Et puis si Kouchner était un partisan d'une intervention en Irak je ne pense pas que des troupes françaises seront envoyés là bas d'une part parce qu'une large majorité française est contre
les anglais, les espagnols, les italiens, et meme une grande partie des americains étaient contre aussi....
pour ton troisieme paragraphe, je t'envoi directement
ici
au niveau de l' europe donc, pour que se soit clair une bonne fois pour toute, je vais jouer au militant:
le fn veut rétablir la souveraineté de la France en tant qu’État-Nation, maître de ses frontières, en renégociant les traités européens. Mais il n'est pas envisagé de sortir brutalement de l'UE.
Dans un premier temps, il faut organiser une tournée des capitales européennes pour proposer à nos partenaires européens une renégociation radicale des traités dans le sens d’une Europe d’États souverains coopérant sur des sujets d’intérêt commun.
exige la réforme de l’institution monétaire européenne : la BCE devra ainsi retrouver la vocation d’une banque centrale, qui est d’encourager le plein emploi et la croissance du PIB, et non de seulement maîtriser l’inflation. En cas de blocage institutionnel, notre Nation doit être prête à recouvrer l’intégralité de sa souveraineté monétaire. Dans un pareil cas, le franc français pourrait être rétabli. (avouer qu'il serait dommage et extreme d'en arriver là! devant le fait accompli, le "systeme" avouerai donc publiquement sont inhumanité et sa volonté de laisser tte une classe sociale dans la merde...)
Le gouvernement UMP-UDF ayant refusé de défendre la position exprimée par les électeurs, le 29 mai 2005, la France n'est pas écoutée en Europe. Elle pourrait l'être de nouveau et même prendre la tête d'un processus de relance de l'Europe sur des bases nouvelles, si ses dirigeants assumaient le choix de son peuple.
Il faut organiser une tournée des capitales européennes pour proposer à nos partenaires européens une renégociation radicale des traités dans le sens d’une Europe d’États souverains coopérant sur des sujets d’intérêt commun. Nous leur laisserons un délai court pour répondre tout en mettant en route des réformes que nous jugeons urgentes dans des domaines non encore communautarisés, comme la fiscalité ou l’immigration. En cas de réponses négatives ou de non-réponse dans le délai fixé, nous organiserons un référendum sur le thème : « La France doit-elle reprendre son indépendance vis-à-vis de l’Europe de Bruxelles ? »
Longtemps deux conceptions de l'Europe se sont opposées. L'une euro-fédéraliste, avait pour ambition de créer, sur le modèle fédéral américain, « les Etats-Unis d'Europe ». A cette vision, défendue en France par Jean Monnet, s'opposait celle du général de Gaulle qui voulait une union d'Etats souverains. Ce débat est aujourd'hui dépassé. L'Europe de Bruxelles n'est pas une confédération, ni même une fédération, mais devient un Etat supra-national, ultra centralisé. La France est désormais, dans les domaines économique, fiscal et juridique, beaucoup plus soumise à la bureaucratie euro-bruxelloise que ne l'est aux Etats-Unis le Michigan à l'égard de l'administration de Washington. Faute d'une autorisation de Bruxelles, le gouvernement français ne peut même pas réduire à 5,5 % le taux de la TVA sur les produits de la restauration.
Bruxelles détruit ainsi un des fondements de l'identité européenne qui est l'Etat national, concept politique né en Europe.
Par ailleurs, depuis la mise en ½uvre du traité de Maastricht en 1993, qui constitue une étape décisive dans la construction d'un super Etat euro-bruxellois, l'Europe n'a cessé de reculer en terme de croissance économique, de créations d'emplois et de richesses, par rapport aux Etats-Unis, à la Chine et à l'Inde. Le refus d'appliquer la préférence communautaire et la destruction des frontières douanières livrent l'industrie et l'agriculture de nos pays à la concurrence sauvage des économies asiatiques et américaines. La politique étrangère et de sécurité commune européenne, loin de renforcer la puissance militaire des pays européens, place leurs armées dans le cadre de l'OTAN sous le commandement américain.
Depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et la fin du communisme à l’Est, tous les verrous protecteurs de la souveraineté nationale semblent avoir sauté les uns après les autres.
Le monde est libéré de toute contrainte étatique, économique, sociale et livré aux seules forces du marché via le libre-échangisme mondial. Les organisations internationales chargées de réguler ce marché (OMC, Banque mondiale, FMI, OCDE) ou de régler les conflits politiques (ONU, OTAN) ont échoué. Le libre-échange censé valoriser les intérêts de chacun sur le marché mondial n’est qu’un leurre dans la mesure où la fameuse division internationale du travail ne fonctionne plus.
Les emplois qualifiés se développent aussi dans les pays émergents et les travailleurs peu qualifiés sont aussi en Europe, en particulier avec l’accélération de l’immigration non européenne. La mondialisation fait exploser les schémas traditionnels avec la révolution numérique, les nouvelles technologies et les moyens de communication. Comme, par ailleurs, la concurrence des pays à bas salaire, dépourvus de protection sociale et dont la monnaie est souvent sous-évaluée accélère les délocalisations industrielles, l’Europe est devenue vulnérable.
Bruxelles n’est pas seule responsable. La France s’inscrit dans la même logique d’ouverture des frontières, de suppression des monopoles d’État et des services publics, de concurrence effrénée, d’élargissement de l’Europe, de démantèlement de notre souveraineté.
Deux exemples :
En 2010, la moitié des achats des usines françaises de Renault devrait provenir de pays à bas coûts.
Les investisseurs étrangers dont une majorité de fonds de pensions anglo-saxons détiennent en moyenne 45 % du capital des entreprises françaises du CAC 40.
Aussi le Front National prévoit dans son programme des mesures dont l'objectif est de réguler les méfaits de la mondialisation :
- Exiger des entreprises qui délocalisent le remboursement des aides publiques qu’elles ont reçues.
- Réformer le fonctionnement de l’OMC et la procédure de règlement des différends ; défendre au niveau mondial la propriété intellectuelle et les AOC et IGP ;
- Supprimer le monopole de la Commission européenne en matière de négociation des accords commerciaux ou des négociations multilatérales à l’OMC.
- Développer l’intelligence économique pour protéger nos entreprises de tout espionnage, pillage de brevets, d’informations confidentielles, etc.
- Déposer davantage de brevets et favoriser par des mesures fiscales ou autres les investissements directs étrangers en France.
- Conserver une minorité de blocage (l’État ou le conseil d’administration ou les investisseurs institutionnels) dans toutes les entreprises publiques ou privées qui présentent un intérêt stratégique ou industriel et développer l’actionnariat salarié.
- Surveiller les fonds de pension anglo-saxons pour éviter qu’ils déstabilisent notre économie et nos secteurs bancaires et financiers (les fonds spéculatifs qui ont été placés ont été multipliés par cinq en huit ans et représentent plusieurs fois la richesse de la planète).
- Rétablir la préférence communautaire (quotas, taxes d’effet équivalent, clauses de sauvegarde, droits de douane remboursables...) pour lutter contre le dumping social, fiscal ou environnemental et considérer comme produit européen tout produit dont 50 % au minimum des composants ont été fabriqués en Europe.