Iain Pears
Posté : jeu. janv. 19, 2006 12:28 am
Le Cercle de la croix :
Quatrième de couverture :
Université d'Oxford, 1663. Le professeur Grove est retrouvé mort, assassiné à l'arsenic. Sarah, sa servante, est accusée du meurtre et exécutée. Quatre personnages relatent les circonstances et les mobiles de ce crime dont ils ont été les témoins. Chacun croit fournir la seule version objective des faits. Seul le lecteur découvrira la vérité dont chaque récit individuel ne révélait qu'un fragment.
Attention gros pavé de plus de 600 pages !!!
J'ai trouvé ce livre passionnant, il nous plonge, avec réalisme, dans l' Angleterre du XVII e siècle... On sent l'ambiance de conflit entre les protestants anglais, et les catholiques, qui sont nommé "les papistes".
On voit la manière de penser de l'époque, par exemple à un moment un professeur de mathématique, John Wallis, soupçonne un homme d'être coupable d'assasinat, il demande à un de ses amis médecin, de faire l'autopsie de la victime, et de laisser la personne soupçonné à côté du corps, si le corps se met à saigner, la personne soupçonnée est coupable...)
En fait un seul personnage parmi les quatres qui décrivent le crime, a été témoin du crime, les autres désignent un coupable, en utilisant chacun sa méthode d'investigation, l'un se base sur un faux témoignage, qu'il pense digne de foi, un autre, sur un raisonement juridique (à qui profite le crime ?), enfin le troisième, le professeur de mathématique, sur un raisonnement logique infaillible, tout au moins selon lui.
On assiste à une des première expérience de transfusion; tout au moins, on peux imaginer que ce qui est décrit, n'est pas trop loin de la réalité, et avec les connaissances actuelles sur les compatibilités de rhésus sanguain, on comprends pourquoi il y a eu de nombreux morts suite à ces transfusions ....
En fin de livre, dans une partie nommée "Dramatis Personae", les personnages principaux sont cités, et Ian Pears nous dit s'ils ont réellement éxisté ou s'il les a crée pour le roman.
On retrouve, ainsi, un antiquaire et historien, Anthony Wood, un professeur de Mathématique, John Wallis (le plus fameux mathématicien anglais, avant Newton), John Thurloe, homme de loi, qui organisa les service secret de Cromwell, Sir Samuel Morland, diplomate et inventeur, Robert Boyle, le père de la chimie, inventeur de la "loi de Boyle", décrivant le rapport entre l'élasticité et la pression des gaz, et bien d'autres personnages ayant réellement éxistés...
Pour finir, je citerais un journaliste du Sunday Times, qui décrit avec justesse ce livre : Les plaisirs simples d'un récit d' Agatha Christie associés à la subtilité intellectuelle d' Umberto Eco. Le genre a franchi là une nouvelle étape. Lisez ce roman toutes affaires cessantes.
Quatrième de couverture :
Université d'Oxford, 1663. Le professeur Grove est retrouvé mort, assassiné à l'arsenic. Sarah, sa servante, est accusée du meurtre et exécutée. Quatre personnages relatent les circonstances et les mobiles de ce crime dont ils ont été les témoins. Chacun croit fournir la seule version objective des faits. Seul le lecteur découvrira la vérité dont chaque récit individuel ne révélait qu'un fragment.
Attention gros pavé de plus de 600 pages !!!
J'ai trouvé ce livre passionnant, il nous plonge, avec réalisme, dans l' Angleterre du XVII e siècle... On sent l'ambiance de conflit entre les protestants anglais, et les catholiques, qui sont nommé "les papistes".
On voit la manière de penser de l'époque, par exemple à un moment un professeur de mathématique, John Wallis, soupçonne un homme d'être coupable d'assasinat, il demande à un de ses amis médecin, de faire l'autopsie de la victime, et de laisser la personne soupçonné à côté du corps, si le corps se met à saigner, la personne soupçonnée est coupable...)
En fait un seul personnage parmi les quatres qui décrivent le crime, a été témoin du crime, les autres désignent un coupable, en utilisant chacun sa méthode d'investigation, l'un se base sur un faux témoignage, qu'il pense digne de foi, un autre, sur un raisonement juridique (à qui profite le crime ?), enfin le troisième, le professeur de mathématique, sur un raisonnement logique infaillible, tout au moins selon lui.
On assiste à une des première expérience de transfusion; tout au moins, on peux imaginer que ce qui est décrit, n'est pas trop loin de la réalité, et avec les connaissances actuelles sur les compatibilités de rhésus sanguain, on comprends pourquoi il y a eu de nombreux morts suite à ces transfusions ....
En fin de livre, dans une partie nommée "Dramatis Personae", les personnages principaux sont cités, et Ian Pears nous dit s'ils ont réellement éxisté ou s'il les a crée pour le roman.
On retrouve, ainsi, un antiquaire et historien, Anthony Wood, un professeur de Mathématique, John Wallis (le plus fameux mathématicien anglais, avant Newton), John Thurloe, homme de loi, qui organisa les service secret de Cromwell, Sir Samuel Morland, diplomate et inventeur, Robert Boyle, le père de la chimie, inventeur de la "loi de Boyle", décrivant le rapport entre l'élasticité et la pression des gaz, et bien d'autres personnages ayant réellement éxistés...
Pour finir, je citerais un journaliste du Sunday Times, qui décrit avec justesse ce livre : Les plaisirs simples d'un récit d' Agatha Christie associés à la subtilité intellectuelle d' Umberto Eco. Le genre a franchi là une nouvelle étape. Lisez ce roman toutes affaires cessantes.