu'à partir du moment où il a couvert ses frais.
Toutes ces options transforment un contrat d'édition " à compte d'éditeur " en un contrat bâtard et abusif. La " bâtardise " peut aller du compte d'auteur complet au compte d'éditeur limite, en passant par le compte d'éditeur à participation réelle. Ne signez pas de tels contrats ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Le contrat C/E « light »
L’éditeur vous fait signer un contrat avec un droit d’auteur misérable (se situant entre 1 et 5%) puis vous demande d’effectuer vous même les corrections du livre, le dos de couverture voir la couverture elle même et de prospecter vous même les libraires et la presse (ces étapes seront décrites dans la partie suivante). Le travail de l’éditeur ne consistant en fait qu’à trouver l’imprimeur et à envoyer les livres. A quand le contrat d’édition demandant à l’auteur de trouver l’imprimeur, l’éditeur n’ayant plus qu’à transcrire sa marque sur le livre ? Inutile vous dire que ce genre de maisons d’édition a autant mauvaise presse que celles du compte auteur et que les ventes ne connaissent pas plus de succès. Comme les secondes citées, elles cherchent à attirer le plus d’auteurs possibles. Leur bénéfice se font grâce à un prix de revient réduit (l’essentiel du travail est fait par l’auteur qui ne récupère quasiment rien du fait du faible droit d’auteur). Autant vous dire qu’avec ce type de contrat, vous dépensez beaucoup d’énergie pour peu de résultat.
Le must est évidemment le contrat qui mélange la plupart des arnaques décrit plus haut.
Conseils pratiques :
Si un éditeur vous convoque dans ses bureaux, ne signez jamais sur place. S'il insiste lourdement, vous fait du chantage, refuse de " laisser sortir " son contrat : attention danger ! Demandez quelques jours de réflexion. Profitez alors de ce délai pour prendre conseil auprès d'un avocat spécialiste du droit d'auteur ou d'un syndicat d'écrivains, histoire de ne pas signer n'importe quoi.
Lors de la rencontre avec un éditeur ou son directeur littéraire, restez résolument pratique. Parlez contrat, marché potentiel, plan de lancement, pourcentage des droits d'auteurs, montant de l'à-valoir, date de parution, prix public envisagé, moyens de diffusion, promotion, etc. Abordez aussi les résultats passés : meilleures ventes, ventes moyennes dans la catégorie du livre, vend-il les droits annexes à des tiers, à l'étranger, a-t-il les moyens d'exploiter ou de rechercher des tiers pour exploiter les droits audiovisuels, etc. Mais n'abordez surtout pas des questions purement littéraires, sauf si l'éditeur évoque des corrections ou améliorations à apporter au texte et qui sont, selon lui, un préalable au contrat définitif.
Si un éditeur vous expédie un contrat par la poste, prenez également conseil.
Dans tous les cas de figures, nous vous conseillons d'ouvrir une chemise au nom de l'éditeur et d'y glissez tous les doubles des courriers et contrats que vous échangerez. Faites systématiquement un double de vos courriers et confirmez par courrier toute promesse verbale qui vous semble importante, ainsi que tout élément qui viendra en retrait ou en apport des termes du contrat que vous avez signé. De même vérifiez que tout ce qu’il vous dit se trouve sur le contrat.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de professionnels. Si des libraires se plaignent d’une maison d’édition, méfiez vous. De même, et je me prie d’insister, commander un ou 2 livres de la maison d’édition et prenez un catalogue. Puis analysez le travail réalisé par l’éditeur (les corrections ont ils été effectués avec soin ? la couverture et le dos de couverture sont ils accrocheurs ? …)
Enfin méfiez vous des éditeurs qui demande massivement des manuscrits par voie de presse ou dans des salons. L’offre de manuscrits est beaucoup plus importante que la demande et donc ils ne devraient pas avoir à en demander. Si une maison cherche plus à attirer les écrivains (surtout débutant) qu’à attirer les lecteurs, méfiez vous, il y a sûrement anguille sous roche.
En règle général, je déconseille à un auteur débutant de verser une quelconque somme d’argent à un éditeur (et donc le compte auteur).
Après la signature du contrat :
Voici les étapes faisant suite à une signature de contrat, si l’auteur ne doit évidemment pas tout faire il a à chaque fois un rôle à jouer :
Préparation de la maquette
Il s’agit de corriger le style et les fautes d’orthographe ainsi que de préparer la couverture. Le travail de retouche est effectué par un ou plusieurs spécialistes de la langue française. Les graphistes et le service communication de la maison d’édition développent eux, Le dos de couverture et la couverture afin qu’ils soient les plus accrocheurs possible . C’est l’auteur qui effectue la validation finale en relisant son manuscrit corrigé et en acceptant la couverture. Il signe donc un bon de tirage.
Démarchage auprès de la presse
Le service communication envoie un mois ou 2 avant la sortie du livre, des exemplaires de l’ouvrage à différents journalistes. Ce délai leur permet donc de préparer leur article et de le publier en même temps que la sortie de l’ouvrage. Il met en relation ces journalistes avec l’auteur pour d’éventuelles interviews. Ces dernières se déroulent la majorité du temps par Internet et par téléphone mais il se peut que l’auteur soit invité à rencontrer un journaliste. A moins que vous ayez du succès et que vous soyez à Albin Michel, les conférences de presse sont rarissimes.
Parution et démarchage auprès des libraires
C’est le moment de la sortie du livre. Si l’éditeur est d’importance, il achètera auprès des grands pontes de la distribution (FNAC…) un emplacement bien visible auprès du grand public. En règle générale les libraires n’accepteront d’exposer votre livre que si des commerciaux de votre maison d’édition sont préalablement passé pour le présenter. C’est dans cette période que vous risquez de passer la plupart de vos week-ends à faire des dédicaces dans des salons ou librairies.
Quelques chiffres utiles :
Un livre se vend en moyenne à un millier d’exemplaires, il est considéré comme un best seller lorsqu’il dépasse les 5000 exemplaires. Une maison d’édition de taille moyenne s’estime contente lorsqu’un nouveau poulain dépasse les 500 exemplaires.
Un livre coûte globalement en fabrication 25% de son prix à l’éditeur. Sa grosse période de vente n’excède pas 3 mois, ensuite s’il ne devient pas un best seller équivalent à un Grangé, il risque fort de disparaître des rayons pour n’être disponible qu’en commande. Un libraire gagne en gros entre 30 et 35 % du prix de vente et un organisme comme la FNAC autour de 45%. Les libraires ont un droit de retour de 6 mois (c’est à dire qu’ils ont ce délai pour retourner un livre non vendu et se faire rembourser). En conclusion, ce sont eux qui ont le moins de travail à fournir, qui prennent le moins de risque et qui touche le plus d’argent dans un livre. Inutile de dire que c’est l’écrivain qui touche le moins et qu’il est donc très difficile d’en faire son métier.
En cas de rupture de stock :
L’éditeur vous prévient par courrier, il est tenu de reconstituer un stock. Dans le cas contraire, il casse le contrat et vous redonne vos droits (et la possibilité d’aller démarcher un autre éditeur).
Une adresse utile
Le Calcre est une association de défense des auteurs qui possède un site bien fait où j’ai puisé une partie des renseignements qui m’a permis de réaliser ce dossier. De plus ils ont créé une liste des éditeurs à éviter (qui n’est évidemment pas exhaustive) dont voici le lien :
http://www.calcre.com/contrats/
Si vous avez un doute sur une maison d’édition, n’hésitez pas à en parler à un membre de l’équipe de climaginaire. Nous n’avons pas la prétention de tout savoir mais nous donnerons nos avis. Si le doute persiste, il ne faut pas hésiter à consulter une association de défense du type du calcre ou un syndicat des écrivains.
Conclusion :
« Se faire éditer » est le rêve de beaucoup de personne mais il peut rapidement devenir un cauchemar. A moins que votre but est de faire du petit tirage pour des proches, évitez de verser de l’argent à un éditeur. Choisissez le avec soin tout en sachant qu’être édité demande également pas mal d’investissement.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.