Textes perso
-
- Larve filiforme
- Messages : 20
- Enregistré le : lun. févr. 13, 2006 4:13 pm
- Localisation : hendaye
nouvelle
l'organisme organisant le concours auquel je participe et dans lequel je suis finaliste nous a demandé de leur céder nos droits d'auteur en cas de publication. je suis donc obligé de retirer cette nouvelle...
merci pour les critiques que j'ai reçu.
merci pour les critiques que j'ai reçu.
Modifié en dernier par babala le mer. mars 22, 2006 3:10 pm, modifié 2 fois.
babala
-
- Larve filiforme
- Messages : 33
- Enregistré le : jeu. déc. 29, 2005 5:22 pm
- Localisation : arcachon
Tu as un très bon style d'écriture, je suis restée scotchée à l'écran du début à la fin et pourtant, je suis plutôt éxigeante en ce qui concerne les nouvelles où il faut dire l'essentiel sans faire de blablas inutile.
Dans ta nouvelle,tout est dit,rien à rajouter, rien à enlever et elle colle parfaitement au sujet.
J'adorerai en lire d'autre.
Dans ta nouvelle,tout est dit,rien à rajouter, rien à enlever et elle colle parfaitement au sujet.
J'adorerai en lire d'autre.
-
- Nymphe des bois
- Messages : 62
- Enregistré le : lun. févr. 06, 2006 7:27 pm
- Localisation : Si près mais pourtant si loin...
-
- Ouvrière baroudeuse
- Messages : 174
- Enregistré le : lun. mars 06, 2006 10:47 pm
- Localisation : Lyon city
Poème à Pithru
UNE OMBRE
Drapé de blanc, boulet au pied
Ne pas se voir dans un miroir
Vieillard à rides au teint blafard
N’être qu’une ombre diabolisé
Mourir chaque jour à petit feu
Vendre son âme au coin des rues
Sentir la mort se mettre à nue
Vomir sa vie implorer Dieu
Rester ou partir qui s’en soucie
De cette ombre déjà fanée
Cet esprit déjà envolé
Se laisser naître un jour et puis,
Le prochain se faire enterré
Que se passe t-il de l’autre côté
Drapé de blanc, boulet au pied
Ne pas se voir dans un miroir
Vieillard à rides au teint blafard
N’être qu’une ombre diabolisé
Mourir chaque jour à petit feu
Vendre son âme au coin des rues
Sentir la mort se mettre à nue
Vomir sa vie implorer Dieu
Rester ou partir qui s’en soucie
De cette ombre déjà fanée
Cet esprit déjà envolé
Se laisser naître un jour et puis,
Le prochain se faire enterré
Que se passe t-il de l’autre côté
"La folie et la religion, deux refuges pour les esprits tourmentés"
-
- Nymphe des bois
- Messages : 57
- Enregistré le : jeu. sept. 29, 2005 10:48 am
- Localisation : Dunkerque
- Contact :
Voici le premier paragraphe de Rêves de hyène, ma dernière création, avec laquelle je concours sur le thème Prisons.
REVES DE HYENE
L’hiver approche. Déjà. Il arrive tôt cette année. Et il s’annonce terrible, comme d’habitude. C’est toujours la même chanson, les hivers se suivent et se ressemblent. Ce sera mon septième hiver ici, sur ces plateaux. Quand je suis arrivé à Chong’jin, il y a bientôt sept ans, je n’aurais jamais cru connaître des hivers aussi impitoyables. Ce froid intense qui cause des hécatombes chaque année ici, et la neige qui ensevelit en peu de temps les cadavres gelés des détenus. Chaque année, c’est le même spectacle de tristesse et de désolation. Mais l’hiver n’est pas le pire. Le pire, c’est que l’on s’habitue. Voir des charognes dépouillées par les compagnons de misère, voir le gel prendre rapidement possession de ces paquets de viande sans vie, les yeux dévorés par les derniers corbeaux téméraires, c’est devenu terriblement banal. Plus rien ne choque ici, plus rien n’émeut. Quand je me penche sur ma misérable détention, quand je vois la détresse caresser les barreaux de ma cellule, quand je sens monter l’odeur pestilentielle des cadavres en putréfaction juste sous ma fenêtre, à laquelle se mêle l’affreux parfum de la folie humaine, je ne peux pas croire que dans les cieux, un Dieu quelconque veille sur nous. S’il existe, ce Dieu vers qui se tournent tant de détenus désespérés, je me dis que cela fait longtemps qu’il a quitté les lieux, qu’il nous laisse lentement crever dans ce goulag, summum de la honte d’appartenir au genre humain. A croire que le Vieux Barbu, là-haut sur son nuage, a réservé ici un petit jardin, l’Eden des fous, des imbus de pouvoir, des tortionnaires. Leur paradis à ces monstres ignobles et armés, l’Enfer pour les pauvres paumés qui y sont détenus. Ces malheureux qui se raccrochent désespérément à leur dernière parcelle d’humanité, domaine bien gardé au fond de leur esprit.
REVES DE HYENE
L’hiver approche. Déjà. Il arrive tôt cette année. Et il s’annonce terrible, comme d’habitude. C’est toujours la même chanson, les hivers se suivent et se ressemblent. Ce sera mon septième hiver ici, sur ces plateaux. Quand je suis arrivé à Chong’jin, il y a bientôt sept ans, je n’aurais jamais cru connaître des hivers aussi impitoyables. Ce froid intense qui cause des hécatombes chaque année ici, et la neige qui ensevelit en peu de temps les cadavres gelés des détenus. Chaque année, c’est le même spectacle de tristesse et de désolation. Mais l’hiver n’est pas le pire. Le pire, c’est que l’on s’habitue. Voir des charognes dépouillées par les compagnons de misère, voir le gel prendre rapidement possession de ces paquets de viande sans vie, les yeux dévorés par les derniers corbeaux téméraires, c’est devenu terriblement banal. Plus rien ne choque ici, plus rien n’émeut. Quand je me penche sur ma misérable détention, quand je vois la détresse caresser les barreaux de ma cellule, quand je sens monter l’odeur pestilentielle des cadavres en putréfaction juste sous ma fenêtre, à laquelle se mêle l’affreux parfum de la folie humaine, je ne peux pas croire que dans les cieux, un Dieu quelconque veille sur nous. S’il existe, ce Dieu vers qui se tournent tant de détenus désespérés, je me dis que cela fait longtemps qu’il a quitté les lieux, qu’il nous laisse lentement crever dans ce goulag, summum de la honte d’appartenir au genre humain. A croire que le Vieux Barbu, là-haut sur son nuage, a réservé ici un petit jardin, l’Eden des fous, des imbus de pouvoir, des tortionnaires. Leur paradis à ces monstres ignobles et armés, l’Enfer pour les pauvres paumés qui y sont détenus. Ces malheureux qui se raccrochent désespérément à leur dernière parcelle d’humanité, domaine bien gardé au fond de leur esprit.
Les coeurs déchiquetés qui parlent aux fantomes
Les gens de bien qui ont désintégré l'atome
Le capital qui joue aux dés notre royaume
Les gens de bien qui ont désintégré l'atome
Le capital qui joue aux dés notre royaume
-
- Oeuf éclos
- Messages : 3
- Enregistré le : mar. mars 07, 2006 4:06 pm
- Localisation : bretagne
- Contact :
Un petit poéme...
Tes yeux de robe bleue s'ouvrent en violettes
De rosée dans le square embaumé de ta peau
La colombe liquide agite son drapeau
Translucide au sommet d'amulettes saintes
De ton sein. Monde d'âmes où d'étranges belettes
De neige saupoudrées s'assoient sur le chapeau
De l'hiver. Ton visage en ruisseau de pipieau
Roucoule à mon esprit de finnes bandelettes
De souvenirs. Amour, le corps se décompose
Ange fluorescent, du vital reposoir,
J'ai cueilli dans tes yeux un coquillage rose
J'irai chercher le ciel pour crever ton corsage
Et mettre ton sein nu. J'irai boire son eau.
Je casserai la terre au ventre d'un fourneau
La mer de ton visage,sera mon héritage.
c'est une de mes petite crétions dont je suis assez fier lol bon, d'accord!
J'espére avoir des critiques qui pourons m'aider à mieu valoriser mon écriture.
De rosée dans le square embaumé de ta peau
La colombe liquide agite son drapeau
Translucide au sommet d'amulettes saintes
De ton sein. Monde d'âmes où d'étranges belettes
De neige saupoudrées s'assoient sur le chapeau
De l'hiver. Ton visage en ruisseau de pipieau
Roucoule à mon esprit de finnes bandelettes
De souvenirs. Amour, le corps se décompose
Ange fluorescent, du vital reposoir,
J'ai cueilli dans tes yeux un coquillage rose
J'irai chercher le ciel pour crever ton corsage
Et mettre ton sein nu. J'irai boire son eau.
Je casserai la terre au ventre d'un fourneau
La mer de ton visage,sera mon héritage.
c'est une de mes petite crétions dont je suis assez fier lol bon, d'accord!
J'espére avoir des critiques qui pourons m'aider à mieu valoriser mon écriture.
"Ce qui importe, ce n'est pas d'être le plus fort, mais le survivant"
Bertold Brecht
Bertold Brecht
-
- Soldate farouche
- Messages : 512
- Enregistré le : mar. mars 07, 2006 10:58 pm
- Localisation : Ha Ha, vous l'saurez pas, mon adresse^^
Je n'écris pas souvent des poèmes (même si tous(tes) mes proffs me disaient que j'avais une sensibilité poétique)
J'ai encore un poème que j'ai écrit il y a quelques années que je trouves assez sympathique (j'avais pris un model d'un autre poète):
MON ARBRE
Mon arbre
Mon arbre
Mon arbre duquel je ne descendrais jamais
Mon arbre sur lequel je vivrais pour l'éternité
Mon arbre couvert de feuilles et de fleurs
Mon arbre égal à la sincérité d'un coeur
Mon arbre royal
Mon arbre fidèl et loyal
En toi je m'abrite, tel un termite, car avec toi je me sens en lieu sûr, lorsque tu m'offres chaleur et nourriture.
Oui, je sais, c'est assez "ringard" mais je garde toujours ce poème dans mes souvenirs car c'était un des premiers poèmes que j'ai fait et puis, je le trouvais, ben, sympathique^^
J'ai encore un poème que j'ai écrit il y a quelques années que je trouves assez sympathique (j'avais pris un model d'un autre poète):
MON ARBRE
Mon arbre
Mon arbre
Mon arbre duquel je ne descendrais jamais
Mon arbre sur lequel je vivrais pour l'éternité
Mon arbre couvert de feuilles et de fleurs
Mon arbre égal à la sincérité d'un coeur
Mon arbre royal
Mon arbre fidèl et loyal
En toi je m'abrite, tel un termite, car avec toi je me sens en lieu sûr, lorsque tu m'offres chaleur et nourriture.
Oui, je sais, c'est assez "ringard" mais je garde toujours ce poème dans mes souvenirs car c'était un des premiers poèmes que j'ai fait et puis, je le trouvais, ben, sympathique^^
-Quoi?! Mais j'ai rien fait!
-Justement....
-Justement....
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 230
- Enregistré le : lun. nov. 14, 2005 11:17 pm
- Localisation : marly
Inexorablement humain
J’assume tous les lendemains
De ma folie
Quand arrivent le temps d’un soir
Pensées tordues, idées bizarres
Dans mon esprit
Quand je me lève le matin
Et qu’ensuite je me souviens
De mes délires
Je n’ai qu’une envie qui me brûle
Qui me fait sortir de ma bulle
C’est les écrire
Je vis les choses en spectateur
Et j’apostrophe tel un acteur
Par symétrie
Ce qui me pousse à composer
Que ce soit une note ou un pied
Par aphonie
Ce n’est pas que je sois muet
Ou que ma voix soit enrouée
Je vous rassure
Mais que c’est la seule façon
Pour moi d’attirer l’attention
C’est ma nature
En vérité, je vous le dis
Nous ne sommes pas incompris
La bouche bée
Les horloges sont à nos trousses
Et de ce fait, nous avons tous
L’oreille cassée
(comme dit tintin
)
J’assume tous les lendemains
De ma folie
Quand arrivent le temps d’un soir
Pensées tordues, idées bizarres
Dans mon esprit
Quand je me lève le matin
Et qu’ensuite je me souviens
De mes délires
Je n’ai qu’une envie qui me brûle
Qui me fait sortir de ma bulle
C’est les écrire
Je vis les choses en spectateur
Et j’apostrophe tel un acteur
Par symétrie
Ce qui me pousse à composer
Que ce soit une note ou un pied
Par aphonie
Ce n’est pas que je sois muet
Ou que ma voix soit enrouée
Je vous rassure
Mais que c’est la seule façon
Pour moi d’attirer l’attention
C’est ma nature
En vérité, je vous le dis
Nous ne sommes pas incompris
La bouche bée
Les horloges sont à nos trousses
Et de ce fait, nous avons tous
L’oreille cassée
(comme dit tintin
)
Comme il faut faire l'amour, pas la guerre
ne faisons pas l'amer, quand on se gourre
car il parait que l'erreur est humaine
et nous préferons l' hymen à l'horreur.
^^ J'en ai une autre:
Le soldat qui, dans sa paire d'yeux mires
Constatant que les opposés, ça tire
inspira l'homme, supposé satyre
qui déclara qu'il n'aurait pû mieux dire
ne faisons pas l'amer, quand on se gourre
car il parait que l'erreur est humaine
et nous préferons l' hymen à l'horreur.
^^ J'en ai une autre:
Le soldat qui, dans sa paire d'yeux mires
Constatant que les opposés, ça tire
inspira l'homme, supposé satyre
qui déclara qu'il n'aurait pû mieux dire
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 348
- Enregistré le : jeu. déc. 15, 2005 4:57 pm
- Localisation : Encelade, satelite de Saturne
- Contact :
Bon, il est défaitiste mais c'est ma vision des choses (même après ça, je m'y baigne toujours )
La mer…
La mer, si belle et si calme. Au son musical de ses vagues, elle nous emporte loin des soucis.
Elle est si rafraîchissante, si attirante. Son bleu profond est si beau, tel un rêve doux dans lequel on souhaiterait rester.
Sa faune et sa flore sont si danse et magique. Mais ne nous fions pas aux apparences, car elle est perfide.
Elle nous piège de ces faux semblants. Sa colère noie les navires, on se perd dans son immensité, tel un désert,
tel un labyrinthe dont la seule issue pourrait être la mort. Elle abrite les pires prédateurs que le monde ai connu.
Avec elle, la mort peut s’approcher tel une ombre dans les abysses, tel une surface d’eau se transformant en un gouffre dotée de lames.
Sa musique nous attire mais elle peut être destructrice, comme une sirène envoûtant de son chant les marins égarés…
La mer…
La mer, si belle et si calme. Au son musical de ses vagues, elle nous emporte loin des soucis.
Elle est si rafraîchissante, si attirante. Son bleu profond est si beau, tel un rêve doux dans lequel on souhaiterait rester.
Sa faune et sa flore sont si danse et magique. Mais ne nous fions pas aux apparences, car elle est perfide.
Elle nous piège de ces faux semblants. Sa colère noie les navires, on se perd dans son immensité, tel un désert,
tel un labyrinthe dont la seule issue pourrait être la mort. Elle abrite les pires prédateurs que le monde ai connu.
Avec elle, la mort peut s’approcher tel une ombre dans les abysses, tel une surface d’eau se transformant en un gouffre dotée de lames.
Sa musique nous attire mais elle peut être destructrice, comme une sirène envoûtant de son chant les marins égarés…
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 274
- Enregistré le : dim. juil. 31, 2005 5:20 pm
- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
-
- Nymphe des bois
- Messages : 97
- Enregistré le : jeu. févr. 23, 2006 11:15 pm
- Localisation : Toulouse
Ok, a une époque j'ai écris quelques poèmes avec un ami. Je n'en ai pas vraiment fait une grosse publicité jusqu'à maintenant mais bon...Allons y :
Dans son armure brillante toute de métal chromée
Avancait dans la lande un fougeux cavalier
Sur son fier destrier, étalon ténébreux
Il partait pour poufendre un dragon furieux
Arrivé près de l'antre avec l'arme brandie
Il partait pour abattre la créature honnie
Se jetant dans l'abime poussant un hurlement
Il partait pour défendre les braves et honnêtes gens
Quand le dragon en colère soudain apparu
Et dit d'une voix claire sur un ton un peu cru:
"C'est pas bientôt fini de faire tout ce bordel?
Z'en n'avez pas assez de me chercher querelle?
Tout les jours vient à l'aube un preux chevalier,
Qui n'a pour seule idée que de me terrasser.
Moi qui rêve de romances et de princes charmants
Tout ce qu'on me propose c'est des coups dans les dents.
Moi qui désire dentelles et petits napperons
Tout ce qu'on me refile c'est des bouts de plastrons."
Ainsi parlait le dragon et en tout état de cause,
Et v'la qu'le chevalier y se sent toute chose.
Mais se ressaisissant il brandit son épée
D'un geste sur le dragon il s'était jeté.
Le combat fut très bref car le dragon déçu
Des coups du chevalier ne s'était défendu.
Celui-çi revient en heros au village
Avec la tête du monstre comme il était d'usage.
Salué et porté comme le défenseur
des braves et honnêtes gens qui l'acclament en choeur.
Ainsi l'histoire se termine sur cette note pathétique
Où le gentil dragon se retrouve sur une pique.
La morale sera que malgrès toutes nos formes
Si nous ne sommes pas des bêtes nous ne sommes que des hommes.
C'est le premier poème que j'ai écris lors de mes (courtes) séances d'écritures avec cet ami... Je n'ai pas vraiment de titre. Peut-être Le chevalier fougeux ou Le chevalier et le dragon (pas très original je le craint mais bon.
Peut être que je mettrai quelques autres de mes poèmes sur le forum...Mais comme je suis assez timide là dessus n'hésitez pas à me dire si vous avez trouvé ca bien...
Dans son armure brillante toute de métal chromée
Avancait dans la lande un fougeux cavalier
Sur son fier destrier, étalon ténébreux
Il partait pour poufendre un dragon furieux
Arrivé près de l'antre avec l'arme brandie
Il partait pour abattre la créature honnie
Se jetant dans l'abime poussant un hurlement
Il partait pour défendre les braves et honnêtes gens
Quand le dragon en colère soudain apparu
Et dit d'une voix claire sur un ton un peu cru:
"C'est pas bientôt fini de faire tout ce bordel?
Z'en n'avez pas assez de me chercher querelle?
Tout les jours vient à l'aube un preux chevalier,
Qui n'a pour seule idée que de me terrasser.
Moi qui rêve de romances et de princes charmants
Tout ce qu'on me propose c'est des coups dans les dents.
Moi qui désire dentelles et petits napperons
Tout ce qu'on me refile c'est des bouts de plastrons."
Ainsi parlait le dragon et en tout état de cause,
Et v'la qu'le chevalier y se sent toute chose.
Mais se ressaisissant il brandit son épée
D'un geste sur le dragon il s'était jeté.
Le combat fut très bref car le dragon déçu
Des coups du chevalier ne s'était défendu.
Celui-çi revient en heros au village
Avec la tête du monstre comme il était d'usage.
Salué et porté comme le défenseur
des braves et honnêtes gens qui l'acclament en choeur.
Ainsi l'histoire se termine sur cette note pathétique
Où le gentil dragon se retrouve sur une pique.
La morale sera que malgrès toutes nos formes
Si nous ne sommes pas des bêtes nous ne sommes que des hommes.
C'est le premier poème que j'ai écris lors de mes (courtes) séances d'écritures avec cet ami... Je n'ai pas vraiment de titre. Peut-être Le chevalier fougeux ou Le chevalier et le dragon (pas très original je le craint mais bon.
Peut être que je mettrai quelques autres de mes poèmes sur le forum...Mais comme je suis assez timide là dessus n'hésitez pas à me dire si vous avez trouvé ca bien...
Il n'y a pas de différence entre un idiot et un savant lorsqu'ils tombent amoureux
-
- Ouvrière baroudeuse
- Messages : 138
- Enregistré le : dim. oct. 30, 2005 7:16 pm
- Localisation : Clères (76)
Laisse moi conter l'histoire
D'un homme sans compagne
Du matin jusqu'au soir
Il battait la campagne
Criant son désespoir
De vivre sans personne
Lui vinrent des idées noires
Au début de l'automne
Un jour il rencontra
Une jeune nippone
Dès qu'il la regarda
Il se dit "c'est la bonne"
Mais la belle étrangère
Etant déjà mariée
L'homme se jeta à terre
Et se mit à pleurer
Désolé, je ne sais faire que des poèmes tristes...
D'un homme sans compagne
Du matin jusqu'au soir
Il battait la campagne
Criant son désespoir
De vivre sans personne
Lui vinrent des idées noires
Au début de l'automne
Un jour il rencontra
Une jeune nippone
Dès qu'il la regarda
Il se dit "c'est la bonne"
Mais la belle étrangère
Etant déjà mariée
L'homme se jeta à terre
Et se mit à pleurer
Désolé, je ne sais faire que des poèmes tristes...
La démocratie est censée être le pouvoir du peuple, prouvons-le en agissant fermement et intelligemment.
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 230
- Enregistré le : lun. nov. 14, 2005 11:17 pm
- Localisation : marly
Quand on ne trouve plus
la page de demain
c'est pas qu'on l'ai perdue
mais qu'on l'a dans la main
le temps n'est pas tenu
de nous donner le sein
lorsqu'il ne cherche plus
le sage trouve enfin
la page de demain
c'est pas qu'on l'ai perdue
mais qu'on l'a dans la main
le temps n'est pas tenu
de nous donner le sein
lorsqu'il ne cherche plus
le sage trouve enfin
Comme il faut faire l'amour, pas la guerre
ne faisons pas l'amer, quand on se gourre
car il parait que l'erreur est humaine
et nous préferons l' hymen à l'horreur.
^^ J'en ai une autre:
Le soldat qui, dans sa paire d'yeux mires
Constatant que les opposés, ça tire
inspira l'homme, supposé satyre
qui déclara qu'il n'aurait pû mieux dire
ne faisons pas l'amer, quand on se gourre
car il parait que l'erreur est humaine
et nous préferons l' hymen à l'horreur.
^^ J'en ai une autre:
Le soldat qui, dans sa paire d'yeux mires
Constatant que les opposés, ça tire
inspira l'homme, supposé satyre
qui déclara qu'il n'aurait pû mieux dire
-
- Larve filiforme
- Messages : 43
- Enregistré le : jeu. mars 16, 2006 1:56 am
- Localisation : À ton avis....(pour les idiots que ne comprendraient pas, je veux dire que je suis sur le forum -.-)
Textes
Oyez, oyez:
Auteurs de romans ou nouvelles venez affichez vos oeuvres ou une partie.
Je tiens à en faire partie et voici le 1er chapitre de mon romans.
Qu'est-ce que vous en pensez?
edit diamant : merci de donner votre avis à malik par mp
Neurones
1-Suppôt de Satan
_Je te le dit maintenant et je ne te le redirais pas trente-six milles fois : JE NE LE FERAIS PAS
_Malik, on est dans la merde. Tu comprends?
_Je n’ai aucune idée des conséquences.
_Malik, ce n’est pas le moment de se poser des questions métaphysiques. DÉCIDE-TOI!
_C’est déjà fait : NON!
_Tu n’as pas bientôt fini de faire ton difficile.
Convaincu par Nathan, je me décidai enfin à agir. Tout en fixant la serrure, je tendis le bras en sa direction et serrai le poing. Tout à coup, un bruit sourd se fit entendre : la serrure venait de lâcher. Encore secoué par l’incroyable effort que je venais de fournir, Nathan me prit par le bras et accourut, toujours mon bras en main, vers la porte. Alors que nous marchions dans les couloirs sombre et humide, une troupe d’homme armés de crucifix nous arrêta :
_Arrière suppôts de Satan, dit l’homme de tête. Nous savons pour vos pouvoirs sataniques, mais nous vous arrêterons car nous avons avec nous le bon droit et l’appui de l’Être Suprême.
Il brandit son crucifix en psalmodiant une prière incompréhensible tellement elle était dite rapidement. C’est alors que Nathan profita de la situation en s’avançant avec un beau sourire :
_Effectivement. Nous sommes les plus fidèles conseillers du Démon lui-même.
Et juste avant que je ne lance un « quoi » d’incompréhension, il me décocha un coup de coude dans le ventre qui me fit comprendre qu’il bluffer.
_Moi, continua-t-il, je suis le gardien de la bête infernale. Lui, c’est le plus démoniaque et diabolique de tous les soldats de l’armée. Vos prières et vos crucifix ne nous affectent point.
Dans la troupe, on s’échangeait des regards d’incertitude. Après une minute de silence, la troupe détala. Nous nous esclaffèrent en sortant du bâtiment. Je pris un taxi pour rentrer. Pourquoi moi?
Pourquoi de toute les scientifiques au monde, il fallait que moi, un étudiant de 21 ans en 2eme cycle à l’université en biochimie, né au Canada, et pratiquant beaucoup d’échange entre la France et Montréal, soit le seul au monde à attraper je ne sais quelle virus qui donne le pouvoir de télékinésie. Quand Nathan et moi arrivâmes finalement à l’hôtel, exténués, nous nous couchèrent.
Auteurs de romans ou nouvelles venez affichez vos oeuvres ou une partie.
Je tiens à en faire partie et voici le 1er chapitre de mon romans.
Qu'est-ce que vous en pensez?
edit diamant : merci de donner votre avis à malik par mp
Neurones
1-Suppôt de Satan
_Je te le dit maintenant et je ne te le redirais pas trente-six milles fois : JE NE LE FERAIS PAS
_Malik, on est dans la merde. Tu comprends?
_Je n’ai aucune idée des conséquences.
_Malik, ce n’est pas le moment de se poser des questions métaphysiques. DÉCIDE-TOI!
_C’est déjà fait : NON!
_Tu n’as pas bientôt fini de faire ton difficile.
Convaincu par Nathan, je me décidai enfin à agir. Tout en fixant la serrure, je tendis le bras en sa direction et serrai le poing. Tout à coup, un bruit sourd se fit entendre : la serrure venait de lâcher. Encore secoué par l’incroyable effort que je venais de fournir, Nathan me prit par le bras et accourut, toujours mon bras en main, vers la porte. Alors que nous marchions dans les couloirs sombre et humide, une troupe d’homme armés de crucifix nous arrêta :
_Arrière suppôts de Satan, dit l’homme de tête. Nous savons pour vos pouvoirs sataniques, mais nous vous arrêterons car nous avons avec nous le bon droit et l’appui de l’Être Suprême.
Il brandit son crucifix en psalmodiant une prière incompréhensible tellement elle était dite rapidement. C’est alors que Nathan profita de la situation en s’avançant avec un beau sourire :
_Effectivement. Nous sommes les plus fidèles conseillers du Démon lui-même.
Et juste avant que je ne lance un « quoi » d’incompréhension, il me décocha un coup de coude dans le ventre qui me fit comprendre qu’il bluffer.
_Moi, continua-t-il, je suis le gardien de la bête infernale. Lui, c’est le plus démoniaque et diabolique de tous les soldats de l’armée. Vos prières et vos crucifix ne nous affectent point.
Dans la troupe, on s’échangeait des regards d’incertitude. Après une minute de silence, la troupe détala. Nous nous esclaffèrent en sortant du bâtiment. Je pris un taxi pour rentrer. Pourquoi moi?
Pourquoi de toute les scientifiques au monde, il fallait que moi, un étudiant de 21 ans en 2eme cycle à l’université en biochimie, né au Canada, et pratiquant beaucoup d’échange entre la France et Montréal, soit le seul au monde à attraper je ne sais quelle virus qui donne le pouvoir de télékinésie. Quand Nathan et moi arrivâmes finalement à l’hôtel, exténués, nous nous couchèrent.
Merde...par quoi je commece: le pied gauche ou droit?
-
- Larve filiforme
- Messages : 43
- Enregistré le : jeu. mars 16, 2006 1:56 am
- Localisation : À ton avis....(pour les idiots que ne comprendraient pas, je veux dire que je suis sur le forum -.-)
Un petit poème de ma création. Dites moi ce que vous en pensez (constructif). INSPIRÉ DE L'ULTIME SECRET
La folie
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
_Paranoïaques
Ô paranoïaques
Vous qui avez peur de tout
Fusil, Épée, Matraque
Mais bon sang! Barricadez-vous
Il est facile se protéger
Quand on est tout le contraire de casse-cou
De brillantes protections on peut créer
Il suffit d'utiliser ses intincs de fous
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
_Maniaco-Dépressif
Vous n'arrivez à vous contrôler
Dans vos phases maniques
Sur de la musique ou du sport vous devez vous concentrez
Et vous casserez la baraque
Vous êtes attristé et attristant
Durant vos phases dépressives
Mais qu'il-y-a t-il de plus éloquent
Qu'un poète triste
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
_Tueurs
Vous étrangleurs et éventreur
Vous sniper et tueurs en série
Il n'y a pas de personnes avec dans leur travail, cette même hardeur
Et dans leur tâche la même énergie
Mais pourquoi donc être dangereux
Et dans les villes, tueurs effreiner
Alors que vous pouvez être le plus tallentueux
En vous enrollant dans l'armée
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
Vous ne me croyez pas
Vous croyez que tout ce que je dis est bêtise
Eh Bien! Sachez que vous êtes dans le trépas
Dans le tord et dans la sottise
Vous croyez que je suis fou
Et que vous êtes autonomme
Pour votre gouverne, pas tord vous n'avez du tout
Car la folie et le propre de TOUS les hommes
La folie
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
_Paranoïaques
Ô paranoïaques
Vous qui avez peur de tout
Fusil, Épée, Matraque
Mais bon sang! Barricadez-vous
Il est facile se protéger
Quand on est tout le contraire de casse-cou
De brillantes protections on peut créer
Il suffit d'utiliser ses intincs de fous
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
_Maniaco-Dépressif
Vous n'arrivez à vous contrôler
Dans vos phases maniques
Sur de la musique ou du sport vous devez vous concentrez
Et vous casserez la baraque
Vous êtes attristé et attristant
Durant vos phases dépressives
Mais qu'il-y-a t-il de plus éloquent
Qu'un poète triste
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
_Tueurs
Vous étrangleurs et éventreur
Vous sniper et tueurs en série
Il n'y a pas de personnes avec dans leur travail, cette même hardeur
Et dans leur tâche la même énergie
Mais pourquoi donc être dangereux
Et dans les villes, tueurs effreiner
Alors que vous pouvez être le plus tallentueux
En vous enrollant dans l'armée
Je vous le jure je vous le dis
N'en soyez pas incertain
Je vous assure que la folie
Est le propre du genre humain
Vous ne me croyez pas
Vous croyez que tout ce que je dis est bêtise
Eh Bien! Sachez que vous êtes dans le trépas
Dans le tord et dans la sottise
Vous croyez que je suis fou
Et que vous êtes autonomme
Pour votre gouverne, pas tord vous n'avez du tout
Car la folie et le propre de TOUS les hommes
Merde...par quoi je commece: le pied gauche ou droit?
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 274
- Enregistré le : dim. juil. 31, 2005 5:20 pm
- Localisation : Comme vous dans la galaxie mais moi je suis un peu plus près que vous des montagnes...
Le Tapis jaune
Le Tapis jaune brûle
Les flammes hurlent
Les démons sont revenus
La malédiction a survécu
Je suis un homme maudit
Emprisonné dans la folie
Par des geôliers invisibles
Par des spectres invincibles
Le malheur est ma ration
L'enfer ma seul salutation
Le diable se délecte de ma souffrance
En me donnant la douce espérance
Qu'il me rendra, mon illusoire insouciance
Oui! Je suis emprisonné par mes complexes
Qui me tiennent en respect avec leur petit simplex
M'empêchant de franchir le pas
Qui m'amènera, autre que là
Le tapis jaune, m'empêche d'avancer, d'aimer, de m'élever
Et m'oblige à contempler
En pauvre condamné
Mes semblables, mes frères, mes soeurs épanouies
Qui ont réussi, à se jeter dans le vide de la nuit...
Poseidon
Le Tapis jaune brûle
Les flammes hurlent
Les démons sont revenus
La malédiction a survécu
Je suis un homme maudit
Emprisonné dans la folie
Par des geôliers invisibles
Par des spectres invincibles
Le malheur est ma ration
L'enfer ma seul salutation
Le diable se délecte de ma souffrance
En me donnant la douce espérance
Qu'il me rendra, mon illusoire insouciance
Oui! Je suis emprisonné par mes complexes
Qui me tiennent en respect avec leur petit simplex
M'empêchant de franchir le pas
Qui m'amènera, autre que là
Le tapis jaune, m'empêche d'avancer, d'aimer, de m'élever
Et m'oblige à contempler
En pauvre condamné
Mes semblables, mes frères, mes soeurs épanouies
Qui ont réussi, à se jeter dans le vide de la nuit...
Poseidon
-
- Fourmi éleveuse
- Messages : 230
- Enregistré le : lun. nov. 14, 2005 11:17 pm
- Localisation : marly
Tu dis:" lui"
et je suis
On dit:" nous"
c'est ainsi
L'amour trouve sa place
quand le plus simple est dit
Elle croit
fort à toi
quand elle est
dans tes bras
L'amour trouve sa place
quand le contact est là
Vous restez
bouche bée
on vous a
carressé
l'amour trouve sa place
quand le plus simple est fait
il est là
mais n'est pas
si puissant
qu'on le croit
l'amour n'existe plus
si l'autre n'est pas là.
et je suis
On dit:" nous"
c'est ainsi
L'amour trouve sa place
quand le plus simple est dit
Elle croit
fort à toi
quand elle est
dans tes bras
L'amour trouve sa place
quand le contact est là
Vous restez
bouche bée
on vous a
carressé
l'amour trouve sa place
quand le plus simple est fait
il est là
mais n'est pas
si puissant
qu'on le croit
l'amour n'existe plus
si l'autre n'est pas là.
Comme il faut faire l'amour, pas la guerre
ne faisons pas l'amer, quand on se gourre
car il parait que l'erreur est humaine
et nous préferons l' hymen à l'horreur.
^^ J'en ai une autre:
Le soldat qui, dans sa paire d'yeux mires
Constatant que les opposés, ça tire
inspira l'homme, supposé satyre
qui déclara qu'il n'aurait pû mieux dire
ne faisons pas l'amer, quand on se gourre
car il parait que l'erreur est humaine
et nous préferons l' hymen à l'horreur.
^^ J'en ai une autre:
Le soldat qui, dans sa paire d'yeux mires
Constatant que les opposés, ça tire
inspira l'homme, supposé satyre
qui déclara qu'il n'aurait pû mieux dire
-
- Soldate farouche
- Messages : 631
- Enregistré le : lun. oct. 10, 2005 5:20 pm
- Localisation : Lyon et ses regrets, en banlieue plus précisément.
- Contact :
J’ai vu des gens torturés,
Dans des villes momifiées
Qui naissent et qui meurent
Sans connaître les fleurs
Des gens qui me disaient pour rire
« Vas y, c’est bon d’être con, c’est bon d’être con »
Et moi je les entendais dire
« C’est con d’être bon, c’est con d’être bon »
Ceux qui me disaient d’elle
« C’est un amour impossible »
Mais, il est sûrement moins risible
Que la majorité,
Car il reste vrai …
J’ai vu des gens dire « on ne tue pas Voltaire »
Et dans un coin, étrangler son petit frère
Ceux qui me disaient d’y aller,
Et dans mon dos avaient des couteaux plantés
Ceux qui m’accusaient d’être amoureux
De moi-même et non d’eux
Ceux qui me disent cupide
Alors, je rajoute que je suis stupide …
Car, je ne suis pas comme eux au milieu de la masse
Vraisemblablement on n’est pas de la même race
Je voudrais me sauver,
Sur un traîneau en Alaska,
Sur un fauteuil roulant en Sibérie,
Sur un transat en Seine St Denis
Je voudrais me cacher dans un coin du monde,
Mais la Terre n’a pas de coins, c’est pour ça que la Terre est ronde
Dans des villes momifiées
Qui naissent et qui meurent
Sans connaître les fleurs
Des gens qui me disaient pour rire
« Vas y, c’est bon d’être con, c’est bon d’être con »
Et moi je les entendais dire
« C’est con d’être bon, c’est con d’être bon »
Ceux qui me disaient d’elle
« C’est un amour impossible »
Mais, il est sûrement moins risible
Que la majorité,
Car il reste vrai …
J’ai vu des gens dire « on ne tue pas Voltaire »
Et dans un coin, étrangler son petit frère
Ceux qui me disaient d’y aller,
Et dans mon dos avaient des couteaux plantés
Ceux qui m’accusaient d’être amoureux
De moi-même et non d’eux
Ceux qui me disent cupide
Alors, je rajoute que je suis stupide …
Car, je ne suis pas comme eux au milieu de la masse
Vraisemblablement on n’est pas de la même race
Je voudrais me sauver,
Sur un traîneau en Alaska,
Sur un fauteuil roulant en Sibérie,
Sur un transat en Seine St Denis
Je voudrais me cacher dans un coin du monde,
Mais la Terre n’a pas de coins, c’est pour ça que la Terre est ronde