La Fourmilière

Pourquoi as t on peur de mourir ? N'avais vous jamais ressenti la peur du néant ? la peur de perdre ses proches ... ? La peur de de plus pouvoir agir ?

Comment faire pour moins angoisser ? Comment vivre ?

( ce n'est pas que pour moi ... )

La peur de mourir est en fait une peur de vivre, peur de vivre sa vie, peur de vivre à fond, on à peur car on ne sait pas comment bien vivre je pense, et on est pas satisfait de sa vie.
C'est la peur de ne plus exister aussi je pense.
Essai de ne plus y penser, de trouver des occupations ou passions, de moins y penser, de toutes façons la mort nous attend malheureusement tous, sauf Chuck Norris bien sûr , comment vivre? bonne question, je ne peux te donner la réponse, il y'a pas une bonne manière de vivre, chacuns en à une je pense.

On a peur de mourir par ignorance. On ne sait pas ce qui nous attend après la vie. On craint aussi d'attérir dans un univers où on ne maîtrise plus rien. On se casse la tête à marquer les autres et une fois mort, on est oublié et ça fait peur au grand égoïste qu'est l'homme.
Je n'ai pas peur de mourir mais j'ai peur que l'après-mort ressemble à la vie. Cette idée m'épuise à l'avance.

Bon tu n'as pas peur c'est un bon point, mais je plussoi Ando sinon, c'est la peur de l'inconnu, déjà de vivre une situation qu'on ne vivra qu'une seul fois dans sa vie, une situation unique excusez moi j'aime l'humour noir, on à peur de mourrir et de ce qu'il y'a après, que ce soit l'enfer, la réincarnation, rien ou que sais-je encore, le retour à la force ? si il y'a Padmé je suis partant.
Peur d'avoir raté des choses aussi je pense, d'avoir raté des projets?
Oui ce qui nous dérange aussi c'est que un être aussi important que nous n'existe plus et ne pourra plus rien apporté, dans notre grand orgueil.

eragon06 a écrit :Oui ce qui nous dérange aussi c'est que un être aussi important que nous n'existe plus et ne pourra plus rien apporté, dans notre grand orgueil.

donc connaissant la taille de tes délicates chevilles, tu as peur de la mort?

Pour moins angoisser : apprendre la philo

Mourir, j'men fous.
Pour moi, après il n'y à rien, donc autant profiter de ce qui existe maintenant, tant matériellement que spirituellement, puisque après, le néant, la fin de la conscience.

Je ne panique absolument pas à l'idée de ne pas finir quelque chose avant de mourir, ça fait aussi partie du jeu de la vie en général, c'est comme ça et pas autrement. C'est assez fataliste, mais de touters façons, je ne peux qu'être agréablement surpris si ça continue. Mais, en tant que stagiaire thanatopracteur, j'ai beaucoup vu de personnes se bercer d'illusions sur un paradis ou une renaissance. Pour moi, on arrête et voilà, on ne laisse en aucun cas de traces de ce qu'on à été, on ne court pas tout nu dans des champs élysées avec des petites fleurs, de petits oiseaux mignons. Une sorte de game over à dimension humaine, la conscience de cette fin en moins.

Essai de ne plus y penser, de trouver des occupations ou passions, de moins y penser, de toutes façons la mort nous attend malheureusement tous, sauf Chuck Norris bien sûr

Chuck est mort depuis dix ans. C'est juste que la mort a peur d'aller lui annoncer.

La peur de mourir est en fait une peur de vivre, peur de vivre sa vie, peur de vivre à fond, on à peur car on ne sait pas comment bien vivre je pense, et on est pas satisfait de sa vie.

Une peur de vivre sa vie? Et si au contraire, c'était plutôt lié à l'amour de la vie? La peur de mourir est la peur de la fin de cette vie, elle peut donc signifier une sensation d'inachèvement mais aussi une frustration de savoir la fin d'une vie que l'on vit à fond.

La peur de la mort serait donc liée à l'ignorance. Mais si l'on est certain, comme pour mon cas, qu'il n'y aura rien après et que toutes les après-vies ne sont que des fabulations, alors le terme de peur n'est plus appropprié. On n'a plus peur lorsqu'on sait ce qu'on doit craindre. Pour la mort, je parlerais plutôt de frustration. Frustration face au fait que tout cela doive s'arrêter aussi rapidement, peut-être. Mais le mot "peur" ne convient pas vraiment, on a peur de ce que l'on ignore.

Salut les amis,

Personnellement, j'ai peur de mourir, j'ai peur parce que la mort ne prévient pas, peut être, que j'aurais pas le temps de finir mon message ici (lol), ou que dans dix minutes, dans un an, vingt ans, peut être serais je un centenaire, bref, la mort est vicieuse, je pense...

Comme si elle avait un carnet avec la liste des présences, où tous nos noms seraient inscrits dessus, et que tous les matins, elle fait tourné la roue, et hop, rendez-vous au boulevard des allongés.

J'ai peur de la mort, mais j'ai aussi peur de perdre les gens que j'aime, ça c'est atroce aussi, c'est la perte qui me hante, aussi bien humaine que matérielle, je suis assez matérialiste, j'aime beaucoup les livres, mon pc, internet,pleins de choses, et j'ai peur de perdre tout ça...

Quelques fois, j'aimerais mourir cinq minutes, puis revenir à la vie, et si c'est génial, je n'aurais plus peur de vivre, car avec la peur de la mort, il y a la peur de la vie, avec toutes ces questions existentielles.

Malgré tout, je crois à un "après-vie", je sais pas comment me le représenter dans ma tête, juste que ce serait génial.

Ceci dit, je pense que la mort est le mystère numéro 1, de l'être humain...

Amitiés

Vincent

Moi je n'ai pas peur de la mort. J'ai peur de la souffrance que peut engendrer le fait de mourir. Mais par dessus tout, je n'ai pas envie de mourir ! Pas tout de suite en tout cas. Ca me ferait vraiment chier de mourir ^^
Sans vouloir être immortel, j'aimerais vraiment connaitre le futur, vite fait...Pour savoir jusqu'où ira l'être humain.

Pour moi, la mort ne recèle aucun mystère. C'est "bonsoir et merci". Ce n'est pas différent d'une nuit sans rêve. Essayez de vous rappeler de vos souvenirs d'avant votre naissance : vous aurez une bonne "idée" de la mort

Euh...je me sens seul, à être curieux de la mort moi.

J'ai jamais eu peur d'elle : seulement de souffrir en effet, je suis allergique à la douleur, j'ai des bleus qui apparaissent quand on me frappe. Etrange, s'pas ?

J'ai par contre toujours considéré la mort comme THE mystère qui s'ouvrirait à moi au moment où je mourrais. Du coup, j'avoue entretenir une curiosité malsaine envers elle...ce qui ne fait pas de moi un adepte de rituels morbides ou un suicidaire notoire, je vous rassure (pour autant que vous en ayez quelque chose à carrer).

Après tout, devant l'inconnu, l'être humain éprouve un mélange de peur et de curiosité. Chez moi, la seconde a presque totalement occulté la première, allez savoir pourquoi.

Le problème d'avoir peur de mourir est que, pour moi, on est un peu mort. En effet, en ayant tout le temps peur de perdre ses proches, on ne profite pas de les avoir au moment présent.

La peur de mourir, ou du moins la mienne, c'est de n'avoir rien fait de ma vie, de n'avoir rien apporté au monde, le fait que je n'ai servi à rien. C'est porurquoi, une fois que j'aurais apporter ma contribution à l'édifice de l'humanité, je pourrai m'éteindre tranquillement, après avoir profité de ma vie et suivi l'évolution du monde. C'est aussi pour cela que j'ai peur de mourir : ne pas savoir ce qui se passera demain, comment le monde va évoluer, et l'Humanité avec lui...

Sylvain Wells a écrit :La peur de mourir, ou du moins la mienne, c'est de n'avoir rien fait de ma vie, de n'avoir rien apporté au monde, le fait que je n'ai servi à rien. C'est porurquoi, une fois que j'aurais apporter ma contribution à l'édifice de l'humanité, je pourrai m'éteindre tranquillement, après avoir profité de ma vie et suivi l'évolution du monde. C'est aussi pour cela que j'ai peur de mourir : ne pas savoir ce qui se passera demain, comment le monde va évoluer, et l'Humanité avec lui...

Un soupçon d'humilité réduirait tes craintes à néant. Tu n'apporteras probablement pas une part importante à l'édifice de l'humanité. Tu ne l'aideras certainement même pas à s'élever. Tu n'es qu'un grain de poussière, tu n'es même pas le grain de sable qui pourrait former un désert, tu n'es même pas la goutte d'eau qui forme l'océan. Sans toi, rien n'aurait été fondamentalement différent.

Qui sais? Ce peut être un futur Einstein .Nan, sérieux, même s'il n'apporte que peu, c'est toujours ça de gagné .
Pour ma part, c'est un concentré d'un peu tout ce qui a été dit:j'ai évidemment peur de la mort, pour des raisons matérielles, sentimentales, mais aussi peur tout comme Sylvain Wells de n'avoir rien fait, de n'avoir servi à rien, ce qui sera probablement le cas, et ce qui est ma grande hantise, je veux absolument servir à quelque chose, ne serait-ce qu'en étudiant la vie (ce que je veux faire , pas encore très précis tout ça ) ..Bref, j'aurais les boules de mourir là... :s
Par contre, je suis également curieux de la mort: je considère qu'il n'y a rien après, ce qui comme je me le dit, m'éviteras d'être déçu . Au pire, ma théorie est juste, au mieux, il y a quelque chose. Comme je prend tout ça posément, tranquillement, ça contribue à faire diminuer ma peur et à attiser ma curiosité en la matière . Bref, la mort, c'est encore et toujours un mystère...

Je pense que si l'on vit bien avec soi même, la peur de la mort est presque nulle ... mais cela ne s'acquière pas comme ça ... je ne pense pas qu'il faille s'en "foutre", je pense qu'il faiut s'y confronter et l'accepter.

N'avez vous jamais pensé qu'avant la naissance on ne savait rien de ce qu'il y avait ? En quelque sorte la mort pourrait être une nouvelle naissance ... enfin là cela fait déjà religieux, mais c'est comparable ...

J'ai souvent rêvé que j'étais mort où que je faisais semblant d'être mort mais tout en pouvant ou voulabt voir la réaction des gens ... cela m'interesse de savoir ce que je deviens dans les mémoires, savoir comment je perdure malgré tout, voir les réactions ... ( cela peut aussi faire mal ... )

En tant qu'amateur artiste et nul, je pense que l'art peut être une façon de dépasser la mort pour certains.Les artistesz sont encore présent par leurs oeuvres ...

Un soupçon d'humilité réduirait tes craintes à néant. Tu n'apporteras probablement pas une part importante à l'édifice de l'humanité. Tu ne l'aideras certainement même pas à s'élever.

Ce n'est pas tant le fait qu'un apport que je puisse effectuer sur l'édifice de l'Humanité soit finalement inexistant, mais le fait de n'avoir rien fait, de ne servir à rien, d'avoir gâcher le monde, les ressources consommées, de l'avoir polluer, et que tout ce gâchis n'ai servi à rien... Si ça sert à un seule chose, si je peux écrire un livre (pas le vendre), laisser une trace de mon passage, peut importe que personne ne le lise, c'est juste le fait que ce livre ou cet apport existe. Pour un aritiste ça peut être une sculpture, un poème une musique, une chanson... l'oeuvre de sa vie. Qui n'est pas imortante pour l'Humanité, mais qui soit la chose la plus importante pour le créateur.

Evidemment, l'apport que je désire le plus effectuer, c'est un enfant...

Je pense qu'en la matière on ne peut pas faire de généralités, on ne peut pas prétendre parler pour les autres, ni même donner une ligne de conduite visant à avoir peur, moins peur, ou que sais-je.

Aussi parlerais-je très égocentriquement de moi même

La peur de mourir je ne l'ai pas. La peur de vivre si. Donc déjà je me place en opposition par rapport à ce que disait Eragon :

eragon06 a écrit :La peur de mourir est en fait une peur de vivre

Ensuite présentement je n'envie pas la mort, mais je suis curieuse du moment juste avant de mourir, l'instant où je comprendrais que c'est terminé, et je me demande à quoi, à qui je penserais (conditionnel parce que pas sûre que je pense à ce moment là ^^), j'envie de savoir quel sera mon bilan personnel. Et c'est pourquoi je serais vraiment déçue de mourir dans mon sommeil (enfin déçue peut être seulement a priori, parce que s'il n'y a rien après la mort j'aurais du mal à éprouver de la déception ou quoique ce soit d'autres d'ailleurs !).

Après je me rends compte que je n'ai pas de vraie curiosité sur ce qu'est la mort. Parce qu'à la rigueur s'il y a quelque chose ensuite, je le saurais en temps utiles, et pour le moment je ne peux pas y faire grand chose. Car quand bien même je prendrais en compte qu'à ma mort on me jugera sur ma vie, je ne sais pas sur quels critères...
En revanche, je peux faire pour l'instant qui précèdera ma mort, dans le sens que je peux agir pour faire que la vie que j'ai vécu me convienne in fine...
Evidemment on ne peut jamais vraiment faire les choses parfaitement, évidemment j'aurais sûrement des tonnes de regrets et/ou remords, mais c'est aussi le jeu...

Je veux des enfants, mais à l'heure actuelle je ne regretterais pas de mourir sans en voir eu. Parce que je sais que ce n'est pas le moment, que je n'ai sûrement pas la situation pour (à commencer par l'absence de papa en vue ^^), et donc si je devais mourir demain, je ne regretterais pas de ne pas avoir eu d'enfant.
Maintenant si je meurs dans 20 ans, sans avoir d'enfant là les choses seraient sûrement différentes...
Je dis ça par rapport à ce que disait Sylvain Wells, comme quoi il voulait apporter quelque chose, et surtout un enfant.

Moi je ne veux pas vraiment apporter quelque chose dans ma vie, qui impliquerait une déception si je n'ai pas eu l'occasion de le faire avant de mourir. Je veux juste qu'au fur et à mesure je fasse ce que je peux, et si possible ce que je veux, dans l'idée que si je meurs demain, je ne me dise pas que je suis vraiment passé à côté de quelque chose. Une sorte de carpe diem en somme, mais j'aime pas trop les lieux communs de la sorte...

Et là je me dis que je pourrais mourir demain, ça ne me poserait pas de problème (non que je le veuille), mais je n'aurais pas de déception fondamentale, dans le sens que j'apprends à faire ce dont j'ai envie au moment où j'en ai envie. Et que même si c'est pas forcément facile, évident, clair, etc, etc, en ce moment je suis sur tous les plans en accord avec moi même.
Voilà en fait c'est ça, peu importe ce que j'accomplirais dans ma vie, je n'ai pas de but précis à réaliser avant de mourir, je veux juste mourir en accord avec moi même.

Et les buts que j'ai ce ne sont pas ceux à accomplir avant de mourir donc, mais ceux à accomplir au fur et à mesure de ma vie, au gré des circonstances, envies et possibilités.

On peut voir alors qu'il y a quand même différence entre mort violente et mort "naturelle", "prévenue" ( car un cancer ... ).

Intéressant de savoir ce que vous feriez si la mort était à une plus brève échéance de vous, si vous saviez que vous allez mourir dans un an, que feriez vous ? ( Si l'on devait mourir demain ... )

Je dis et pense souvent que le mort est la condition pour vivre pleinement. On sait que l'on ne sera plus là, alors on vit. Probablement que dans le scénario des phrases précédentes vous profiteriez de vos proches ................
Je pense que la conscience de la mort aide à vivre.
Je pense que la conscience de la mort aide à voir les choses essentielles.

Rêvelin a écrit :Je dis et pense souvent que le mort est la condition pour vivre pleinement. On sait que l'on ne sera plus là, alors on vit. Probablement que dans le scénario des phrases précédentes vous profiteriez de vos proches ................
Je pense que la conscience de la mort aide à vivre.
Je pense que la conscience de la mort aide à voir les choses essentielles.

Ca reprend un peu l'idée de Véronika décide de mourir de Coelho.


Sinon je me rends compte que si je devais mourir sous peu je ne changerais pas grand chose en fait... Je me rends compte toute ma vie, je me suis dis, si je devais mourir, s'il ne me restait que peu de temps, je dirais ça à un tel, j'irais voir un tel, etc. Eh bien aujourd'hui si j'apprenais que je devais mourir, et bien je continuerais dans la même voie que j'ai entamé depuis quelques semaines... Peut être en l'accentuant un peu, sûrement même, mais je ne ferais rien de fondamentalement différent