Alors d’une part je n’ai jamais nié l’influence que pouvait avoir la musique sur les hommes, ça je pense qu’il n’y a même pas besoin d’expérimentation pour s’en douter !
Juste que tu me donnes un lien avec des lycéens qui tente de démontrer l’impact de la musique sur la croissance dans un aspect scientifique. Et que je ne comprends pas certains éléments de leur raisonnement.
Je rebondis sur une chose que tu avais dit dans le précédent topic, selon laquelle tu considérais la démarche scientifique comme également une croyance. Je ne vais pas tout à fait dans ton sens sur ce plan là. Une croyance, justement, n’a nulle besoin d’être prouvée, c’est du domaine de la persuasion, non de la conviction, pas besoin de raisonnement. Croire en Dieu, croire en des puissances mystiques, croire en l’avenir… on peut toujours se baser sur des éléments tangibles : je crois en Dieu, car je vois le monde, l’harmonie, je me dis qu’un être supérieur a pu créé ça etc… c’est l’idée de Descartes qui disait qu’on peut démontrer l’existence de Dieu (si je ne me trompe pas d’auteur en faisant référence à mes cours de philo…). J’y crois, et d’ailleurs, j’ai pas besoin qu’on me le prouve, puisque j’y crois. Je pense que, si on reste sur l’aspect religieux, la plupart des croyants, même s’ils pouvaient avoir une preuve de l’existence de Dieu ne la réclamerait pas forcément : pas besoin de preuve, puisque de toute façon, j’y
crois, donc pas besoin qu’on me le démontre, j’y crois, ça existe selon moi.
Après, si tu prends les mathématiques, tu es un peu coincé, car en effet, tu dois te baser sur des axiomes : 1+1=2, deux droites parallèles ne se rencontrent jamais. D’un point de vue purement logique de démonstration, on ne pourra pas le démontrer, on va se heurter à une barrière conceptuelle. Mais, en répliquant l’expérience, deux droites parallèles, tu les prolonges à l’infini, elles ne se rencontrent jamais. C’est l’expérimentation.
Là où on diffère de la notion de croyance. J’avais pas besoin de preuves tout à l’heure. Là, la démarche scientifique se base sur un principe important : la réplicabilité. 1000 fois je peux faire bouillir de l’eau, 100 fois ça sera à 100°C. Je peux l’expliquer par le fait que les molécules s’agitent à telle vitesse, provoquant les bulles, parce qu’au niveau de l’atome, il se passe ci ou ça. Il y a un succession des choses, une explication. Alors, elle peut s’avérer être partiellement ou totalement erronnée. N’empêche qu’on fait en sorte que toutes les étapes soient vérifiées et contrôlées.
Certaines solutions de résolutions d’équations, pour démontrer les théorèmes, sont extrêmement spirituelles, astucieuses et logiques.
Je trouve que ça rejoint ce que je veux dire justement. Chaque étape du raisonnement est vérifié, contrôlé, pour que le tout s’imbrique au poil.
Autrefois (200 ans ?), l’instruction mathématique et la démarche scientifique n’était réservée qu’a des initiés, et la majeur partie du monde a réfléchit avec le peu de notion qu’ils avaient.
La science était moins développée, car l’éveil à l’esprit scientifique moins poussé, car moins d’écoles, comme tu le dis, car pas forcément aussi avancé dans la réflexion, dans la question de l’utilité de la science, de sa démarche et de ses méthodes. Aussi parce que la religion était plus présente, mais un peu trop, parce qu’on ne pouvait pas « penser autrement » (thème cher à notre sieur Werber), parce que la technologie n’avait pas encore fait son bon en avant prodigieux etc.
Néanmoins, la culture de nos anciens, est de tous ce qu’il y a de plus saine.
On est dans la culture, dans l’art de vivre. Mais pour comprendre un système de A à Z, il faut comprendre ce qui se passe entre A et B, puis B et C etc.
Raisonner, croire, émettre des hypothèses, c’est une des étapes fondamentales du raisonnement scientifique. Mais le problème c’est qu’ensuite il faut faire en sorte de confirmer ou infirmer avec une méthode stricte qui permet de dire que mon hypothèse explique au mieux ma problématique.
savaient reconnaître au moins avec une évaluation grossière, les résultats des expériences de la vie.
Une ébauche de raisonnement scientifique, basé sur l’observation du phénomène. Mais il manquait l’expérimentation, le contrôle des variables, pour, comme je te le disais, confirmer que c’est bien mon hypothèse qui explique le phénomène.
C'est-à-dire qu’il ne fallait pas attendre Newton pour comprendre que, le fruit tombe par terre quand il est mûr.
Ca a plus été pour comprendre le fonctionnement de la gravité. Et n’oublions pas qu’il a pas eu, en un déclic, toute une théorie d’un coup, au moment où la pomme tombe, il a déjà bien réfléchi au sujet. Il reste juste à trouver un lien entre toutes ses parties pour avoir un tout cohérent. (Gotlib se moque régulièrement de Newton dans Rubriques à Brac, enfin surtout de la légende selon laquelle toute sa théorie lui est venu à l’idée suite à cette histoire de pomme !)
Et chacune des cultures réunies ont des démarches, des habitudes sur la vie courante qui sont bonnes, morales, et qui vont aussi vers une forme de progrès, différente de celui de la science et de la technique.
Mais ce sont pour moi deux choses qui n’ont radicalement rien à voir. La démarche scientifique ne pas pour ou contre la culture. La culture peut avoir son lot de croyance : encore une fois, elles sont peut être avérées, mais la seule manière d’en avoir une
preuve, c’est l’expérimentation. La croyance reste au stade de croyance, elle peut être vraie, mais qu’importe, on est persuadé, et non convaincu, de la véracité de ce en quoi on croit.
Ce que tu dis sur l’islam, ça relève de la culture, de la croyance, de la religion. Je ne vois pas ce que ça a avoir avec la démarche scientifique. Encore une fois, c’est du domaine de la foi, d’un niveau « supérieur » qu’on ne saura prouver rationnellement. Y aura toujours des problématiques qu’on ne saura pas résoudre avec toute la technologie, le raisonnement, l’expérimentation qu’on veut..
Ma grand-mère portait un voile, elle était catholique pratiquante.
Petit aparté d’ailleurs, dans le Coran, il n’est nulle part mentionné que
le visage doit être voilé. En revanche, dans les Epitres, il est dit que la femme ne saurait se présenter dans un foulard, ou cheveux rasés, à l’église.
Juger du bien, du mal, c’est de la morale, de la philosophie, de la réflexion, de la croyance, du sentiment, bref du subjectif. Or la science est pas essence objective au possible. Donc, elle ne pourra jamais intervenir sur ce genre de questions. En revanche, elle peut permettre d’intégrer la réflexion, l’opinion. Mais ne pourra jamais seule montrer la voie, car elle est pas essence même objective, pas subjective.
Ceci n’est qu’une parenthèse pour vous montrer que la culture est propriété de chacun.
Mais en même temps la culture se doit d’être partagée, et permettre de réunir des groupes de personne. Après, il reste l’individualité. Mais avant tout, selon moi, la culture est une chose qui se partage.
Que la conscience peut aider à faire des raccourcis. Ainsi c’est bien la conscience qui va déterminer le choix de l’outil pour la résolution du problème.
Mais la conscience, c’est ce que je t’expliquais, va être du subjectif, du personnel, du phénoménologique (hé ouais, les mots !), elle est unique à tout un chacun.
Des faits communs à tous (donc objectifs, par exemple, voir une lumière de bougie) sera perçue d’une manière légèrement différente d’un individu à l’autre en fonction de la qualité de sa vue, la qualité de la perception, la qualité de la représentation spatiale, la façon dont c’est organisé, codé toussa.
Mais il n’empêche que 1000 personnes à qui tu montres la bougie auront vu une lumière. Mais tous différemment. Je pense que ça rejoint ton idée de culture. 1000 personnes auront 1000 façons de vivre, ressentir, et donc, comprendre, raisonner sur le phénomène. Mais 1000 personnes arriveront à un consensus expliqué par un processus global commun.
Il y a des traditions dans certaines cultures, même jusqu’en Europe, où les paysans allaient jouer en pensant à leur récolte, en jouant « pour leur plantes ».
C’est de la croyance. Ca ne veut pas dire pour autant que ça n’est pas avéré. On a compris bien avant Newton que si je lance un caillou, il retombe forcément. Mais comment on
l’explique, ça c’est différent.
L’avantage de l’expliquer, c’est être sûr que les choses se succèdent dans un ordre précis, et pourquoi on met la charrue après les bœufs et pas l’inverse.
On n’est pas obliger de comprendre comment scientifiquement, les molécules des fluides vitaux des plantes sont stimulés par les ondes sonores selon leurs fréquences, pour reconnaître et admettre, que la musique a une influence sur l’esprit et sur la vie.
Mais tant qu’on n’a pas la compréhension de POURQUOI ça influe, tant qu’on n’a pas de preuves, on ne peut pas AFFIRMER que ça existe. Mais si je crois que ça existe, encore une fois, même chose, pas besoin d’avoir de preuves, je le crois.
Subjectivement, pour moi, ça existe.
Mais objectivement, il faut voir.
Comprendre, ça permet ensuite de prédire, comprendre
x m’aide à comprendre
y.
Expérimentalement, et il suffit d’essayer, la vérité sur ce que je dis est a porté de main de tous, les plantes peuvent être stimulés par la musique.
Comme je t’ai dit, je ne nie pas les résultats. Mais juste je m’interroge sur les causes, l’explication. Toutes les variables sont-elles bien contrôlées ?
Et si je suis assuré que c’est mon facteur « musique » qui joue, partant d’un aspect déterministe (une cause produit un effet), il faut comprendre comment se fait-il que la musique aide la croissance, comment ça fonctionne ? Ca permet de mieux comprendre le vivant, le biologique, la vie, toussa.
Il suffit de demander à n’importe quel musicien, si la musique n’a pas une influence sur son esprit. La musique adoucit (selon ses harmoniques), et la musique de la nature est tout aussi belle que celle qu’on invente.
Là on se heurte à un aspect de la réflexion : oui ça influe sur NOTRE esprit, mais comment raisonner sur des organismes qui ne sont pas nous, donc qui fonctionne différemment, qui partage assurément des éléments communs, mais il faut étudier les dits éléments, en prenant garde à raisonner humainement sur un organisme qui ne l’est pas (N.B. important : ça ne veut pas dire une histoire de « supérieur », « inférieur », mais « différent »).
Si pour un phénomène lambda, l’humain part de A pour aller à Z en passant par toutes les lettres de l’alphabet.
Si ma plante part de A, arrive en Z, passe-t-elle par les mêmes lettres que moi ? Où sont les similitudes, les divergences ?
C’est sur cet aspect qu’on pourra faire des parallèles, si on arrive à démontrer des ponts entre l’un et l’autre quand à leur fonctionnement.
Les auteurs disaient qu’ils avaient conçus les harmoniques en fonctions des longueurs d’ondes qui stimulent des substances vitales de la plante.
Je ne nie pas le fait, mais je ne comprends pas leur
explication, une fois de plus.
Que ça soit vrai ou faux, pour moi, scientifiquement, ou plutôt, logiquement, c’est bien le fait de penser à ses plantes plus souvent, ou de les arroser le matin avec de la musique à l’aurore, ou de partager des moments avec, qui ont produits les résultats que j’ai eu. Ceci par mon expérience de la vie.
Mais justement, là on est dans de la croyance, tu en es persuadé. Une fois de plus, il se peut totalement que ça soit avéré, les expériences des lycéens en sont un exemple.
Mais pour bien, il faut répliquer la manip’ pleeeein de fois. Si je retrouve 100 fois, 1000 fois les mêmes résultats, je gagne en stabilité statistique, et ça donne de la force à mes preuves.
Après on a aussi un phénomène d’auto-réalisation des prophéties, phénomène dont j’avais déjà parlé sur d’autres topic : si je suis convaincu que la musique aidera ma plante, je vais modifier mon comportement, volontairement ou involontairement, en faveur de ma plante.
Je vais plus m’en occuper, penser plus souvent à son eau, la tailler, lui mettre du terreau etc.
La durée : pas forcement besoin de longtemps (5min ?)
Ca pourrait être un facteur a étudier, pour une fois de plus, comprendre l’impact supposé de la musique sur les plantes, et surtout derrière le pourquoi. Pourquoi trop c’est pas bon ?
Comment ça s’explique au sein de la plante ? (je crois que l’étude de la vidéo montrait qu’une trop grande exposition ne donne pas forcément les meilleurs résultats)
c’est qu’un vrai scientifique, qui aime la logique, et non que les mathématiques, va d’abord créer des expériences simples, pour savoir où il met les pieds.
Alors soyez tous bons scientifiques, tentez vos expériences, faites vos propres analyses de vos expériences, critiquez avec votre conscience scientifique, votre logique.
Tout à fait, même s’il y a les contraintes méthodologiques, variabilité inter-expérimentateur, réplication exacte des conditions d’expérimentation etc. Mais une fois de plus, statistiquement, plus j’ai de sujets, plus j’ai de puissance. Donc, plus j’ai d’études, plus je confirme ou infirme mon hypothèse.
Mais plus j’ai de différence d’expérimentateur, de conditions etc… plus j’ai de variabilité et de risque d’erreur accru…
Et que nos scientifique actuel, sont donc très en retard pour se représenter ce que peut être la vie. (qui veux l’admettre ? très peu, ils ne sont pas tous humbles…)
Je ne suis pas d’accord, moi j’ai l’impression que la plupart se disent « en fait y’a encore plein de choses à découvrir ». Bien prétentieux serait celui ou celle qui affirmerait qu’on ai tout compris. (et ça veut dire qu’il aurait plus de boulot, dès lors…) En plus, déjà même la vie, il faudrait s’entendre sur une définition (débat sur lequel je ne m’attarderai pas, sinon, on est pas couché !)
La vie est incluse dans l’univers, c’est la continuité de la matière. Elle est plus évoluée que la matière.
En prenant en considération que la vie repose justement sur de la matière, la somme des parties étant moins forte que le tout (1+1=3 de Werber toussa), je serai d’accord avec toi.
Mais la vie évolue, se modifie, sur le plan de la matière. La matière est l’outil, la vie le bâtiment. Dès lors, je vois difficilement comment comparer deux choses qui ne sont pas sur le même plan.
Pourtant la science dit que l’univers et la vie sont similaires puisqu’elle se borne à ne l’étudier qu’avec la matière.
Pour un principe tout simple mais fondamental : elle ne peut étudier que ce qu’elle peut observer. Comment étudier une chose dont on ne sait même pas si elle existe ? On spécule alors, mais on n’expérimente pas. Une fois de plus, la réflexion est tout aussi, si ce n’est plus importante que l’expérimentation. Mais la preuve va venir de l’expérimentation, de l’isolement et du contrôle des variables, pour s’assurer que la variable que je modifie dans mon protocole sera celle qui influe sur mon résultat.
(pour ceux qui me comprendront : c’est le fait de changer cette variable indépendante, qui influe sur ma variable dépendante)
La vie existe aussi dans nos rêves et la nuit, par la conscience.
Mais le fait même d’imaginer, par exemple, je m’imagine un monstre légendaire. L’image que je « vois » (mais vois-je réellement ?!!) dans ma tête résulte d’activation neuronales. Donc de matière. Donc on reste esclave de ça quand même !
Qui croit que je veux endoctriner quelqu’un par mes pensés ? J’espère personne, je ne veut pas qu’on me dise la religion c’est mal, ou c’est bien.
C’est pas du tout mon avis, en tout cas. Juste que je trouve que tu mélanges des choses qui n’ont rien à voir. Culture et raisonnement scientifique par exemple, sont des choses qui pour moi n’ont rien à voir, par exemple.
Le premier des outils, c’est bien la communication, alors merci Internet, merci à ce forum et ceux qui l’entretiennent.
Avec toujours un risque de perte de qualité du signal, en communication, amenant à la réception d’un message incomplet, voire erroné. Et le net n’est hélas pas du tout à l’abri de ça !
Ils ne doivent pas prendre la plante comme conscience.
Petit souci aussi : tu entends quoi par conscience ? Tu veux dire « organisme vivant qui a une conscience » ? Mais supposons qu’elle l’ai, des causes produisant des effets, on n’a pas fait avancer le shmilblik : pourquoi la musique influe sur les plantes, comment on l’EXPLIQUE ?
Je prends un exemple caricatural, mais ça m’amuse : c’est comme la pub pour les Palmito.
Un Palmito+du chocolat=un Palmito au chocolat.
S’il me manque un élement dans l’équation, je m’interroge : comment d’un Palmito, j’arrive à un Palmito au chocolat ? Je ne nie pas que je pars d’un Palmito, j’arrive à un Palmito au chocolat, mais qu’est-ce qui m’a entraîné depuis le départ vers l’arrivée ?!
« Est ce que les plantes (et la vie) communiquent dans notre monde avec la musique ? » La musique peut elle impliquer une modification du comportement de l’évolution de la vie ?
Justement, tout ça peut faire l’objet de recherches expérimentales et scientifiques. C’est même tout à fait le sujet en question, et le sujet de la recherche de la vidéo !
Elle coûte moins cher, et permettrait de prendre compte bien plus efficacement, les différentes conceptions de stress sur la vie et la plante, mieux les gérer, et son imbrication sur les maladies.
Ah je vais sortir la phrase qui tue quand on débat entre étudiant en psycho à la fac : « ouais, mais c’est multifactoriel » :-p
J’entends par là, divers facteurs peuvent influer sur le stress, la maladie par exemple.
Mais pour étudier leur implication dans ces processus, il faut auparavant bien comprendre les tenant et aboutissant : comment tel facteur fonctionne ? Et dès lors, si je sais qu’il fonctionne comme ça, en quoi des éléments de ce facteur pourraient jouer sur mon facteur ?
Hop, j’émets mes hypothèses théoriques, mes hypothèses opérationnelles, je monte un protocole, je contrôle mes variables, je choppe les résultats, je regarde si ça confirme ou infirme, je conclue, et je réfléchis sur « à quoi ça va me servir ? »
Avant de comprendre des processus de haut niveau, il va falloir comprendre ceux de bas niveau, qui agissent sur ceux de haut niveau.
et permettrait peut être une union de la médecine chinoise et occidentale,
Le problème de la médecine chinoise est que certains aspects relève de la croyance, de notions floues, vagues, mal définies et donc mal expliquées, comme par exemple la notion « d’énergies ».
Toujours et encore, ça ne veut pas dire que ça n’existe pas. Juste qu’on peut difficilement commencer à raisonner sur des élements qu’on comprends mal, et qui sait qu’on comprend peut être de travers… Ca vaut pour la médecine occidentale, pour tout en fait : les nouvelles recherches doivent aller dans un continuum. Est-ce que ce que j’ai découvert est cohérent avec ce qui a été produit avant, énoncé avant ?
Oui ? Alors je peaufine les modèles explicatifs précédents.
Non ? Alors je les rectifie, voir les repense totalement, au vu de mes nouveaux éléments de preuve. Et toujours, toujours, plus on réplique, mieux c’est. Une expérience avec par exemple 3 malades du cancer, ne permet pas de repenser entièrement, totalement, la maladie.
Mais permet de repenser un aspect, un petit truc.
Donc en guise de conclusion, je dirai : faisons les choses dans l’ordre, tentons de comprendre les facteurs de bas niveau, avant de savoir étudier le plus haut niveau.