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L"espace sombre"

Posté : dim. juil. 16, 2006 8:31 pm
par tibz
L'ombre du doute s'abat sur nos terres.

Encrez sur nos abîmes les esprits s'enterre.

L'obscurité s'exprime en dehors de la matiere

pourtant cette dernière règne sur ses nouvelles terres

L'esprit rongé par la matière, caractérisant le totalitairsme contemporain.

Posté : dim. juil. 16, 2006 10:51 pm
par Holy
C'est bô, la poésie....
Je suis très mauvais en ce qui est déchiffrage, alors, en d'autres termes? =P

Posté : lun. juil. 17, 2006 2:57 am
par Délirius
Euh...Ça n'irait pas dans les fourmis artistes par hasard? :razz:

Posté : lun. juil. 17, 2006 6:01 am
par Heru-Luin
C'est assez philosophique je trouve ... bravo à toi !

Posté : lun. juil. 17, 2006 8:03 am
par adweb
l'âme ne devient qu'automatisme
plus aucune place pour le réalisme
seulement une mise en scène machiavélique
faisant sombrer dans l'oubli toutes les reliques.


mouais...j'sais pas trop si j'reste dans l'vif mais c'est ce qui m'est venu...

Posté : lun. juil. 17, 2006 8:44 am
par Max
Délirius a écrit :Euh...Ça n'irait pas dans les fourmis artistes par hasard? :razz:
C'est ce que je me suis demandé, mais j'avoue que là j'ai un gros doute : ce n'est pas vraiment un poème (aucune régularité dans le nombre de pieds, "vers" final qui ne rime pas, et visiblement c'est "réflexif"...).

Si l'auteur voulait bien venir expliquer ce qu'il veut qu'on fasse de son topic.

Posté : lun. juil. 17, 2006 11:15 am
par Thanatos
Euh, un poème peut prendre des libertés, le nombre de pied n'est pas obligatoirement à respecter etc... Mais ce n'est pas le sujet de ce post.

Je vais essayer de trouver quelque chose dans ce poème :
L'ombre du doute s'abat sur nos terres.
L'ombre du doute : ce n'est pas le doute lui même qui s'abat sur nous, mais apparement il est au dessus de nous, entre le soleil et nous même. Le soleil pourrait représenter la connaissance, le savoir.
Le verbe "abattre" est utilisé de façon étonnante ici, une ombre ne s'abat pas, elle tombe. Je pense que l'auteur a voulu marquer la conviction de cette ombre ...
Encrez sur nos abîmes les esprits s'enterre.
Le verbe est à la deuxième personne du pluriel. Alors faute de frappe, ou volonté de l'auteur de rajouter un élément important, j'opte plus pour la deuxième option. Néanmoins, si on le prend comme ça, la phrase ayant deux verbes dans la même proposition, celà la rend sans sens. Y aurait-il alors peut être un jeu de mot avec "s'enterre" : "sans terre" ?
L'obscurité s'exprime en dehors de la matiere
L'obscurité (la non connaissance) serait exprimée en dehors de ce qui est dit ou fait. On en revient au premier vers qui nous parle du doute.
pourtant cette dernière règne sur ses nouvelles terres
Nouvelles terres : Etats Unis ? L'auteur décrit là peut être un règne de l'obscurité dans ces terres.
L'esprit rongé par la matière, caractérisant le totalitairsme contemporain.
Là on assiste à un retournement de situation, l'obscurité s'exprimait en dehors de la matière, l'esprit en était libre ... Mais maintenant l'esprit est rongé par la matière ... Mais s'agit t'il du même esprit et de la même matière ? Je ne pense pas, je trouverais plutôt là dedans un autre esprit : celui du peuple qui est bouffé par les lois abusives et la réprétion (les fameuses matières) caractéristiques du totalitarisme contemporain : maintenant le totalitarisme se ferait donc par des dessous de table ...

C'est une interprétation rien de plus ... J'aimerais connaître l'explication de l'auteur svp :D
Thanatos