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Les questions extrêmes
Posté : dim. mai 28, 2006 4:06 am
par Alias
Voilà, cet hiver, je suis allé au chalet d'un ami et un soir on s'est mis à se poser des questions vraiment extrêmes, du genre qui font entrer en conflit les choses auxquelles nous tenons absolument. En gros, il s'agit d'imaginer un situation extrême où vous n'avez que deux options. La réponse facile est de dire qu'on n'y sera jamais confronté parce qu'on arrivera toujours à les éviter (ce qui est fort probable). Toutefois, la contrainte est qu'il faut répondre à la question en supposant que malgré tout la situation arrive.
Évidemment, je ne veux pas vos réponses à celles-ci, chacune d'elles pouvant engendrer un sujet à elle seule. (J'en donnerai quelques exemples pour la forme plus loin dans le message.)
Ce que je voudrais, c'est votre impression à leur sujet.
A. Comment y réagiriez-vous ?
1) Les trouvez-vous vraiment extrêmes ?
2) Seriez-vous capables d'y répondre honnêtement ?
3) Y répondriez-vous devant vos amis ? votre famille ? vos conseillers ? vos proches ? etc ?
4) Passeriez-vous vous aussi une soirée à répondre avec des amis à de telles questions ?
5) Etc.
B. Quels sont les impacts de réussir à répondre à de telles questions ?
1) Y répondre entraîne-t-il forcément une maladie mentale ?
2) Cela permet-il d'en arriver à mieux se connaître ?
3) Y faire face peut-il procurer une sorte de soulagement ?
4) Etc.
C. Etc.
Les "etc." sont là pour que vous vous sentiez libres de sortir des pistes de réflexions que je vous offres.
Bon, voici quelques exemples de questions extrêmes :
1- Si vous aviez le choix entre tuer votre frère ou le laisser tuer une personne X, que feriez-vous ? Si X est votre autre frère (soeur) ? Si X est vous ? Si X est plusieurs personnes ? Combien de personnes X doit-il représenter pour que vous tuiez votre frère ?
2- Pourriez-vous tuer une personne si vous aviez la garanti que 2 autre mourraient si vous ne le faisiez pas ? Combiend devriez-vous en sauver pour qu'un meurtre soit acceptable (N'oubliez pas que c'est la seule solution... Inutile de me dire que c'est impossible, ce sont des situation fictives) ?
3- Pourriez-vous torturez un enfant si cela sauve des gens ? Même si cela entraînerait la mort de l'enfant ?
4- (Celle-là ne concerne que les gars... c'est pas pour être sexiste mais c'est une question d'anatomie
) Que choisiriez-vous entre tuer une personne ou vous faire castrer ?
5- Si vous aviez le choix entre tuer une personnes ou être tuer, que feriez-vous ? tuer deux personnes ? 100 personnes ?
Et ainsi de suit pendant toute une soirée... Si celle-là ne vous semble pas assez extrêmes (J'ai essayé de ne pas être trop choquant ?) vous n'avez qu'à en imaginez vous-mêmes. C'est simple, ce sont des situations qui mettent en conflit des valeurs et des choses auxquels on tient... N'est-ce pas les gars
Bon, mes impressions sur ce genre de questions maintenant.
Bon, alors c'est clair, je l'ai déjà fait, je suis capable de répondre à ces questions devant mes amis. Je ne doute pas de ma capacité à le faire devant mon frère. Devant mes parents et ma soeur, je pourrais probablement, mais ce serait plus dur. Et oui, j'ai belle et bien passé plus d'une heure à prendre plaisir à confronter mes amis et moi-même à de telles questions.
Je dois avouer que j'ai dû me sonder profondément pour arriver à y répondre honnêtement et cela m'a permis de bien mettre mes véritables valeurs à ma vue. Ça m'a permit de mieux connaître mes amis aussi, quoique je les connaisse déjà assez bien. Y répondre m'a procuré un certain trouble, évidemment, mais aussi un soulagement. Entendre mes amis y répondre m'a aussi permis d'y répondre plus facilement, même si ma réponse n'était pas toujours la même qu'eux... Le sacrifice des autres facilite le sacrifice de soi-même en quelques sortes.
Za
Posté : dim. mai 28, 2006 12:57 pm
par Holy
A. Comment y réagiriez-vous ?
1) Les trouvez-vous vraiment extrêmes ? Trop...
2) Seriez-vous capables d'y répondre honnêtement ? Non
3) Y répondriez-vous devant vos amis ? votre famille ? vos conseillers ? vos proches ? etc ? Non
4) Passeriez-vous vous aussi une soirée à répondre avec des amis à de telles questions ? Non
5) Etc.
B. Quels sont les impacts de réussir à répondre à de telles questions ?
1) Y répondre entraîne-t-il forcément une maladie mentale ? Non
2) Cela permet-il d'en arriver à mieux se connaître ? Oui
3) Y faire face peut-il procurer une sorte de soulagement ? Peut-être
4) Etc.
j'ai l'impression d'être dans les questionnaires de l'ouvrières
Franchement, lorsque l'on me pose ce genre de questions, je commence directement à m'énerver "Non, mais c'est quoi ces questions à la ***?!"
Je n'y réponds pas, et je m'en vais.
Posté : dim. mai 28, 2006 1:54 pm
par zepsykoala
Je pense que ce topic sera rapidement transféré dans les Questionnaires de l'ouvrière ^^
A. Comment y réagiriez-vous ?
1) Les trouvez-vous vraiment extrêmes ?
On peut aller encore plus loin
2) Seriez-vous capables d'y répondre honnêtement ?
Oui, mais ça m'obligerait à préciser énormément les situations, puisque ma réponse pourrait être très différente selon les conditions exactes dans lesquelles l'évènement se passe
3) Y répondriez-vous devant vos amis ? votre famille ? vos conseillers ? vos proches ? etc ?
Oui, si c'est dans une soirée ou tout le monde répond ^^ et encore une fois, à la condition qu'on me laisse préciser les situations
4) Passeriez-vous vous aussi une soirée à répondre avec des amis à de telles questions ?
clairement pas toute une soirée, mais si on ne sait vraiment pas à quoi passer le temps, pourquoi pas...
B. Quels sont les impacts de réussir à répondre à de telles questions ?
1) Y répondre entraîne-t-il forcément une maladie mentale ?
Non, je ne pense pas, à moins d'avoir une personnalité très fragile
2) Cela permet-il d'en arriver à mieux se connaître ?
Mouais, je sais pas trop, ça dépend des gens et de la pertinence des questions
3) Y faire face peut-il procurer une sorte de soulagement ?
Je me suis pas senti spécialement soulagé en répondant mentalement à tes exemples, ni inquiété d'ailleurs...
Je pense que ça peut effectivement permettre de mieux cerner la personnalité de quelqu'un, mais il faut bien se rendre compte qu'il peut y avoir une grande différence entre la façon dont on pense réagir en imaginant les situations, et la façon dont on réagirait réellement si ces situations très improbables se réalisaient vraiment...
Posté : dim. mai 28, 2006 3:20 pm
par Alias
J'ai pensé à le mettre dans les questionnaires de l'ouvrière, mais je ne l'ai pas fait pour deux raisons. La première assez simple : je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé... Bon, mauvaise raison vous me direz... et je ne le nierai pas.
Par contre, la seconde en est une vrai. Ce n'est pas un questionnaire. J'ai donné des pistes pour que vous puissiez comprendre ce que je demandais, mais je ne tiens pas à recevoir des réponses à ces pistes. Je veux juste votre avis sur ces questions et je serais content qu'on ne s'en tienne pas à ce que j'ai proposé. C'est pourquoi je ne considère pas ça comme un questionnaire. Évidemment, si un admin ou un modo décide de changer mon sujet de place, je l'accepterai.
Pour ce qui était de préciser la situation, crois moi, on le faisait jusque dans les moindres détails. Parfois, c'était très intéressant, parce qu'on ne changeait qu'un toute petite variable et la réponse changeait... ou le temps avant la réponse allongeait beaucoup !
Za
Posté : dim. mai 28, 2006 8:01 pm
par diamant
Le questionnaire de l'ouvrière se trouve ici :
http://www.la-fourmiliere.com/forum/viewforum.php?f=6
Mais je considère également, que ce topic est bien situé dans cette partie (la fourmi pensante).
En ce qui concerne le topic, je ne répondrai pas à chaque question posée, mais je vais plutot donner mes impressions.
Pour ma part, je dirais que oui je peux répondre à ces questions, et devant famille, amis, simples connaissances, etc.
Mais le problème c'est que même en essayant d'être le plus honnête possible envers moi même, je ne suis pas certaine que la réponse serait la même si la situation se présentait réellement.
Et cela est vrai pour des questions "extrêmes", comme moins "extrêmes" !
Comment savoir comment réagitons face à une situation ?
A moins de s'y retrouver confronté, je pense qu'on ne peut savoir.
L'avantage de se genre de question (quoique pour seulement certaines ici) c'est que l'on peut se penser altruiste, et se faire passer pour altruiste, en disant que l'on va se sacrifier pour n'importe qui. mais est ce que ce serait vraiment le cas ? allez je me répète ^^ non je ne pense pas on ne peut savoir que quand on est face à la situation.
Alors, au final, j'en arrive à la conclusion, peut etre simpliste, mais qu'au final il n'y a pas grand intérêt à répondre à ce genre de questions.
Hormis, le fait de peut etre s'interroger un peu sur le sens de la vie, ce qui est toujours utile ...
Et juste pour dire, je ne dénigre pas ce genre de question.. il m'arrive d'en poser certaines, et d'essayer d'y répondre...
Posté : lun. mai 29, 2006 11:16 am
par Nyuptiq
Bon je vais faire comme Diamant, je vais pas répondre séparément a toutes tes questions (de 1 parce que je suis flémmard, de 2 parce que j'aime pas les questionnaires), d'ailleurs je suis plutôt d'accord avec Diamant sur le sujet
Pour moi le problème c'est que ces questions ne me semblent pas assez précises pour pouvoir y répondre. Et donc quand on m'en pose une je dis généralement que je n'ai pas assez de détails pour le faire.
Ex: "1- Si vous aviez le choix entre tuer votre frère ou le laisser tuer une personne X, que feriez-vous ? Si X est votre autre frère (soeur) ? Si X est vous ? Si X est plusieurs personnes ? Combien de personnes X doit-il représenter pour que vous tuiez votre frère ?"
Bon j'ai pas de frère mais j'ai une soeur...On me dira "Mais c'est qu'un cas théorique !" Peut être, mais je ne connais pas les relations que j'ai avec mon frère. Est-ce que je l'aime, lui suis-je indiférrent, sommes nous ennemis ? Bon passons. Il veut tuer une personne...Pourquoi ? Si cette personne a tué notre soeur Ok. Dans le cas contraire mon frère est-il fou ? Jusqu'à quel point ? Peut il être sauvé de sa folie ?
Et caetera et caetera. Pareil pour toutes les autres questions.
En suite je connais quelques unes des tendances qui prédominent en moi:
Moins grave est l'inaction que l'action : je préfère laisser mourir quelqu'un par mon inaction que de l'avoir tué moi même
La certitude avant l'incertitude : Je me fout de savoir combient de personnes pourraient peut être hypothétiquement avoir des chances d'être sauvées si la personne en face de moi meurt (ce qui est un cas binaire extrèmement caricatural)
Quand au sacrifice de soi...Hônnetement je sais pas. Je crois qu'on peut pas vraiment savoir dans ce genre de cas.
Une remarque amusante, je pratique le jeu de rôles depuis maintenants quelques années. Pour ceux qui ne le savent pas, le JdR (Jeu de Rôles) est une variante du jeu de société (mais ne le dites pas a un rôliste ou il piquera une crise), qui se pratique avec des joueurs et un Maitre de Jeu (Mj), les joueurs incarent un personnage qu'ils ont crée de toutes pièces grâce a un système de règles ( se basant sur un thème précis : Médiéval Fantastique, SF, Horreur, Policier etc.) plus ou moins complexes. Puis le Mj
introduit ces personnages dans un univers où il les fait interagir avec le monde (ce qui consiste parfois en : "Vous êtes un groupe d'aventuriers et vous avez entendu parler d'une grotte gardée par un dragon où se cache un trésor". En ce sens Bilbo le Hobbit Pourrait faire figure d'exemple d'aventure pouvant arriver aux joueurs). Cette interaction est purement orale (les joueurs et le Mj sont assis autour d'une table et ne font que DIRE ce que fait leur personnage) et les actions tentés par les joueurs sont résolues par des systèmes impliquant des jets de dés (dont très peu ont 6 faces, une majorité ayant 20 ou 100 faces -un dés 100 étant en fait deux dès 10 faces, un pour les disaines et un pour les unités)
Donc je pratique ces jeux (car il y a plein de systèmes de règles différents) depuis plusieurs années, avec un groupe d'amis au sein duquel nous avons deux Mj "attitrés".
Or, dans la campagne (ie : ensembles d'aventures ou quêtes participants a une fresque globale. Ex: Le Seigneur des Anneau et Bilbo le Hobbit correspondent a l'équivalent littéraire d'une Campagne) d'un des Mj, je jouais a un moment des personnages (un a la fois, on replace si il meurt ou quitte le groupe) dont la psychologie correspondait a une version de ce que j'entendais par "quelqu'un de bien", quelqu'un dont je tente de me rapprocher.
Et plusieurs fois j'ai été confronté a ce genre de questions. Même si ce n'est que pour un jeu, ces questions ont tout d'un coup un impact différent du simple "Et si tu étais dans cette situation que ferais tu ?" .
Bien sûr certains joueurs font a leurs perso une psychologie différente de la leur. Mais dans ce cas je m'étais plus ou moins investi dans ces personnages et donc leurs réponses étaient les miennes.
A certains moments, une soirée de JdR peut être aussi révélatrice que la soirée que tu a passé avec tes amis a se poser ces questions
Posté : lun. mai 29, 2006 6:17 pm
par bidibulle
J'adore ce genre de question, j'aime me les poser et les poser aux autres.
La réponse n'est bien sure jamais certaine et l'on répond généralement la façon dont l'on aimerait réagir au début mais en poussant un peu, on découvre sa personnalité et sa nature. Bien sur rien ne vaut la vérification empirriques, sinon cela ne reste qu'une hypothèse mais j'aime bien les hypothèses, rien que parce que cela fait réfléchir.
Posté : mar. mai 30, 2006 11:23 am
par seilala
je n'aime vraiment pas ces questions, et gare à celui qui osera me les poser !
Il n'y a rien de pire que de décider de la mort de quelqu'un et surtout de choisir qui doit mourir (on se fixe sur quoi, le mérite, les sentiments?)
mais je reconnais que je me pose ce genre de question par fois... l'une d'elle était : si j'arrive à remonter dans le temps, en 1939 et que je me retrouve dans la chambre d'un dictateur que je ne citerais pas, un flingue à la main : serais-je capable de tuer cet humain aussi ignoble soit-il?
Posté : mar. mai 30, 2006 7:01 pm
par Dynna
ce genre de question peut peut-être permettre de se connaître mieux mais je ne sais pas si elles servent vraiment à quelque chose et, en plus, il est très dur d'y répondre puisqu'on a jamais vécu de situation aussi extrème. En plus ces questions sont fermées : "tueras-tu ou pas ?". alors qu'il existerait sûrment une autre solution en réalité qu'on choisirait plus volontiers. je crois que ces questions ne présentent pas grand intérêt.
après le truc de hitler me sembloe déjà plus intéressant car il s'agit d'une cause dont on est sûr des conséquences (hum)... mais même dans ce cas c'est dur car on se dit encore que la situation est impossible etc...
Posté : mar. mai 30, 2006 8:11 pm
par Alias
C'est clair que je ne réagirais peut-être pas exactement comme j'ai répondu advenant une de ces situations. Évidemment, je suis parfaitement d'accord avec toi, dans la vie réelle, il y aura toujours d'autres solutions et je suis le premier à le croire. Sauf qu'il s'agit de situations fictives où seules les possibilités énumérées sont disponibles.
Sinon, les conséquences de tuer Hitler avant la guerre sont beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
La guerre aurait-elle eu lieu ?
Le génocide aurait-il eu lieu ?
Si ce génocide n'avait pas eu lieu, et la guerre non plus, y aurait-il eu autant de monde à réaliser les horreurs du fachisme et du nazisme ?
Ceux-ci serait-il plus forts de nos jours, n'ayant pas eu affaire à si forte répression ?
Dur à prévoir... à moins de connaître les lois de la psychohistoire de Hari Seldon (Isaac Asimov)
Za
Posté : jeu. juin 01, 2006 4:33 am
par Petite_Fée
Tout comme Nyuptic, j'ai déjà répondu à ce genre de questions en JdR...des choix très difficile entre avoir le pouvoir infini ou la sagesse infinie? Mourir en sauvant 300 personnes et en étant reconnu ou mourir en sauvant 3000 personnes mais dans l'indifférence totale? Il y en avait d'autres mais il est vrai que même dans un simple jeuon peut en apprendre beaucoup sur les autres.
Pour répondre à tes questions, oui, je pourrais y répondre honnêtement. Je ne les trouve pas extrêmes. Passer une soirée à se poser ce genre de questions? Et bien lors de cette fameuse partie de JdR c'est ce qu'il s'est passé. Je ne crois pas que cela entraîne une maladie mentale^^. C'est sûr que l'on se connait mieux mais surtout les autres qui "participent". Je me suis découverte très humaine et noble alors que je suis quelqu'un de pas très courageux. Il ne faut pas juger les autres si une de leurs réponses est choquante. C'est surtout là que réisde le danger.
Posté : jeu. juin 01, 2006 7:15 am
par Max
Ce genre de question, on peut se les poser, mais ça n'avance pas à grand chose...
Je m'en pose de temps en temps, du genre "s'il ne me reste qu'un mois à vivre, est ce que je préfère le savoir sachant que ça risque de m'empêcher d'en profiter ou est ce que je préfère l'ignorer sachant que je risque alors de le gaspiller ?"
On ne peut pas répondre à ce genre de question. C'est un peu comme toutes ces personnes, qui, quand on leur demande ce qu'elles auraient fait pendant la 2nd WW, vous répondent toutes qu'elles seraient entrées dans la résistance, sans tenir compte de l'éducation de l'époque, des courants de pensées, du conditionnement, du fait qu'on ne "savait pas vraiment", des contraintes materielles... Comment être sur, quand sa famille est entrain de mourir, qu'on voit ses enfants rachitiques commencer à prendre une mauvaise toux, que sa femme est clouée au lit avec une fièvre inquiétante, et qu'évidemment, entre le rationnement et les faiblesses médicales.. est ce qu'on ne préfererait pas "dénoncer" quelqu'un (on l'enlève ? Et après, qu'est ce qui se passe ? Bof, on ne sait pas trop, ou on fait comme si on ne savait pas...) pour tenter de les sauver ?
En clair, ce genre de question est un peu trop facile quand on est bien assis tranquillement dans son fauteuil avec les tenants et aboutissants de chaque solution sous les yeux, mais la réalité n'est jamais aussi simple, et quand on y est confronté, les réactions peuvent être très très éloignées de la "théorie".
Posté : ven. juin 02, 2006 12:26 am
par Anton
@Max :
Je suis pas d'accord. Aucun rapport avec une situation du style "Pendant la seconde guerre mondiale".
Parce que justement, il s'agit de nous-mêmes, tels que nous sommes, avec notre morale et notre éducation.
Se demander ce qu'on aurait fait à la place de quelqu'un, dans sa tête, oui, c'est de la connerie. Mais se demander ce qu'on aurait fait si on était, nous-même, dans la même situation qu'une personne, c'est toujours possible.
____________________________
Ca ne sert à rien mais ça permet de jauger une personne.
Si elle ne répond pas honnêtement, en général, ça se voit, la question choque, et le choc fait reflechir, et la reflection fait douter de son mensonge.
Personellement, si c'est dans un délire de questions à la con comme ça, pourquoi ne pas y répondre, ça engage à quoi.
Mais libre à ceux qui ne sauraient pas répondre, de ne pas le faire.
Personellement j'ai poussé l'introspection assez loin, et je pense savoir comment je réagirais sur certaines situations extrêmes, que ces réactions soient karmiquement bonnes ou mauvaises.
C'est seulement une question de connaissance de soi-même, et de franchise envers soi-même, avec en plus, la franchise envers la personne qui pose les situations, si on y répond.
Posté : lun. juin 05, 2006 12:49 pm
par Rosebleue
A. Comment y réagiriez-vous ?
Heu je me demande ce qui peut bien passer par la tête à cette personne, et je n'y répond pas!!!
1) Les trouvez-vous vraiment extrêmes ?
Oui beaucoup trop!
2) Seriez-vous capables d'y répondre honnêtement ?
Pas capable d'y répondre tout court!
3) Y répondriez-vous devant vos amis ? votre famille ? vos conseillers ? vos proches ? etc ?
Non!
4) Passeriez-vous vous aussi une soirée à répondre avec des amis à de telles questions ?
Non plus.
5) Etc.
B. Quels sont les impacts de réussir à répondre à de telles questions ?
1) Y répondre entraîne-t-il forcément une maladie mentale ?
C'est possible pour des personnes qui ont déjà des problèmes plus minimes.
2) Cela permet-il d'en arriver à mieux se connaître ?
Oui mais dangeureusement.
3) Y faire face peut-il procurer une sorte de soulagement ?
Pas vraiment, et puis quel genre de soulagement?
4) Etc.
Pour revenir à la quetion 2 de B, oui on se connait mieux, mais que pourrait bien apporter ce genre de réponse de positif? C'est vraiment trop bizarre! Surtout pour une personne qui est du genre à se remettre en question au moindre doute sur lui même (comme moi quoi!lol
). C'est un peu risqué!
Au début, avant de voir les sujet abordé, je penser à ce qu'on fait avec ma meilleure amie quand on se voit. Ca nous arrive très souvent de débattre sur des sujets sur lesquels nos avis divergent complètement comme la religion, elle est croyante, moi pas, enfin ce genre de chose. Mais jamais préféré tuer tel ou tel proche.
Mais je pense que ceux qui sont capables de se poser ce genre de question n'ont aucune difficulter à y répondre, donc pour eux ça n'est peut-être pas si péjoratif que ça en à l'air de l'exterieur!
Je serais curieuse de savoir ce que ça t'a apporté ce genre de question Alias, histoire que certains (comme moi
) comprennent mieux.
Posté : lun. juin 05, 2006 1:37 pm
par Joanne
j'essaie de répondre à tes questions mais je prends en compte tellement de trucs (si je dois choisir entre ma soeur et d'autres personnes : supporterai-je de voir ma soeur mourir à cause de mon choix? mais supporterait-elle de savoir que d'autres sont morts pour elle? etc) que mes réponses changent sans cesse!! Tu dis avoir répondu honnètement à ces questions, mais ce n'est que de la théorie, si tu te retrouves dans de telles situations, rien ne dit que tu auras le même cheminement dans le feu de l'action... du coup je ne sais pas si c'est bien utile de pouvoir répondre à ces questions... par contre se poser ces questions c'est intéressant, voir nos doutes, nos réactions, c'est toujours instructif.
En bref, voila ce que je pense (pour l'instant) : se poser des questions extrèmes: oui, mais pas pour y apporter absolument des réponses.
Posté : jeu. sept. 06, 2007 4:33 pm
par magic berber
Ca me semble quand même assez malsain, ce genre de question.
Posté : dim. sept. 09, 2007 12:09 am
par laminak
Salut à tous...
Bon ,je poste......Comme disait quelqu'un que je nommerait pas:
- Quand on parle culture,on sort le pistolet...
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-Mourir pour ces idées ou tuer pour celles ci...?
Meme si les questions sont posées différements je reste dubitatif à leurs réponses...
Disont que la personne répondand prendra un aspect plus ou moins transparent (dans le sens d'une image
"d'opacité")
Ainsi qu'une impression de souplesse (dans le sens d'une
"dureté")
Ce n'est pas la réponse qui importe mais plus la façon d'y répondre...
La question ou les questions "extrémes" sont intéressantes parce qu'elles reposent sur un plan de pensée ...Et désolé pour certains ,mais l'égo devient le référenciel...
- Le référentiel est le centre "d'intéret" et la nuance et la densité est totalement perso!!!(je suis désolé pour cette réponse
)