bernard werber est il étourdi ou n'est il pas lui?
Posté : mar. mars 13, 2007 3:36 pm
bonjours chères fourmis vagabondes. Je vous invite sur mon message.
Si vous voulez savoir qui je suis, allez voir ma présentation.
Ce topic est pour moi le dernier espoir que Bernard Werber, s'il lui arrive de passer ici, lise mon message. Je l'ai rencontré dernièrement à Toulouse. Depuis, je lui ai écris par 2 fois... Il n'a pas répondu. Je sais qu'il ne peut pas répondre a tout le monde. En revanche, il a affirmé lire tous les messages. Et je ne peux pas croire que s'il a lu mon message, il n'y ai pas répondu. La seule solution possible, c'est qu'il ne l'ai pas lu.
Je le laisse donc ici, dans un ultime espoir, une bouteille jetée à la mer:
Mardi 6 février, 20h
M Bernard Werber, il y a moins d’une heure, j’étais face à vous. Au cinéma Gaumont, à Toulouse. Yeux dans les yeux, comme vous dites. J’ai assisté à la discussion, puis à la séance de dédicaces. J’ai aussi eu l’honneur de voir les « auteurs de l’auteur » : votre père et votre mère.
Maintenant je suis sur mon lit d’hôpital, à Purpan.
S’il vous plait, lisez cette lettre jusqu’au bout. Même si elle est un peu longue.
Vous rencontrer était un de mes rêves. J’ai acheté, il y a maintenant dix ans, votre premier livre. Puis tous les autres. Tous. Sans exception. Un à un. Les trois livres des Fourmis m’ont passionné, le Livre du voyage m’a fasciné. Les Thanatonautes transporté. Le père de nos pères interrogé. Les autres ont tous eu un effet sur moi. Je n’ai juré, pendant des années, que par l’encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Cela faisait des années que je voulais vous rencontrer. Et j’aurais pu passer encore des années avant de le faire : j’ai 22 ans, j’ai toute la vie devant moi. Du moins, c’est ce que j’ai pensé jusqu'à l’apparition de cette toux qui ne guérissait pas, jusqu'à ce morne matin ou le médecin m’a annoncé que j’étais atteint d’un mal surprenant, pour mon age : un cancer. Un lymphome B.
Alors la vie, les secondes qui défilent, tout ça a subitement pris une autre signification. J’ai alors compris que les rêves n’attendent pas, qu’ils se réalisent tout de suite. Vous rencontrer était un de mes rêves. Celui la au moins, je voulais l’avoir réalisé avant de mourir. Et si je guérissais, si je survivais un peu plus longtemps, alors je réaliserais les autres. Sans attendre.
Je voulais que désormais, chaque seconde soit consacrée à la réalisation de mes rêves. Alors je me suis lancé. Je suis allé consulter votre site, suis allé voir quand j’aurais la possibilité de vous rencontrer. Et je suis venu, aujourd’hui 6 février, au Gaumont de Toulouse, accompagné de ma copine. Le papillon des étoiles était votre « récréation du tournage de nos amis les humains », à moi il m’a aidé à moins penser à ma condition de malade.
Je n’étais pas venu pour faire faire des dédicaces, j’étais simplement venu vous voir. Je n’avais donc pris aucun livre, et me suis vu bien désemparé lorsque, me trouvant face à vous, j’ai subitement réalisé qu’une dédicace de vous était sans doute un autre de mes rêves. Je n’avais qu’un petit papier à vous présenter, et vous aviez annoncé que vous signeriez les papiers après les livres.
Quant à moi, ma chimiothérapie m’attendait. J’aurais dû être à l’hôpital depuis 17h. Il était 19h. Je suis parti avant la fin, laissant a ma copine, non moins enthousiaste que moi, le soin de récolter votre dédicace sur le petit papier qu’elle vous tendrait.
C’était un très beau cadeau qu’elle me faisait, d’attendre patiemment que tous les livres soient signés, et que vous daigniez vous intéresser aux papiers. Elle-même était très pressée, et sacrifiait son temps, parce qu’elle savait que c’était important pour moi.
Et voila qu’il y a 5mn à peine, lorsque je décroche le téléphone, c’est en pleur qu’elle m’annonce que vous, qui prônez un monde différent, un monde sans doute plus humaniste, vous aviez refusé de signer les papiers qu’on vous présentait. Et tout ça parce que, selon elle, vous n’aviez pas la preuve absolue qu’on ait contribué à votre fortune en achetant vos livres…
Cruel remerciement pour moi qui, depuis ma 4éme au collège, lisais vos livres. Pour moi qui, par deux fois déjà, vous avais écris pour vous manifester ma gratitude…
Ma copine est profondément affectée. Elle aussi j’en suis sur, même si elle ne l’avoue pas, aurait aimé que vous lui fassiez ce cadeau. Pour ma part, je ne sais trop que penser. J’essaye de vous trouver des excuses, mais aimerais bien malgré tout connaître les vraies raisons de ce refus.
Je ne sais pas si je serais encore sur cette terre lorsque j’aurais a nouveau l’occasion de vous rencontrer. Pour toujours peut être, simplement parce que je n’ai pas pensé a prendre vos livres, serais-je privé de ce petit quelque chose qui aurait été beaucoup pour moi : une dédicace de vous.
Prendrez vous la peine de me répondre ? De me faire comprendre pourquoi ? Pourquoi ce refus ? J’ai encore l’utopie de penser que peut être, peut être seulement, vous daignerez sacrifier quelques secondes de votre vie pour m’apporter un élément de réponse a la question qui maintenant m’obsède : Pourquoi ? Et y avait-il une bonne raison ?
Cordialement,
Simon B
Mysthraall@hotmail.fr
(ps: Bernard werber a mon nom complet et mon adresse en sa possession)
Si vous voulez savoir qui je suis, allez voir ma présentation.
Ce topic est pour moi le dernier espoir que Bernard Werber, s'il lui arrive de passer ici, lise mon message. Je l'ai rencontré dernièrement à Toulouse. Depuis, je lui ai écris par 2 fois... Il n'a pas répondu. Je sais qu'il ne peut pas répondre a tout le monde. En revanche, il a affirmé lire tous les messages. Et je ne peux pas croire que s'il a lu mon message, il n'y ai pas répondu. La seule solution possible, c'est qu'il ne l'ai pas lu.
Je le laisse donc ici, dans un ultime espoir, une bouteille jetée à la mer:
Mardi 6 février, 20h
M Bernard Werber, il y a moins d’une heure, j’étais face à vous. Au cinéma Gaumont, à Toulouse. Yeux dans les yeux, comme vous dites. J’ai assisté à la discussion, puis à la séance de dédicaces. J’ai aussi eu l’honneur de voir les « auteurs de l’auteur » : votre père et votre mère.
Maintenant je suis sur mon lit d’hôpital, à Purpan.
S’il vous plait, lisez cette lettre jusqu’au bout. Même si elle est un peu longue.
Vous rencontrer était un de mes rêves. J’ai acheté, il y a maintenant dix ans, votre premier livre. Puis tous les autres. Tous. Sans exception. Un à un. Les trois livres des Fourmis m’ont passionné, le Livre du voyage m’a fasciné. Les Thanatonautes transporté. Le père de nos pères interrogé. Les autres ont tous eu un effet sur moi. Je n’ai juré, pendant des années, que par l’encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Cela faisait des années que je voulais vous rencontrer. Et j’aurais pu passer encore des années avant de le faire : j’ai 22 ans, j’ai toute la vie devant moi. Du moins, c’est ce que j’ai pensé jusqu'à l’apparition de cette toux qui ne guérissait pas, jusqu'à ce morne matin ou le médecin m’a annoncé que j’étais atteint d’un mal surprenant, pour mon age : un cancer. Un lymphome B.
Alors la vie, les secondes qui défilent, tout ça a subitement pris une autre signification. J’ai alors compris que les rêves n’attendent pas, qu’ils se réalisent tout de suite. Vous rencontrer était un de mes rêves. Celui la au moins, je voulais l’avoir réalisé avant de mourir. Et si je guérissais, si je survivais un peu plus longtemps, alors je réaliserais les autres. Sans attendre.
Je voulais que désormais, chaque seconde soit consacrée à la réalisation de mes rêves. Alors je me suis lancé. Je suis allé consulter votre site, suis allé voir quand j’aurais la possibilité de vous rencontrer. Et je suis venu, aujourd’hui 6 février, au Gaumont de Toulouse, accompagné de ma copine. Le papillon des étoiles était votre « récréation du tournage de nos amis les humains », à moi il m’a aidé à moins penser à ma condition de malade.
Je n’étais pas venu pour faire faire des dédicaces, j’étais simplement venu vous voir. Je n’avais donc pris aucun livre, et me suis vu bien désemparé lorsque, me trouvant face à vous, j’ai subitement réalisé qu’une dédicace de vous était sans doute un autre de mes rêves. Je n’avais qu’un petit papier à vous présenter, et vous aviez annoncé que vous signeriez les papiers après les livres.
Quant à moi, ma chimiothérapie m’attendait. J’aurais dû être à l’hôpital depuis 17h. Il était 19h. Je suis parti avant la fin, laissant a ma copine, non moins enthousiaste que moi, le soin de récolter votre dédicace sur le petit papier qu’elle vous tendrait.
C’était un très beau cadeau qu’elle me faisait, d’attendre patiemment que tous les livres soient signés, et que vous daigniez vous intéresser aux papiers. Elle-même était très pressée, et sacrifiait son temps, parce qu’elle savait que c’était important pour moi.
Et voila qu’il y a 5mn à peine, lorsque je décroche le téléphone, c’est en pleur qu’elle m’annonce que vous, qui prônez un monde différent, un monde sans doute plus humaniste, vous aviez refusé de signer les papiers qu’on vous présentait. Et tout ça parce que, selon elle, vous n’aviez pas la preuve absolue qu’on ait contribué à votre fortune en achetant vos livres…
Cruel remerciement pour moi qui, depuis ma 4éme au collège, lisais vos livres. Pour moi qui, par deux fois déjà, vous avais écris pour vous manifester ma gratitude…
Ma copine est profondément affectée. Elle aussi j’en suis sur, même si elle ne l’avoue pas, aurait aimé que vous lui fassiez ce cadeau. Pour ma part, je ne sais trop que penser. J’essaye de vous trouver des excuses, mais aimerais bien malgré tout connaître les vraies raisons de ce refus.
Je ne sais pas si je serais encore sur cette terre lorsque j’aurais a nouveau l’occasion de vous rencontrer. Pour toujours peut être, simplement parce que je n’ai pas pensé a prendre vos livres, serais-je privé de ce petit quelque chose qui aurait été beaucoup pour moi : une dédicace de vous.
Prendrez vous la peine de me répondre ? De me faire comprendre pourquoi ? Pourquoi ce refus ? J’ai encore l’utopie de penser que peut être, peut être seulement, vous daignerez sacrifier quelques secondes de votre vie pour m’apporter un élément de réponse a la question qui maintenant m’obsède : Pourquoi ? Et y avait-il une bonne raison ?
Cordialement,
Simon B
Mysthraall@hotmail.fr
(ps: Bernard werber a mon nom complet et mon adresse en sa possession)