La Fourmilière

Extrêmement fort et incroyablement près :

Ce livre est à lui seul tout un univers... En plus de contenir une histoire passionnante, ce livre est illustré de fort belle manière... Difficile de tout vous raconter, il est plus intéressant d'en avoir la surprise, mais parmi les choses de ce livre qui m'ont bien plu, j'en citerais 2.

La première est une expression du héros principal du livre "Hein quoi qu'est-ce ?", qui, en plus d'être, à mes yeux assez rigolote, m'a tout de suite fait penser à une modo que j'aprécie, indice de taille, loul... Une caisse de champagne virtuelle à qui trouve le pseudo de cette modo ( réponse par MP uniquement, pour cette mini énigme).

La seconde, ce sont des appelation dans un appartement, des riens et des quelques choses...

Si vous n'avez pas encore lu ce livre, je vous le recommande fortement, vous passerez un superbe moment, le livre fait 425 pages, mais si on enléve certaines pages (certaines pages sont blanches, d'autres n'ont qu'une photo d'une poignée de porte, d'autre une seule phtrase... mais tout celà s'intégre parfaitement dans l'histoire...), on descend sans doute à moins de 400 pages...

Quatrième de couverture :

Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Il a neuf ans. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu'elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond. Sa quête le mènera aux quatre coins de New York, à la rencontre d'inconnus qui lui révéleront l'histoire de sa famille. Après le choc de Tout est illuminé, cet étonnant objet littéraire et typographique explore à nouveau, mais sur un autre registre, les chemins d'une mémoire à jamais perdue. Quand tout a été oublié, il ne reste plus qu'à inventer.

Cet auteur a écrit un autre livre, Tout est illuminé, qui est dans ma réserve de livres à lire, j'espère passer un superbe moment avec cet autre roman...

Génialissime roman.
J'ai passé un merveilleux moment.
Cela fait partie des livres qui nous font décoller : de l'émotion, superbement bien écrit, légèrement déjanté (on ne sait jamais si on est toujours dans la réalité, et dans la réalité de qui d'ailleurs?). Il m'a beaucoup fait penser au "bizarre incident du chien pendant la nuit" par le ton.
la construction de l'histoire est assez complexe mais nécessaire, à mon avis, à la densité du roman.

L'expression qui m'a faite frémir à chaque fois que je la lisais c'est "ça m'a filé des semelles de plomb" (ose dire que tu n'as pas coulé ta larme Cillbq).
Je n'ai pas envie de raconter l'histoire car ça gâcherait tout le plaisir. Mais à lire absolument si on aime les émotions fortes et la "belle ouvrage".

celineswim a écrit :Il m'a beaucoup fait penser au "bizarre incident du chien pendant la nuit" par le ton.

Je ne l'ai pas mis dans mon post, mais je me suis fait la même réfléxion, quand j'ai lu le livre... C'est le raisonnement pour essayer de mener l'enquête qui fait penser au "bizare incident du chien pendant la nuit"

celineswim a écrit :L'expression qui m'a faite frémir à chaque fois que je la lisais c'est "ça m'a filé des semelles de plomb" (ose dire que tu n'as pas coulé ta larme Cillbq).

Tu as raison, beaucoup d'émotions, dans ce livre... Je ne l'ai pas coulé cette larme, mais c'est vrai qu'elle était sur le point de sortir, car l'ambiance du livre fait qu'on se sent pris par l'action, on a envie de partir mener l'enquête avec l'enfant..
Une adaptation cinématographique de ce film, si le réalisateur arrive a rendre toutes ces émotions serait sublime...

En relisant ce que j'ai écrit dans mon premier post et le commentaire de Célinewim, je me remémore ce livre, et je sens que quand j'aurais finit mon livre en cours ( le recueil de nouvelles Minority report de Dick), j je vais lire tout est illuminé, du même auteur, histoire de voir s' il est constant dans la qualité de ses écrits...

Je ne suis pas sûre qu'un réalisateur y arriverait, car il y a plein de choses qui sont justes suggérées. Mais comme tu en parles, j'ai l'image en tête du gamin qui a joué dans "Charlie et la chocolaterie" et dans "Arthur et les minimoys". C'est exactement lui.

C'est vrai que Charlie serait parfit, non seulement physiquement, mais le même genre de personnage que Charlie. serait bien ( pour Arthur et les minimoys je n'ai pas vu le film, je ne peux pas juger...)
Je me traine avec mon recueil de nouvelles de Dick, les nouvelles de Dick sont bonnes ( plus ou moins , mais ce n'est pas le sujet ici pour développer...), mais à mon goût, trop longues...
Bref... tout ça pour dire que je ne sais pas encore si je vais commencé [bTtout est illuminé[/b], car je n'aime pas trop lire plusieurs livres en même temps, et donc je dois finir le Dick, avant...

EDIT :

Tout est illuminé :
Si vous avez déjà lu Extrêmement fort et incroyablement près, et que vous recherchez la même ambiance, dans le premier livre de cet auteur, passez votre chemin, par contre si vous voulez lire un roman à l'humour assez décalé, je vous recommande ce roman...

Quatrième de couverture :
Situé de nos jours, en Ukraine, ce livre raconte les aventures d’un jeune écrivain juif américain – « Jonathan Safran Foer » – en quête de ses origines. Guidé par un adolescent semi-illettré, Alex, par un vieillard et un chien, il sillonne la région à la recherche des vestiges d’un mystérieux village détruit par les Nazis.
Mais soudain le récit bascule, et nous voici projetés dans un autre monde : du 18 mars 1791 au 18 mars 1942, c’est la chronique terrible et fabuleuse d’un shtetl appelé Trachimbrod qui se déroule sous nos yeux – un shtetl qui n’est peut-être que la version légendaire du mystérieux village... Peuplé d’enfants trouvés, de rabbins kabbalistes, d’amoureux en proie à la fureur érotique, cet admirable roman s’inscrit dans une tradition où la bouffonnerie est souvent l’ultime expression du sacré. Mais c’est aussi un tour de force littéraire d’une stupéfiante modernité.
Passant avec allègresse du religieux au profane, du rire aux larmes et du broken English au grand style, Tout est illuminé est un acte de foi envers le Roman, dans toutes ses dimensions.
En Ukraine, un écrivain juif américain est à la recherche de ses origines, aidé d'un adolescent, Alex, d'un vieillard et d'un chien nommé Sammy Davis junior. Ils sont en quête d'un village détruit par les nazis en 1941. C'est alors que le récit bascule, pour raconter l'histoire d'un shtetl, Trachimbrod, de 1791 au 18 juin 1941.

La corespondance entre le jeune interpréte, Alex, qui accompagne l'auteur et l'auteur est savoureuse, et certaines anecdtoctes concernant le shelt sont assez tordantes...On rencontre toutes sortes de choses assez loufoques telles que le livre des rêves récurents ou certains noms de personages tel que l'usurier couvert d'opprobe Yankel D, le Rabbin Bien Considéré, Bittzl Bitzl R, La synagogue Avachie ou La Synagogue Verticale...

Je suis en train de le lire et ce roman est... flamboyant, touffu, inouï. A chaque page que je tourne je me demande où il va nous envoyer, où il veut en venir.
L'écriture est une réelle performance (chapeau au traducteur!) .
J'ai (pour l'instant) largement préféré "terriblement fort..." mais celui-ci est une expérience inoubliable.