Le suicide
Pour moi c'est assez difficile de réfléchir sur cette question tant que je ne sais pas ce qu'il y a après la mort. En effet, il y en a qui veulent mourir car ils sont persuadés qu'ils sont voués à une vie meilleure après. Mais, moi qui ne sais absolument pas comment ça se passe, je réfléchis à deux fois quand j'en ai assez et que je pense à en finir...
Et puis je pense que beaucoup de gens (comme les ados) tentent (et parfois réussissent!) de se suicider pour lancer un appel à l'aide sans vraiment se rendre compte de ce qu'ils risquent et ils ont besoin de soutient...
Mais en ce qui concerne ceux qui sont tout à fait conscients de ce qu'ils perdent et ce qu'ils vont (allez savoir!) gagner, je respecte leur geste: chacun dispose de sa vie comme il l'entend et si l'entourage est surpris c'est qu'ils n'ont pas su comprendre la personne...
Et puis je pense que beaucoup de gens (comme les ados) tentent (et parfois réussissent!) de se suicider pour lancer un appel à l'aide sans vraiment se rendre compte de ce qu'ils risquent et ils ont besoin de soutient...
Mais en ce qui concerne ceux qui sont tout à fait conscients de ce qu'ils perdent et ce qu'ils vont (allez savoir!) gagner, je respecte leur geste: chacun dispose de sa vie comme il l'entend et si l'entourage est surpris c'est qu'ils n'ont pas su comprendre la personne...
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- Soldate farouche
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- Larve filiforme
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Complètement d'accord.Figg a écrit :nan mais moi aussi je suis partisane(ca se dit??) de la vie c'est clair je lai dit en debut de post, mais simplement je pense quil faut respecter cette decision de mettre fin a ses jours nope?
Pour moi la vie appartient à celui qui la possède, on a pas souhaité naitre mais on a le droit de souhaiter mourir c'est l'équilibre de la justice.
Notre société est contre le suicide et ses valeurs sont inculqués par le christianisme tout simplement parce que les gens ont peur de la mort alors celui qui se la donne est du côté du diable (plus grande frayeur du chrétien). On a conservé cette mentalité.
Pour moi, le suicide n'est ni un acte égoiste, ni un acte lâche, ni un acte courageux. C'est un acte passionné un acte vécu au moment présent et qui ne doit pas être analysé en fonction du passé et du futur. La pensée taoïste pousse à vivre le moment présent, à être seulement là. Pourquoi ne pas vivre le moment présent et l'immortaliser par la mort afin de rester seulement là de façon physique.
"Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple." Danton. Malheureusement nul ne connaît le Tao de cet enseignement qui éradiquerait toute forme d'irrespect.
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- Larve filiforme
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Par contre je trouve égoiste de penser qu'une personne qui se suicide a fait preuve d'égoisme. Car si la perte d'un proche est douloureuse, vivre avec un malaise dans une vie qu'on ne supporte pas c'est beaucoup plus douloureux. Et si certaine personne sont apte psychologiquement a transformer le négatif en positif, celà n'est pas le cas pour tout le monde.
Personnellement je préfère savoir qu'une personne que j'aime à décider de ne plus souffrir (d'ailleurs une maladie lié aux dents, je ne sais plus le nom, fait tellement mal à certaine personne, elle donne un mal de crâne de mal énorme qu'elle se fracassent la tête contre les murs ou sautent par la fenêtre. Je vois pas où est le mal, enfin si aux dents, à vouloir stopper le mal que même les calmants n'arrivent pas à atténuer) que de la voir mal au point toute sa vie. Et je préfère qu'elle finisse sa vie de façon noble que de la voir interner dans un hôpital psy pour lutter contre ses envies suicidaires.
Donc à part pour les personnes croyantes, je comprend que certaines choses que la bible interdits ne vous plaisent pas, je ne comprend pas trop la logique de vouloir interdire les suicides.
De même, je travaille dans la rééducation fonctionnelle et je peux vous assurer que parfois pour le bien de la famille (je ne dit pas dans tous les cas) il vaut mieux savoir que son enfant ou son frère devenu tétraplégique à cause d'un accident s'est donné la mort plutôt que de le voir évoluer dans un fauteuil roulant et ne pas pouvoir s'exprimer correctement et attraper une fourchette. Et je comprend que la personne en question veuille arrêter sa vie puisque ce qu'elle a crée et son identité ne sont plus. CErtaines personne arriveront à surmonter cela, d'autres non et pour celle-ci la mort est la meilleur chose à faire. Et cela évitera à la famille de conserver trop longtemps une image négative de soi-même (l'image d'un inconnu qui ne maîtrise ni son corps, ni parfois ses pensées).
Personnellement je préfère savoir qu'une personne que j'aime à décider de ne plus souffrir (d'ailleurs une maladie lié aux dents, je ne sais plus le nom, fait tellement mal à certaine personne, elle donne un mal de crâne de mal énorme qu'elle se fracassent la tête contre les murs ou sautent par la fenêtre. Je vois pas où est le mal, enfin si aux dents, à vouloir stopper le mal que même les calmants n'arrivent pas à atténuer) que de la voir mal au point toute sa vie. Et je préfère qu'elle finisse sa vie de façon noble que de la voir interner dans un hôpital psy pour lutter contre ses envies suicidaires.
Donc à part pour les personnes croyantes, je comprend que certaines choses que la bible interdits ne vous plaisent pas, je ne comprend pas trop la logique de vouloir interdire les suicides.
De même, je travaille dans la rééducation fonctionnelle et je peux vous assurer que parfois pour le bien de la famille (je ne dit pas dans tous les cas) il vaut mieux savoir que son enfant ou son frère devenu tétraplégique à cause d'un accident s'est donné la mort plutôt que de le voir évoluer dans un fauteuil roulant et ne pas pouvoir s'exprimer correctement et attraper une fourchette. Et je comprend que la personne en question veuille arrêter sa vie puisque ce qu'elle a crée et son identité ne sont plus. CErtaines personne arriveront à surmonter cela, d'autres non et pour celle-ci la mort est la meilleur chose à faire. Et cela évitera à la famille de conserver trop longtemps une image négative de soi-même (l'image d'un inconnu qui ne maîtrise ni son corps, ni parfois ses pensées).
"Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple." Danton. Malheureusement nul ne connaît le Tao de cet enseignement qui éradiquerait toute forme d'irrespect.
un simple constat:
le suicide à toujours exister et existera toujours...
pourquoi ne pas l'accepter? Les seules personnes qui peuvent vraiment défendre ou attaquer le suicide sont ceux qui sont les premiers concerné et malheureusement si ils se sont suicider je vois mal comment ils peuvent donner leur avis...
le suicide à toujours exister et existera toujours...
pourquoi ne pas l'accepter? Les seules personnes qui peuvent vraiment défendre ou attaquer le suicide sont ceux qui sont les premiers concerné et malheureusement si ils se sont suicider je vois mal comment ils peuvent donner leur avis...
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- Ouvrière baroudeuse
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On peut l'accepter mais quand ton ( ou ta ) meilleur(e) ami(e) fait une tentative de suicide ou te parle de ses " idées " et bien je crois que tu vas l'aider a remonter la pente qui se fait de plus en plus dangereuse, le ( la ) soutenir.
Donc oui quand on est pas directement concerné on peut dire qu'on accepte mais quand ca nous touche on a plus trop le meme point de vue.
Donc oui quand on est pas directement concerné on peut dire qu'on accepte mais quand ca nous touche on a plus trop le meme point de vue.
En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. - Machiavel
je pense que le suicide est un acte courageux...
il doit falloir avoir du cran pour se donner la mort, la choisir...
on ne choisit pas de naitre pourquoi nous imposer la vie si rien ne va plus?
je ne suis pas suicidaire et de toute façon je crois que je serais trop lâche pour essayer de mettre fin à mes jours!
mais je comprends qu'on ne puisse plus supporter la vie et avoir envie d'échapper à tout, de tout laisser, même ses proches...
si on rate sa vie, pourquoi ne pas avoir le droit de réussir sa mort?
il doit falloir avoir du cran pour se donner la mort, la choisir...
on ne choisit pas de naitre pourquoi nous imposer la vie si rien ne va plus?
je ne suis pas suicidaire et de toute façon je crois que je serais trop lâche pour essayer de mettre fin à mes jours!
mais je comprends qu'on ne puisse plus supporter la vie et avoir envie d'échapper à tout, de tout laisser, même ses proches...
si on rate sa vie, pourquoi ne pas avoir le droit de réussir sa mort?
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- Oeuf éclos
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une raison toute simple : la peur de la Vie prend le pas sur la peur de la Mort.Micro a écrit :J'aimerais les comprendre alors s'il vous plaît ceux qui comprennent les suicidaires donner moi une raison pour mettre fin à ses jours avant la fin naturel de ses jours.
Il n'y a pas d'acte de bravoure ou de lâcheté dans le suicide, comme j'ai lu souvent dans ce topic, la question n'est absolument pas là. et certes la Vie est belle, là je te rejoins Micro. les oiseaux chantent, la nature t'entoure, etc. mais quand tu ne vois qu'un horizon bouché, professionnellement, sentimentalement, physiquement ou autres, eh bien les oiseaux et la nature te paraissent plus virtuels qu'autre chose. Tu te dit que c'est pas pour toi. Tu as tout simplement la "tête dans le sac", des oeillères, et il est quasi impossible de s'en sortir seul. Quand tu es au bord du suicide, la moindre contrariété peut te faire basculer, même si elle est insignifiante. mais tu as tout bonnement PEUR. Peur de vivre. Une clé pour faire comprendre à un suicidaire de ne pas passer à l'acte peut être de lui faire comprendre qu'il n'a peut être pas exploré toutes les solutions à son problème. Le suicide est une solution. Mais c'est la seule qui est définitive. Ca peut paraitre idiot comme remarque mais elle est essentielle quabd tu es proche du suicide car tu n'as paradoxalementpas cette idée de fin totale en tête. A tes yeux de suicidaire, c'est juste une solution à ton problème. pour plus que t'aies mal ou peur.
vivre libre ou mourrir ! (Louise Michel)
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- Fourmi éleveuse
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J'avoue honteusement, je ne me suis pas payé les je-ne-sais-pas-combien-de pages qui forment ce topic. Je vais simplement faire part de mon expérience, pour y avoir souvent pensé depuis tout jeune, et avoir tenté, parait-il, de me suicider.
Le parait-il vous choquera surement, mais c'est vrai. Je me souviens que ce soir là j'allais particulièrement mal, j'avais chaud alors j'ai voulu ouvrir une fenêtre. Mais j'avais tellement chaud, et dehors tout était si paisible dans cette nuit qui semblait m'appeller... je suis monté sur le rebord de la fenêtre, et comme tout le monde avait pu constater que j'allais mal, ils ont pensé que je voulais sauter. Je pourrais dire que je ne comptais pas le faire, mais ce serait mentir, tout autant de dire que je comptais le faire : en fait, je ne suis sur de rien quant à mes intentions de cette soirée-là.
Pourquoi vouloir se suicider ? J'ai survolé un petit peu ce qui était écrit plus haut : "la peur de la vie", "une déception amoureuse/professionnelle/familiale", un peu de tout... Je ne pense pas qu'on se suicide pour UNE raison, c'est un ensemble de choses. Mais il y a la pire de toute : être brisé au fond de soi. Contrairement à ce que, je n'en doute pas, certains supposent, toutes les plaies ne se referment pas, car ce sont des atteintes trop personnelles, trop profondes. Des blessures que ni les années ni les amis, ni une psychothérapie ni des antidépresseurs, ni quoique ce soit ne pourront jamais guérir. Un sentiment perpétuel de mal-être, de dégout de soi et/ou du monde. Parfois on se dit que tout va bien, qu'on n'a pas de raison d'aller mal... et sans savoir pourquoi au milieu de notre bonheur on "y" pense, et on est pris d'une crise de larmes qu'on ne peut s'expliquer. La lumière au dehors nous brûle les yeux. On cherche à rester seul et rester seul nous est insupportable. Même quand "ça va", on sent presque physiquement le mur qu'il y a entre nous et les autres, ce sentiment d'isolement profond qu'on ressent même au coeur de la foule, au milieu de l'assemblée de ses amis les plus proches. Et ce constant désespoir qui ne veut pas nous lâcher, car la Blessure est encore là. On a beau essayer de profiter des oiseaux, de l'amitié ou de l'amour, toujours quelque chose ressurgira et viendra nous meurtrire. Quand on sait qu'on ne sera jamais heureux (comprenez "non-mal"), à quoi bon s'accrocher à son morceau de vie ?
Dans ces conditions de douleur usante perpétuelle, au milieu de ce dégout qu'on éprouve au coeur de la joie... à quoi est ce que cela peut bien servrir de vouloir continuer à souffrir la vie, à se l'infliger ? Pourquoi ne pas y mettre un terme, non pour trouver le repos, mais pour se débarasser de ce poid accablant ?
Bien sûr, ce genre de Blessure est rare, et la plupart du temps, les gens qui se suicident le font sous le coup d'un chagrin tel qu'ils pensent ne jamais pouvoir en sortir alors qu'ils ne sont pas réellement brisés, et c'est un drame. Alors essayons de continuer à écouter ceux qui souffrent, continuons à leur tendre la main, à chercher les causes véritables de leur mal-être...
Quant à moi, je persiste à penser pour l'instant que l'azur d'un ciel d'été ou la contemplation d'une foret d'automne vaut encore la peine de supporter ma Blessure. "Pourvu que ça dure".
EDIT : ayè, j'ai tout lu...
Pour le reste... ça ne me fait pas changer ce que j'ai écrit plus haut
Le parait-il vous choquera surement, mais c'est vrai. Je me souviens que ce soir là j'allais particulièrement mal, j'avais chaud alors j'ai voulu ouvrir une fenêtre. Mais j'avais tellement chaud, et dehors tout était si paisible dans cette nuit qui semblait m'appeller... je suis monté sur le rebord de la fenêtre, et comme tout le monde avait pu constater que j'allais mal, ils ont pensé que je voulais sauter. Je pourrais dire que je ne comptais pas le faire, mais ce serait mentir, tout autant de dire que je comptais le faire : en fait, je ne suis sur de rien quant à mes intentions de cette soirée-là.
Pourquoi vouloir se suicider ? J'ai survolé un petit peu ce qui était écrit plus haut : "la peur de la vie", "une déception amoureuse/professionnelle/familiale", un peu de tout... Je ne pense pas qu'on se suicide pour UNE raison, c'est un ensemble de choses. Mais il y a la pire de toute : être brisé au fond de soi. Contrairement à ce que, je n'en doute pas, certains supposent, toutes les plaies ne se referment pas, car ce sont des atteintes trop personnelles, trop profondes. Des blessures que ni les années ni les amis, ni une psychothérapie ni des antidépresseurs, ni quoique ce soit ne pourront jamais guérir. Un sentiment perpétuel de mal-être, de dégout de soi et/ou du monde. Parfois on se dit que tout va bien, qu'on n'a pas de raison d'aller mal... et sans savoir pourquoi au milieu de notre bonheur on "y" pense, et on est pris d'une crise de larmes qu'on ne peut s'expliquer. La lumière au dehors nous brûle les yeux. On cherche à rester seul et rester seul nous est insupportable. Même quand "ça va", on sent presque physiquement le mur qu'il y a entre nous et les autres, ce sentiment d'isolement profond qu'on ressent même au coeur de la foule, au milieu de l'assemblée de ses amis les plus proches. Et ce constant désespoir qui ne veut pas nous lâcher, car la Blessure est encore là. On a beau essayer de profiter des oiseaux, de l'amitié ou de l'amour, toujours quelque chose ressurgira et viendra nous meurtrire. Quand on sait qu'on ne sera jamais heureux (comprenez "non-mal"), à quoi bon s'accrocher à son morceau de vie ?
Dans ces conditions de douleur usante perpétuelle, au milieu de ce dégout qu'on éprouve au coeur de la joie... à quoi est ce que cela peut bien servrir de vouloir continuer à souffrir la vie, à se l'infliger ? Pourquoi ne pas y mettre un terme, non pour trouver le repos, mais pour se débarasser de ce poid accablant ?
Bien sûr, ce genre de Blessure est rare, et la plupart du temps, les gens qui se suicident le font sous le coup d'un chagrin tel qu'ils pensent ne jamais pouvoir en sortir alors qu'ils ne sont pas réellement brisés, et c'est un drame. Alors essayons de continuer à écouter ceux qui souffrent, continuons à leur tendre la main, à chercher les causes véritables de leur mal-être...
Quant à moi, je persiste à penser pour l'instant que l'azur d'un ciel d'été ou la contemplation d'une foret d'automne vaut encore la peine de supporter ma Blessure. "Pourvu que ça dure".
EDIT : ayè, j'ai tout lu...
=> Erreur, pour que ça fasse effet, il faudrait consommer à la suite des quantités astronomiques de chocolat, et laisse moi te dire que tu déprimeras à coup sur... quand tu remontras sur la balance.zohariel a écrit :pour le dépression : mangé du chocolat (véridique)
Pour le reste... ça ne me fait pas changer ce que j'ai écrit plus haut
Je considère que l'acte suicidaire est amoral, c'ets un fait, et je n'aime pas vraiment que l'on puissé déclamer que c'est une lacheté, une bravoure...
Par contre la lacheté serait d'admettre un pourcentage de suicide (particulierement chez les jeunes) et ne rien faire.
Il est important de considérer le suicide en tant que déterminisme biologique. En effet, on nremarque chez les patient dépressifs (population dont le taux de suicide est élevé) un faible taux de 5-HIAA, un métabolite de la sérotonine (une hormone ayant grande influence sur l'humeur), et ce caractère est génétique.
Donc la pulsion suicidaire serait elle inscrite dans les genes?? En partie je crois, car ce qui va pousser le patient à l'acte sera un évènement de vie qui lui donnera une vision de la vie désespéré.
Je crois qu'un final il n'y a pas de honte à admettre que la dépression peut etre répandue dans une famille, et qu'il faut etre vigilant (de la meme manière que pour le cancer par exemple). Etablir un dialogue avec un psychologue/psychiatre reconnu en cas de baisse de moral, ne pas se voiler la face en fait. C'est une maladie, et oui une maladie, qui peut conduire au suicide donc une maladie mortelle.
Donc meme difficile à traiter il ne faut pas baisser les bras et aider, conseiller, soutenir ces malades!
Par contre la lacheté serait d'admettre un pourcentage de suicide (particulierement chez les jeunes) et ne rien faire.
Il est important de considérer le suicide en tant que déterminisme biologique. En effet, on nremarque chez les patient dépressifs (population dont le taux de suicide est élevé) un faible taux de 5-HIAA, un métabolite de la sérotonine (une hormone ayant grande influence sur l'humeur), et ce caractère est génétique.
Donc la pulsion suicidaire serait elle inscrite dans les genes?? En partie je crois, car ce qui va pousser le patient à l'acte sera un évènement de vie qui lui donnera une vision de la vie désespéré.
Je crois qu'un final il n'y a pas de honte à admettre que la dépression peut etre répandue dans une famille, et qu'il faut etre vigilant (de la meme manière que pour le cancer par exemple). Etablir un dialogue avec un psychologue/psychiatre reconnu en cas de baisse de moral, ne pas se voiler la face en fait. C'est une maladie, et oui une maladie, qui peut conduire au suicide donc une maladie mortelle.
Donc meme difficile à traiter il ne faut pas baisser les bras et aider, conseiller, soutenir ces malades!
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- Fourmi éleveuse
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"Caractère génétique"... toute protéine non indispensable (au sens biochimique du terme) est produite par l'expression du génome, mais celui ci est soumis à de nombreux facteurs inducteur ou au contraire, répressif. Alors cause ou conséquence ?Il est important de considérer le suicide en tant que déterminisme biologique. En effet, on nremarque chez les patient dépressifs (population dont le taux de suicide est élevé) un faible taux de 5-HIAA, un métabolite de la sérotonine (une hormone ayant grande influence sur l'humeur), et ce caractère est génétique.
Parler de "la dépression" n'a pas vraiment de sens, c'est un peu comme de parler "du cancer" : il y en a des graves, des impressionants mais facilement curables, des bénins mais qui dégénèrent en absence de traitement... Il y a (peut-être) des causes génétiques à la dépression, mais que penser d'une personne qui va déprimer suite à des traumatismes graves dans son enfance ? Bref, Canard, tu devrais peut être revoir ton jugement avec un peu plus de discernement.
Ce n'est pas parce que j'ai parler du caractère organogenétique de la depression que j'en oublie la sociogénèse de celle-ci.Max a écrit :"Caractère génétique"... toute protéine non indispensable (au sens biochimique du terme) est produite par l'expression du génome, mais celui ci est soumis à de nombreux facteurs inducteur ou au contraire, répressif. Alors cause ou conséquence ?Il est important de considérer le suicide en tant que déterminisme biologique. En effet, on nremarque chez les patient dépressifs (population dont le taux de suicide est élevé) un faible taux de 5-HIAA, un métabolite de la sérotonine (une hormone ayant grande influence sur l'humeur), et ce caractère est génétique.
Parler de "la dépression" n'a pas vraiment de sens, c'est un peu comme de parler "du cancer" : il y en a des graves, des impressionants mais facilement curables, des bénins mais qui dégénèrent en absence de traitement... Il y a (peut-être) des causes génétiques à la dépression, mais que penser d'une personne qui va déprimer suite à des traumatismes graves dans son enfance ? Bref, Canard, tu devrais peut être revoir ton jugement avec un peu plus de discernement.
Ce n'est qu'une des multiples facettes que j'évoquais, pas la vérité totale et absolue du problème.
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- Guerrière acharnée
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c'est bien beau tout ça, mais pour une persone dépréssive, je ne pense pas que ça ait un sens...
Une déprime a mon avis c'est bien plus qu'un facteur chimique ou biologique ou tout ce que vous voulez... c'est une partie de l'être humain...Je me refuse a croire qu'on peut interpréter cela comme un déterminisme biologique!!!
Une déprime a mon avis c'est bien plus qu'un facteur chimique ou biologique ou tout ce que vous voulez... c'est une partie de l'être humain...Je me refuse a croire qu'on peut interpréter cela comme un déterminisme biologique!!!
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- Oeuf éclos
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Effectivement, avant de parler de "déterminisme biologique" (ça fait quand même un peu barbare), lisez ce qu'a écrit Max...il décrit avec justesse ce que l'on ressent lorsque l'on est au bord du suicide, même si l'on n'est pas sûr de ce que l'on va faire...Tout y est. Cependant, Max, si je puis me permettre, cette blessure dont tu parles peut se refermer. La Vie peut la cautériser. J'en suis la preuve vivante. Tout ce Mal peut être effacer, même la haine de soi. Il "suffit" de rencontrer les bonnes personnes, de se trouver dans les "bons" lieux, cad ceux où tu te sens vraiment bien et aussi et surtout de s'en donner les moyens, en allant vers les autres, en leur faisant confiance malgré tout et en acceptant le bonheur. Après tout s'enchaîne dans le positif. et je peux te dire que tu en ressors plus fort, très fort même. Tu te fabriques un moral d'acier car tu connais alors précisément la faillibilité de la Vie ainsi que sa valeur et sa fragilité. Alors, peut-on m'expliquer où se trouve le "déterminisme" dans le suicide quand celui-ci est strictement conjoncturel à mes yeux ?
ps : pour illustrer le "mal" dont parle Max, il y a une superbe chanson de Théo Hakola (chanteur US d'origine finlandaise qui vit en France depuis 30 ans et qui est le premier producteur de Noir Désir), mais comme alzheimer me gagne je récupèer mon cd demain dans mon magasin et je vous inscrit les textes demain soir, c'est promis !
ps : pour illustrer le "mal" dont parle Max, il y a une superbe chanson de Théo Hakola (chanteur US d'origine finlandaise qui vit en France depuis 30 ans et qui est le premier producteur de Noir Désir), mais comme alzheimer me gagne je récupèer mon cd demain dans mon magasin et je vous inscrit les textes demain soir, c'est promis !
vivre libre ou mourrir ! (Louise Michel)
Ce que je voulais dire en parlant de "déterminisme biologique" c'etait simplement que certaines personnes étaient plus sensibles à des évènements de la vie difficile qu'à d'autres.
J'ai jamais dit qu'il était inscrit dans nos gênes si telle ou telle personne fera une tentative de suicide.
Je m'excuse pour l'incompréhension desole!
J'ai jamais dit qu'il était inscrit dans nos gênes si telle ou telle personne fera une tentative de suicide.
Je m'excuse pour l'incompréhension desole!
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- Fourmi éleveuse
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- Enregistré le : ven. juil. 08, 2005 4:03 pm
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Je ne suis pas sûr de l'existence de cette "sensibilité" inscrite dans nos gènes, justement. La baisse de morale peut entrainer tout un jeu sur les facteurs de transcription qui va faire qu'il y aura moins de 5-HIAA, et pas nécessairement que la faible concentration de 5-HIAA entraine une réaction plus vive, une dépression, etc. Toujours le principe de cause/conséquence qu'il est impossible de résoudre en biologie (est ce que la matière influe sur l'esprit ou l'esprit sur la matière ?).
Pour répondre à Makhno, les plaies se referment, c'est un fait, mais le problème c'est que certaines passent leur temps à se ré-ouvrir, car elles ont eu lieu à des moments de "construction" de notre personnalité. Un traumatisme à une periode critique de l'évolution personnelle ne peut pas être complètement surmonté et laissera toujours une trace indélibile. Pour prendre mon cas personnel, je sais que je vais beaucoup mieux qu'il y a quelques années, mais certains souvenirs sont trop marquants. Et même si je n'ai plus aucune pensée suicidaire, je sais qu'il m'arrive d'être submergé d'un seul coup, par une petite référence, une allusion, par un terrible chagrin, une tristesse sourde et mélancolique. Je n'en veux à personne, mais j'enrage à la pensée de ces moments volés. Je m'effondre, les larmes me montent, j'ai envie de hurler et de me taire à la fois. Je comprends les causes, mais ni les psys ni les amis à qui j'ai pu parler n'ont trouvé quelque chose à me dire qui me permettrait d'effacer complètement ce genre de blessure.
Le temps m'a permis de prendre du recul face à tout ça, d'espacer et réduire les crises, mais pas d'en diminuer l'amertume ni la violence. Aussi peu importe les jours et les années qui s'écouleront, je sais qu'il y aura toujours cette tâche noire au milieu de ma vie. Et paradoxalement s'en dégage un état de contentement des periodes hors crises, car quoiqu'il arrive, je sais que "ce n'est pas grave, le pire est derrière moi". Amor fati.
Pour répondre à Makhno, les plaies se referment, c'est un fait, mais le problème c'est que certaines passent leur temps à se ré-ouvrir, car elles ont eu lieu à des moments de "construction" de notre personnalité. Un traumatisme à une periode critique de l'évolution personnelle ne peut pas être complètement surmonté et laissera toujours une trace indélibile. Pour prendre mon cas personnel, je sais que je vais beaucoup mieux qu'il y a quelques années, mais certains souvenirs sont trop marquants. Et même si je n'ai plus aucune pensée suicidaire, je sais qu'il m'arrive d'être submergé d'un seul coup, par une petite référence, une allusion, par un terrible chagrin, une tristesse sourde et mélancolique. Je n'en veux à personne, mais j'enrage à la pensée de ces moments volés. Je m'effondre, les larmes me montent, j'ai envie de hurler et de me taire à la fois. Je comprends les causes, mais ni les psys ni les amis à qui j'ai pu parler n'ont trouvé quelque chose à me dire qui me permettrait d'effacer complètement ce genre de blessure.
Le temps m'a permis de prendre du recul face à tout ça, d'espacer et réduire les crises, mais pas d'en diminuer l'amertume ni la violence. Aussi peu importe les jours et les années qui s'écouleront, je sais qu'il y aura toujours cette tâche noire au milieu de ma vie. Et paradoxalement s'en dégage un état de contentement des periodes hors crises, car quoiqu'il arrive, je sais que "ce n'est pas grave, le pire est derrière moi". Amor fati.