mklvntwr84 a écrit :la marque de fabrique de Patrick Bruel c'est de faire des chansons d'amour débiles
T'as déjà écouté au moins ?
T'es pile poil le genre de personne qui m'insupporte ! Vas y que je critique, et que je dis un truc infondé pour faire genre non mais moi j'suis trop cool, alors qu'ils n'y connaissent rien !
Ceci dit je comprends qu'on puisse ne pas aimer, là je juge pas. Mais dire qu'il ne fait que des chansons d'amour débiles, c'est ne pas savoir ce qu'il fait, parce qu'il a beaucoup de chansons qui ne sont pas du tout d'amour.
Je vais pas te mettre toutes les chansons avec toutes les paroles, donc juste quelques couplets, pour que tu comprennes.
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Le sommeil veut pas d'moi, tu rêves depuis longtemps.
Sur la télé la neige a envahi l'écran.
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.
Tu dis qu'c'est pas mon rôle de parler de tout ça
Qu'avant d'prendre la parole il faut aller là-bas.
Tu dis qu'c'est trop facile, tu dis qu'ça sert à rien
Mais c't' encore plus facile de ne parler de rien.
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Les amis qui s'en vont
Et les autres qui restent.
Se faire prendre pour un con
Par des gens qu'on déteste,
Les rendez-vous manqués
Et le temps qui se perd
Entre des jeunes usés
Et des vieux qui espèrent
Et ces flashes qui aveuglent,
A la télé chaque jour,
Et les salauds qui beuglent
La couleur de l'amour
Et les journaux qui traînent,
Comme je traîne mon ennui,
La peur qui est la mienne,
Quand je m' réveille la nuit,
Celle là obligée que je te la mette en entier ! Mais je reconnais le mur de Berlin (ouais j'suis sympa je te dis de quoi il parle, parce que j'suis même sûre que tu comprennes...), c'est qu'une histoire d'amour débile...
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Des larmes peuvent couler, personne se retourne.
L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.
De quelle liberté pourra-t-on bien parler
Lorsque les enfants viendront demander...
"Les murs qu'on a dans la tête
Sont plus hauts que vos peut-être.
Pourquoi personne les arrête... jamais !
Bien sûr qu'on va les casser,
Mais on n'effacera jamais
Les maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?
J'avais oublié l'ironie de notre histoire.
J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.
Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,
Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?
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Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.
Même quand le doute est l' plus fort,
Faut pas glisser, tenir encore.
Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.
En chacun d' nous y' a d' la lumière,
A toi d' savoir c' qu'il faut en faire.
A toi qui vient juste derrière,
J' voudrais crier c' qu'il faut faire.
Mets pas tes pieds là, ça fait mal.
C'est pas vrai que tous les hommes se valent.
Les bras trop courts pour embrasser
Mais bien assez longs pour cogner,
J'en ai vu qui priaient peinards
Mais qui tournaient tout le temps le regard.
Arrête de trembler comme un lierre,
De r'sembler à ton père,
De nous faire la morale.
Les autres, les autres ils font c' qu'ils veulent.
Tant pis si on s' casse la gueule !
Tant pis si on s' fait mal !
[...]
Arrête de m' répéter
Qu' le monde a 2000 ans,
Qu'on changera rien maintenant.
Arrête. Tu sais bien qu' t'es comme moi.
T'as envie des mêmes choses,
Mais seulement tu l' dis pas.
Arrête ! y en a des tas comme nous
Qui veulent pas vivre à genoux,
Pas rester dans leur trou.
D'accord, le monde a 2000 ans,
Mais il a plein d'enfants,
Alors qu'est-ce que t'attends !
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Vieille, c'est d' la musique vieille,
Je sais.
Chopin d' prisunic,
Mozart de bazar,
C'est d' la vieille musique,
Du blues bizarre.
Vieille, parce qu'il y a des soirs,
Tard,
Où l'on s' crève le cœur
De blessures mineures,
Où l'on s' fait la peau,
On sort son piano.
J' veux bien donner,
Mais faut qu'on m' donne.
Tu prends, tu donnes,
Mais y' a maldonne.
Tout c' que tu fais,
Un jour, s' défait
Et c'est comme ça qu' c'est.
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Dignes, belles,
Elles tournent sur elles-mêmes,
Les rides creusées,
Les larmes n'ont pas séché
Elles dansent sans un bruit
Leurs enfants disparus
Disparus dans la nuit
Leurs enfants perdus
Sur les terres de Piazolla
Muets sont les poètes
À moins de parler bas
Mais dans le clair-obscur,
À l'heure de tous les rêves
Soudain une voix s'élève...
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On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l'on ment.
On m'avait dit que les hommes sont tous pareils.
Y a plusieurs dieux, mais y' a qu'un seul soleil.
Oui mais, l' soleil il brille ou bien il brûle.
Tu meurs de soif ou bien tu bois des bulles.
A toi aussi, j' suis sur qu'on t'en a dit,
De belles histoires, tu parles... que des conneries !
Alors maintenant, on s' retrouve sur la route,
Avec nos peurs, nos angoisses et nos doutes.
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ROCK comme la voix usée de ces hommes fatigués
De parcourir les routes afin qu'on les écoute,
De chercher à comprendre, mais comment se faire entendre
Quand personne ne répond au milieu de la HAINE,
La haine de devoir passer le plus clair de son temps
Au milieu de ces gens, forcés de jouer un ROLE
De plus en plus bancal, dans le plus mauvais des bals
[...]
J'ai du ROCK dans la voix, de la HAINE, des blessures,
Des ROLES sur mesure mais tout ça c'est pourquoi ?
Pour te dire que j'ai peur, qu'ils sont devenus fous,
Que l' monde a mal au cœur, mais que tout le monde s'en fout.
Qu'il y a tant de prières qu'on ne peut plus les comprendre,
Tant de mots qu'on croyait ne plus jamais entendre.
Alors tu montes sur scène comme un gosse sans gêne
Qui vient chercher d' l'amour, qui vient crier au secours.
J' sais qu'il y a quelque chose qui t' gêne mais je chante quand même,
Peut-être un peu trop fort, mais parfois fais l'effort de m'écouter un peu.
ROCK comme s'il n'y avait personne quand tu lèves les yeux,
Comme s'il y avait maldonne,
HAINE pour ce marteau rouillé qui s'abat sans pitié
Sur ses propres enfants...
Et ces chansons d'amour sont justes sublimes...
L'intelligence ce n'est pas de dénigrer ce que l'on ne connait pas, en utilisant des fausses idées répandues, mais c'est d'écouter vraiment par soi même et de se faire une idée. Et c'est pas parce que tu vas écouter une chanson de Bruel que tu vas te retrouver en midinette hystérique qui hurle...
Alors la prochaine fois avant de critiquer réfléchis et penche toi sur la question deux secondes...
Oh et j'allais oublier... Pour Mickey 3D des chansons que je connais j'aime bien.
Et Matador ça me rappelle les soirées d'il y a (oula un moment maintenant ^^), avec les filles du mouv' ^^ (c'était pas l'émission de toute intelligence, mais j'aimais bien, d'ailleurs je me demande si ça existe toujours
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