La Fourmilière

Dans le "papillon des etoiles", BW developpe la theorie que la derniere chance est la fuite. J'ai beaucoup aime ce bouquin, je ne trouve pas que l'auteur est perdu en acuite, mais sur cette theorie, je reste tres sceptique. Je sais que notre espece humaine fait pas mal de connerie, meme d'horreurs, des massacres, des atrocites au non d'une religion cense pacifique, des guerres entre deux personnes cachees derriere des milliers d'innocents, mais je ne crois pas que le fuite soit la derniere chance. je me suis demandee si, si j'avais lu l'annonce dans le journal parlant du projet Derniere Chance, et qu'on m'aurai ensuite explique ce que c'etait si j'avais ete chsoisie parmis les passagers du vaisseau, je serais partie.
Je ne veux pas quitter la planete parce qu'elle est en voie d'extinction. Je trouve que partir en vaisseau est lache, et si le pretexte est de mettre dans un autre endroit de l'univers des representants de l'espece humaine pour qu'elle soit conservee, pourquoi ? Si on a pourri notrre planete, si on est si desesperes, pourquoi pourrir une autre planete, on ne le merite pas. On est peut etre la seule conscience eleve de l'univers, mais peut etre aussi le parasite intergalactique...

Moi, si j'avais le choix, je resterais sur la Terre pour faire tout ce que je peux a essayer de la changer, la ou je suis, sans fuir autre part a tout recommencer. Et si je ne peux rien, alors laissons la planete mourrir avec l'espece humaine...

Je ne pense pas que pour Werber, la fuite soit la dernière chance, l'un des articles de l'encyclopédie parle d'ailleurs des différentes réactions possibles face à un problème. Il y a la lutte qui peut résoudre un problème mais qui fait qu'on peut aussi rater, la neutralité, qui fait qu'on subit le problème, mais dans ce cas là, le problème gonfle et apporte plus d'ennuis. Puis la fuite géographique mais dans ce cas là, le fuyant ne fait que déplacer son propre problème, et on le voit bien dans la fin du papillon (j'ai pas lu le livre, j'attend le poche, mais je connais la nouvelle et ce qu'on en dit dans le forum). Donc dans ce livre, Werber montre plutot que ce choix n'est pas nécessairement le meilleur car on recommence à chaque fois pareil, à l'infini car l'histoire du papillon peut se passer dans l'avenir mais aussi dans le passé...

D'un côté, la nature elle même agit de la même façon, les poissons qui sont sortis de l'eau n'étaient-ils pas des fuyards qui trouvaient leur mlieu trop habité et trop hostile? Les occidentaux sont partis en Amérique parce qu'ils se sentaient trop serrés en europe.

Personnellement, je pense que si je le pouvais je prendrais un ticket pour l'espace parce que j'ai peut-être besoin d'aventure, mais surtout parce que j'en ai marre de cette petite planète et j'ai peur de mourir polué ou iradié

De toute façon, BW n'est pas objectif, et ce n'est pas nouveau.
Il voit l'espèce humaine d'un mauvais oeil, il se voile la vision exprès pour refuser de comprendre en quoi l'espèce humaine peut être sauvée et n'est même pas en danger. C'est trés vendeur, de notre temps.

moi non plus je vois pas exactement en quoi l'espèce humaine peut être sauvée. Mais d'un côté, peut-être ne faut-il pas voir la fuite comme une fuite, mais comme un pas en avant, tout simplement. Le papillon de werber fini par un point de départ, et toute l'histoire reste à écrire, en bien ou en mal. En ce point, Werber laisse le choix aux interprétations du lecteur, la fin est pessimiste que si l'on veut la voir du mauvais côté (c'est mon cas) mais il est aussi possible de la voir d'un bon côté.

Oui, je pense aussi que Bernard Werber ne voit pas la fuite comme une solution, vu la fin du livre. Il montre que ça ne fera que répéter l'histoire.
Mon avis personnel, c'est que la fuite n'est pas la solution. Il y a mille façons d'agir sur place et si je devais choisir, je préférerais mourir parmi les miens, les aider que de fuire, abandonnant tout.

Je suis d'accord avec vous tous, mais je pense que la fuite de BW etait etablie comme la derniere solution quand plus rien n'est possible. je suis d'accord pour le fait que mieux vaut rester encore et essayer de sauver sur place, meme si ca peut paraitre idiot, plutot que de recommencer les memes erreurs ailleurs. Moi je trouve au contraire que le Papillon des Etoiles est a la fois tres pessimiste, et extremement optimiste ! Oui c'est contradictoire, mais d'un certain cote, BW pense que l'espece humaine peut etre sauvee, a condition d'essayer. Alors essayer sur place ou ailleurs, voila le vrai debat !

je crois que la dernière phrase du livre est : on ne peut pas fuir éternellement ...

magic berber a écrit :De toute façon, BW n'est pas objectif, et ce n'est pas nouveau.
Il voit l'espèce humaine d'un mauvais oeil, il se voile la vision exprès pour refuser de comprendre en quoi l'espèce humaine peut être sauvée et n'est même pas en danger. C'est trés vendeur, de notre temps.

Personnelement, même si je suis pas dans sa tête, j'ai pas l'impression qu'il voit l'espèce humaine sous un mauvais oeil. Dans tout les bouquins que j'ai lu de lui, émergeait justement l'espoir... J'pense même qu'il croit en l'homme comme certain croient en dieu, que de l'humanité tout est possible, le pire comme le meilleur. Et je pense que le message du papillons des étoiles, n'est justement pas de nous décrire comme des nuées de bestioles, prête à sacager tout les endroits ou nous pourrions survivre heureux. Mais comme nous sommes parti, il nous sera très difficile de changer assez concience et mode de vie pour sauver la planète. Pour faire machine arrière, il faudrait supprimer pas mal de confort auquels nous sommes habitués.... On est prévenu depuis très longtemps pourtant. Et tout ses sacrifices, nous les sentirions, mais ce ne sont que les enfant des enfants de nos enfants (et encore, on a vraiment foutu la défection) qui en tireraient bénéfice.

En vérité, j'pense qu'ils sont mal barrés pour les bénéfices.
Sur ce coup la j'suis pas des masses optimiste... Elle a raison 103éme... On est en général égoiste. (j'fais pas de généralité, y en a qui se battent chaque jour, pour cette cause et pour d'autre)

Mais pour en revenir au sujet... Non seulement, il ne faut pas fuir, mais faire face, mais en plus, il faudrait apprendre des erreurs de nos aïeux... Parce qu'a force de réparer avec des bouts de ficelles... Il reste un gros sacs de noeud.

Je suis entièrement d'accord...J'ai même été choqué en début de lecture ,car je ne comprennais pas pourquoi la fuite était la solution.... J'ai par contre été agréablement surprise lorsque je me suis rendu compte que le livre racontais une histoire passé et je crois aussi qu'il a fait cela d'en le but d'un avertissement que comme solution...