peut on être objectif face a soi-même??
Posté : ven. déc. 16, 2005 5:25 pm
a quoi peut bien aboutir la remise en cause de sa propre auto-evaluation?
je veux dire, lorsque qu'on remet en cause ce "sentiment" de "valoir" mieux que les autres.
car quelque soit l'image que l'on a de soi, on a toujours le sentiment de n'être pas si mal face aux autres. même si on se meprise, on se méprise generalement moins que le reste de l'humanité (je met volontairement de coté les individualitées particulières que l'on pourrait admirer, et qui par le fait nous semble "au-dessus" de nous).
et si l'on admire ou aime l'humanité, il persiste toujours le sentiment d'être "a part" légerement "au-dessus" de la moyenne.
comme descartes disait:
"l'intelligence est la chose la mieux repartie au monde car, quoi qu'on en soit pourvue, on a toujours l'impression d'en avoir assez puisque c'est avec ça que l'on juge"
et si l'on arrivait a s'extraire de ce sentiment pour enfin pouvoir s'envisager de manière objective.
a quoi pourrait bien conduire une lucidité nous revelant que loin d'être aussi "bien" que nous le pensons, comparé a nos semblables, nous serions même plutôt "médiocre"?
(je fais abstraction dans ce sujet de l'approche "chacun est parfait puisqu'il ne peut pas être autrement que ce qu'il est")
n'est ce pas ce besoin d'auto-validation de notre comportement/raisonement/perception qui nous pousse a modifier sans cesse notre echelle de valeur (et donc le "moteur" de nos remise en question) pour nous rendre "meilleur" que ce que l'on considére comme étant le "commun"??
est-ce que cela doit automatiquement aboutir a de la "depression"??
ou peut on envisager un état de lucidité (ou d'objectivité) aboutissant a une connaissance "absolue" de soi qui permette une appréhension sereine de sa vie??
je sais que certain me repondrons que dans différents courants de pensée (notament le "zen" et derivé..) on peut arrivé a cette connaissance.
et pourtant, ce "sentiment" demeure, et pour cause:
pour arriver a cet "état", il faut y être "preparé". et avoir donc dévellopé un systéme de reflexion permettant "l'acceptation" de l'etat de fait "je ne suis pas aussi bien que je le croyais". ce qui reviens a "s'elever" au dessus de la perception "moyenne", et justifie donc pleinement ce sentiment non plus par une illusion ou une faute de jugement mais bien par un état de lucidité accrue.
le seul état d'ame "je ne suis pas si mal comparé aux autres" demeurant "normal" tandis qu'un état de lucidité sur sa condition (quand celle-ci s'avére defavorable) n'entrainerais qu'un etat "instable" de depression qui ,s'il se poursuit, entraine des actes de desespoirs tel que le suicide.
ma réponse a ma propre question serait donc:
oui, mais a la condition d'être arrivé a un degré de conscience "extraoridinaire"
a se demander pourquoi je post un sujet lol... peut être juste pour dire: "c'est mon premier topics! ça s'arrose! "
je veux dire, lorsque qu'on remet en cause ce "sentiment" de "valoir" mieux que les autres.
car quelque soit l'image que l'on a de soi, on a toujours le sentiment de n'être pas si mal face aux autres. même si on se meprise, on se méprise generalement moins que le reste de l'humanité (je met volontairement de coté les individualitées particulières que l'on pourrait admirer, et qui par le fait nous semble "au-dessus" de nous).
et si l'on admire ou aime l'humanité, il persiste toujours le sentiment d'être "a part" légerement "au-dessus" de la moyenne.
comme descartes disait:
"l'intelligence est la chose la mieux repartie au monde car, quoi qu'on en soit pourvue, on a toujours l'impression d'en avoir assez puisque c'est avec ça que l'on juge"
et si l'on arrivait a s'extraire de ce sentiment pour enfin pouvoir s'envisager de manière objective.
a quoi pourrait bien conduire une lucidité nous revelant que loin d'être aussi "bien" que nous le pensons, comparé a nos semblables, nous serions même plutôt "médiocre"?
(je fais abstraction dans ce sujet de l'approche "chacun est parfait puisqu'il ne peut pas être autrement que ce qu'il est")
n'est ce pas ce besoin d'auto-validation de notre comportement/raisonement/perception qui nous pousse a modifier sans cesse notre echelle de valeur (et donc le "moteur" de nos remise en question) pour nous rendre "meilleur" que ce que l'on considére comme étant le "commun"??
est-ce que cela doit automatiquement aboutir a de la "depression"??
ou peut on envisager un état de lucidité (ou d'objectivité) aboutissant a une connaissance "absolue" de soi qui permette une appréhension sereine de sa vie??
je sais que certain me repondrons que dans différents courants de pensée (notament le "zen" et derivé..) on peut arrivé a cette connaissance.
et pourtant, ce "sentiment" demeure, et pour cause:
pour arriver a cet "état", il faut y être "preparé". et avoir donc dévellopé un systéme de reflexion permettant "l'acceptation" de l'etat de fait "je ne suis pas aussi bien que je le croyais". ce qui reviens a "s'elever" au dessus de la perception "moyenne", et justifie donc pleinement ce sentiment non plus par une illusion ou une faute de jugement mais bien par un état de lucidité accrue.
le seul état d'ame "je ne suis pas si mal comparé aux autres" demeurant "normal" tandis qu'un état de lucidité sur sa condition (quand celle-ci s'avére defavorable) n'entrainerais qu'un etat "instable" de depression qui ,s'il se poursuit, entraine des actes de desespoirs tel que le suicide.
ma réponse a ma propre question serait donc:
oui, mais a la condition d'être arrivé a un degré de conscience "extraoridinaire"
a se demander pourquoi je post un sujet lol... peut être juste pour dire: "c'est mon premier topics! ça s'arrose! "