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Resultats des concours de nouvelles

Posté : dim. mai 14, 2006 10:23 am
par Deus
Dans ce post seront inclus les nouvelles des gagnants du concours.

***Ajout :***

1er vanqueur sur le theme "La Vie en genéral" Kmaelle:

Ma vie a changé suite à une anodine discussion avec une gosse dans le métro. C’était ce genre de bambin d’environ 3 ans, qui ignorent le vouvoiement, particulièrement loquaces, qui aiment faire la conversation aux adultes, genre de comportement qui devrait énerver s’ils ne nous faisaient pas fondre avec leur figure d’anges. Donc la petite avait commencé à me parlé avec le banal :
-Diiiiiis, tu t’appelle comment ?
-Sandra répondis-je en riant de voir tant d’aisance émanant d’une gamine de cet age. Sa mère m’adressait un sourire désolé
-Tu es mariée ?
-Oui
-Et tu as des enfants ?
-Oui
-Tu fais quoi comme métier ?
-Secrétaire
-Ah ? Moi je veux être danseuse étoile. Regarde ce que je sais faire !
La gosse s’est levée et a esquissé quelques mouvements de danse classique. Je ne pu m’empêcher de reconnaître qu’elle avait du talent, j’étais malgré tout consciente que ce n’était qu’une enfant qui se berçait d’illusions. Ca m’avait tout d’un coup rappelé des souvenirs d’enfance. Je me revoyais, vers mes 10 ans ; le pinceau à la main, cherchant à atteindre le but que je m’étais fixé : faire le tableau parfait, celui capable de faire ressortir toutes les émotions, ce genre de tableaux tellement magnifiques qui nous mettent les larmes aux yeux. Tout le monde s’était moqué d moi bien sur, on me disait « déjà que Van Gogh avait voulu trouver le jaune parfait et n’y avait pas réussi, comment toi pourrais-tu faire le tableau parfait. » Ce à quoi j’avais rétorqué : « J’ai peut être plus de potentiel que Van Gogh, qui sait ? » Les adultes s’étaient mis à rire de bon cœur. Je fus tirée de mes pensées par la fillette qui avait terminé son enchaînement
-Et, dis-moi, tu es heureuse ?
J’éclatai de rire. Etais-je heureuse ? Il me semblait avoir en quelque sorte déjà répondu à cette question. J’avais un métier convenable, un mari, des enfants. Que pouvait-on demander de plus pour être heureuse ?
-Bien sur que je suis heureuse
Sur ce, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai pris l’agenda qui était dans mon sac, un crayon et je me suis mise à dessiner. Et j’ai soudain éprouvé une joie que je n’avais pas ressentie, depuis, depuis ? Depuis que j’avais 10 ans et que je, que je crayonnais, que je peignais. Et une évidence me frappe en plein fouet : non je n’étais pas heureuse ! J’en avais honte d’ailleurs. Il y en avait qui vivaient dans la misère, d’autres qui marchaient chaque jour sous des pluies de bombes, et moi petite parisienne moyenne je me permettais de ne pas être heureuse ! Pourtant il fallait avouer que je menais une vie ennuyeuse, j’avais un travail sans intérêt, le soir je rentrais chez moi, je mangeais et je m’endormais et cela recommençait ainsi de suite, je n’avais pas besoin de voyante pour voir mes journées à l’avance. Quand le métro s’est arrêté je me suis levée d’un bond, je suis rentrée chez moi en courant, je suis montée au grenier, j’ai pris mon vieux pinceau, des palettes de couleurs, une toile vierge et je me suis mise au travail, j’avais mon objectif à atteindre, réussir en mieux là où Van Gogh avait échoué : Au lieu de faire le jaune parfait j’allais faire le tableau parfait, le tableau capable de faire ressentir toutes les émotions.

Posté : mer. août 23, 2006 8:08 am
par Deus
2éme vainqueur sur le théme " Uchronie au sens large" Porkepikipik:

hum… ça fait du bien… »
Justine déplia ses longs tentacules sur le sable chaud.
Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pris de vacances. La naissance de son fils, Bastien, lui avait pompé tout son temps et son énergie. Heureusement, il commençait à être autonome. Ses membres avaient poussé et désormais, il pouvait se déplacer tout seul. Ce qu’il faisait avec beaucoup de joie ! Il courait sur la plage, sautait dans les vagues, construisait des châteaux.
Justine le surveillait d’un œil distrait.
Elle avait engagé une nourrice pour ses vacances. C’était une petite créature ronde et rose. Elle faisait partie de la caste des transformables. Leur spécificité était la garde d’enfant. Ils savaient y faire pour les amuser ! Ils prenaient les formes adéquates aux désirs de leurs protégés. Ballon, coussin, radeau !
Justine soupira d’aise. Elle prit le tube de crème solaire et s’en enduit le corps tout en lisant son magazine et en buvant un cocktail frais.
Le bonheur !
La Terre était devenue depuis peu une destination touristique en vogue. Tout le cosmos se précipitait sur ses plages de sable blanc, dans ses eaux turquoises ou sur ses montagnes recouvertes de végétations luxuriantes et de petits animaux tout à fait caractéristique de cette planète.
Bastien et sa mère avaient été visité les plus beaux endroits de la Terre. Ils avaient glissé sur des luges les pentes enneigées, explorer les récifs de coraux.
Mais les vraies vacances venaient de commencer.
Il restait encore 2 lunes de détente et de farniente !
Rien ne la ferait bouger de cette plage ensoleillée !
De plus, c’est ici, exactement à cet endroit qu’elle avait rencontré celui qui allait devenir son mari.
Elle l’avait tout de suite repéré.
D’un beau coloris bleu nuit, un port fier et les tentacules avenants, il avait tout du prince charmant.
Il l’avait emmené le soir même sur une petite île toute proche. L’île d’Eden. Il lui avait raconté une histoire. Quelques années auparavant, il avait été propulsé à la tête d’un programme de recherche scientifique. Il était encore un jeune débutant mais la personne qui aurait du occuper ce poste avait eu un accident de navette et en était décédé. Une vraie chance pour son mari !Leur mission était de créer de nouvelles espèces. Ils avaient commencé par un couple de créatures étranges, dotés d’une tête et de 4 membres. Ils avaient été introduit dans cet oasis de bonheur.
Son mari les appelait des humains, oui c’est bien ça, des humains …
L’homme s’appelait Adam et la femme Eve. En hommage au tube interstellaire des cafards lunaires « Adam and Eve in the sky with diamonds »
Ils auraient du pouvoir survivre. Ils avaient tout à disposition ! Ils n’avaient qu’à tendre la main pour attraper leur nourriture. S’allonger par terre pour y trouver une confortable couche.
Eve s’ennuyait et se plaignait de n’avoir rien à faire.
Adam engraissait et ne voulait surtout rien faire.
On leur conseilla alors vivement de concevoir des enfants.
Cela aurait été passionnant de voir la reproduction d’une nouvelle espèce !!!
Malheureusement, son mari était débutant. Il avait oublié un paramètre essentiel dans ses créatures. Les organes génitaux.
Adam et Eve avaient beau tenté de s’accoupler dans tous les sens. Ils se rendaient bien compte qu’ils leur manquaient quelque chose. On n’avait jamais osé leur dire.
C’est qu’ils étaient susceptibles ces humains !
Alors, on les avait abandonnés à leur sort. On était revenu quelques années plus tard. Ils étaient tous les deux morts.
On les avait enterrés dans un coin et vite oubliés.

Justine se remémora cette histoire en souriant. Qu’est ce qu’elle pouvait être naïve ! Il l’avait embobiné avec ses fadaises et elle l’avait cru !
Elle se rallongea tranquillement dans le sable et sombra doucement dans le sommeil.
Soudain, une vision d’horreur la fit frissonner et la réveilla.
Et s’ils avaient vraiment existé ? Et s’ils avaient pu se reproduire ? Que serait devenue cette magnifique planète ?
Sans doute un dépotoir, son mari lui avait dit que c’était les créatures les plus fainéantes et égoïstes qu’il n’ait jamais vu.
« Allons, allons, tu n’es plus une enfant, les humains c’est comme le croque mitaine, une invention pour faire peur. »
Justine déplia ses longs tentacules sur le sable chaud. Les vacances venaient de débuter, elle avait bien l’intention d’en profiter.





mon uchronie est le fait que la race humaine ait été mal créé par le mari de justine car il était débutant. donc qu'elle n'ait pas pu perdurer. en effet, cela aurait du être un professeur expérimenté qui devait s'en charger mais il a eu son accident de navette !
l'évenement que je change est donc la non existence de la race humaine.