Question très intéressante, franchement, Syl.
Je crois que j'aurais du mal à avoir une demande qui ne concernerait QUE moi. Je pense que je souhaiterais ne pas être séparée de mon compagnon, ni de mon fils - qui pour l'instant n'a quand même que neuf MOIS - ni d'autres membres de ma famille.
Oui, cela signifierait que j'occulterais volontairement une partie de mes envies et volontés propres, mais je pense être capable d'agir ainsi, volontairement et avec lucidité, si grâce à cela je peux rester avec mon compagnon de
corps, de
coeur et
d'amour, mon cher Epoux.
Si l'on me demande mon avis sans que je puisse être capable de présumer ou de prévoir les réactions des personnes qui me tiennent à coeur, je pense que je perdrais pied, mais j'ai de la ressource !
Ainsi de toute ma
volonté, de toute ma
lucidité, j'apporterais arguments des liens multiples et profonds qui me lient,
soudés à mon respect, mon attachement afin que mon époux et notre fils - si tel est leur désir - soient auprès de moi dans
l'Autre Monde
Peu importe ce que cet autre monde puisse être : chimère, rêve, mensonge, évolution angélique...
Qu'importe pour moi, vraiment.
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Déjà, le temps de la vie qu'il m'est advenu d'effectuer auprès de ma famille, de mon Epoux, de notre fils est tellement merveilleux pour moi !!
Je ne pense sincèrement pas, et depuis longtemps en plus, que je mérite tant de bonheur vécu.
Il y a tant et tant de douleurs et de détresse de part le Monde que je ne comprends pas POURQUOI des personnes méritantes au bonheur n'y ont pas accès autrement que dans la lucidité douloureuse de leurs rêves. Quelle injustice déroutante !!!! 
Mes parents ont étés adorables lors de mon enfance - certes hormis lorsque ma mère a fumé comme un pompier - et tout autant encore maintenant : attentifs, compréhensifs, altruistes, humains de sincérité, de respect, d'attachement.
Ma soeur lors de son enfance était très bien, vive d'esprit, altruiste elle aussi.
Vous n'avez pas idée des crasses qu'il m'est arrivé de faire, j'ai un esprit retors que je ne parviens pas à dompter définitivement.
Le pire, à ce moment là, est que je croyais agir
avec raison - quelle folie que l'orgueil d'un enfant !!!
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Mon compagnon est de coeur pur, nature, mature, jovial, sublime de passion et de tendresse. Dans mon esprit, mon coeur, mes paroles, il est mon étoile, mon guide.
Vous pouvez ne pas me comprendre - c'est même logique, vous ne côtoyez pas Frédéric.
Cela fait six ans que nous nous sommes rencontrés et devenus couple.
Je le trouve bien meilleur que moi dans tous les domaines, je n'en suis
VRAIMENT PAS DU TOUT jalouse, je ne pense pas l'avoir déjà été à ce propos. Il me surpasse, il est ainsi, et auprès de lui, je grandis en maturité, en passion, en bonheur.
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Il m'arrive souvent, dans mes rêves, d'admirer mon époux rayonnant dans le ciel, scintillant en contraste devant le ciel bleu nuit; et je m'envole pour m'approcher de lui, le placer sur mon dos ( je suis transformée en oiseau ) et de voler avec lui en admirant les paysages.
S'il m'est permit dans
l'Autre Monde, quel qu'il soit, de pouvoir ainsi voguer avec lui, accompagnés par notre fils, pour admirer les beautés de la Nature, j'en serais profondément comblée.
Je me suis complètement soudée à lui. Il m'a avoué que ce qu'il ressent pour moi est ainsi également.
Nous sommes en symbiose, il est comme mon tuteur pour une plante, il me fait grandir, et me fait apprécier le Soleil à sa juste valeur.
Certes, être en symbiose signifie être
égal; très profondément je ressens que j'ai encore beaucoup à apprendre - il a tout de même six ans de plus que moi - mais il n'empêche que nous nous aimons tous les deux de manière très très symbiotique.
Nous avons des garde-fous pour que cela ne devienne pas poison :
nous avons conscience que nous existons par nous-mêmes indépendamment l'un de l'autre - nous serions bien mal barrés sinon !!! 
Nous sommes complémentaires dans nos comportements.
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Enfin bref tout cela pour vous dire qu'il est tant extraordinaire que je refuse, même si cela peut être utopique ou surréaliste dans le possible
Autre Monde, qu'il puisse ne rien subsister de lui, de notre fils, et par extension et logique des personnes dignes de vivre.
Ne serait-ce que pour lui, mon époux, et pour notre fils, adorable, attachant; et bien, sérieusement, profondément, je souhaite qu'il puisse exister un APRES.
J’ai beau être agnostique, cela est mon rêve.