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J'ai pensé à...

Posté : ven. juin 02, 2006 12:07 am
par Délirius
La moitié de l'infini c'est encore l'infini, dans ce cas, tout les nombres sont plus petit que la moitié de l'infini,donc tous sont plus proches de zéro que de l'infini et ce peut importe le nombre (à moins que ce soit quelque chose comme infini moins un...). Cela veut dire qu'une chose, peut importe sa nature, est toujours plus proche de n'être rien que d'être tout?Est ce que je me trompe? :?: :idea: :panneau3:

Posté : ven. juin 02, 2006 12:15 am
par Anton
Joli reflection

Bien sûr le calcul est assez peu formel, mais j'aime bien la manière de présenter ^^

Posté : ven. juin 02, 2006 2:22 am
par Alias
Par ailleurs, si tu pousses un peu peu plus l'idée, voici ce que ça donne :

Si je suis limité dans l'espace et que je divise mon volume corporel par la totalité de l'univers, j'obtiens a/infini = 0 ... Donc je ne suis rien... pourtant je sais que je suis quelque chose...

Il en va de même pour le temps : le temps est éternel, donc infini. Je dure un temps fini. donc, par rapport à tout le temps, je n'existe pas... et pourtant...

Donc, pire encore que ce que tu as dit : toute chose n'est rien par rapport à l'univers, hormi l'univers lui-même.

Bon, je sais, en réalité ça donne une valeur qui tend vers 0, mais quand même ça pousse à réfléchir. Après ça, il y en a qui vont avoir la folie des grandeurs...

Za

P.S. À l'avenir, fait des titres plus explicite pour tes sujet, parce que "J'ai pensé à..." ça ne dit pas grand chose... Un titre devrait donné une idée du sujet.

Re: J'ai pensé à...

Posté : ven. juin 02, 2006 12:47 pm
par kermo
Délirius a écrit :Cela veut dire qu'une chose, peut importe sa nature, est toujours plus proche de n'être rien que d'être tout?Est ce que je me trompe? :?: :idea: :paneau3:
Pour ça faudrait dire ce que tu entends par "proche" et donc définir une notion de distance ou norme (hé quoi on est sur le forum science).
La distance habituelle entre deux nombres c'est la valeur absolue de leur différence, et effectivement elle tend vers l'infini quand un des deux nombres tend vers l'infini, ce qui paraît normal.

En gros quand tu comptes usqu'à 10 000 tu n'es pas plus près de l'infini que quand tu comptes jusqu'à 10.

Après pour faire le lien avec sa place dans l'univers je vois pas le rapport, la distance est une affaire de nombres et j'espère pour toi que tu ne te résumes pas à ton volume ou à ta durée de vie.

Posté : ven. juin 02, 2006 9:08 pm
par ralph
Kent a écrit :
Donc je ne suis rien... pourtant je sais que je suis quelque chose...
Ah bon ? Qu'est-ce qui te le dis !!! :cool:
Nous sommes poussière d'étoile...Nous sommes donc quelque chose, même d'infiniment petit ;)
D'ailleurs si nous ne l'étions pas, nous ne serions pas en train de parler sur ce forum (rappelle-toi, "je pense donc je suis")

Posté : sam. juin 03, 2006 7:38 am
par Kent
Ah la je t'arrête tout de suite : qui te dis que ce que tu es en train de faire n'est que la projection de ton esprit (qui ne serais pas "palpable") d'une réalité virtuelle : tu penses donc tu es : mais QU'EST-CE QUE tu es ?!!!! :idea:

Cela rejoint en fait le vrai sujet de ce topic : comment définir le tout et le rien ?! Pour moi c'est exactement la même chose : un tout est un rien et un rien est un tout.
J'ai un exemple plus concret (tiré d'un ex de physique de 2nd !!! :lol: ) :
"Si on enlevé tout le vide sur terre, le reste de matière tiendrait dans un dé à coudre !!!" Preuve que ce que l'on croit un tout est en fait en grande partie du rien !!! Et pourtant, nous avons l'illusion d'être entouré de beaucoup de matière, alors que les atomes qui compose cette matière est composé à 99% de rien !!!!
Un tout est donc un rien !!! : :?: :?:

Posté : sam. juin 03, 2006 7:41 am
par Dynna
je suis d'accord avec toi kent !^^ surtout que "tout est relatif". à l'échelle de l'univers on n'est rien mais dans notre petit monde on est tout...enfin voilà ... :)

Posté : lun. juin 05, 2006 8:41 am
par ralph
Kent a écrit : tu penses donc tu es : mais QU'EST-CE QUE tu es ?!!!! :idea:
Encore une fois, je pense, et je le sais. J'ai envie d'écrire le mot "courage", hé bien je l'écris, qui m'en empêche. Je serais contrôlé par un Dieu tout pusisant qui me le ferait écrire à ma place et contre ma volonté ?
Pour te répondre à la question "QU'EST-CE QUE tu es ?!!!!", je le répete, je suis poussière d'étoile ;-)

Cela rejoint en fait le vrai sujet de ce topic : comment définir le tout et le rien ?!
La question d'être ou de ne pas être ( "Be, or not to be" ) peut rejoindre celle du tout et du rien je te l'accorde, même si ce n'est pas exactement la même chose.
Prenons ta phrase suivante :
Pour moi c'est exactement la même chose : un tout est un rien et un rien est un tout.
Tu dit bien qu'un tout, une entité bien définie, n'est rien. Mais qu'un rien, est un tout. Autrement dit, tu me demandais si j'étais quelque chose, en insinuant donc que je n'étais rien. La, tu dit qu'un rien est aussi un tout.
Tu te contredis donc sans le vouloir ;-)

Posté : lun. juin 05, 2006 5:04 pm
par zato
alors moi je voudrai juste dire que nous sommes un assemblage d'atomes, tous aussi vieux que l'univers (donc 15,4 milliards d'années si je me souviens bien) et que par conséquent on est aussi vieux que l'univers, et aussi vieux que le temps si on considère que le temps a été crée comme toutes les autres dimensions au moment du big bang...
alors quand à savoir si on est qqc par rapport au temps... tout dépend du référentiel: la vie et l'individu ou la matière?

***Ajout :***

j'aimerai juste rajouté ceci: une phrase a l'attention des suicidaire et relativement dans le sujet:

si tu n'es personne aux yeux du monde
tu es tout le monde aux yeux d'une personne

je croi qu'elle méritait un petit post pour elle seule

Posté : lun. juin 05, 2006 5:23 pm
par Ayumi
Ton propos m'évoque "de Zénon" un grand philosophe. Il dit qu'un homme veut aller d'un point A à un point B. En divisant [AB] par deux, on obtient deux morceaux qu'on peut encore diviser par deux, et ainsi de suite. Une longueur AB peut se diviser par 2 à l'infini, donc même une petite distance AC peut encore se diviser par deux à l'infini. Et il en conclut que AB est constitué d'une infinité de morceaux se divisant par deux à l'infini, donc l'homme qui part de A n'arrivera JAMAIS à B !!

Posté : lun. juin 05, 2006 5:42 pm
par Grey_jackal
C'est parce qu'à l'époque, on ne savait pas encore résoudre des convergences et autres limites.

Posté : mar. juin 06, 2006 11:15 pm
par Délirius
J'ai déja vu le "divisé par deux" mais c'était dans kid paddle...

Je me demande ce qu'il y a a mi-chemin entre 0 et l'infini...Ce n'est pas 1/2 de l'infini puisque c'est encore l'infini... Ce n'est pas non plus un nombre car tout les nombres tendent vers zéro...Ce que je cherche c'Est:

&*,&-1,&-2,&-3,&-4, ... ??? ...7,6,5,4,3,2,1,0

Le point de rencontre! :razz:




& = infini:c'est moins long...


edit miaou: Delirius t'es bien gentil mais relis toi avant de poster, et essaie d'ecrire des trucs qui veulent dire quelquechose..

Posté : mar. juin 06, 2006 11:24 pm
par Grey_jackal
Je me demande ce'il y a amie chemin entre 0 et l'infini...Ce n'est pas 1/2 de l'infini puisque c'est encore l'infini... Ce n'est pas non plus un nombre car tout les nombres tendent vers zéro...Ce que je cherche c'Est:
Ca n'a pas vraiment de sens, tout simplement. L'infini n'est pas un nombre (à moins de prendre des mathématiques abstraites, où le sens ne serait pas plus présent), tu ne peux tout simplement pas ce qui se trouve à la moitié de celui-ci.

Posté : mer. juin 07, 2006 8:33 am
par Kent
Tu dit bien qu'un tout, une entité bien définie, n'est rien. Mais qu'un rien, est un tout. Autrement dit, tu me demandais si j'étais quelque chose, en insinuant donc que je n'étais rien. La, tu dit qu'un rien est aussi un tout.
Tu te contredis donc sans le vouloir Wink
Mais non justement : je ne fais pas la différence entre un tout et un rien ! Ce que j'entendais par la question qu'est-ce que tu es ce n'est pas "une poussière dans l'univers" ou "un homme sur terre"... Mais qui te dis que ce n'est qu'une illusion : tu CROIS être une poussière.
Et je ne me contredis pas, bien au contraire : si tu n'étais rien et qu'un rien et un tout comme je l'ai dis, cela expliquerais pourquoi tu es quelque chose !!!
Qu'on ne vienne pas me parler de matière, ou atome ou n'importe quoi d'autre... Ce que j'entend par là c'est toute la notion de l'infini justement lié à ce paradoxe rien/tout, tout/rien
Encore une fois, je pense, et je le sais. J'ai envie d'écrire le mot "courage", hé bien je l'écris, qui m'en empêche. Je serais contrôlé par un Dieu tout pusisant qui me le ferait écrire à ma place et contre ma volonté ?
Ca revient à la même chose : tu peux l'imaginer, ou le croire : mais rien ne peut prouver que tu l'as vraiment écrit à part tes yeux !!! :lol:
Tu dit bien qu'un tout, une entité bien définie, n'est rien. Mais qu'un rien, est un tout. [...] Tu te contredis donc sans le vouloir Wink
Là aussi je te l'accordes : c'est un paradoxe : mais comment explique l big bang autrement dans ce cas ? Ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres mais j'essaye juste ici de vous montrer que la limite entre tout et rien est tellement fine que cela expliquerais l'infini...
Et encore une fois cela explique la réflexion de départ :
Cela veut dire qu'une chose, peut importe sa nature, est toujours plus proche de n'être rien que d'être tout?Est ce que je me trompe? Question Idea panneau3
Tout est instable et rien n'est réellement défini ! :neutral:
Preuve est fait avec le big bang qu'un tout vient de rien et qu'un tout est composé de beaucoup de vide... donc de rien !

Je sais je suis un peu space mais vous n'êtes pas obligé de comprendre : j'ai dis ce que j'avais à dire ! :lol:

Posté : mer. juin 07, 2006 8:43 am
par Max
Ca me rappelle l'histoire des frères jumaux dont l'un est envoyé en enfer et l'autre au paradis, mais qui échangent leur place tous les dimanche. L'un passe donc six jours par semaine en enfer et un jour au paradis, et l'autre six jours au paradis et un en enfer. Sachant qu'ils y resteront pendant l'éternité, à savoir un temps infini, lequel des deux restera le plus longtemps en enfer ? Chacun y passera un nombre de jour infini, et pourtant ne peut-on pas dire que le premier y restera plus longtemps ... Il y reste donc 6 fois plus infiniment que le deuxième ^^ ?


Quant à savoir si on est qqchose ou pas, pour répondre à Kent (il me semble que c'était lui qui remettait en doute le fait d'être...), on peut reprendre Descartes : mes sens peuvent me tromper de temps en temps (illusions d'optique par exemple), alors pourquoi ne le feraient-ils pas tout le temps ? De quoi suis-je vraiment sûr ? Je sais que je doute. Or pour douter, il faut penser, donc je pense. Si je pense, alors "je" est capable de penser, donc je suis. (Et quand il continuait le raisonnement, mais ça on préfère généralement le laisser de côté : or si "je" suis, ça veut dire que "je" a été créé, donc """Dieu""" est [=> qqchose qui crée, pas forcément un barbu sur nuage]).
On devrait éviter d'employer la formulation tronquée, ce qui donnerait : "Je doute, donc je pense, donc je suis, donc Dieu est".
Quant à savoir si on est ce qu'on pense être, alors effectivement, là on ne peut être sûr de rien. Reste à définir le réel..

Pour ceux qui disent que nous ne sommes rien, on est quand même environ 2x 1 000 000 000 000 000 fois plus grands qu'un noyau d'atome. On est constitué d'environ 50 000 000 000 000 de cellules, avec environ 100 000 000 000 000mètres d'ADN au total (une fois celui ci déroulé), quelques 300 à 600m² d'intestin divers et variés, des milliers de bactéries, cad d'autres organismes, vivant à l'interieur de notre corps (on est donc un habitat naturel pour autant de petits organismes... des mondes entiers, en somme), etc.

Donc nous sommes tout et rien à la fois. Tout à l'échelle d'un micro organisme, rien à l'échelle de l'univers.

...

Tout ça pour en arriver à : "tout est relatif".
J'en viendrais presque à m'interroger sur la pertinence de ce topic :lol:

Posté : mer. juin 07, 2006 5:45 pm
par Kent
j'en viendrais presque à m'interroger sur la pertinence de ce topic
Dès le départ c'était foireux : t'inquiètes pas ! :lol:
C'est bien vrai ce que tu dis là : je ne connaissais pas le résonnement de décartes... c'est pas faux : merci pour l'info ! ;-)
Mais comme dis nous revenons toujours à la même question : Qu'est-ce que le réel ?
"Tout est relatif" n'explique pas tout : je pense que pour disserter sur l'infini il faidrait déjà définir clairement qu'est-ce que le réel et le borné !!! :shock: :???:

Posté : mer. juin 07, 2006 10:21 pm
par Délirius
Je viens d'avoir une idée:si je ne suis rien , c'est donc que je suis tout, donc je suis dieu et je ferais quoi pour me désennuyer?Je créé un univers ou je m'incarne dans un etre à la fois,pour m'oublier moi même et chercher un moyen de me détruire ,au moins partiellement,parce que comme je suis tout, je ne peut...rien faire! Ce qui est très ennuyeux!Vous voez grace à ce résonnement tout à fait illogique que je suis forcément dieu! :twisted: :panneau3:

Vous voyez, on peut tenir a peu pres n'importe quel résonnement sur l'infini!Quoi qu'il en soit j'èspère que j'ai tort:il vaut toujours mieux être quelque chose que d'être tout et rien...


Pour ce qui est de descartes, je dirais plutot:Je percoit ,j'analyse ne serais ce que sommairement ces perceptions et je m'en souvient ne seraisce qu'une fraction de seconde donc je suis! :idea:

Posté : jeu. juin 08, 2006 6:22 am
par Amo
je pense que pour disserter sur l'infini il faidrait déjà définir clairement qu'est-ce que le réel et le borné !!!
En fait en analyse mathémathique on définit très clairement le borné sinon on définit aussi les chiffres réels( bon je sais que ce n'est pas exactement ça que ut entendais par réel...)

Ce qui est borné: Un ensemble (d'éléments, ça peut-être des carottes ou des banannes) qui possède au moins une borne (inférieure ou supérieur dans le cas des nombres)

Une borne: Un nombre qui est plus grand ou égual à tous les nombres de l'ensemble (vice versa avec le plus petit).

On peu bien essayer d'appliquer cette définition à autre chose. Le temps et le big bang par exemple. Nous croyons que le temps est borné inférieurement par le bigbang (nous n'avons aucune preuve qu'il n'y avait rien d'autre avant, mais nous supposons quand même que c'est le commencement). Nous ne savons pas plus si le temps est borné supérieurement... ;-) Y a-t-il un temps maximum à l'Univers? Va-t-il disparaître après un certain temps?

Il faut faire attention lorsqu'on parle d'infini, nous ne pouvons pas sortir le mot infini comme ça pour le fun... il doit être "étiqueté" sur quelque chose (le temps, les nombres, la matière, etc).

Posté : jeu. juin 08, 2006 8:48 am
par Kent
Il faut faire attention lorsqu'on parle d'infini, nous ne pouvons pas sortir le mot infini comme ça pour le fun... il doit être "étiqueté" sur quelque chose (le temps, les nombres, la matière, etc).
C'est bien ça le problème : l'infini s'applique sur des choses bien précises que l'on croit connaitre : l'infini les remet tous en question !
Je comprend ce que tu veux dire avec l'histoire du borné : mais encore une fois je trouve ça trop mathématique : je sais, c'est le seul moyen ! :shock:
J'aime bien ton raisonnement Délirius ! Mais effectivement : avec m'infini, le réel, le tout/rien , tous les résonnements se tiennent !
On peu bien essayer d'appliquer cette définition à autre chose. Le temps et le big bang par exemple. Nous croyons que le temps est borné inférieurement par le bigbang (nous n'avons aucune preuve qu'il n'y avait rien d'autre avant, mais nous supposons quand même que c'est le commencement). Nous ne savons pas plus si le temps est borné supérieurement... Wink Y a-t-il un temps maximum à l'Univers? Va-t-il disparaître après un certain temps?
Tant de choses que nous ne savons pas ! Le problème du Big Bang est à mon goût un des mystères qui met en jeu tout ce dont nous parlons en ce moment : le temps, l'espace, l'infini, le tout (matière) le rien (vide)...
Il est peut-être là notre exemple concret... :shock: