Déçu
Posté : dim. sept. 18, 2005 5:59 pm
Sommetde l'ONU: Les principaux points du document final
New York, Sep 17 2005 5:00PM
Dans le Document final adopté hier, les Etats membres réaffirment les objectifs du Millénaire, condamnent le terrorisme, décident d'instituer une Commission de consolidation de la paix, reconnaissent la responsabilité internationale de protéger les populations contre les génocides, souhaitent réformer le Conseil de sécurité et conviennent de créer un Conseil de droits de l'homme.
1. Sous le chapitre « Développement »
Dans le Document( http://www.un.org/french/summit2005/documents.html) final, les Etats membres réaffirment les « objectifs du Millénaire pour le développement (ODM, http://www.un.org/french/millenniumgoals/index.html) », définis en 2000 après le sommet du Millénaire, qui vise notamment à réduire de moitié l'extrême pauvreté et la faim dans le monde d'ici à 2015.
Ils réaffirment aussi le « Consensus de Monterrey », adopté en 2002 à la Conférence internationale sur le financement du développement, qui exhorte les pays développés qui ne l'ont pas encore fait à consacrer 0,7% de leur PNB à l'aide publique au développement.
Ils s'engagent également à prendre dans certains pays des « initiatives à effet instantané » tel que la distribution de moustiquaires, l'offre de traitements antipaludéens efficaces, l'augmentation des cantines scolaires.
2. Sous le chapitre « Paix et sécurité collective »
Les Etats membres condamnent pour la première fois « tous les actes de terrorisme, quels qu'en soient les motifs, où qu'ils soient commis et quels qu'en soient les auteurs » et s'engagent à conclure, au cours de la 60e session de l'Assemblée générale, une Convention générale relative au terrorisme international. Mais ils ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une définition commune du terrorisme comme le suggérait le Secrétaire général dans son rapport « Une plus grande liberté ».
Ils décident aussi d'instituer « une Commission de consolidation de la paix en tant qu'organe intergouvernemental consultatif » qui sera chargée d'aider les pays sortant d'un conflit armé. Le document ne précise pas si cette Commission dépendra du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée générale.
Les passages appelant à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive et en faveur du désarmement ont été supprimés du Document final.
3. Sous le chapitre « Droits de l'homme et état de droit »
Les Etats membres reconnaissent avoir la « responsabilité de protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l'humanité » lorsque les Etats ne sont pas disposés ou en mesure de le faire, au besoin en ayant recours à la force. En revanche, les références à la Cour pénale internationale ont disparu.
Ils prennent aussi la résolution de « renforcer le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ».
Ils saluent enfin la création d'un Fonds pour la démocratie qui a déjà reçu 32 millions de dollars provenant de 13 pays.
4. Sous le chapitre « Renforcement de l'organisation des Nations Unies »
Les Etats membres souhaitent que « le Conseil de sécurité soit réformé sans tarder, afin de le rendre plus largement représentatif » et s'engagent à « s'efforcer de faire aboutir d'ici à la fin 2005, les progrès accomplis sur cette voie ».
Ils décident de « créer un Conseil des droits de l'homme » qui remplacera la Commission des droits de l'homme et chargent le président de l'Assemblée générale de conduire les négociations qui permettront d'établir, dès que possible, au cours de la 60e session, ce Conseil afin de définir son mandat et sa composition. La proposition de désigner ses membres à la majorité des deux tiers de l'Assemblée générale afin d'empêcher les Etats violant les droits de l'homme d'y siéger n'a pas été retenue dans le Document final.
Tout en réaffirmant « la position centrale de l'Assemblée générale en tant que principal organe représentatif et d'élaboration des politiques de l'ONU », les Etats membres reconnaissent la nécessité d'un Secrétariat « efficace et responsable » et réaffirment « le rôle du Secrétariat général en tant que principal responsable administratif de l'Organisation ».
Les Etats membres décident de supprimer le Conseil de tutelle, l'organe de l'ONU chargé de superviser la décolonisation.
Les Etats membres conviennent de supprimer les références aux « Etats ennemis » figurant dans la Charte des Nations Unies.
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Je suis déçu, un document final avec quelques bonnes idées mais de façon général peu consistant et beaucoup de bonnes idées ont été éliminés de celui-ci comme celle de désigner les membres de la comission des droits de l'homme par la majorité des deux tiers et celle de la France de créer une Organisation des Nations-Unies pour l'environnement plus efficace.
Cependant, le gouvernement de la Norvège à proposé une idée intéressante, créer un réseau des pays en faveur d'une grande réforme de l'ONU:
Kofi Annan appelle à mettre en oeuvre la réforme pendant la prochaine assemblée générale
New York, Sep 16 2005 7:00PM
Le Secrétaire général a salué aujourd'hui l'initiative du Premier ministre de la Suède, Göran Persson, de créer un « Réseau des leaders en faveur de la réforme des Nations Unies », appelant les Etats Membres à mettre en ouvre les engagements pris lors du sommet dans le cadre de la prochaine session de l'Assemblée générale.
« Le document ( http://www.un.org/french/summit2005/documents.html) final du Sommet ( http://www.un.org/french/summit2005/) mondial 2005 adopté par les dirigeants mondiaux est un ensemble de réformes ambitieuses visant à renforcer nos capacités collectives en réponse aux défis mondiaux dans le domaine du développement, de la sécurité et des droits de l'homme, et visant à faire de l'ONU un instrument plus efficace de la volonté collective de ses membres », a déclaré aujourd'hui le Secrétaire général dans un message transmis par son porte-parole.
« A présent, il faut mettre en ouvre ce qui a été convenu. C'est pourquoi la soixantième session de l'Assemblée générale -- dont la présidence est tenue par la Suède -- est si importante », a affirmé Kofi Annan.
Dans son message, le Secrétaire général encourage les autres pays à soutenir cette initiative, espérant que les dirigeants mondiaux pourront traduire les engagements pris au Sommet mondial en mesures concrètes.
Selon un bilan ( http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=A/60/355) de l'Assemblée générale sur les incidences du document final du sommet, la prochaine session, sous la présidence de Jan Eliasson de la Suède aura une lourde tâche à accomplir.
Elle devra d'abord, dans le domaine de la paix et de la sécurité collectives, se pencher sur la stratégie globale des Nations Unies de lutte contre le terrorisme et à faire ratifier et appliquer les 12 instruments juridiques universels, la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et surtout le projet de convention générale sur le terrorisme international, qui devra être négocié lors de cette session.
L'Assemblée générale devra aussi se pencher sur la création d'une réserve permanente pour le déploiement rapide d'unités de la police civile des Nations Unies dans les missions de maintien de la paix, créer une Commission de consolidation de la paix sous forme d'organe consultatif intergouvernemental, et réaffirmer la nécessité d'une action collective contre la criminalité transnationale.
Dans le domaine des droits de l'homme et de l'état de droit, l'Assemblée générale devra également « renforcer le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, promouvoir l'état de droit par le biais de l'assistance technique et du renforcement des capacités, et soutenir la démocratie en aidant les pays, à leur demande, à se donner les moyens de mettre en ouvre les principes et les pratiques de la démocratie aux échelons national, régional et international ».
Par ailleurs, dans le cadre du renforcement des institutions des Nations Unies, il est prévu que l'Assemblée générale réaffirme le rôle que la Charte des Nations Unies et l'Assemblée générale ont confié au Conseil économique et social.
Le Président de l'Assemblée générale devra aussi organiser des négociations avec les États Membres au cours de la soixantième session afin d'arrêter le mandat, les modalités d'organisation, les fonctions, la taille, la composition et les méthodes de travail d'un Conseil des droits de l'homme dont seul le principe a été arrêté.
Enfin, au chapitre de la réforme de la gestion interne de l'ONU, l'Assemblée générale prendrait des mesures pour encourager la réforme du Secrétariat et la réforme de la gestion, notamment les aspects ayant trait à la qualité de la gestion et à la transparence ainsi que ceux portant sur le renforcement des règles de déontologie et de responsabilisation à tous les niveaux.
Les compétences, les moyens et les ressources mis à la disposition du Bureau des services de contrôle interne de l'ONU, pour la réalisation d'audits et d'enquêtes, seraient également sensiblement renforcés.
Aux termes du document final, le Secrétaire général sera appelé à présenter des propositions de réforme sur la gestion de l'ONU et de les présenter à l'Assemblée générale, à sa soixantième session, pour examen et décision
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Au fait, tout les discours prononcé devant l'Assemblée Générale par tout les chefs d'États sont disponibles sur le site Internet de l'ONU: http://www.un.org/webcast/summit2005/statements.html
Je n'ai pas tout écouté mais j'ai bien aimé le discours du premier ministre français Domique de Villepin.( http://webcast.un.org/ramgen/ga/summit2 ... 4:19:01%22 .
Sinon, le discours d'Hugo Chavez m'a vraiment surpris, c'est la première fois que je vois un chef d'État parler aussi directement à une réunion internationale ( http://webcast.un.org/ramgen/ga/summit2 ... 2:33:30%22).
Paul Martin, le premier ministre du Canada m'a également assez surpris: http://webcast.un.org/ramgen/ga/summit2 ... 3:14:03%22 .
New York, Sep 17 2005 5:00PM
Dans le Document final adopté hier, les Etats membres réaffirment les objectifs du Millénaire, condamnent le terrorisme, décident d'instituer une Commission de consolidation de la paix, reconnaissent la responsabilité internationale de protéger les populations contre les génocides, souhaitent réformer le Conseil de sécurité et conviennent de créer un Conseil de droits de l'homme.
1. Sous le chapitre « Développement »
Dans le Document( http://www.un.org/french/summit2005/documents.html) final, les Etats membres réaffirment les « objectifs du Millénaire pour le développement (ODM, http://www.un.org/french/millenniumgoals/index.html) », définis en 2000 après le sommet du Millénaire, qui vise notamment à réduire de moitié l'extrême pauvreté et la faim dans le monde d'ici à 2015.
Ils réaffirment aussi le « Consensus de Monterrey », adopté en 2002 à la Conférence internationale sur le financement du développement, qui exhorte les pays développés qui ne l'ont pas encore fait à consacrer 0,7% de leur PNB à l'aide publique au développement.
Ils s'engagent également à prendre dans certains pays des « initiatives à effet instantané » tel que la distribution de moustiquaires, l'offre de traitements antipaludéens efficaces, l'augmentation des cantines scolaires.
2. Sous le chapitre « Paix et sécurité collective »
Les Etats membres condamnent pour la première fois « tous les actes de terrorisme, quels qu'en soient les motifs, où qu'ils soient commis et quels qu'en soient les auteurs » et s'engagent à conclure, au cours de la 60e session de l'Assemblée générale, une Convention générale relative au terrorisme international. Mais ils ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une définition commune du terrorisme comme le suggérait le Secrétaire général dans son rapport « Une plus grande liberté ».
Ils décident aussi d'instituer « une Commission de consolidation de la paix en tant qu'organe intergouvernemental consultatif » qui sera chargée d'aider les pays sortant d'un conflit armé. Le document ne précise pas si cette Commission dépendra du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée générale.
Les passages appelant à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive et en faveur du désarmement ont été supprimés du Document final.
3. Sous le chapitre « Droits de l'homme et état de droit »
Les Etats membres reconnaissent avoir la « responsabilité de protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l'humanité » lorsque les Etats ne sont pas disposés ou en mesure de le faire, au besoin en ayant recours à la force. En revanche, les références à la Cour pénale internationale ont disparu.
Ils prennent aussi la résolution de « renforcer le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ».
Ils saluent enfin la création d'un Fonds pour la démocratie qui a déjà reçu 32 millions de dollars provenant de 13 pays.
4. Sous le chapitre « Renforcement de l'organisation des Nations Unies »
Les Etats membres souhaitent que « le Conseil de sécurité soit réformé sans tarder, afin de le rendre plus largement représentatif » et s'engagent à « s'efforcer de faire aboutir d'ici à la fin 2005, les progrès accomplis sur cette voie ».
Ils décident de « créer un Conseil des droits de l'homme » qui remplacera la Commission des droits de l'homme et chargent le président de l'Assemblée générale de conduire les négociations qui permettront d'établir, dès que possible, au cours de la 60e session, ce Conseil afin de définir son mandat et sa composition. La proposition de désigner ses membres à la majorité des deux tiers de l'Assemblée générale afin d'empêcher les Etats violant les droits de l'homme d'y siéger n'a pas été retenue dans le Document final.
Tout en réaffirmant « la position centrale de l'Assemblée générale en tant que principal organe représentatif et d'élaboration des politiques de l'ONU », les Etats membres reconnaissent la nécessité d'un Secrétariat « efficace et responsable » et réaffirment « le rôle du Secrétariat général en tant que principal responsable administratif de l'Organisation ».
Les Etats membres décident de supprimer le Conseil de tutelle, l'organe de l'ONU chargé de superviser la décolonisation.
Les Etats membres conviennent de supprimer les références aux « Etats ennemis » figurant dans la Charte des Nations Unies.
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Je suis déçu, un document final avec quelques bonnes idées mais de façon général peu consistant et beaucoup de bonnes idées ont été éliminés de celui-ci comme celle de désigner les membres de la comission des droits de l'homme par la majorité des deux tiers et celle de la France de créer une Organisation des Nations-Unies pour l'environnement plus efficace.
Cependant, le gouvernement de la Norvège à proposé une idée intéressante, créer un réseau des pays en faveur d'une grande réforme de l'ONU:
Kofi Annan appelle à mettre en oeuvre la réforme pendant la prochaine assemblée générale
New York, Sep 16 2005 7:00PM
Le Secrétaire général a salué aujourd'hui l'initiative du Premier ministre de la Suède, Göran Persson, de créer un « Réseau des leaders en faveur de la réforme des Nations Unies », appelant les Etats Membres à mettre en ouvre les engagements pris lors du sommet dans le cadre de la prochaine session de l'Assemblée générale.
« Le document ( http://www.un.org/french/summit2005/documents.html) final du Sommet ( http://www.un.org/french/summit2005/) mondial 2005 adopté par les dirigeants mondiaux est un ensemble de réformes ambitieuses visant à renforcer nos capacités collectives en réponse aux défis mondiaux dans le domaine du développement, de la sécurité et des droits de l'homme, et visant à faire de l'ONU un instrument plus efficace de la volonté collective de ses membres », a déclaré aujourd'hui le Secrétaire général dans un message transmis par son porte-parole.
« A présent, il faut mettre en ouvre ce qui a été convenu. C'est pourquoi la soixantième session de l'Assemblée générale -- dont la présidence est tenue par la Suède -- est si importante », a affirmé Kofi Annan.
Dans son message, le Secrétaire général encourage les autres pays à soutenir cette initiative, espérant que les dirigeants mondiaux pourront traduire les engagements pris au Sommet mondial en mesures concrètes.
Selon un bilan ( http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=A/60/355) de l'Assemblée générale sur les incidences du document final du sommet, la prochaine session, sous la présidence de Jan Eliasson de la Suède aura une lourde tâche à accomplir.
Elle devra d'abord, dans le domaine de la paix et de la sécurité collectives, se pencher sur la stratégie globale des Nations Unies de lutte contre le terrorisme et à faire ratifier et appliquer les 12 instruments juridiques universels, la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et surtout le projet de convention générale sur le terrorisme international, qui devra être négocié lors de cette session.
L'Assemblée générale devra aussi se pencher sur la création d'une réserve permanente pour le déploiement rapide d'unités de la police civile des Nations Unies dans les missions de maintien de la paix, créer une Commission de consolidation de la paix sous forme d'organe consultatif intergouvernemental, et réaffirmer la nécessité d'une action collective contre la criminalité transnationale.
Dans le domaine des droits de l'homme et de l'état de droit, l'Assemblée générale devra également « renforcer le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, promouvoir l'état de droit par le biais de l'assistance technique et du renforcement des capacités, et soutenir la démocratie en aidant les pays, à leur demande, à se donner les moyens de mettre en ouvre les principes et les pratiques de la démocratie aux échelons national, régional et international ».
Par ailleurs, dans le cadre du renforcement des institutions des Nations Unies, il est prévu que l'Assemblée générale réaffirme le rôle que la Charte des Nations Unies et l'Assemblée générale ont confié au Conseil économique et social.
Le Président de l'Assemblée générale devra aussi organiser des négociations avec les États Membres au cours de la soixantième session afin d'arrêter le mandat, les modalités d'organisation, les fonctions, la taille, la composition et les méthodes de travail d'un Conseil des droits de l'homme dont seul le principe a été arrêté.
Enfin, au chapitre de la réforme de la gestion interne de l'ONU, l'Assemblée générale prendrait des mesures pour encourager la réforme du Secrétariat et la réforme de la gestion, notamment les aspects ayant trait à la qualité de la gestion et à la transparence ainsi que ceux portant sur le renforcement des règles de déontologie et de responsabilisation à tous les niveaux.
Les compétences, les moyens et les ressources mis à la disposition du Bureau des services de contrôle interne de l'ONU, pour la réalisation d'audits et d'enquêtes, seraient également sensiblement renforcés.
Aux termes du document final, le Secrétaire général sera appelé à présenter des propositions de réforme sur la gestion de l'ONU et de les présenter à l'Assemblée générale, à sa soixantième session, pour examen et décision
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Au fait, tout les discours prononcé devant l'Assemblée Générale par tout les chefs d'États sont disponibles sur le site Internet de l'ONU: http://www.un.org/webcast/summit2005/statements.html
Je n'ai pas tout écouté mais j'ai bien aimé le discours du premier ministre français Domique de Villepin.( http://webcast.un.org/ramgen/ga/summit2 ... 4:19:01%22 .
Sinon, le discours d'Hugo Chavez m'a vraiment surpris, c'est la première fois que je vois un chef d'État parler aussi directement à une réunion internationale ( http://webcast.un.org/ramgen/ga/summit2 ... 2:33:30%22).
Paul Martin, le premier ministre du Canada m'a également assez surpris: http://webcast.un.org/ramgen/ga/summit2 ... 3:14:03%22 .