Afin de rendre son propos plus persuasif, JC s'exprime par des paraboles, dont le sens échappe d'ailleurs souvent aux apôtres. Il peut alors déchaîner sa violence verbale comme dans la parabole de l'ivraie dans le champ (Matthieu 13,40): à la fin du monde "le Fils de l'homme enverra ses messagers qui enlèveront de son royaume tous les scandales et ceux qui font le mal. Ils les jetteront dans la fournaise ardente, hantée de pleurs et de gémissements." Ou encore dans la parabole du roi attendant son remboursement (Matthieu 18,34-35): "Dans sa colère, le maître le livre aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur." Autre exemple dans la parabole du festin (Matthieu 22,13): "Alors le roi (c'est à dire Dieu) dit aux servants: Liez-lui pieds et poings; puis jetez-le dans les ténèbres hantées de pleurs et de gémissements. Beaucoup sont appelés, peu sont élus." La colère de Dieu est omniprésente: Luc (17,28-30), Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!", Jean (15,6) "Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il sèche, et les sarments secs, on les ramasse, on les jette dans le feu et ils brûlent." La liste est interminable et il n'en a pas fallu plus pour inspirer Torquemada et ses collègues inquisiteurs.
Le passage sur les marchands du temple révèle un JC qui ne se contente pas de proférer des menaces mais est aussi capable d'actes violents et qu'il est sujet à l'énervement. Ainsi, Matthieu (21,12) "Puis Jésus, entre dans le temple, en chasse les marchands et les acheteurs, renverse les comptoirs des changeurs et les étalages des marchands de colombes." et Jean (2,15) "S'étant fait un fouet avec des cordes, il les chasse tous hors du temple ainsi que les brebis et les bœufs, disperse la monnaie des changeurs et renverse les comptoirs.", voir aussi Marc (11,15).
Enfin, élément vital dans l'enseignement de JC, la fin du monde et l'avènement du règne de Dieu. Naturellement ceci ne se fera pas dans la douceur mais dans un cataclysme planétaire. Matthieu (24,15-25) en fait une prédication apocalyptique, morceau choisi: "il y aura alors une détresse telle qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour et comme il n'y en aura jamais plus."
Que dieu punit mais excuse aussi...
Je ne crois pas qu'on ai lu la même Bible !
La Bible est opposée à la tolérance religieuse – à la liberté religieuse. Celui qui différait de la majorité était lapidé à mort. La recherche était un crime. Les maris avaient l'ordre de dénoncer et d'aider à tuer leurs épouses incroyantes.
Elle est l'ennemie de l'Art. « Tu ne devra pas faire d'image sculptée. » C'était la mort de l'Art.
La Palestine n'a jamais produit un peintre ou un sculpteur.
La Bible est-elle civilisée ?
Elle soutient le mensonge, le vol, le meurtre, la vente de viande malade aux étrangers, et même le sacrifice d'êtres humains à Jéhovah.
Est-elle philosophique ?
Elle enseigne que les péchés d'un peuple peuvent être transférés sur un animal – sur un bouc. Elle fait de la maternité une offense pour laquelle une offrande de péché doit être faite.
C'était mauvais de donner le jour à un garçon, et deux fois plus mauvais de faire naître une fille.
Faire une lotion capillaire comme celle des prêtres était une offense punie de mort.
Le sang d'un oiseau tué au-dessus de l'eau courante était considéré comme un médicament.
Est-ce qu'un Dieu civilisé arroserait ses autels du sang des bœufs, agneaux et colombes ? Ferait-il de tous ses prêtres des bouchers ? Se délecterait-il de l'odeur de la chair qui brûle ?