Coucou Fourmiz !
Je sais que ton post date de presque 2 ans (déjà !!), mais je viens juste de terminer,
Si par une nuit d'hiver un voyageur, d'Italo Calvino, et je voulais faire un sujet sur cet auteur, et en faisant une recherche, j'ai vu ce post.
Je viens de me commander
Le vicomte pourfendu, du même auteur, dont le quatriéme de couverture est assez sympa, et de plus j'ai 2 autres livres de cet auteur à lire,
Les villes invisibles, qui est une sorte d'essai, qui traite du concept de ville, vu par l'auteur, et un recueil de nouvelles,
Aventures.
Il est donc possible que je poste mes impressions sur ces romans, dans ce topic (afin d'éviter de faire plusieurs topics sur le même auteur...)
à toi Fourmiz, merci d'avoir ouvert ce topic...
Si par une nuit d'hiver un voyageur
J'aime bien commencé, quand je commente un livre, par faire un copier coller du quatrième de couverture, pour donner un aperçu, à ceux qui n'ont pas lu le livre de ce que l'éditeur a mis pour donner envie de lire le livre...
Quatrième de couverture :
Vous, lecteur, vous, lectrice, vous êtes le principal personnage de ce roman, et réjouissez-vous : c'est non seulement un des plus brillants mais aussi un des plus humoristiques qui aient été écrits dans ce quart de siècle. Vous allez vous retrouver dans ce petit monde de libraires, de professeurs, de traducteurs, de censeurs et d'ordinateurs qui s'agitent autour d'un livre. Vous allez surtout vous engager dans des aventures qui vous conduiront chaque fois au point où vous ne pourrez plus retenir votre envie d'en savoir davantage, et là, ce sera à vous de continuer, d'inventer. Bon voyage.
Je rejoins un peu le post de Fourmiz, j'ai également eu une sensation de malaise ( c'est peut être dû aussi à la période, car, j'ai eu aussi une sensation de malaise en lisant un autre livre, écrit par un auteur japonais, nommé
Chroniques de l'oiseau à ressorts (
lien ici), mais je pense que cet autre livre est peut être encore plus déroutant que le livre dont je vais parler aujourd'hui...
Je vais trés certainement faire un peu de spoiler sur ce livre, mais, je me voit mal décrire le malaise qu'évoque Fourmiz, et que j'ai aussi éprouvé, sans faire un minimum de spoiler
Imaginez-vous, vous commencez à lire un livre, l'auteur vous prépare, ça fait un peu style Werber, qui vous prépare pour le livre du voyage (je parle du ton employé, car aprés, ça n'a plus rien à voir...), c'est du style, "débranchez le téléphone, coupez la sonnette, enfermez vous à clé, fermez vos rideaux et détendez-vous"...
Le roman commence, vous commencez par vous interesser à l'histoire, quand l'auteur s'adresse à nouveau à vous...il y a un petit soucis dans votre livre, vous vous retrouvez chez le libraire, tout au moins le personnage qui vous représente se trouve chez le libraire, et il rencontre une lectrice (qu'il nomme d'ailleur, peut être, un peu, pour éviter la répétition, par la suite de "le lecteur", puis "la lectrice"...), qui était en train de lire le même roman que vous, et qui se retrouve avec le même souci...
Le lecteur et la lectrice se retrouvent donc, à la recherche de la suite de leur roman, mais découvrent à chaque fois de nouveaux roman, dont ils n'ont pas la fin...ce qui fait qu'à chaque fois, on découvre des histoires, qui sont plus ou moins intéressantes (dans mes préféré, il y a la premiére, et la dixiéme), sans en avoir la fin, il y a un certain sentiment de frustation à chaque fois, car on s'immerge dans l'histoire à chaque fois, et on ne connait pas la fin...
Durant ces quêtes de fin des différentes histoire, lecteur et lectrice se baladent dans le monde de l'écriture, et découvrent des personnages assez extravagants, et ceci constitue une autre histoire, qui s'entremele avec les autres histoires...
J'ai adoré le dernier chapitre, dans la bibliothéque où nous avons des avis de lecteurs, sur ce qu'ils recherchent dans la lecture...
Un des tours de force de Calvino, dans ce roman, est d'écrire différentes histoires, au style trés différents, qui pouraient être atribuées à différents auteurs...
Un des autres moments fort de ce livre (je ne vais pas décrire tous les moments forts, car plusieurs pages de forum ne me suffiraient pas...), c'est une scéne entre le lecteur et la lectrice, où leurs corps sont décrit d'une maniére similaire à la description du style d'un texte... c'est un moment somptueux, je trouve...
Franchement, je ne regrette pas la lecture de ce livre, et j'ai hâte de découvrir d'autres écrits de cet auteur, qui peut être considéré comme un génie...
Si vous aimez, aussi, lire des livres qui sortent des habituelles histoires d'amour qui font rêver ou des thrillers sanglants, au suspens haletants ( je ne déteste ni Franck thilliez, ni Thierry Serfatty, ni Marc Lévy, ni Guillaume Musso, pour n'en citer que quelques bons exemples, mais le succés commercial des livres de ces auteurs, est presque plus assuré que celui du livre que je vous présente ici, mais à mon avis, l'effort pour écrire un livre tel que
Si par une nuit d'hiver un voyageur, est plus grand, et le résultat, à mon avis est là...), je vous recommande fortement ce livre...