une histoire que j'ai écrite VERMINES... allez j'ose...
Posté : dim. août 19, 2007 6:44 pm
C’est parce que les humains ont dans leurs esprits toutes les ressources nécessaires à leurs bonheur… qu’ils le nient…
Voici une phrase qui pourrait résumé ces histoires courtes où ces gens voient leurs vies basculer…
à cause d’eux-mêmes.
Des gens qui tentent de changer pour s’élever ou pour sombrer…
Des personnages pour la plupart blasés, qui sont tout sauf des héros, accablé par un passé pas toujours tendre et par une vie qu’ils ne contrôlent pas; qui les fera réagir avec exagération, violence ou dépit…
Juste des humains…
Des Vermines en puissance.
Vermines.
Il s’était enfuit par la ruelle est, mes membres au sol commençaient déjà à se nécroser baignant dans un sang noir, face contre terre ma tête tournait et la dernière vision que j’eut fut le regard d’un chien dirigé vers moi, remuant doucement la queue sous un brouhaha de monde au fond à l’embouchure de la ruelle nord; tout ce monde qui se pressé sans me voir, une larme roula sur ma joue et se mêla au caillot de sang que j’avais aux commissures des lèvres. Puis comme sous l’effet de la drogue ma tête roula sur le côté; mes yeux se fixa sur le mur en face de moi, il montrer un tag, c’était une fille plutôt sexy enveloppée d’une cape noire qui tenait un crâne dans la main droite et une balance dans la gauche, elle me souriait, son regard ne me reprochais rien de ce que j’avais pu faire dans le passé, elle me ressemblé étrangement, je vis la signature de l’artiste et lu « Kad, à Juliette. ne l’oubliais jamais » et je compris que c’était pour moi, un sourire au lèvres et les larmes coulant de plus en plus fort, mes yeux se ferma, avant un ultime soubressau dut à la drogue mêlée de douleur ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »
Mais avant il y eu « merci Kad, tu m’as sauvée ».
Une semaine plus tôt
Mercredi.
La tendre vision d’un ciel à peine gâché de nuages se profilé à la fenêtre, aussitôt dissout par un cri provenant de la rue, ça faisait des semaines que le quartier était sans dessus dessous, c’était aussi accessoirement le quartier des prostituées, ce qui expliquait à fortiori le vacarme incessant de ce mois d‘août, cette fois ci c’était deux jeunes femmes, peut-être trop jeune même, qui se rouait de coups et se tirer les cheveux. Leurs macs ne leurs tapent pas assez dessus, il faut encore qu’elles s’y mettent entre elle, Il à fallu plus d’une demi heure de tapage diurne pour qu’enfin quelque un s’empresse d’appeler la police, sirène et gyrophare de rigueur dans ce quartier où à chaque fois qu’il y à une descente, il faut au moins trois camionnette pour calmer les « nerveux ». une pensée me vint à l’esprit, pourquoi n’est ce pas moi qui les ai appelé? Peut-être tout simplement parce que l’on croit toujours que les autres vont le faire, alors on laisse passer et on attend… longtemps très souvent car les autres ont le même résonnement que nous. enfin je réfléchit trop, le spectacle que donnait ma fenêtre sur ma rue chaque jour m’emplissait d’un frisson glacé; quesque je faisais là? Je ne fais pas partie de leur monde, ni d’aucun autre d’ailleurs; alors pourquoi suis-je ici? L’humain est vraiment mal fait, il ne lui manque qu’une chose: la conscience de vouloir ne pas être conscient. Je pris rapidement mon sac en ommétant pas d’y mettre mes cigarettes et mon carnet d’écriture, je sors de ce taudis pourri, en bas de la cage d’escalier les déchets s’accumulent devant l’immeuble, cela dois bien faire une semaine que les éboueurs ne passent plus dans le quartier, à cause des macs et des gangs plus virulent pour la saison, le quartier est devenu trop dangereux pour les gens de « l’extérieur », je me dirige nonchalamment vers le bar à l’entrée de la rue ouest, j’ai l’habitude d’y écrire à le table sept, mais aujourd’hui, cas exceptionnel cette table est prise, une femme d’un âge avancée pourvue d’au moins cinq millimètres de plâtre sur le visage (on parle bien de maquillage oui) tentant de caché la dure réalité de sa vie : le temps qui passe. Cette femme est accompagnée d’un homme à l’allure de riche entrepreneur mais un homme tel que lui ne se mouillerai pas dans une affaire sordide de prostitution, ce doit être un petit cadre venant de la « haute » ville, il doit être là à cause d’un manque sûrement affectif, le fait qu’il soit venu choisir une femme probablement de vingt ans son aînée, me fait penser à ces hommes qui choisissent leurs femmes par rapport inconscient à leur mère, il n’aurait psychologiquement pas reçu l’amour maternelle qui se doit et se rabat dans leur vie sexuelle à désirer des femmes mûres ayant plus d’expérience qu’eux pour recréer ce processus mère fils, ce qui créer d’ailleurs chez ces hommes des désillusions tellement grandes, qu’ils finissent déçu, macho, et tout un tas de déterminants pour ces petits garçons qui voulait ressentir un peu d‘amour maternel. Mon problème premier dans cet histoire est que la table qui me donne l’inspiration, est aujourd’hui non libre. Je les regarde fixement comme pour les juger alors que j’en suis moi-même incapable, mais c‘est sûrement ce qu‘ils doivent croire, si seulement leurs regards avaient pu le comprendre, gênée la femme se lève précipitamment remettre ses cheveux en ordre aux toilettes, enfin c’est-ce que je m’imaginais lorsque l’homme se leva aussi pour lui emboîter le pas, (à part qu’il soit partit l’aider pour ses cheveux qui sait?); je regarde plaintivement la chaise qui as reçu l’honneur d’accueillir à son tour les fesses de cette femme sur lesquels tant d’hommes ont du déjà s’asseoir, je m’imagine la chaise en train de louer cette femme en rôle de déesse de l’assise, je me met évidemment à sourire, ce qui provoque la consternation de bon nombre des gens présents dans la pièce, pour ne pas me faire plus longtemps remarqué à rester debout, j’emprunte une chaise toute proche de la sept, et commence à me lasser d’être ici, cette vie n’est pas pour moi, je m’ennuie, il ne sert à rien de rester enfermée avec des gens qui ne te connaissent et que tu ne connaît pas, si seulement j’avais cette envie de les connaître, je ne sais pas si c’est par flemmardise ou parce que je sais déjà ce qu’ils sont que je ne veux pas aller vers eux. Je pense les rendre superficiels par ma seule pensée, il vaut mieux que je sorte d’ici. Je me dirige vers la porte qui me semble s’éloignée de plus en plus, l’atmosphère est lourde et les yeux sont braqués sur ma personne, peut-être les ai-je mal jugés, ils se sont aux moins rendu compte d’une chose: ma pensée n‘est pas avec eux; enfin je respire un air qui se veut frais, mais dehors ce n’est pas mieux, ce bar est en faite l’image de ce que l’on peut trouver dehors mais en plus concentré, comme les lycées pour les étudiants.
Je n’ai pourtant pas envie de rentrer. La solitude est peut être encore pire que ce que l’on peut trouver ici. J’erre dans ce quartier, je n’ose en sortir, c’est comme si on ne voulait pas prendre conscience qu’il y à un ailleurs, quand vous entrez ici vous n’en ressortez plus, il n’y à plus rien que ce quartier, quel sensation bizarre que de prendre conscience de ça et de pourtant n’avoir aucune volonté pour changer cela. Je prends machinalement mon téléphone et compose un numéro que je connais par c½ur, le plus utile quand je suis dans ce grand état de démission total de ma vie.
- « excuse moi, tu peux passer à la maison? »
- « t’as combien? »
- « quarante »
- « ok, j’arrive. »
Je rentre prestement dans ma cage dorée; le temps de me faire une tasse de café, une dizaine de minutes plus tard j’ouvrais la porte à mon fournisseur.
- « tiens, tu en as pour quarante, ça te suffit? »
- « pour ce que je vais en faire, il y en à largement assez, je te remercie. »
- « je peux te dire… » tiens c’est la première fois qu’il reste plus longtemps pour me dire quelque chose.
- « tu sais, tu devrais parler aux gens, ici, on te voit comme… un alien où quelque chose de ce genre… » je le regarde comme si je voulait le mettre à nu, qu’à t-il voulu dire par là?
- « tu sais, … » je ne finis pas ma phrase, quelque chose me bloque, quesque j’allais dire à l’instant? Quelle excuse allais-je inventer pour justifier le fait que je n’allais pas vers les autres? Depuis trois ans que je suis ici, je ne suis jamais aller voir qui était mes voisins, je ne suis jamais tombée sur quelque un que je connaissais dans la rue par hasard, je suis seule, merde je vais lui dire quoi? Kad est le seul que je connais ici, il passe tous les mercredi après mon appel, me fournit, puis s’en va, on ne se connaît pas, notre relation s’arrête au business; pourtant aujourd’hui il me parle, pourquoi aujourd’hui? Pourquoi ne m’a t-il pas parlé les autres jours? Pourquoi ne l’es-je jamais invité à venir boire quelque chose? À rester plus longtemps comme aujourd’hui après sa tournée? Aurais-je tellement peur de m’attacher à quelque un dans ce quartier où un mort survint chaque semaine?
Je finis ma phrase en tentant d’être la plus sincère possible,
- « je vais mourir. »
Pourquoi ai-je dis ça? Non je sais pourquoi mais pourquoi à cet instant? Je l’ai su il y à deux semaines de cela mais ça ne justifie en aucun cas le fait que j’ai tournée le dos à chaque personne qui me tendait la main!en arrivant ici je savais pertinemment que je mourrais ici, j’ai fait un rêve la nuit dernière, j’étais dans un manoir et assise dans mon grand fauteuil de princesse je faisais face à un immense tableau, il représentait la mort, drapé de noir, un verre de vin dans une main, une miche de pain dans l’autre, dans le même rêve, je me levais et aller sur le balcon je me penchais un peu et je contempler mon cadavre en contrebas. C’était très déroutant et depuis j’ai le sentiment que c’est pour bientôt…
- « quesque tu dis? Tu as des problèmes avec quelque un? »
- « euh non… pardon ce n’est pas ce que j’ai voulu die, je pense que c’est par fierté… »
L’expression de son visage change et je peux y lire un mélange de désapprobation et de tristesse.
- « nous ne sommes donc somme toute pas assez bien pour toi »
Je viens de comprendre ce que j’ai dit et fais pâle figure, la communication entre deux êtres est drôlement compliquée!
- « je ne disais pas cela comme ça, c’était plus pour justifier un manque total de confiance en soi plutôt que de dire que vous étiez dangereux »
- « ce n’est pas le problème » il me clou le bec dans mes excuses qui ressemble plus à des justifications et prend la parole.
- « le problème, c’est que tu ne feras pas long feu ici si tu continue comme ça, je tenais juste à t’informer; chaque semaine, j’en suis sûr le seul contact que tu as c’est moi, et c’est pour prendre toujours la même somme, « bonjour, 40, au revoir à la semaine prochaine », mais tu le fume toute seule ou quoi ton shit?! Si les gens t’oubli, sache que tu deviendras transparente, alors on pourra te faire n’importe quoi personne ne viendra jamais en cas de problème! »
Kad m’ouvre les yeux, la solution? C’est partir, car je n’arriverais jamais à me « mélanger »; et puisque nous sommes dans la confidence, je lui en évoque l‘idée.
- « il y à pleins d’endroits où je pourrais écrire, c’est vrai, mais ici c’est comme si l’inspiration venait à chaque coin de rue, je n’ai ressentie cela dans aucun autre quartier, et puis je m’enferme dans mon écriture, le temps passe et je ne me rends même pas compte que je néglige autant les gens qui sont autours de moi, il est trop tard hein? Il est trop tard maintenant il faut que je parte… » je me rends compte que je lui demande de répondre à une question dont moi seule connaît la réponse le tout sur un air suppliant qui plus ai.
- « je serais triste si tu partait. » Kad fixe la fenêtre comme pour y voir passer quelque chose d’invisible, ses yeux sont perdu dans le vide et sa phrase me fait l’effet d’un électrochoc.
L’humour est la meilleur des défenses et comme je me sens extrêmement gênée par ce qu’il vient de dire, je m’efforce d’en rire et d’ajouter,
- « allons, serait tu en train de me dire que je te manquerais? …cochon » un sourire aux lèvres je cherche une réaction chez lui, mais je ne m’attendais pas à ce qui s’en suivit
- « tu es spéciale, pas qu’à mes yeux, tout le monde l’à remarqué ici, tu es la seule qui à choisit de venir vivre ici, on est tous née ici, tu es la seule qui vient… de l’extérieur; c’est comme si tu avais un magnétisme particulier, tu n’es pas pareil que nous mais c’est-ce qui fait ta particularité ce qui fait que ce quartier n’est pas pareil quand je le traverse pour venir chez toi » puis il rajoute précipitamment comme s’il pensait que je tirais déjà des conclusions de ce qu’il venait de dire.
- « c’est pas une déclaration hein!! » il me regarde dans les yeux.
- « je voudrais juste que tu te sente bien ici » je ne sais plus quoi dire je le regarde fixement comme pour lui dire, « dis quelque chose je n’ai rien à ajouter » , je lui propose de repasser dans la soirée, mais il à des choses à faire, aussi je lui demande de m’appeler dans la semaine pour qu’il repasse.
- « je viendrais manger chez toi mercredi prochain, achète un truc à boire ok? Comme ça je t’apporterais un truc nouveau en plus,ce sera cadeau » il me lance un clin d’½il puis ajoute:
- « de la poudre d’ange, tu verras c’est…. Spécial, un bon cadeau pour toi donc. » puis il rajoute avant de claquer la porte comme à son habitude en repartant.
- « je pense que tu es un ange. Un ange venue pour nous sauver tous. »
Je reste là, perplexe et excité à la fois comme si j’avais appris à parler et que la conversation me faisait une impression de « pas finit ». Une pensée me vient pour moi-même : dans une semaine hein, dans une semaine, ma léthargie sociale sera peut-être finit!
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Lundi.
je suis restée prostrée dans cet appart’ depuis que Kad est partit; je décide de préparer un repas pour mercredi, en chemin je réfléchit à ce que je vais faire, je passe à la supérette qui se situe à trois patés de maisons de mon immeuble pour prendre quelques petites choses, de l’alcool aussi; en ressortant je passe dans une ruelle parallèle à la mienne, qui m’évitera d’affronter le monde de la grande place, je tombe nez à nez sur deux hommes, je me situe assez loin d’eux mais j’arrive quand même à voir qu’ils sont occupés à tenter de baisser le short de ce qui paraît être une étudiante, car au vu de son physique, elle à déjà tout d’une femme et est de ces filles qui semblent en jouer; mais maintenant elle est dans une fâcheuse position, je n’ose intervenir, je ne suis pas une héroïne, ils sont deux ils nous violeront toutes les deux si j’intervient, je ne suis qu’une humaine après tout, je pense à ma gueule avant tout, une égoïste qui sera pendant au moins quatre jours rongés par sa culpabilité de ne pas avoir tendu la main à son tour, mais une égoïste quand même, le premier perd patience n’arrive pas à le déboutonner correctement et sort un couteau, je me détourne de la scène et reprends ma route en sens inverse, la fille gémit, elle cri, puis sa voix s’efface par une main plaquée sur son visage, de cette ruelle sombre j’arrive au bout, et la lumière du soleil me fait mal, je les entend rire au loin, puis je presse le pas vers mon appartement, les larmes aux yeux. Ce n’est que trois quarts d’heure plus tard que j’entends tambourinait à ma porte, je me lève de mon canapé pour ouvrir, Kad se tient sur le pallier, un ½il au beurre noir, et le nez en sang.
Paniquée je lui dit d’entrer et lui demande ce qu’il s’est passé, je m’attendait à une histoire tel qu’un client qui n’aurait pas voulu le payer, où une descente qui aurait mal tourné, mais l’histoire est tout autre et me projette dans la réalité de ma condition humaine.
- « une fille dans la ruelle juste à côté de chez toi…. En train de se faire violenter, je leurs ai déchiré la race à ces enfoirés » il parle mal, déglutie avec difficulté à chaque fin de phrase, son cou à des traces très net de tabassage. Je lui demande comme si je ne le savais pas:
- « ils… ils ont réussis, ou…. »
- « je trouve que ce verbe est mal approprié pour ce genre de situation, mais non, ils n’ont pas « réussis » je suis arrivé trop tôt pour eux, ils l’ont juste désaper un peu et lui ont mis des coups, mais ça va, elle est forte, elle s’en remettra, les blessures physiques ne sont rien comparés aux blessures morales. »
Je me sens bête d’avoir formulée ma question de cette manière, je m’excuse et tente de lui prodiguer les soins adaptés pour qu’au moins son nez arrête de saigner.
Nous n’avons pas parler de toute la demi heure qui s’en suivit, me contentant de détourner le regard, ma culpabilité de n’avoir rien tenté, pas même l’idée d’avoir appelée au secours m’était encore trop présente à l’esprit.
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Mercredi.
C’Est dans exactement une demi heure qu’il devrait passer, mon ascension sociale est en route, je ne serais plus seule, après cette soirée, je pourrais voir du monde, et commencer à m’insérer dans ce que j’appelle la « société », pas que ça me plaise de rentrer à mon tour dans un moule, mais la solitude et la vie de marginale commence à me pesais, j’a besoin de communication! Kad frappe, il entre et on s’assoie sur le canapé, sans attendre, il me fait goûter sa « surprise » mais je m’en serais bien passée, on regrette toujours les décisions que l’on a prise après coup. j’ai du mal à respirer, mes mains tremblent, mon c½ur s’emballe. Kad me dit qu’il repassera dans la soirée mais qu’il me ferait sonner avant pour savoir si je vais mieux. Il s’en va. Je sors à peu près dix minutes après lui, j’ai un besoin irrépressible de sortir, je le vois s’éloigner en face, et m’engage dans sa direction, quesqui me pousse à le suivre? Pour contrer les pensée absurde qui me vient à l’esprit à cause de Kad, je m’arrête devant la rue nord, au fond il y à un chien je lui sourit, un sourire plutôt béat vu les délires que je me crée à cause des effet de cette drogue.
trente minutes plus tard je me réveille, je suis allongée par terre, ai-je tournée de l’½il? Non, je ne me souviens pas être tombée toute seule, je me rends compte que l’on ne m’a pas déplacée mais laissée sur place. je suis en fait dans un cul de sac, à la différence qu’il y à deux ruelles en face de moi. Toujours couchée, je n’arrive pas à me lever, j’essaye de bouger mes bras mais ma volonté n’est pas assez forte, j’entend la voix d’un homme qui me semble éloignée, mais il m’agrippe par les cheveux et me relève la tête avec violence, mon cou fait un mouvement inhabituel, je vois le ciel, je vois les nuages.
- « espèce de pétasse je te retrouve! » je ne comprend pas ce qu’il dit, mais en revanche son visage m’est familier, un des deux violeurs; il me balance de toutes ses forces dans les poubelles puis me force à me lever en tirant par le col de ma chemise, j’ai du mal à me tenir droit, et lui; continu ses évictions,
- « tu les as appelé? Tu les as appelé les flics? » j’ai cru entendre flics, et je comprend ce qu’il me demande par déduction, je lui balbutie un non, qui se veut sincère et qui l’es, mais il n’à qu’une idée, me tabasser, j’ai mal, Kad, je pense à lui à cet instant. Kad était la par hasard pour sauver cette fille… et moi qui va me sauver? Kad est un héros, Kad est un bon gars, pourquoi ne l’ai-je pas vu avant, c’est dans les pire situation que l’on se rend compte de ce que l’on perd, et surtout que l’on regrette ce que l’on à pas fait! Ais je seulement vraiment le droit de me plaindre? cette fille je les ai laissée lui tuer son âme, je ne mérite même pas qu’on m’aide, mais pourtant je voudrais que l’on m’aide… il cogne sur mon nez qui craque, il me force à me mettre à quatre pattes en me tordant le bras dans le dos, il avance son visage au niveau de mon oreille et mes dit encore quelque chose que je ne comprends pas, pourquoi j’ai goûtée à cette poudre d’ange, je serais dans mon état normal, je pourrais faire quelque chose, mais même la douleur que me procure mon nez ne me fait pas plus mal que les pensées qui me traverse;
- « je vais te faire regretter d’être venue dans ce quartier la « spéciale » »
Alors c’était vrai ce que Kad disait, pour tous je suis la « spéciale » autant dire que ça me fait une belle jambe maintenant, il y à quelque jour j’en était heureuse, c’était un compliment, arrivé à ce stade c’est plutôt une malédiction…
- « je me demande… quesque tu préfères? Que je te tue où que je m’amuse d’abord?… je me tâte… »
- « je… pitié, je n‘ai rien dit mais je ne compre… » il m’assène un coup sur la tête, ce qui à au moins le don de me faire taire.
- « non, j’en ai même pas envie, tu m’excite même pas, tant pis, pour moi tu mourras » un sourire sarcastique révèle des dents pourries et une haleine fétide.
Il me relève, je regarde une dernière fois vers la ruelle nord, Kad! C’est Kad je le vois, il… il téléphone, au même instant mon portable vibre dans ma poche, un éclat de foi en l’humain brille dans mes yeux, je tente de répondre mais mon agresseur me l’arrache des mains avec violence, les yeux pleins de larmes par cette tentative désespérée, je me tiens tant bien que mal debout, il est partit, il est partit vers mon appartement j’ai envie de crier mais le sifflement qui me vient aux oreilles s’intensifient pour ne laisser place qu’à un son monotone et intérieur, comme un bourdon, je n’entends plus rien du tout à part le fracas de mes paroles silencieuses dans le vide. ma voix s’efface et laisse place au flottement lourd de mon sang qui coule sur le sol, un sang noir épais et chaud, je baisse les yeux sur mon ventre et tombe à genoux, mon agresseur qui se tenait derrière moi m’a enfoncé le couteau avec lequel il me menacé. Une douleur extrême m’irradia le bas du dos pendant qu’il m’enfoncé la lame dans l’épaule.
ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »
***Ajout :***
voila je voudrais un avis qu'il soit positif ou négatif, ne serait ce que pour avancer dans mes projets, j'écrits beaucoup mais je n'ai laisser sur ce forum qu'une histoire... je n'ose pas les faire lire, ou qu'à des gens dont j'ai confiance... alors si vous voulez on peu faire de ce topic, un topic ou on post nos histoires. pour se prouver notre confiance mutuelle...
a vous de voir.
RosenoirE
Edit Adweb: j'ai déplacé ton topic au bon endroit
Voici une phrase qui pourrait résumé ces histoires courtes où ces gens voient leurs vies basculer…
à cause d’eux-mêmes.
Des gens qui tentent de changer pour s’élever ou pour sombrer…
Des personnages pour la plupart blasés, qui sont tout sauf des héros, accablé par un passé pas toujours tendre et par une vie qu’ils ne contrôlent pas; qui les fera réagir avec exagération, violence ou dépit…
Juste des humains…
Des Vermines en puissance.
Vermines.
Il s’était enfuit par la ruelle est, mes membres au sol commençaient déjà à se nécroser baignant dans un sang noir, face contre terre ma tête tournait et la dernière vision que j’eut fut le regard d’un chien dirigé vers moi, remuant doucement la queue sous un brouhaha de monde au fond à l’embouchure de la ruelle nord; tout ce monde qui se pressé sans me voir, une larme roula sur ma joue et se mêla au caillot de sang que j’avais aux commissures des lèvres. Puis comme sous l’effet de la drogue ma tête roula sur le côté; mes yeux se fixa sur le mur en face de moi, il montrer un tag, c’était une fille plutôt sexy enveloppée d’une cape noire qui tenait un crâne dans la main droite et une balance dans la gauche, elle me souriait, son regard ne me reprochais rien de ce que j’avais pu faire dans le passé, elle me ressemblé étrangement, je vis la signature de l’artiste et lu « Kad, à Juliette. ne l’oubliais jamais » et je compris que c’était pour moi, un sourire au lèvres et les larmes coulant de plus en plus fort, mes yeux se ferma, avant un ultime soubressau dut à la drogue mêlée de douleur ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »
Mais avant il y eu « merci Kad, tu m’as sauvée ».
Une semaine plus tôt
Mercredi.
La tendre vision d’un ciel à peine gâché de nuages se profilé à la fenêtre, aussitôt dissout par un cri provenant de la rue, ça faisait des semaines que le quartier était sans dessus dessous, c’était aussi accessoirement le quartier des prostituées, ce qui expliquait à fortiori le vacarme incessant de ce mois d‘août, cette fois ci c’était deux jeunes femmes, peut-être trop jeune même, qui se rouait de coups et se tirer les cheveux. Leurs macs ne leurs tapent pas assez dessus, il faut encore qu’elles s’y mettent entre elle, Il à fallu plus d’une demi heure de tapage diurne pour qu’enfin quelque un s’empresse d’appeler la police, sirène et gyrophare de rigueur dans ce quartier où à chaque fois qu’il y à une descente, il faut au moins trois camionnette pour calmer les « nerveux ». une pensée me vint à l’esprit, pourquoi n’est ce pas moi qui les ai appelé? Peut-être tout simplement parce que l’on croit toujours que les autres vont le faire, alors on laisse passer et on attend… longtemps très souvent car les autres ont le même résonnement que nous. enfin je réfléchit trop, le spectacle que donnait ma fenêtre sur ma rue chaque jour m’emplissait d’un frisson glacé; quesque je faisais là? Je ne fais pas partie de leur monde, ni d’aucun autre d’ailleurs; alors pourquoi suis-je ici? L’humain est vraiment mal fait, il ne lui manque qu’une chose: la conscience de vouloir ne pas être conscient. Je pris rapidement mon sac en ommétant pas d’y mettre mes cigarettes et mon carnet d’écriture, je sors de ce taudis pourri, en bas de la cage d’escalier les déchets s’accumulent devant l’immeuble, cela dois bien faire une semaine que les éboueurs ne passent plus dans le quartier, à cause des macs et des gangs plus virulent pour la saison, le quartier est devenu trop dangereux pour les gens de « l’extérieur », je me dirige nonchalamment vers le bar à l’entrée de la rue ouest, j’ai l’habitude d’y écrire à le table sept, mais aujourd’hui, cas exceptionnel cette table est prise, une femme d’un âge avancée pourvue d’au moins cinq millimètres de plâtre sur le visage (on parle bien de maquillage oui) tentant de caché la dure réalité de sa vie : le temps qui passe. Cette femme est accompagnée d’un homme à l’allure de riche entrepreneur mais un homme tel que lui ne se mouillerai pas dans une affaire sordide de prostitution, ce doit être un petit cadre venant de la « haute » ville, il doit être là à cause d’un manque sûrement affectif, le fait qu’il soit venu choisir une femme probablement de vingt ans son aînée, me fait penser à ces hommes qui choisissent leurs femmes par rapport inconscient à leur mère, il n’aurait psychologiquement pas reçu l’amour maternelle qui se doit et se rabat dans leur vie sexuelle à désirer des femmes mûres ayant plus d’expérience qu’eux pour recréer ce processus mère fils, ce qui créer d’ailleurs chez ces hommes des désillusions tellement grandes, qu’ils finissent déçu, macho, et tout un tas de déterminants pour ces petits garçons qui voulait ressentir un peu d‘amour maternel. Mon problème premier dans cet histoire est que la table qui me donne l’inspiration, est aujourd’hui non libre. Je les regarde fixement comme pour les juger alors que j’en suis moi-même incapable, mais c‘est sûrement ce qu‘ils doivent croire, si seulement leurs regards avaient pu le comprendre, gênée la femme se lève précipitamment remettre ses cheveux en ordre aux toilettes, enfin c’est-ce que je m’imaginais lorsque l’homme se leva aussi pour lui emboîter le pas, (à part qu’il soit partit l’aider pour ses cheveux qui sait?); je regarde plaintivement la chaise qui as reçu l’honneur d’accueillir à son tour les fesses de cette femme sur lesquels tant d’hommes ont du déjà s’asseoir, je m’imagine la chaise en train de louer cette femme en rôle de déesse de l’assise, je me met évidemment à sourire, ce qui provoque la consternation de bon nombre des gens présents dans la pièce, pour ne pas me faire plus longtemps remarqué à rester debout, j’emprunte une chaise toute proche de la sept, et commence à me lasser d’être ici, cette vie n’est pas pour moi, je m’ennuie, il ne sert à rien de rester enfermée avec des gens qui ne te connaissent et que tu ne connaît pas, si seulement j’avais cette envie de les connaître, je ne sais pas si c’est par flemmardise ou parce que je sais déjà ce qu’ils sont que je ne veux pas aller vers eux. Je pense les rendre superficiels par ma seule pensée, il vaut mieux que je sorte d’ici. Je me dirige vers la porte qui me semble s’éloignée de plus en plus, l’atmosphère est lourde et les yeux sont braqués sur ma personne, peut-être les ai-je mal jugés, ils se sont aux moins rendu compte d’une chose: ma pensée n‘est pas avec eux; enfin je respire un air qui se veut frais, mais dehors ce n’est pas mieux, ce bar est en faite l’image de ce que l’on peut trouver dehors mais en plus concentré, comme les lycées pour les étudiants.
Je n’ai pourtant pas envie de rentrer. La solitude est peut être encore pire que ce que l’on peut trouver ici. J’erre dans ce quartier, je n’ose en sortir, c’est comme si on ne voulait pas prendre conscience qu’il y à un ailleurs, quand vous entrez ici vous n’en ressortez plus, il n’y à plus rien que ce quartier, quel sensation bizarre que de prendre conscience de ça et de pourtant n’avoir aucune volonté pour changer cela. Je prends machinalement mon téléphone et compose un numéro que je connais par c½ur, le plus utile quand je suis dans ce grand état de démission total de ma vie.
- « excuse moi, tu peux passer à la maison? »
- « t’as combien? »
- « quarante »
- « ok, j’arrive. »
Je rentre prestement dans ma cage dorée; le temps de me faire une tasse de café, une dizaine de minutes plus tard j’ouvrais la porte à mon fournisseur.
- « tiens, tu en as pour quarante, ça te suffit? »
- « pour ce que je vais en faire, il y en à largement assez, je te remercie. »
- « je peux te dire… » tiens c’est la première fois qu’il reste plus longtemps pour me dire quelque chose.
- « tu sais, tu devrais parler aux gens, ici, on te voit comme… un alien où quelque chose de ce genre… » je le regarde comme si je voulait le mettre à nu, qu’à t-il voulu dire par là?
- « tu sais, … » je ne finis pas ma phrase, quelque chose me bloque, quesque j’allais dire à l’instant? Quelle excuse allais-je inventer pour justifier le fait que je n’allais pas vers les autres? Depuis trois ans que je suis ici, je ne suis jamais aller voir qui était mes voisins, je ne suis jamais tombée sur quelque un que je connaissais dans la rue par hasard, je suis seule, merde je vais lui dire quoi? Kad est le seul que je connais ici, il passe tous les mercredi après mon appel, me fournit, puis s’en va, on ne se connaît pas, notre relation s’arrête au business; pourtant aujourd’hui il me parle, pourquoi aujourd’hui? Pourquoi ne m’a t-il pas parlé les autres jours? Pourquoi ne l’es-je jamais invité à venir boire quelque chose? À rester plus longtemps comme aujourd’hui après sa tournée? Aurais-je tellement peur de m’attacher à quelque un dans ce quartier où un mort survint chaque semaine?
Je finis ma phrase en tentant d’être la plus sincère possible,
- « je vais mourir. »
Pourquoi ai-je dis ça? Non je sais pourquoi mais pourquoi à cet instant? Je l’ai su il y à deux semaines de cela mais ça ne justifie en aucun cas le fait que j’ai tournée le dos à chaque personne qui me tendait la main!en arrivant ici je savais pertinemment que je mourrais ici, j’ai fait un rêve la nuit dernière, j’étais dans un manoir et assise dans mon grand fauteuil de princesse je faisais face à un immense tableau, il représentait la mort, drapé de noir, un verre de vin dans une main, une miche de pain dans l’autre, dans le même rêve, je me levais et aller sur le balcon je me penchais un peu et je contempler mon cadavre en contrebas. C’était très déroutant et depuis j’ai le sentiment que c’est pour bientôt…
- « quesque tu dis? Tu as des problèmes avec quelque un? »
- « euh non… pardon ce n’est pas ce que j’ai voulu die, je pense que c’est par fierté… »
L’expression de son visage change et je peux y lire un mélange de désapprobation et de tristesse.
- « nous ne sommes donc somme toute pas assez bien pour toi »
Je viens de comprendre ce que j’ai dit et fais pâle figure, la communication entre deux êtres est drôlement compliquée!
- « je ne disais pas cela comme ça, c’était plus pour justifier un manque total de confiance en soi plutôt que de dire que vous étiez dangereux »
- « ce n’est pas le problème » il me clou le bec dans mes excuses qui ressemble plus à des justifications et prend la parole.
- « le problème, c’est que tu ne feras pas long feu ici si tu continue comme ça, je tenais juste à t’informer; chaque semaine, j’en suis sûr le seul contact que tu as c’est moi, et c’est pour prendre toujours la même somme, « bonjour, 40, au revoir à la semaine prochaine », mais tu le fume toute seule ou quoi ton shit?! Si les gens t’oubli, sache que tu deviendras transparente, alors on pourra te faire n’importe quoi personne ne viendra jamais en cas de problème! »
Kad m’ouvre les yeux, la solution? C’est partir, car je n’arriverais jamais à me « mélanger »; et puisque nous sommes dans la confidence, je lui en évoque l‘idée.
- « il y à pleins d’endroits où je pourrais écrire, c’est vrai, mais ici c’est comme si l’inspiration venait à chaque coin de rue, je n’ai ressentie cela dans aucun autre quartier, et puis je m’enferme dans mon écriture, le temps passe et je ne me rends même pas compte que je néglige autant les gens qui sont autours de moi, il est trop tard hein? Il est trop tard maintenant il faut que je parte… » je me rends compte que je lui demande de répondre à une question dont moi seule connaît la réponse le tout sur un air suppliant qui plus ai.
- « je serais triste si tu partait. » Kad fixe la fenêtre comme pour y voir passer quelque chose d’invisible, ses yeux sont perdu dans le vide et sa phrase me fait l’effet d’un électrochoc.
L’humour est la meilleur des défenses et comme je me sens extrêmement gênée par ce qu’il vient de dire, je m’efforce d’en rire et d’ajouter,
- « allons, serait tu en train de me dire que je te manquerais? …cochon » un sourire aux lèvres je cherche une réaction chez lui, mais je ne m’attendais pas à ce qui s’en suivit
- « tu es spéciale, pas qu’à mes yeux, tout le monde l’à remarqué ici, tu es la seule qui à choisit de venir vivre ici, on est tous née ici, tu es la seule qui vient… de l’extérieur; c’est comme si tu avais un magnétisme particulier, tu n’es pas pareil que nous mais c’est-ce qui fait ta particularité ce qui fait que ce quartier n’est pas pareil quand je le traverse pour venir chez toi » puis il rajoute précipitamment comme s’il pensait que je tirais déjà des conclusions de ce qu’il venait de dire.
- « c’est pas une déclaration hein!! » il me regarde dans les yeux.
- « je voudrais juste que tu te sente bien ici » je ne sais plus quoi dire je le regarde fixement comme pour lui dire, « dis quelque chose je n’ai rien à ajouter » , je lui propose de repasser dans la soirée, mais il à des choses à faire, aussi je lui demande de m’appeler dans la semaine pour qu’il repasse.
- « je viendrais manger chez toi mercredi prochain, achète un truc à boire ok? Comme ça je t’apporterais un truc nouveau en plus,ce sera cadeau » il me lance un clin d’½il puis ajoute:
- « de la poudre d’ange, tu verras c’est…. Spécial, un bon cadeau pour toi donc. » puis il rajoute avant de claquer la porte comme à son habitude en repartant.
- « je pense que tu es un ange. Un ange venue pour nous sauver tous. »
Je reste là, perplexe et excité à la fois comme si j’avais appris à parler et que la conversation me faisait une impression de « pas finit ». Une pensée me vient pour moi-même : dans une semaine hein, dans une semaine, ma léthargie sociale sera peut-être finit!
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Lundi.
je suis restée prostrée dans cet appart’ depuis que Kad est partit; je décide de préparer un repas pour mercredi, en chemin je réfléchit à ce que je vais faire, je passe à la supérette qui se situe à trois patés de maisons de mon immeuble pour prendre quelques petites choses, de l’alcool aussi; en ressortant je passe dans une ruelle parallèle à la mienne, qui m’évitera d’affronter le monde de la grande place, je tombe nez à nez sur deux hommes, je me situe assez loin d’eux mais j’arrive quand même à voir qu’ils sont occupés à tenter de baisser le short de ce qui paraît être une étudiante, car au vu de son physique, elle à déjà tout d’une femme et est de ces filles qui semblent en jouer; mais maintenant elle est dans une fâcheuse position, je n’ose intervenir, je ne suis pas une héroïne, ils sont deux ils nous violeront toutes les deux si j’intervient, je ne suis qu’une humaine après tout, je pense à ma gueule avant tout, une égoïste qui sera pendant au moins quatre jours rongés par sa culpabilité de ne pas avoir tendu la main à son tour, mais une égoïste quand même, le premier perd patience n’arrive pas à le déboutonner correctement et sort un couteau, je me détourne de la scène et reprends ma route en sens inverse, la fille gémit, elle cri, puis sa voix s’efface par une main plaquée sur son visage, de cette ruelle sombre j’arrive au bout, et la lumière du soleil me fait mal, je les entend rire au loin, puis je presse le pas vers mon appartement, les larmes aux yeux. Ce n’est que trois quarts d’heure plus tard que j’entends tambourinait à ma porte, je me lève de mon canapé pour ouvrir, Kad se tient sur le pallier, un ½il au beurre noir, et le nez en sang.
Paniquée je lui dit d’entrer et lui demande ce qu’il s’est passé, je m’attendait à une histoire tel qu’un client qui n’aurait pas voulu le payer, où une descente qui aurait mal tourné, mais l’histoire est tout autre et me projette dans la réalité de ma condition humaine.
- « une fille dans la ruelle juste à côté de chez toi…. En train de se faire violenter, je leurs ai déchiré la race à ces enfoirés » il parle mal, déglutie avec difficulté à chaque fin de phrase, son cou à des traces très net de tabassage. Je lui demande comme si je ne le savais pas:
- « ils… ils ont réussis, ou…. »
- « je trouve que ce verbe est mal approprié pour ce genre de situation, mais non, ils n’ont pas « réussis » je suis arrivé trop tôt pour eux, ils l’ont juste désaper un peu et lui ont mis des coups, mais ça va, elle est forte, elle s’en remettra, les blessures physiques ne sont rien comparés aux blessures morales. »
Je me sens bête d’avoir formulée ma question de cette manière, je m’excuse et tente de lui prodiguer les soins adaptés pour qu’au moins son nez arrête de saigner.
Nous n’avons pas parler de toute la demi heure qui s’en suivit, me contentant de détourner le regard, ma culpabilité de n’avoir rien tenté, pas même l’idée d’avoir appelée au secours m’était encore trop présente à l’esprit.
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Mercredi.
C’Est dans exactement une demi heure qu’il devrait passer, mon ascension sociale est en route, je ne serais plus seule, après cette soirée, je pourrais voir du monde, et commencer à m’insérer dans ce que j’appelle la « société », pas que ça me plaise de rentrer à mon tour dans un moule, mais la solitude et la vie de marginale commence à me pesais, j’a besoin de communication! Kad frappe, il entre et on s’assoie sur le canapé, sans attendre, il me fait goûter sa « surprise » mais je m’en serais bien passée, on regrette toujours les décisions que l’on a prise après coup. j’ai du mal à respirer, mes mains tremblent, mon c½ur s’emballe. Kad me dit qu’il repassera dans la soirée mais qu’il me ferait sonner avant pour savoir si je vais mieux. Il s’en va. Je sors à peu près dix minutes après lui, j’ai un besoin irrépressible de sortir, je le vois s’éloigner en face, et m’engage dans sa direction, quesqui me pousse à le suivre? Pour contrer les pensée absurde qui me vient à l’esprit à cause de Kad, je m’arrête devant la rue nord, au fond il y à un chien je lui sourit, un sourire plutôt béat vu les délires que je me crée à cause des effet de cette drogue.
trente minutes plus tard je me réveille, je suis allongée par terre, ai-je tournée de l’½il? Non, je ne me souviens pas être tombée toute seule, je me rends compte que l’on ne m’a pas déplacée mais laissée sur place. je suis en fait dans un cul de sac, à la différence qu’il y à deux ruelles en face de moi. Toujours couchée, je n’arrive pas à me lever, j’essaye de bouger mes bras mais ma volonté n’est pas assez forte, j’entend la voix d’un homme qui me semble éloignée, mais il m’agrippe par les cheveux et me relève la tête avec violence, mon cou fait un mouvement inhabituel, je vois le ciel, je vois les nuages.
- « espèce de pétasse je te retrouve! » je ne comprend pas ce qu’il dit, mais en revanche son visage m’est familier, un des deux violeurs; il me balance de toutes ses forces dans les poubelles puis me force à me lever en tirant par le col de ma chemise, j’ai du mal à me tenir droit, et lui; continu ses évictions,
- « tu les as appelé? Tu les as appelé les flics? » j’ai cru entendre flics, et je comprend ce qu’il me demande par déduction, je lui balbutie un non, qui se veut sincère et qui l’es, mais il n’à qu’une idée, me tabasser, j’ai mal, Kad, je pense à lui à cet instant. Kad était la par hasard pour sauver cette fille… et moi qui va me sauver? Kad est un héros, Kad est un bon gars, pourquoi ne l’ai-je pas vu avant, c’est dans les pire situation que l’on se rend compte de ce que l’on perd, et surtout que l’on regrette ce que l’on à pas fait! Ais je seulement vraiment le droit de me plaindre? cette fille je les ai laissée lui tuer son âme, je ne mérite même pas qu’on m’aide, mais pourtant je voudrais que l’on m’aide… il cogne sur mon nez qui craque, il me force à me mettre à quatre pattes en me tordant le bras dans le dos, il avance son visage au niveau de mon oreille et mes dit encore quelque chose que je ne comprends pas, pourquoi j’ai goûtée à cette poudre d’ange, je serais dans mon état normal, je pourrais faire quelque chose, mais même la douleur que me procure mon nez ne me fait pas plus mal que les pensées qui me traverse;
- « je vais te faire regretter d’être venue dans ce quartier la « spéciale » »
Alors c’était vrai ce que Kad disait, pour tous je suis la « spéciale » autant dire que ça me fait une belle jambe maintenant, il y à quelque jour j’en était heureuse, c’était un compliment, arrivé à ce stade c’est plutôt une malédiction…
- « je me demande… quesque tu préfères? Que je te tue où que je m’amuse d’abord?… je me tâte… »
- « je… pitié, je n‘ai rien dit mais je ne compre… » il m’assène un coup sur la tête, ce qui à au moins le don de me faire taire.
- « non, j’en ai même pas envie, tu m’excite même pas, tant pis, pour moi tu mourras » un sourire sarcastique révèle des dents pourries et une haleine fétide.
Il me relève, je regarde une dernière fois vers la ruelle nord, Kad! C’est Kad je le vois, il… il téléphone, au même instant mon portable vibre dans ma poche, un éclat de foi en l’humain brille dans mes yeux, je tente de répondre mais mon agresseur me l’arrache des mains avec violence, les yeux pleins de larmes par cette tentative désespérée, je me tiens tant bien que mal debout, il est partit, il est partit vers mon appartement j’ai envie de crier mais le sifflement qui me vient aux oreilles s’intensifient pour ne laisser place qu’à un son monotone et intérieur, comme un bourdon, je n’entends plus rien du tout à part le fracas de mes paroles silencieuses dans le vide. ma voix s’efface et laisse place au flottement lourd de mon sang qui coule sur le sol, un sang noir épais et chaud, je baisse les yeux sur mon ventre et tombe à genoux, mon agresseur qui se tenait derrière moi m’a enfoncé le couteau avec lequel il me menacé. Une douleur extrême m’irradia le bas du dos pendant qu’il m’enfoncé la lame dans l’épaule.
ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »
***Ajout :***
voila je voudrais un avis qu'il soit positif ou négatif, ne serait ce que pour avancer dans mes projets, j'écrits beaucoup mais je n'ai laisser sur ce forum qu'une histoire... je n'ose pas les faire lire, ou qu'à des gens dont j'ai confiance... alors si vous voulez on peu faire de ce topic, un topic ou on post nos histoires. pour se prouver notre confiance mutuelle...
a vous de voir.
RosenoirE
Edit Adweb: j'ai déplacé ton topic au bon endroit