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Le statut des écrivains et des artistes

Posté : lun. juin 30, 2008 8:46 am
par Rêvelin
On a tous en tête l'écrivain miséreux qui bosse dure pour gagner de quoi manger, maudit, connaissant la gloire de manière posthume ...
Il est vrai que ce n'est pas toujours ainsi mais quelque que soit leur réussite, tous ont commencé bien bas et doivent se battre tous les jours pour leur statut ...
Dans l'histoire, c'est vrai.

Quand est-il aujourd'hui ? La plupart de peuvent tout simplement pas vivre par leur art, certains au contraire deviennent millionnaires, être comédien n'est pas considéré comme un métier mais comme un travail intermittent .............

Qu'en pensez vous ?

Posté : lun. juin 30, 2008 9:37 am
par eragon06
Et bien écoute, il est vrai que peu d'artistes, surtout d'écrivains, gagnent leur vie de leur métier, la plupart ont un métier à côté, il y'a pas mal de prof, de journalistes, des scientifique aussi, vu les misérables pourcentages que tu touche sur chaque livre vendu, entre 5 et 15%, et le nombre de ventes moyenne de livres est assez bas, vu le nombre de titre qui paraissent chaque années, de plus le monde de l'édition est vraiment un monde cruel et rempli de requins.
Et puis quant tu es inconnu, tu as très peu de distributions, de pub, d'articles qui parlent de tes livres, il ne faut que compter sur le bouches à oreille, c'est très dur de percer dans ce métier, sans compté que seulement 1 texte sur 100 est accepté en édition.
Seulement 3% des auteurs vivent de leur plume, pour les poètes c'est encore moins désolé Rêvelin ^^
Le problème c'est que l'auteur c'est un qui touche le moins sur son livre, le plus c'est le libraire et l'éditeur, et que quant tu es pas célèbre tes ventes ne sont pas bien élevés, et tu es déjà content d'avoir vendu plus d'un millier de livres.

Posté : lun. juin 30, 2008 10:03 am
par Erratique
En même temps, si les éditeurs touchent beaucoup, c'est parce que ce sont eux qui prennent le plus de risques !

Il me semble que c'était dans un bouquin de la série Malaussène que Pennac expliquait que les gens qui avaient écrit un livre étaient tellement persuadés d'avoir accompli quelque chose d'extraordinaire qu'ils ne comprenaient pas qu'on refuse de l'éditer. Parce que oui, des gens qui écrivent, il y en a des millions. Alors tous ne peuvent pas vivre de leur "art", surtout quand celui-ci est mauvais (je ne dis pas que tous les artistes inconnus sont mauvais, il suffit de voir que la réciproque n'est pas vraie non plus ^^). Ecrire est quelque chose de terriblement ordinaire et à la portée de tous. Moi si on me paie pour écrire des histoires, je peux vous en faire vingt dans le mois... Mais qu'est ce qui distingue un auteur d'un autre ? Ses histoires de celles des autres ? Vous pensez qu'avoir inventé un énième univers de SF, ou une histoire d'amour à l'eau de rose comme on en trouve par milliard, mérite l'attention du vaste monde ?

Il en va de même pour tous les "artistes", qu'ils soient peintres, sculpteurs, musiciens, art du spectacle (comme le foot... :mrgreen: ), ... Il faut vraiment être exceptionnel ET avoir de la chance pour pouvoir percer. Et, malheureusement, être consensuel (on touche plus de monde, du coup on se vend mieux, d'où l'intérêt de faire des livres sur les conspirations des Illuminatis et de raconter la bioutifoule romance de Paul et Paulette, qui se rencontrent mais se volent dans les plumes, puis tombent amoureux, puis un évènement perturbateur vient casser leur idylle, puis on termine en les rabibochant et voilààà !).

D'ailleurs, je ne veux pas dire, mais le fait est que tout le monde commence en bas de l'échelle et que ceux qui vivent vraiment de leur passion, quelle qu'elle soit, sont rares !

Posté : lun. juin 30, 2008 2:20 pm
par eragon06
En même temps, si les éditeurs touchent beaucoup, c'est parce que ce sont eux qui prennent le plus de risques !
Moui il y'a le risque que le livre soit un échec complet et qu'il parte au pilori et donc que l'éditeur perde pas mal, si peu de lvires sont vendu parmi le premier tirage, ta carrière d'auteur est forcément compromise.
Sinon il reste l'édition à compte d'auteurs, mais la c'est encore beaucoup plus difficile de percer.
Il me semble que c'était dans un bouquin de la série Malaussène que Pennac expliquait que les gens qui avaient écrit un livre étaient tellement persuadés d'avoir accompli quelque chose d'extraordinaire qu'ils ne comprenaient pas qu'on refuse de l'éditer. Parce que oui, des gens qui écrivent, il y en a des millions.
Oui nombre ont déjà un manuscrit en gestation ou fini, et s'imagine déjà passant à la télé, être inerviewé, inviter aux fêtes branchés etc...
D'ailleurs il y'en à pas mal je pense qui écrivent simplement pour l'argent, pas pour le plaisir.
Alors tous ne peuvent pas vivre de leur "art", surtout quand celui-ci est mauvais (je ne dis pas que tous les artistes inconnus sont mauvais, il suffit de voir que la réciproque n'est pas vraie non plus ^^).
Oui en effet l'argument du nombre n'est pas une preuve de qualité, au hasard Marc Lévy, enfin ça n'engage que moi. Et les artistes inconnus aiment bien aussi la position du génie précurseur, de l'incompris et victime du système.
Ecrire est quelque chose de terriblement ordinaire et à la portée de tous
Oui mais combien ont réelement du talent, ou des idées original?
Il en va de même pour tous les "artistes", qu'ils soient peintres, sculpteurs, musiciens, art du spectacle (comme le foot... ), ... Il faut vraiment être exceptionnel ET avoir de la chance pour pouvoir percer. Et, malheureusement, être consensuel (on touche plus de monde, du coup on se vend mieux, d'où l'intérêt de faire des livres sur les conspirations des Illuminatis et de raconter la bioutifoule romance de Paul et Paulette, qui se rencontrent mais se volent dans les plumes, puis tombent amoureux, puis un évènement perturbateur vient casser leur idylle, puis on termine en les rabibochant et voilààà !).
Oui en effet la chance compte beaucoup également, la chance d'être remarqué, et assez rapidement, d'avoir trouvé de bons mécènes ou éditeurs, de pas tomber sur des vampires de l'éditions ou de l'art etc...
Sinon pour ton histoire d'amour je citerais Cartman sur le cinéma indépendants :mrgreen: :
" C'est rien que des trucs de cow boy PD qui bouffe du pudding :mrgreen: :lol: " pardonnez ma vulgarité, et je n'ai rien contre ce genre de personnes, si il en existe :mrgreen:
D'ailleurs, je ne veux pas dire, mais le fait est que tout le monde commence en bas de l'échelle et que ceux qui vivent vraiment de leur passion, quelle qu'elle soit, sont rares !
Oui seuls les artistes les plus célèbres, pas talentueux, bien qu'il y'en a quant même parmi ceux qui ont de la notoriété, ont ce privilège.
Parmi les peintres ça doit être encore plus rare je pense, vu le public très restreint, peu de gens s'interressent à la peinture.

Posté : mar. juil. 01, 2008 9:59 am
par Rêvelin
Et la poésie ? Tu connais quelqu'un qui lit de la poésie ? ( à part incluse dans un roman ) :mrgreen:

Je voudrais attirer l'attention aussi que pourtant c'est une grande partie de notre culture, les artistes. Ils sont connus à l'étranger, donnent une image de la France ... et pourtant on n'en a rien à faire ....... :cry:

C'est vrai qu'il y a de plus en plus de personnes qui écrivent et par rapport aux époques antérieures le type de genre ... et le nombre de publication à augmenté. C'est bien mais aussi cela faite en fait moins de bons livres je trouve ... Enfin ...


Pour l'édition. Créer sa propre maison d'édition est affreusement dur ! Exemple, la maison d'édition du Petit Véhicule à Nantes, petite et spécialisée plus dans la poésie. C'est très très dur pour eux avec par exemple les libraires qui bafouant les contrats renvoient des livres ou ne payent pas ... Ils ont du en jeter, j'étais là, j'en ai récupéré mais horrible !!! Moi devoir jeter des livres ... :roll: