ADN : ROLE TUEUR !
Posté : mar. mars 14, 2006 6:36 pm
Je ne sais pas si c'est dans leurs habitudes de faire des articles à sensations dans Science & Vie mais ces derniers mois, ça y va...
Preuve : une équipe allemande aurait découvert que l'ADN jouerait en elle-même un rôle dans la défense immunitaire !!!
Je m'explique...
Un élément "étranger" et pathogène à l'organisme (ce peut-être un virus, un microbe, une bactérie...) est repéré. Des lymphocytes B et T8 (globules blancs) vont synthétiser de nouvelles cellules capables de fabriquer des anticorps (plasmocytes issues des LB) et des cellules capables de détruire les cellules de l'organisme infectées (lymphocyte cytotoxique issue de lymphocyte T8 ). Les anticorps vont se lier à l'élément pathogène, celui-ci va donc être repérable par des cellules que l'on appelle phagocytes. Ces dernières sont incapables de reconnaître l'antigène (l'élément infectueux) s'il n y a pas présence préalable d'anticorps qui le signalent. Ces phagocytes "mange" et "digère" l'antigène et l'élimine ainsi de l'organisme...
Voilà ce dont on savait dans les grands lignes de la réponse immunitaire mais maintenant, il semblerait que l'ADN s'en mêle !
L'ADN aurait des propriétés collantes insoupçonnées. Ainsi lorsqu'un lymphocyte (la famille des lymphocytes est très grande, il en existe énormément de types différents) arriverait au contact de l'antigène, il expédierait dans un premier temps de l'ADN de son noyau !
OUI de l'ADN sous la même forme que contenue dans le noyau. Celle-ci se lierait à l'antigène et le neutraliserait (sorte de toile d'ADN : comme un grappin) Le plus étonnant est que l'ADN se retrouve dans le milieu extracellulaire, chose qu'on n'avait jamais vu avant. L'ADN libère ce qu'on appelle ses histones : sortes de petites billes qu'elle contient et qui lui confèrent sa forme en double hélice. Ses histones auraient une propriété destructice et détruiraient l'antigène.
Voilà ce que dis et confirme le dernier Science & Vie que je vous conseille par ailleurs d'acheter
Mois de Mars
Preuve : une équipe allemande aurait découvert que l'ADN jouerait en elle-même un rôle dans la défense immunitaire !!!
Je m'explique...
Un élément "étranger" et pathogène à l'organisme (ce peut-être un virus, un microbe, une bactérie...) est repéré. Des lymphocytes B et T8 (globules blancs) vont synthétiser de nouvelles cellules capables de fabriquer des anticorps (plasmocytes issues des LB) et des cellules capables de détruire les cellules de l'organisme infectées (lymphocyte cytotoxique issue de lymphocyte T8 ). Les anticorps vont se lier à l'élément pathogène, celui-ci va donc être repérable par des cellules que l'on appelle phagocytes. Ces dernières sont incapables de reconnaître l'antigène (l'élément infectueux) s'il n y a pas présence préalable d'anticorps qui le signalent. Ces phagocytes "mange" et "digère" l'antigène et l'élimine ainsi de l'organisme...
Voilà ce dont on savait dans les grands lignes de la réponse immunitaire mais maintenant, il semblerait que l'ADN s'en mêle !
L'ADN aurait des propriétés collantes insoupçonnées. Ainsi lorsqu'un lymphocyte (la famille des lymphocytes est très grande, il en existe énormément de types différents) arriverait au contact de l'antigène, il expédierait dans un premier temps de l'ADN de son noyau !
OUI de l'ADN sous la même forme que contenue dans le noyau. Celle-ci se lierait à l'antigène et le neutraliserait (sorte de toile d'ADN : comme un grappin) Le plus étonnant est que l'ADN se retrouve dans le milieu extracellulaire, chose qu'on n'avait jamais vu avant. L'ADN libère ce qu'on appelle ses histones : sortes de petites billes qu'elle contient et qui lui confèrent sa forme en double hélice. Ses histones auraient une propriété destructice et détruiraient l'antigène.
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Mois de Mars