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Nouvelle de Leviath

Posté : dim. août 06, 2006 8:59 pm
par leviath
voila le debut d'une nouvelle que j'ecris ,donnez vos avis svp :D


Shalom

Aujourd'hui j'ai fêté mes 18 ans .J'ai fait une grande fête ou j'ai invité tous mes amis et comme c'est la tradition, chacun d'entre eux m'a offert un petit cadeau. J'ai eu un appareil photo , 2 places pour aller voir un concert en plein air avec tous les groupes a la mode et un autre cadeau tout simple offert par ma meilleure amie Annah : un cahier .
J'ai été un étonné par ce cadeau alors je lui ai demandé la raison de se cadeau et elle m'a répondu :
« Tu es très timide, tu ne te confies jamais à personne alors j'ai décidé de t'offrir ce petit cahier ou tu pourras écrire tout ce qui te passe par la tête comme tes chagrins et plein d'autres choses. Ca te fera du bien, ça te permettra de vider ton cœur un petit peu. Et puis tu pourras raconter ta vie de tous les jours pour pouvoir la relire dans plusieurs années et te remémorer tous ses événements, tu pourras le donner a lire a tes enfants pour qu'ils te connaissent mieux et ce cahier pourra se transmettre de générations en générations pour que même après ta mort on se souvienne de toi. Car l'homme était poussière et retournera poussière mais les écrits sont éternels ! »
L'idée, assez originale, m'a beaucoup plus. J'imagine déjà dans 2000 ans mes descendants lire ma vie et essayer de se l'imaginer. Donc voilà je vais suivre les conseils de mon amie Annah et je vais remplir page par page ce petit cahier.
Je vais commencer par me présenter. Je m'appelle Lahav, cela signifie « flamme » en hébreux. Mes parents ont choisi ce nom car ils disaient avant ma naissance « Tel une flamme, notre fils guidera toujours ceux qui le suivront à travers l'obscurité », j'aimerais croire qu'ils ont raison mais je ne pense pas qu'un jour j'aurai le courage et le charisme pour guider qui que ceux soit.
Comme je l'ai dit au début j'ai 18 ans et je vis à Haïfa au nord d'Israël avec mes parents Joseph et Myriam et ma sœur de 14 ans Aaliah. Nous vivons juste à l'étage au dessus de la petite épicerie que tient mon père. Ce commerce ne rapporte pas une fortune mais suffisamment pour vivre confortablement et de plus mon père est connu et aimé de tout le quartier. Au moindre problème que nous rencontrons, les gens du quartier sont là pour nous aider.
Ma mère s'occupe de toute la famille à la maison et quand elle a du temps libre elle va participé à la petite association qui s'occupe de régler les différents problèmes du quartier et elle est également très apprécié.
Ma sœur Aaliah est très intelligente et réussi a merveille ses études a l'école supérieure hébraïque, elle souhaite devenir docteur ce qui fait la fierté de notre famille.
Quant à moi, je viens tout juste de sortir de l'école supérieure avec mon diplôme et une bonne mention. Mais je ne suis pas encore décidé sur les études que je vais suivre et ma mère me répète constamment :
« Il faudrait peut être que tu te décides à faire quelque chose mon fils !
Et je réponds ironiquement en disant :
-Quand tu me dis de faire quelque chose, et bien je fais quelque chose ! Tu saisis la nuance ?
-Ah lala mon fils j'espère que Dieu va t'aider à trouver une voie.
-Dieu a d'autres problèmes plus importants a régler que le mien maman alors laisse le en paix ! »
Et c'est vrai qu'il a d'autres problèmes plus importants à régler. Nous troupes font toujours front face aux terroristes palestiniens et depuis une semaine le Hezbollah mène des actions terroristes contre notre peuple et deux de nos soldats ont été enlevé. Notre gouvernement promet d'intervenir militairement si les soldats ne sont pas libérés. Ces terroristes vont devoir payer pour avoir capturer nos soldats et ici la haine contre le Hezbollah est très forte. Mon cousin Assael qui est dans l'armée de Terre m'a confié que les troupes étaient déjà sur le pied de guerre et que les officiers n'attendaient que le feu vert du gouvernement. Nos ennemis arabes vont regretter une fois de plus de nous avoir provoquer alors que nous les avons déjà vaincu a de nombreuses reprises. Nous avons pourtant essayé d'établir une paix durable entre tous nos voisins mais leurs attaques terroristes ne cessent jamais.
Il commence à être tard et je vois qu'Annah avait raison je me confie mieux à un cahier qu'à une personne. Je crois que je vais y écrire très souvent.
Demain, je ne ferai encore rien et ma mère me fera des reproches à nouveaux mais demain est un autre jour et maintenant il est temps de te quitter journal, je vais te considérer comme une personne vu que je me confie à toi, je vais me coucher !
Au revoir.


faites pas attention aux fautes^^

Shalom

Dehors il fait un temps magnifique, les rayons du soleil inondent l’horizon bleu azur et pourtant il pleut sur la ville. Ce n’est pas une pluie comme les autres, non, aujourd’hui c’est des roquettes qu’il pleut et chacune des gouttes en tombant sur le sol apporte sa part de destruction. Il s’en suit alors une autre pluie, elle ne tombe pas des cieux mais des yeux et coule le long des joues reflétant l’incompréhension, la douleur et la peur de la première pluie……..
Aujourd’hui j’ai été victime de ces deux pluies :
Je suis allé chercher ma sœur Aaliah à son école cette après-midi, elle était toute souriante lorsqu’elle m’a vu. Je lui ai demandé si sa journée de cours s’était bien passée, elle m’a dit que oui sa journée avait été fantastique. J’ai été étonné par le bonheur qui se reflétait dans ses yeux alors je lui ai demandé ce qui la rendait si rayonnante. Elle me confia que Joshua, un garçon qu’elle appréciait beaucoup dans sa classe et qu’elle m’avait souvent montré, était venu lui avouer son amour depuis qu’elle attendait ce jour ça l’avait empli de joie.
Pendant qu’elle me racontait son histoire nous nous dirigions tranquillement vers la maison à moins de un kilomètre de l’école. Nos parents sont partis pour deux jours chez notre tante à Jérusalem alors ma sœur profita de l’occasion pour me demander si je ne pouvais pas l’amener au cinéma ou Joshua lui avait donné rendez-vous. Je ne pouvais le lui refuser alors je lui ai dis d’aller déposer son sac au commerce pendant que je l’attendais avec la voiture au coin de la rue.
Je l’attendais à l’intérieure de la voiture, je la voyais venir en courant quand soudain un grondement énorme eu lieu au dessus de la voiture suivi d’une grosse explosion. Les vitres de la voiture volèrent en éclat et il me fallut plusieurs secondes avant de reprendre mes esprits. Les morceaux de verre m’avaient causé plusieurs blessures légères mais ce qui me préoccupait le plus en ce moment c’était ma sœur alors je suis sorti rapidement de la voiture.
Tout autour de moi n’était que ruine, poussière et fumée. J’avançais doucement dans le nuage de poussière quand je la vis…..elle……..étendue au sol couverte de sang. Je n’ai pas cherché à savoir si elle respirait je l’ai mis dans la voiture et j’ai foncé à toute vitesse vers l’hôpital.
Sur la direction de l’hôpital se trouve le cinéma, j’ai pensé à Joshua alors je me suis arrêté et lui ai dit de grimper. Il fut horrifié en la voyant, je lui ai demandé de voir si elle respirait mais il me dit qu’il ne sentait rien. Je roulais à toute vitesse, les gens couraient dans tous les sens dans la rue comme si ils étaient tous terrifiés.

Au moment où j’écris ces mots cela fait 30 minutes que le chirurgien est venu nous voir à Joshua et moi.
« J’ai le regret de vous annoncer que malgré nos efforts nous avons été incapable de sauver votre sœur, son état était déjà désespéré lorsque vous nous l’avez amené. Je suis désolé, puisse Dieu protéger son âme ! »
Cette phrase, je n’y ai pas cru sur le coup tellement c’était horrible de penser que je ne reverrai plus jamais ses yeux étincelant de bonheur. J’ai eu besoin d’écrire ça pour finir par y croire. Mes larmes tombent sur le cahier et font des taches en se mélangeant à l’encre comme cette roquette a laissé une tache de sang au sol en tombant du ciel.

A coté de moi Joshua fond en larme, je n’essaie pas de le consoler je n’y arriverais pas et puis à quoi bon ?
J’ai téléphoné à mes parents pour leur apprendre la déchirante nouvelle et leur demander de rester à Jérusalem car ici c’est trop dangereux. Le docteur m’a dit qu’il y a beaucoup de blesser, apparemment de nombreuses roquettes se sont abattues sur la ville.

Alors je pleure, Joshua pleure, mes parents pleurent, d’autres dans la ville pleurent. La pluie des roquettes s’est arrêtée mais celle des yeux est encore torrentielle…

Ils ont tué ma sœur, ils paieront !