En même temps, si les éditeurs touchent beaucoup, c'est parce que ce sont eux qui prennent le plus de risques !
Moui il y'a le risque que le livre soit un échec complet et qu'il parte au pilori et donc que l'éditeur perde pas mal, si peu de lvires sont vendu parmi le premier tirage, ta carrière d'auteur est forcément compromise.
Sinon il reste l'édition à compte d'auteurs, mais la c'est encore beaucoup plus difficile de percer.
Il me semble que c'était dans un bouquin de la série Malaussène que Pennac expliquait que les gens qui avaient écrit un livre étaient tellement persuadés d'avoir accompli quelque chose d'extraordinaire qu'ils ne comprenaient pas qu'on refuse de l'éditer. Parce que oui, des gens qui écrivent, il y en a des millions.
Oui nombre ont déjà un manuscrit en gestation ou fini, et s'imagine déjà passant à la télé, être inerviewé, inviter aux fêtes branchés etc...
D'ailleurs il y'en à pas mal je pense qui écrivent simplement pour l'argent, pas pour le plaisir.
Alors tous ne peuvent pas vivre de leur "art", surtout quand celui-ci est mauvais (je ne dis pas que tous les artistes inconnus sont mauvais, il suffit de voir que la réciproque n'est pas vraie non plus ^^).
Oui en effet l'argument du nombre n'est pas une preuve de qualité, au hasard Marc Lévy, enfin ça n'engage que moi. Et les artistes inconnus aiment bien aussi la position du génie précurseur, de l'incompris et victime du système.
Ecrire est quelque chose de terriblement ordinaire et à la portée de tous
Oui mais combien ont réelement du talent, ou des idées original?
Il en va de même pour tous les "artistes", qu'ils soient peintres, sculpteurs, musiciens, art du spectacle (comme le foot... ), ... Il faut vraiment être exceptionnel ET avoir de la chance pour pouvoir percer. Et, malheureusement, être consensuel (on touche plus de monde, du coup on se vend mieux, d'où l'intérêt de faire des livres sur les conspirations des Illuminatis et de raconter la bioutifoule romance de Paul et Paulette, qui se rencontrent mais se volent dans les plumes, puis tombent amoureux, puis un évènement perturbateur vient casser leur idylle, puis on termine en les rabibochant et voilààà !).
Oui en effet la chance compte beaucoup également, la chance d'être remarqué, et assez rapidement, d'avoir trouvé de bons mécènes ou éditeurs, de pas tomber sur des vampires de l'éditions ou de l'art etc...
Sinon pour ton histoire d'amour je citerais Cartman sur le cinéma indépendants
:
" C'est rien que des trucs de cow boy PD qui bouffe du pudding
" pardonnez ma vulgarité, et je n'ai rien contre ce genre de personnes, si il en existe
D'ailleurs, je ne veux pas dire, mais le fait est que tout le monde commence en bas de l'échelle et que ceux qui vivent vraiment de leur passion, quelle qu'elle soit, sont rares !
Oui seuls les artistes les plus célèbres, pas talentueux, bien qu'il y'en a quant même parmi ceux qui ont de la notoriété, ont ce privilège.
Parmi les peintres ça doit être encore plus rare je pense, vu le public très restreint, peu de gens s'interressent à la peinture.