CONFERENCE 25 AOUT 2006
Le texte n'est pas travaillé, ce n'est qu'un résumé plus clair de mes notes manuscrites que j'ai pu rédiger durant la conférence de presse. Voici la première partie de ces notes, dont la suite et les photos suivront sous peu.
Je m'excuse d'avance si le texte n'est pas des plus travaillés, mais je ne veux pas vous faire attendre des semaines non plus...
Attention, ce qui suit contient des révélations sur le film Nos amis les Terriens !
Conférence de presse donné au Complexe Desjardins, le 25 août 2006 à 14:00.
Partie A
À la table, se trouvaient à gauche l'animateur, puis Bernard Werber et Simon Lelouch, représentant les Films13. La conférence ne portait que sur les questions posées par le public, qui s'avançait à tour de rôle au micro pour s'exprimer.
La première question fut en fait un commentaire d'une femme qui exprimait son appréciation du livre l'Empire des Anges, où les chats avaient des intuitions de la aprt des anges. Ce à quoi Werber a répondu que plusieurs écrivains avaient des chats, et qu'il avait l'impression que son propre chat recevait des intuitions qu'il ne pouvait comprendre. Il a décidé de s'en inspirer.
Ensuite, un homme a demandé à Bernard Werber à qui les gens, dans la cage imaginaire, demandaient la nourriture et l'eau. L'écrivain a ainsi répondu que la cage était une idée abstraite dans laquelle les gens s'égosillent, mais ne sont pas compris par le narrateur extra-terrestre. Autour des prisonniers, c'est l'inconnu qui les observe et tente de les comprendre. Il fait la comparaison avec un papillon dans un bocal qui ne sait pas ce qu'il se passe, et c'est pareil avec les humains.
Une personne du public soulève ensuite les deux références à l'inutilité de nos actions et il se demande ce qui est utile, selon Werber. Selon ce dernier, le film amène une réflexion sur l'espèce humaine, sur la possibilité de trouver des solutions à nos problèmes. Réfléchir sur notre avenir est donc utile. La capacité d'abstraction et de concevoir un futur nous fait intelligent et noble, car nous pouvons ainsi nous demander qu'est-ce qui ferait un meilleur futur ? Et se poser ces questions est utile dans notre évolution.
Puis, on demande à Werber son point de vue sur les extra-terrestres. Il a répondu qu'il est agréable d'imaginer une espèce plus évoluer que nous, même si elle est de mauvaise foi et fait une mauvaise analyse des terriens.
Ce qui nous rendrait meilleur que ce que nous le sommes : Ne plus avoir peur, accepter sa propre disparition, voir au-delà de son intérêt personnel, se demander ce qu'on peut faire pour la collectivité, se réaliser à travers le groupe.
En fait, les extra-terrestres, comme suggéré dans le film, pourrait être nos descendants, des hommes du futurs qui nous examinent.
Une question sur l'édition du scénario est soulevée, et Werber avoue qu'il n'y avait pas pensé, et qu'il faut qu'il y réfléchisse. Par contre, son livre Nos amis les Humains ressemble fortement au film Nos amis les Terriens, avec le même esprit.
Avant la conférence de presse, je lui ai souligné l'analogie entre la fin de Nos amis les terriens et la base du livre du Papillon des Étoiles, ce à quoi Werber n'avait même pas pensé. Il l'a expliqué à ce moment, à la conférence de presse, en expliquant que tous ses œuvres sont connectés, et que le Papillon des Étoiles a un lien, est une sorte de continuité, avec Nos amis les Humains.
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J'arrête ici, pas parce que c'est un moment clé de la conférence, ni parce qu'ils ont fait une pause à ce moment... c'est juste que je n'aie plus le temps de continuer. La suite, je l'espère, demain.
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***Ajout :***
Je ne sais pas si ça intéresse quelqu'un, mais voici une photo de la conférence :
http://www.la-fourmiliere.com/photos/mo ... erence.jpg
(J'ai mis le lien plutôt que la photo qui pourrait déformer la page...)
Suite B
On lui a demandé pourquoi il s'est retourné vers le cinéma. Werber nous a appris que les Fourmis devaient être avant tout un film, mais que les difficultés techniques ont rendu la tâche impossible.
Monsieur Werber a aussi avoué qu'il pensait en images, son mode de communication privilégié. Le cinéma est l'art populaire du XXIe siècle, étant la meilleure façon de diffuser des histoires, donc des idées. En France, il y a de moins en moins de personnes qui lisent : Bernard Werber veut tenter de les toucher en se tournant vers le cinéma.
Une question au sujet des âmes amène l'écrivain, maintenant réalisateur, d'avoir admis de ne pas être athée, ni croyant, mais plutôt "en recherche". Malgré tout, il croit à l'âme éternel et a décidé d'en toucher un mot dans le film. «Nous avons des idées puissantes, c'est à nous de leur donner du pouvoir» révèle-t-il.
Puis la discussion se tourne vers l'existence des extra-terrestres. «La vraie idée vertigineuse, c'est qu'il n'y a peut-être pas d'extra-terrestres.» Selon Bernard Werber, nous croyons tous aux petits bonhommes de l'espace, car c'est une idée réconfortante : si c'est seulement sur Terre qu'il y a une conscience, une vie intelligente et qu'elle s'amenait à s'éteindre, il n'y aurait plus d'existence. L'Univers serait alors froid, sans vie.
Il nous a parlé ensuite d'une idée de roman, au sujet d'une maladie qui existe qui fait que tout le corps ne sent rien, où il n'y a aucune sensation corporelle. Il s'est rendu compte que ne pas sentir la douleur entraîne la mort. Il voudrait exploiter cette idée dans une nouvelle ou un roman.
Finalement, il termine la conférence en parlant de la voie de moindre violence, en expliquant que si pour atteindre la non-violence, il faut passer par la violence, il cautionnerait ces actes. Il a fait un parallèle avec la deuxième Guerre Mondiale, où le débarquement de Normandie, très sanglant, a aidé pour faire cessé le nazisme.
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Voilà
C'était un résumé plus clair de mes notes durant la conférence.
Le cadeau :
(Non, ce n'est pas la photo
)
Werber, en train de faire une dédicace pour le forum
Comble du malheur : l'ordinateur auquel est branché le numériseur a décidé de ne plus fonctionner au moment où je voulais scanner le joli dessin... Je m'y reprendrai bientôt, promis
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